samedi 31 janvier 2015

Projet Nathalie 1 – texte entier

Andrea M. Cristi (Chili)

Abrió el frasquito de tinta y untó la pluma. Tomó una bocanada de aire y comenzó a escribir.
Desparramó sentimientos y confesiones en el papel... Sin tapujos y sin pudores... Como si escribiese para sí misma.
Secó la carta y la dobló. Puso su sello personal en el sobre y entregó su preciado tesoro al mayordomo que esperaba tras la puerta. Dos días más tarde la encontraron.... Estaba hermosa, como si durmiera...ella no bromeaba cuando decía que su vida iría en aquellas palabras que le dedicaba a él…

Traduction temporaire :


Andrea M. Cristi (Chili)

Elle ouvrit le petit flacon d'encre et y trempa sa plume. Elle prit une inspiration et commença à écrire. Elle déversa sentiments et confessions sur le papier… Sans faire de cachotteries et sans pudeur… Comme si elle s'écrivait à elle-même.
Elle sécha la lettre et la plia. Elle apposa son sceau personnel sur l'enveloppe et remit son précieux trésor au majordome qui attendait derrière la porte. Deux jours plus tard, on la trouva… Elle était belle, comme si elle dormait… Elle ne plaisantait pas lorsqu'elle disait que sa vie passerait dans ces mots qu'elle lui dédiait…

Projet Manuel / Thomas – phrases 3-4

Hacía por lo menos una hora que estaba despierto en la oscuridad y sus oídos se habían acostumbrado a reconocer los sonidos que rompían el silencio de la noche. El ritmo de la respiración de su mujer, que dormía a su lado, se mantenía sosegado y uniforme.

Traduction temporaire :
Cela faisait au moins une heure qu'il était réveillé, dans l'obscurité totale, et ses oreilles s'étaient habituées à reconnaître les sons qui brisaient le silence de la nuit. Le rythme de la respiration de sa femme, qui dormait à ses côtés, demeurait calme et uniforme.

Projet Manon 3 – phrases 158-164


Va a tener que aprender muchas cosas señor García —empezó el hombre en tono magisterial—. Muchas cosas. Ejemplares como usted, por lo general, necesitan más tiempo que los otros humanos para que puedan abrir los ojos. Por el momento le diré lo que vamos a hacer. Sin la verborrea que es tradicional entre los críticos literarios terrestres, voy a explicarle a plenitud Cien años de soledad. Detalle a detalle, línea a línea, palabra a palabra, dilucidaremos ese libro, y entonces usted comprenderá por qué ese libro debía iniciar como inició y finalizar como finalizó. De igual modo, cuando culmine lo que voy a decirle, sin agregar nada más entenderá por qué fue usted y no otro de los tantos que deambulan por la Tierra, el elegido para hacerle ese regalo ¿Le parece?

Traduction temporaire :

— Vous allez devoir apprendre beaucoup de choses, Monsieur García, commença l'homme sur un ton magistral. Beaucoup de choses. Les spécimens comme vous ont en général besoin de plus de temps que les autres humains pour parvenir à ouvrir les yeux. Pour l'instant, je vais vous dire ce que nous allons faire. Sans la verbosité habituelle chez les critiques littéraires terrestres, je vais vous expliquer pleinement Cent ans de solitude. Détail après détail, ligne après ligne, mot après mot, nous en éluciderons le contenu, et alors vous comprendrez pourquoi ce livre devait commencer comme il a commencé et se terminer comme il s'est terminé. De même, à la fin de mon discours, vous saisirez sans que j'ajoute le moindre mot pourquoi ce fut vous, et pas un parmi tant d'autres qui déambulent sur Terre, qui a été choisi pour offrir ce cadeau. Qu'en dites-vous ?

Projet Eleonore / Johanna – phrases 27-33

La niña se queda mirando sus juguetes. Sus lágrimas siguen fluyendo, pausadas. Se siente impotente, sabe que no puede quejarse. No puede porque, aparte del temor a la segura venganza de su hermano, está segura de que su madre no le hará el mínimo caso. Julio es su consentido. Nunca lo riñe o castiga como sí hace con ella. ¿Por qué él es el consentido? 

Traduction temporaire :
La fillette ne quitte pas ses jouets des yeux. Ses larmes continuent de couler, lentement. Elle se sent impuissante, elle sait qu'elle ne peut pas aller se plaindre ; parce qu'hormis la crainte de la vengeance certaine de son frère, elle est sûre que sa mère n'en tiendrait absolument pas compte. Julio est son chouchou. Jamais elle ne le gronde ou ne le punit comme elle. Pourquoi est-il son préféré ?

Projet Noemi 4 – phrases 32-35

Ante los ojos sorprendidos de algunos bañistas se lo ponía lentamente y dentro de esa piel grotesca se dirigía a un espigón. Mientras silbaba un tema melancólico avanzaba calculando cada uno de sus pasos, como si realizara una ceremonia sagrada. Y cuando llegaba a la punta, en donde reventaban las olas con furia y se originaba una minúscula lluvia salada, se sentaba sobre una roca. Luego observaba cómo se hundía el sol en el océano.

Traduction temporaire :
Devant les yeux surpris de quelques baigneurs, il l'enfilait lentement, et, vêtu de cette peau grotesque, il se dirigeait vers la jetée. Tout en sifflotant une mélodie mélancolique, il avançait en évaluant chacun de ses pas, comme s'il accomplissait une cérémonie sacrée. Et, lorsqu'il arrivait à la pointe, où, en se brisant avec fureur, les vagues provoquaient une minuscule pluie salée, il s'asseyait sur un rocher. Ensuite, il observait comment le soleil plongeait dans l'océan.

Question de lexique

Que signifie le verbe : « dilacérer » ?

Projet Juliette / Jordane – phrases 52-53

Ninguno de los dos bebió el agua que puso el hombre sobre la mesa cuando entró Onel. Lo único que realmente se movió en la casa hasta ese instante, fueron las sombras, las sombras que giraban y se agrandaban con lentitud.

Traduction temporaire :
Aucun des deux n’avait bu l’eau que l’homme avait posée sur la table quand Onel était entré. La seule chose qui avait bougé vraiment dans cette maison jusqu'à cet instant, c'étaient les ombres, les ombres qui tournaient et grandissaient avec lenteur.

jeudi 29 janvier 2015

Projet Sonita 17 – phrases 394-396

Al amanecer es ya sólo un cadáver, contraído el rostro en una mueca de fijos gestos asustados. A su lado pasa, sin mirarlo, Iván con un trapo y una cubeta en la mano izquierda. Cruza el puente peatonal rumbo al siguiente semáforo.

Traduction temporaire :
Au lever du jour, il n'est plus qu'un cadavre, le visage contracté en une grimace apeurée. Iván passe à côté de lui, sans le regarder, un chiffon et un seau dans la main gauche. Il traverse le pont piéton et s'avance jusqu'au feu rouge suivant.

Projet Agathe 5 – phrases 29-31

Ustedes me dirán que por qué con tanto bancario de ambo, camisa y corbata yo ando detrás de uno con jeans y campera; será por eso de los opuestos o porque con los compañeros de trabajo es como meterse otra vez en el estante, el nicho, en el aquí no ha pasado nada. Y algo tiene que pasarme. Fui a la peluquería, lustré los zapatos, me maquillé...

Traduction temporaire :
Vous allez me demander pourquoi sur tous ces employés de banque en costume, chemise et cravate, je cours après celui qui porte un jean et un blouson ; peut-être à cause de l'attirance des opposés, ou parce qu'avec les collègues de travail, c'est comme revenir sur l'étagère, dans la niche, dans ce lieu où il n'y a pas eu d'histoires. Et quelque chose doit m'arriver. J'allai au salon de coiffure, je cirai mes chaussures, je me maquillai…

Projet Julie S 3 – phrase 2

No lo hacía por salud, sino que iba en busca de vocablos, explicaba, y se movía por las calles como quien va a cazar mariposas, a recoger setas o a buscar caracoles, con el regocijo propio de estas acti- vidades, pero atento y con el oído mucho más aguzado que la vista.

Traduction temporaire :
Il ne le faisait pas pour sa santé, mais parce qu'il était à la recherche de mots, expliquait-il. Il circulait dans les rues comme on part chasser des papillons, ramasser des champignons ou chercher des escargots, porté par la joie née de ces activités, attentif, son ouïe plus affutée que sa vue.

Projet Eleonore / Johanna – phrases 21-26

Julio no para de reír y cae arrodillado y se sujeta el vientre. El perro chusco, curioso, con la cola vibrando de un lado a otro, se monta sobre él y lo lame.
Fuera, perro tonto –resondra Julio, y lo aparta de un golpe en el hocico. El perro se aparta gimiendo–. Sigue con tu comida, burra –le dice a su hermana–. Y pobre de ti que le cuentes a mi mamá –agrega, mostrándole un puño macizo y cuarteado.

Traduction temporaire :
Julio ne s'arrête pas de rire et tombe à genoux en se tenant les côtes. Curieux, le chien rigolo remue la queue dans tous les sens, lui saute dessus et le lèche.
— Va-t-en, imbécile de chien, rouspète Julio, et il l'écarte d'un coup sur le museau. Le chien s'éloigne en gémissant. Continue ton repas, bourrique, lance-t-il à sa sœur. Et gare à toi si tu le racontes à ma mère, ajoute-t-il, en lui montrant son poing massif et abîmé.

Projet Simon / Pablo – phrases 9-11

Siguió las instrucciones y cuando no se produjo nada en forma inmediata, por un momento temió haber sido estafado. Pero no, se equivocaba; luego de la breve demora la caja translúcida se abrió como una flor de loto, dejando a la vista el envase y un cartucho holográfico. Parsimoniosamente tomó la botella de vino y  con un cortaplumas rompió limpiamente la cápsula virgen dejando al descubierto al corcho.

Traduction temporaire :
Il suivit les instructions et, comme rien ne se produisit immédiatement, il craignit un instant avoir été escroqué, mais il se trompait ; après une courte attente, la caisse translucide s’ouvrit comme une fleur de lotus, découvrant l’emballage et une cartouche holographique. Lentement, il prit la bouteille de vin et, avec un canif, il rompit avec précision la capsule vierge, découvrant le bouchon.

Projet Déborah / Julie – phrases 27-35

Toda una vida. La que nos tocó vivir. Y volvemos al principio. A donde debimos volver mucho antes. De donde nunca hubiésemos querido partir. Éramos tan jóvenes. Ahora tan viejos. Pero no importa, hemos regresado. Eran aquellos tiempos quizás los últimos. El comienzo del fin.

Traduction temporaire :
Toute une vie. Celle qu'il nous incomba de vivre. Et nous retournons au début. Où nous avons dû revenir bien avant. D'où nous n'aurions jamais voulu partir. Nous étions si jeunes. Aujourd'hui, si vieux. Mais cela n'a pas d'importance, nous sommes de retour. Cette époque-là était peut-être la dernière. Le début de la fin.

Projet Aurélie O 4 – phrases 5-7


Pero sólo uno era de verdad: el sioux de color amarillo mostaza, el que empuñaba un tomahawk. Desapareció una noche de verano, aprovechando que la puerta del jardín había quedado entornada. Todos en mi familia se reían cuando les explicaba que aquellas señales diminutas, en la parte inferior de la puerta, eran hachazos.

Traduction temporaire :
Mais un seul était réel : le sioux jaune moutarde, celui qui brandissait un tomahawk. Il a disparu une nuit d’été, profitant que la porte du jardin était restée entrebâillée. Dans ma famille, tout le monde se moquait quand j’expliquais que l’ensemble de ces petites marques sur la partie inférieure de la porte étaient des coups de hache.

Projet Juliette / Jordane – phrases 48-51

El silencio de Onel y la voz del hombre parecían fundirse en una extraña masa de aire que perforaba las paredes. Onel no dejaba de observar los rincones de la casa, donde tal vez aún quedaba algo de polvo del tiempo que le recordaban esas paredes. Nada era confuso en su memoria. Desde su sitio parecía vigilarlo todo.
A mí me la alquilaron —volvió a decir el hombre.

Traduction temporaire :
Le silence d’Onel et la voix de l’homme semblaient se fondre en une étrange masse d’air qui perforait les murs. Onel ne cessait de regarder les coins de la maison, où il restait peut-être encore de la poussière du temps que lui rappelaient ces lieux. Rien n'était confus dans sa mémoire. De sa place, il semblait garder un œil sur tout.

— On me l’a louée à moi, répéta l’homme.

Projet Marine / Céleste – phrases 34-36

Los ventanales de vidrio dejaban pasar la luz del día sin trabas y se extendía con toda su blancura sobre las mesas, lamía las paredes sacándole lustre. La muchacha rubia, que nos atendió muy amablemente, llevaba los vaqueros bajo las caderas y mostraba un tanga blanco de tiritas anaranjadas. Alelado miraba el rostro curioso de Malena. Sus facciones neutras y sus manos parsimoniosas tamborilando los brazos de la silla de ruedas.

Traduction temporaire :
Les baies vitrées laissaient entrer la lumière du jour sans entraves et s'étendait dans toute sa blancheur sur les tables, léchait les murs, les rendant brillants. La jeune fille blonde, qui nous avait accueillis très gentiment, portait un jean sous les hanches, dévoilant un string blanc à rayures oranges. Alelado regardait le visage curieux de Malena. Ses traits neutres et ses mains parcimonieuses tambourinant les bras de son fauteuil roulant.

Projet Julie S 3 – titre + phrase 1

Fermín López Costero (Espagne)

EL LINGÜISTA

El lingüista aquel, catedrático emérito, salía casi todas las mañanas a pasear por el mercado y por los arrabales, por aquellos barrios donde vivían gentes venidas de la montaña y de otras comarcas menos favorecidas.

Traduction temporaire :


Fermín López Costero (Espagne)

Le linguiste

Ce linguiste-là, professeur émérite, se promenait pratiquement tous les matins au marché et dans les faubourgs, dans ces quartiers où vivaient les gens de la montagne et d'autres régions moins favorisées.

Projet Ludivine / Élise – phrases 70-74

Cada tarde, al salir del colegio, Roberto se dirigía al escaparate para admirar su coche. Se detenía allí enfrente, la cartera a la espalda, y lo miraba. Durante quince o veinte minutos, a veces más. Después de algún tiempo, el dueño comenzó a fijarse en el chico que visitaba a diario su tienda sin llegar a entrar jamás, y observó que era el coche el objeto de su atención. No dijo nada, sin embargo, hasta después de más de un mes. Un buen día salió a la puerta y preguntó:
Es bonito, ¿verdad?

Traduction temporaire :
Chaque soir, en sortant de l'école, Roberto se dirigeait vers la vitrine pour admirer sa voiture. Il se postait là, juste en face, son cartable sur le dos, et la regardait. Pendant quinze à vingt minutes, parfois un peu plus. Au bout d'un certain temps, le commerçant avait commencé à prêter attention au petit garçon qui venait quotidiennement regarder sa boutique sans jamais y entrer, et il avait remarqué que la voiture était l'objet de son attention. Il avait eu beau ne rien dire pendant un peu plus d'un mois environ, un jour, il était sorti à la porte et avait demandé :

― Elle est jolie, pas vraie ?

Projet Chloé 11 – phrases 29-30

Fue profesor en una prestigiosa universidad en Alemania y sabe cinco idiomas, hablados y escritos, por supuesto que solo le hemos escuchado hablar uno y eso, hombre muy reservado. Tiene en su haber veinticinco libros publicados y más de mil publicaciones en periódicos y revistas, le decimos “Nico, el sabio” y el “glotón” cuando sale del restaurante con algunos sándwiches para llevar bajo el brazo.

Traduction temporaire :
Il a été professeur dans une prestigieuse université en Allemagne et il maîtrise cinq langues ; parlées et écrites. Cela dit, comme c'est un homme très réservé, nous l'avons entendu n'en parler qu'une seule. Il a à son actif vingt-cinq livres de publiés et plus de mille publications dans des journaux et revues ; nous l'appelons "Nico, le savant" et le "glouton" quand il sort du restaurant avec des sandwichs à emporter sous le bras.

Projet Déborah / Julie – phrases 23-26

El taxi había llegado a la hora indicada. Una vez a bordo habíamos visto el rápido desfilar de las palmeras mientras enfilábamos hacia el aeropuerto. Vuelo a San Juan de Puerto Rico, ningún otro pasajero. Allí habíamos cambiado a una avioneta, la misma sobre la cual ahora esperábamos el momento de hacer tierra en Isla Inocencia.

Traduction temporaire :
Le taxi était arrivé à l'heure indiquée. Une fois à l'intérieur, nous avions vu le rapide défilé des palmiers tandis que nous nous dirigions vers l'aéroport. Vol jusqu'à San Juan de Puerto Rico, aucun autre passager. Là, nous avions changé pour un petit avion, celui où nous attendions maintenant le moment d’atterrir sur l'Île Inocencia.

Projet Émilie 7 – phrases 24-27

El tiempo que Dionisio había pasado entre barrotes no fue el mismo que nos aprisionó afuera a los que creímos haberlo asistido. No sé qué pudo haberle ocurrido para que queriendo como quería a su padrino no dudara en clavarle el cuchillo mientras dormía. Cuando hablaba de la mujer de Cipriano, su discurso se volvía frágil y apagado. Algo me llevó a pensar que Dionisio la deseaba. Dijo que aquella tarde después de votar, al volver del almacén de Liniers, la encontró revolcándose con un tal Irineo y furioso se fue a buscar a su padrino.

Traduction temporaire :
Le temps que Dionisio avait passé derrière les barreaux fut bien différent de celui qui nous enferma dehors, nous qui pensions lui être venus en aide. J’ignore ce qui avait bien pu lui arriver pour qu’aimant son parrain autant qu’il l’aimait, il n’ait pas hésité à le poignarder dans son sommeil. Lorsqu’il parlait de la femme de Cipriano, son discours se fragilisait et sa voix perdait sa vigueur. Quelque chose me porta à croire que Dionisio la désirait. Il raconta que ce soir-là, en rentrant du magasin de Liniers, après avoir voté, il l’avait trouvée en train de s’envoyer en l’air avec un certain Irineo. Furieux, il était allé chercher son parrain.

Projet Simon / Pablo – phrases 7-8

Fue entonces que, tomó nuevamente el panfleto para ver como poder hacerse del cabernet, cuyo nombre figuraba ininteligiblemente en la etiqueta y tampoco se hallaba transliterado en el panfleto. Sólo reconocía una numeración, por lo que concluyó que la bebida, que contaba con adjudicado e incierto origen en alguna región olvidada de la no menos mítica Tierra (supuesta y discutible cuna original de la humanidad), pertenecía a una partida limitada.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Joana / Justine – phrases 488-491

Hace unas semanas la vi caminando con el que asumo sería ese Rodrigo. Ella tenía una gran panza y parecía feliz, pero sus ojos estaban muertos. Quise acercarme, pero no lo hice. Quizás ha escuchado que gané el Premio Copé de Oro con uno de los cuentos que no incluí en mi primer libro y que ella misma me contó una noche en la que la luz caía sobre ella de manera especial, y hacía de su desnudez una nostalgia que sería escrita después, quizás ahora.

Traduction temporaire :
Il y a quelques semaines, je l'avais vue, marchant avec celui que je suppose être Rodrigo. Elle avait un gros ventre et l'air heureux, mais ses yeux étaient morts. J'avais voulu m'approcher, m'étais finalement abstenu. Peut-être est-elle au courant que j'avais gagné le Prix Copé de Oro avec une des nouvelles non incluses dans mon premier recueil, mais qu'elle m'avait elle-même racontée, une nuit où la lumière tombait sur elle de manière spéciale, transformant sa nudité en une nostalgie qui serait écrite a posteriori, peut-être maintenant.

mercredi 28 janvier 2015

Projet Justine / Coralie – phrases 95-99

Trataba de olvidar pero el recuerdo se imponía,  el, momento en que apareció el ron,  unas cervezas, el momento en que Miguel me tiro a la, cama. La pasamos bien. Como siempre.
Esta generación esta tratando de decir y de ocultar algo, entonces utilizan el paratexto, como soporte de la historia, que a la vez se convierte en soporte ideotemático, funden y, (con)funden el qué y el cómo y ambos tienen el mismo valor, establecen un equilibrio, conceptual, y lo más importante es que se están fundiendo diferentes géneros,  el cuento, el ensayo,  el relato, la biografía, el informe, como un pastiche.

Traduction temporaire :
J'essayais d'oublier, mais son souvenir s'imposait à moi : le moment les verres de rhum, les bières arrivaient, le moment où Miguel me jetait sur le lit. On s'amusait bien. Comme d'habitude. Cette génération cherche à dire et à cacher quelque chose, on utilise le paratexte comme support de l'histoire, qui devient en même temps support idéo-thématique. On fonde et (con)fond le quoi et le comment, les deux ont la même valeur, on établit un équilibre conceptuel, mais le plus important, c'est qu'on est en train de fusionner différents genres – la nouvelle, l'essai, le récit, la biographie, le rapport – comme un pastiche.

Projet Hadia / Kaina – phrases 5-7

Con algo de suerte, la próxima escena será en la noche y ya habré adelantado mucho en mi suprema meta: devenir en un Ser tridimensional, ¡un hombre! Es la culminación de mi esencia que evoluciona desde el papel y la tinta, hasta el dulce premio de un cuerpo que sude, se resfríe y le duela la cabeza… También que experimente un orgasmo, pues todo comenzó por ella.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet André / Bénédicte – phrases 7-9

La misma secretaria me guió por varios pasillos hasta dar con una puerta de metal, estilo bodega. En cuanto se abrió la puerta, una diminuta figura, con el pelo lacio y lamido hacia atrás, salió a mi encuentro: “Usted debe ser el estudiante que viene desde Barcelona”, mencionó. “Así es”, respondí entregándole una carta suscrita por el doctor Font. “Usted no es Catalán”, dijo, “… por su acento percibo que es sudamericano”.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Chloé 11 – phrase 28

Nico, así lo llamo, es un hombre reservado pero muy inteligente y en nuestras reuniones es el que menos habla pero cuando lo hace, todos nosotros, hacemos apuntes mentales para saber en dónde invertir la siguiente vez que tengamos un dinerito extra en alguna de nuestras cuentas.

Traduction temporaire :
Nico, comme je l'appelle, est un homme réservé, mais très intelligent. Lors de nos réunions, c'est lui qui parle le moins, seulement quand il ouvre la bouche, nous prenons tous des notes mentalement pour savoir où investir la prochaine fois que nous aurons de l'argent en surplus sur nos comptes.

Projet Margaux 13 – phrases 32-33

Buscando el corazón de la fiera, irrumpió en el edificio sin esperar la orden del comandante, atravesando la puerta de cristal con su propio cuerpo y lanzándose a las escaleras rugientes, sin miedo. Llego al quinto piso y comenzó a destrozar una por una todas las puertas que encontraba hasta que llegó al quinientos uno.

Traduction temporaire :
En cherchant le cœur de la bête, il fit irruption dans le bâtiment sans attendre l'ordre du commandant ; il traversa la porte en verre avec son propre corps et se lança dans les escaliers rugissants, sans peur. Il arriva au cinquième étage et commença à défoncer, une à une, toutes les portes qui se trouvaient sur son chemin, jusqu'à ce qu'il atteigne le numéro cinq cent un.

Projet Maïté 11 – phrases 5-8

Yo prefería que mi cuerpo fuera entregado sin contemplaciones al fuego purificador y definitivo. Así lo he manifestado siempre. Y también, que mis cenizas fuesen aventadas a la orilla del bravo mar que me vio nacer. Pero mi repentino fallecimiento no me permitió dejar este asunto debidamente estipulado mediante el documento pertinente.

Traduction temporaire :
Moi, je préfèrerais que mon corps soit livré au feu purificateur et définitif, sans états d’âmes. C’est ce que j’ai toujours souhaité. Tout comme le fait que mes cendres soient jetées au bord de la mer démontée qui m’a vu naître. Mais, mon décès soudain ne me m’a pas permis de spécifier cela comme il se doit dans un document approprié. 

mardi 27 janvier 2015

Projet Hélène 4 – phrases 4-9


El camino a casa era muy largo, demasiado largo. Le gustaba caminar por la ciudad de noche, era algo que siempre hacía cuando se sentía deprimido. Se sentía feliz en las calles, las calles eran su casa, los homeless, sus hermanos, él era un homeless más y feliz, sonreía como nunca, sabía desde muy pequeño que tenía razón, pero la noche casi siempre se lo confirmaba. La noche de la ciudad con sus edificios, su puentes, sus veredas, sus 7-Eleven. En un lado, la policía, del otro lado, él y los que eran como él. Así tenía que ser.

Traduction temporaire :
Le chemin menant chez lui était très long, trop long. Il aimait déambuler dans la ville de nuit : une habitude qu’il avait chaque fois qu’il était déprimé. Il se sentait heureux dans les rues, les rues étaient sa maison, les SDF ses frères ; il était un SDF parmi d'autres et ravi. Il souriait comme jamais auparavant, il savait depuis petit qu’il avait raison. Or, la nuit le lui confirmait presque immanquablement. L’obscurité de l'endroit, avec ses bâtiments, ses ponts, ses trottoirs, ses 7-Eleven. D’un côté, la police, de l’autre, lui et ses semblables. C’est ainsi que ça devait se passer.

Projet Aurélie O 4 – phrases 3-4

Un Far West diminuto y colorista, en el que predominaban los indios y los vaqueros sobre los soldados del 7o Regimiento de Caballería y el resto de personajes, como el sheriff, la bailarina del saloon o el tahúr. Llegué a reunir más de cincuenta.

Traduction temporaire :
Un Far West minuscule et coloriste, où les indiens et les cowboys sont plus nombreux que les soldats du 7e régiment de cavalerie et que le reste des personnages, tels le chérif, la danseuse du saloon ou le joueur. Je réussis à en réunir plus de cinquante.

Projet Caroline 2 – phrases 192-198

»¿Por qué?, me pregunto. ¿De dónde surgió tanto amor por la pintura? No se me ocurre otra explicación más que el talento también se hereda, amigo mío. Eso es creación en estado puro. Míralo bien, porque no nos queda mucho tiempo para que podamos seguir admirando cosas bellas. ¿Doscientos?, ¿trescientos años más, tal vez? No es mucho para lo que hemos visto y oído.

Traduction temporaire :
» Pourquoi ? m'étonné-je. D'où est venu un tel amour pour la peinture ? La seule explication que je trouve est que le talent se transmet lui aussi héréditairement, mon ami. Cela, c'est la création à l'état pur. Regarde-la attentivement, parce qu'il ne nous reste plus beaucoup de temps pour continuer d'admirer de belles choses. Deux, trois cents ans encore, peut-être ? Une période bien courte, par rapport à tout ce que nous avons vu et entendu.

La chanson du mardi – choisie par Elena

The Sacados - Más de lo que te imaginas

lundi 26 janvier 2015

Projet Marie / Laura – phrases 8-12

Ella ayuda a separar lo poco que quedó de comestibles, algunas verduras, un poco de carne. La imagen es casi la de un campamento gitano con un enorme fuego al medio de él. Con disimulo, ella vigila lo que él está haciendo y cree saber que la está mirando. La primera vez que lo tuvo cerca había sido precisamente este día. Entre el delirio de aguas que entraban por las ventanas, las puertas de las casas y de los establos, sintió que un brazo la rodeaba y pudo adivinar que se trataba de él.

Traduction temporaire :
Elle aide à mettre de côté les maigres restes comestibles : quelques légumes, un peu de viande. L'image est presque celle d'un campement gitan au milieu duquel est allumé un immense feu. En cachette, elle surveille ce qu'il est en train de faire et croit deviner qu'il la regarde. C'est la première fois qu'elle l'avait eu près d'elle. Au milieu du déferlement des eaux qui entraient par les fenêtres, les portes des maisons et des étables, elle avait senti qu'un bras l'enlaçait et avait deviné qu'il s'agissait de lui.

Projet Juliette / Jordane – phrases 42-47

A mí no me dijeron nada —dijo el hombre—, sólo me alquilaron la casa, y la compré cuando reuní el dinero que me pedían por ella.
Alguien hizo un ruido detrás de la puerta. Ni Onel ni el hombre se movieron. A ninguno de los dos les sorprendió el ruido, era como si los dos estuvieran acostumbrados a oírlo. Onel tenía las manos sucias y quemadas por el sol al igual que sus pómulos que le brillaban con el reflejo de la luz. El hombre tenía el rostro marcado por el cansancio, ese que sólo labra la vida en un hombre desgraciado.

Traduction temporaire :

— On ne m’a rien dit, à moi, ajouta l’homme, on m’a juste loué la maison, et je l’ai achetée quand j’ai réuni l’argent qu’on me demandait pour l’avoir.
Quelqu’un a fait un bruit derrière la porte. Ni Onel ni l’homme n’ont bougé. Le bruit ne les avait pas surpris, comme s’ils étaient habitués à l’entendre. Onel avait les mains sales et brûlées par le soleil, ses pommettes aussi brillaient à cause du reflet de la lumière. L’homme avait le visage marqué par la fatigue, le genre qui forge la vie d’un homme malheureux.

Projet Noemi 4 – phrases 28-31

De un momento a otro se hundían en el agua para pescar. “¡Eso es libertad!”, se decía y se imaginaba como un ave planeadora que soltaba una blanquecina caquita sobre la cabeza de su jefe. El Contador suspiraba conmovido y bajaba a la playa. Estacionado sobre la arena, con el viento empujando los techos de paja de las sombrillas, el Contador abría la maletera y sacaba un disfraz de dinosaurio de espuma de vidrio (para ser preciso, de Tyrannosaurus rex teñido con diversas variaciones del color violeta). 

Traduction temporaire :
À tout moment, elles s'immergeaient dans l'eau pour pêcher. « Ça, c'est la liberté ! » se disait-il, et il s’imaginait tel un oiseau planant et lâchant un petit caca blanchâtre sur le crâne de son patron. Le Comptable soupirait, ému, puis descendait sur la plage. Garé dans le sable, le vent malmenant les toits en paille des parasols, le Comptable ouvrait son coffre et en sortait un déguisement de dinosaure en fibre de verre (pour être précis, de Tyrannosaurus rex teint avec diverses nuances de violet).

Projet Hélène / Chloé – phrases 78-87


Cuando él abre nuevamente los ojos, ya apenas es una mitad. Pura mitad. No quiere decir nada, esquiva la mirada de su hija. Permanecen en silencio. Cómo decir algo sin que suene a lástima, a pena. Llegan los médicos y dicen que la operación fue exitosa. Él los mira y por fin abre la boca. ¡Era la única opción que tenían! ¡Animales!, les grita. Aprieta la sábana con los puños, cargado de rabia, una vena le salta cruzando la sien derecha y otra crece a un lado de la garganta.

Traduction temporaire :
Lorsqu'à nouveau il ouvre les yeux, il n'a plus qu'une moitié de corps. Rien qu'une moitié. Il ne veut pas prononcer un mot et esquive le regard de sa fille. Ils gardent le silence. Comment dire quelque chose sans que cela ressemble à de la pitié, de la peine. Les médecins arrivent et annoncent que l'opération a été un succès. Il les regarde et ouvre enfin la bouche : c'était la seule solution que vous aviez ! Espèces de brutes ! leur crie-t-il. Il empoigne les draps, furieux ; une veine ressort et court le long de sa tempe droite, une autre grossit sur un côté de sa gorge.

Projet Joana / Justine – phrases 483-487

Osorio siempre sabía qué es lo que andaba haciendo y me lo contaba entre chelas. Hemos coincidido en algunas presentaciones sin cruzar palabra y sin que nadie nos presente. Ahora yo soy la curiosidad, el obrero escritor, el que publicó un primer libro de cuentos con historias alucinantes e inverosímiles, sucias. Eran suyas, eran de Cecilia. Las historias que no pudo escribir y que me contaba frenéticamente. 

Traduction temporaire :
Osorio savait toujours ce qu'elle fabriquait et me le racontait entre deux bières. Nous nous sommes croisés lors de quelques conférences, sans échanger un mot et sans que personne nous présente. Désormais, c'est moi la curiosité, l'ouvrier écrivain, celui qui a publié un premier recueil de nouvelles rassemblant des histoires hallucinantes et invraisemblables, sales. Les siennes, celles de Cecilia. Les histoires qu'elle n'avait pas pu écrire et qu'elle me racontait frénétiquement.

Projet Justine / Coralie – phrases 93-94

No estoy muy seguro de lo que significa cada cosa pero creo que de eso se trata,  del significante, ya sea por la forma o por el contenido. Yo tampoco estaba segura de lo que significaba, pero sí estaba segura de mi excitación, definitivamente este muchacho me excitaba,  este, muchacho me recordaba a Miguel, el fulano, pero Miguel estaba en mi cama,  muerto,  y yo, intentaba que el día fuera diferente.

Traduction temporaire :
Je ne suis pas très sûr de la signification de chaque chose, mais je crois que c'est de ça qu'il s'agit, du signifiant, que ce soit pour la forme ou pour le contenu. Moi non plus, je n'étais pas sûre de ce que cela signifiait. En revanche, ce dont j'étais certaine, c'est que j'étais excitée. Ce garçon m'excitait, pas de doute, il me rappelait Miguel, Machin, sauf que Miguel, lui, était dans mon lit, mort, et que moi, je tentais de rendre cette journée différente.

Projet Émilie 7 – phrases 21-23

Cuanto más intentaba penetrar en su misterio, ese misterio que lo impulsó a querer perpetuar la felicidad de un hombre matándolo, menos entendía la brutalidad que nos involucraba a todos. Pensé que podía hacer algo por él, sin embargo me equivoqué. Me pregunto todavía, ahora que reviso mis notas, si a Dionisio en su locura no se le mezclaba el resentimiento de haber sido abandonado, con el amor desmedido hacia el hombre que le salvó la vida, y el deseo por la mujer de ese hombre.

Traduction temporaire :
Plus je tentais de percer son mystère, ce mystère qui l’avait poussé à vouloir perpétuer le bonheur d’un homme en le tuant, moins je comprenais la brutalité qui nous avions tous en commun. Je crus pouvoir faire quelque chose pour lui, mais je me trompai. En relisant mes notes, je me demande encore si chez Dionisio, dans sa folie, le ressentiment d’avoir été abandonné ne se mêlait pas à l’amour sans bornes pour l'homme qui lui avait sauvé la vie et au désir envers sa femme.

Projet Nancy 4 – phrases 42-47

Es como cuando esos conductores ebrios se quedan dormidos al volante y de pronto se despabilan y ya tienen un roble encima. En esas ocasiones me siento como aquel videojuego muy antiguo que funciona a fichas y que me encantaba de niño. La ranita que cruza la calle sorteando autos que van en ambas direcciones. Ahora me molesta que la gente, en su distracción, olviden que yo estoy distraído. ¿Y todo eso no le trae problemas en el amor?, le pregunto repentinamente. Si supiera doctor, me dice.

Traduction temporaire :
À l'instar des conducteurs ivres qui s'endorment au volant et se réveillent d'un seul coup, quand un chêne leur est tombé dessus. Dans ces moments-là, je me sens comme dans ce très vieux jeu-vidéo qui fonctionnait avec des jetons et qu'enfant, j'adorais : une petite grenouille traverse la rue en esquivant les voitures qui roulent dans les deux sens. Aujourd'hui, je suis contrarié quand les gens, distraits, oublient que je le suis. Et tout cela ne vous cause-t-il pas de problèmes en amour ? le questionné-je soudain. Si vous saviez, docteur…

Projet Annelise 2 – phrases 95-106


Llego donde están. Me mira a los ojos. “¡Tú sabes qué es esto! ¡Me voy a morir también! ¡No quiero!” La madre se le acerca y la abraza. Las dos lloran sin consuelo. El doctor del camposanto se acerca y habla con el tío. Asienten ambos. Saca una jeringuilla de su bolso e inyecta a Celine. “Llévala a la casa, yo voy con Claudette”, me dice el tío. Obedezco.

Traduction temporaire :
J’arrive à leur hauteur. Elle me regarde droit dans les yeux. « Toi, tu sais ce que ça signifie ! Je vais mourir, moi aussi ! Je ne veux pas ! ». Sa mère s’approche d’elle et la serre dans ses bras. Ensemble, elles pleurent, inconsolables. Le médecin du cimetière s’avance et parle avec l’oncle. Tous deux se mettent d’accord. Il sort une seringue de sa mallette et fait une injection à Celine. « Ramène-là à la maison, moi, je pars avec Claudette », me lance l’oncle. J’obéis.

Projet Marie-G. 3 – phrases 73-77


Ana se adelanta y la pelotita no llega a tocar el pasto. Por el costado del ojo percibo que las chicas dejaron de hablar, dieron vuelta las reposeras y ahora las cabecitas siguen cada punto. Desde algún lado llega el eco de voces jugando en el agua. Ana sacude un derechazo y me estiro en el aire, en un aspaviento heroico. Mientras caigo, la pelotita se pierde en la ligustrina de atrás.

Traduction temporaire :
Ana s'avance et la petite balle ne parvient pas à toucher l'herbe. Du coin de l’œil, je vois que les filles ont cessé de parler, qu'elles ont tourné leurs transats et que maintenant, les minis têtes suivent chaque point. De quelque part nous parvient l'écho de voix jouant dans l'eau. Ana envoie une balle longue et je m'élance dans les airs, avec une acrobatie héroïque. Tandis que je tombe, la petite balle se perd dans le troène derrière moi.

Projet Sophie L – phrase 6

Contemplándolo, un psicólogo rápidamente lo hubiera categorizado dentro del grupo de los Ectomorfos (sujetos de constitución frágil, lineal, músculos finos y delicados; extremidades largas y delgadas), lo cual implicaría un carácter cerebrotónico: introvertido, de gran energía mental, rápido, controlado, inhibido social, desordenado, hipersensible.

Traduction temporaire :
Rien qu'en l'observant, un psychologue l'aurait rapidement diagnostiqué Ectomorphe (individu de constitution fragile, longiligne, possédant des muscles fins et délicats ; des extrémités longues et maigres), ce qui impliquait un caractère cérébrotonique : introverti, doté d'une grande force mentale, vif, mesuré, inhibé en société, désordonné, hypersensible.

Projet Joana – phrases 479-482


El libro de Cecilia dio de qué hablar, pero no fue más que una curiosidad, por el formato de la publicación y porque el otro cuento no era bueno, como dijo la crítica. No pasó a los esperados recuentos anuales. Unos años después publicó un poemario y a ese le siguieron dos más, que nunca fueron gran cosa. Dejó la edición para regresar a terminar San Marcos y dedicarse a la docencia.

Traduction temporaire :
Le livre de Cecilia fit du bruit, mais ce ne fut qu'une curiosité liée au format de la publication et parce que l'autre nouvelle n'était pas bonne, aux dires de la critique. Elle n'a pas passé la barre des statistiques annuelles attendues. Quelques années plus tard, elle a publié un recueil de poèmes, suivi de deux autres, sans grand succès. Elle a abandonné l'édition pour retourner à l'université de San Marcos, finir ses études et se consacrer à l'enseignement.

Projet Marjorie / Margot – phrases 9-11

Daz... —murmuró distraído, y pronto se olvidó del asunto.
Cuando llegó a su casa se encontró con que al lado habían construido el esqueleto de una casita de dos plantas. Los albañiles trabajaban con un entusiasmo trepidante: gracias a unas grúas, varias vigas volaban de un lado a otro, igual que algunas cuerdas con poleas y grandes cajas metálicas.
Vaya.

Traduction temporaire :

— Daz..., a-t-il murmuré, distrait, et très vite, il a oublié ce dont il était question.
Quand il est arrivé chez lui, il s'est rendu compte qu'à côté, on avait construit le squelette d'une maisonnette à deux étages.
Les maçons travaillaient avec un enthousiasme trépident : à l'aide de grues, des poutres volaient d'un point à l'autre, tout comme les cordes coulissantes et de grandes caisses métalliques.
— Ça alors !

dimanche 25 janvier 2015

Projet Marie-G. 4 – phrases 53-60

Todas las alas de mi libertad, la senda que estaba completamente dispuesto a seguir, el aire que respirar, el agua que beber, y el sueño que quería alcanzar completamente deshechos. Deshechos porque no está. Se esfumó, y para siempre.  Adoro a los espejos, pero maldigo la hora en que vine a enamorarme de uno. Y precisamente hoy, que finalmente me había decidido a contarle, ya no está. Lo busqué y rebusqué, y solo encontré una nota. No conozco esta letra. Aunque lo que dice me es suficiente para entender.

Traduction temporaire :
Toutes les ailes de ma liberté, le sentier que j'étais complètement prêt à suivre, l'air à respirer, l'eau à boire, et le rêve que je voulais atteindre, cet ensemble complètement brisé. Brisé parce qu'il n'est pas là. Il a disparu, et pour toujours. J'adore les miroirs, mais je maudis l'heure où je suis tombé amoureux de l'un d'entre eux. Et précisément aujourd'hui, alors que je m'étais finalement décidé à le lui dire, il n'est plus là. Je l'ai cherché partout, et n'ai trouvé qu'une note. Je ne connais pas cette écriture. Même si ce qu'elle me raconte me suffit à comprendre.

Projet Margaux 13 – phrases 29-31

El monstruo estaba ahí, haciendo su trabajo y Federico quería verlo de cerca. Por suerte, a él le tocaba reventar las puertas con el hacha. Sabía que era riesgoso, pero la adrenalina le había subido tan alto que ya nada ni nadie lo detendría.

Traduction temporaire :
Le monstre était là, faisant son travail, et Federico voulait le voir de près. Par chance, c'était à lui que revenait la tâche de démolir les portes à la hache. Il savait que cette mission comportait des risques, mais à ce stade, avec une telle montée d'adrénaline, rien ni personne ne pouvait l'arrêter.

samedi 24 janvier 2015

Projet Ludivine / Élise – phrases 63-69

Recordó la primera vez que vio aquel coche de juguete ¡de tamaño natural! Rojo brillante, de diseño espectacular (o eso le pareció a él). De madera, como la mayoría de los artículos de la tienda del señor Pinó, pero ¡tan real! Debía tener entonces siete u ocho años. En ese mismo momento decidió que aquél era el juguete de sus sueños y que no podría nunca encontrar otro igual. ¡Qué suerte haberlo descubierto! ¡Haber topado por casualidad con algo tan extraordinario!

Traduction temporaire :
Il se souvint de la première fois où il avait vu cette voiture pour enfant, grandeur nature ! Rutilante, offrant une ligne spectaculaire (ou c'est ce qu'il lui avait semblé). En bois, comme la plupart des articles de la boutique de monsieur Pinó, mais si réelle ! Il devait alors avoir sept ou huit ans. À cet instant, il avait décidé que c'était le jouet de ses rêves et qu'il ne pourrait jamais en trouver un autre semblable. Quelle chance de l'avoir découvert ! D'être tomber par hasard sur quelque chose d'aussi extraordinaire !

Projet Sonita 17 – phrases 388-393

Ya ronco y lloroso, al final, levanta la mirada. Calla por fin. Lejos ve cómo el sol se pone. La noche se adensa y cae como un bulto pesado sobre la Ciudad, la avenida, el puente, su piel. Los autos siguen, y ahora él ve cómo la celda se va haciendo más pequeña, ve sus oscurecidos contornos acercarse a su cuerpo. Grita, no se escucha a sí mismo: sólo los autos abajo, una jauría de hienas hambrientas.

Traduction temporaire :
La voix rauque et en pleurs, il lève les yeux et se tait enfin. Au loin, il regarde le soleil se coucher. La nuit devient plus dense et tombe tel un ballot sur la Ville, sur l'avenue, sur le pont, sur sa peau. Les voitures continuent leur chemin et lui, il voit comment la cellule est de plus en plus petite, il voit ses sombres contours se rapprocher de son corps. Il crie, il ne s'entend pas lui-même : il entend uniquement les voitures en bas, une meute de hyènes affamées.

Projet Bastien / Andrés – phrases 4-6

Ella se casó con un director de cine, tuvo hijos, cantó con The Bangles, cantó sola y volvió a cantar con The Bangles. Yo salí con varias mujeres, me casé, me separé, y no volví a casarme. Nos llevamos perfectamente bien en nuestros mundos paralelos.

Traduction temporaire :
Elle s'est mariée avec un réalisateur de cinéma, a eu des enfants, a chanté avec The Bangles, a chanté seule, puis est revenue chanter avec The Bangles. Moi, je suis sorti avec plusieurs femmes, me suis marié, ai divorcé, et ne me suis pas remarié. On s'entend parfaitement bien, dans nos mondes parallèles.

Projet Eleonore / Johanna – phrases 14-20

–Eso te pasa por burra –dice él–. Sólo las burras creen que eso es comida de verdad –y señala los platos y cucharas y vasos de plástico tendidos en la tierra.
–Arruinaste la comida –llora la niña–. Yo te iba a invitar.
–Burra, súper burra.
–Julio malo –llora la niña–. Julio cara de poto.

Traduction temporaire :

— Cela t’arrive parce que tu es une bourrique, dit il.
Il n'y a que les bourriques pour croire que ça, c'est de la vraie nourriture.
ll désigne les assiettes, les cuillères et les verres en plastique sur le sol.
— Tu as gâché le repas, pleure-t-elle. J'allais t'inviter.
— Bourrique, grosse bourrique.
— Méchant Julio, sanglote l'enfant. Julio tête de nabot.

Projet Sonita 17 – phrase 387

«¡Espérame!» Grita por varios minutos a lo lejos, en dirección a la esquina, sus ojos detenidos en la silueta de un chamaco de la edad de su hijo que tiende una franela sobre los parabrisas de los autos.

Traduction temporaire :
« Attends-moi ! », crie-t-il pendant plusieurs minutes, au loin, dans la direction du coin de rue, son regard fixe sur la silhouette d'un gamin de l'âge de son fils en train de passer un chiffon sur les pare-brise des voitures.

Projet Juliette / Jordane – phrases 38-41

Tal vez sólo era su mirada lo que realmente existía de él. Ni siquiera esa sombra pesada le parecía pertenecer. Todo estaba allí, quieto y tumultuoso como un delirio inexplicable. No era el tiempo ni la sombra, tampoco el hombre que luchaba solitariamente; eran los muros, era la casa y también la memoria que lo mantenía como encerrado en un laberinto.

Traduction temporaire :
Son regard était peut-être la seule chose réelle chez lui. Même cette ombre pesante ne semblait pas lui appartenir. Tout était là, immobile et tumultueux dans un délire inexplicable. Ce n’était pas le temps, ni l’ombre, ni l’homme non plus qui luttait en solitaire, mais les murs, la maison et aussi la mémoire, qui le maintenait comme enfermé dans un labyrinthe.

Projet Baptiste 1 – phrases 6-7

Ecolocación, no sólo contra objetos: los delfines, cachalotes, guácharos y vencejos, compartirán mi idea; para saber la distancia del peligro, del que juzga, del que destruye.
Ecolocación, para colonizar la Antártida”.

Traduction temporaire :
Écholocalisation, et pas seulement pour éviter les objets : les dauphins, cachalots, guacharos et martinets partageront mon point de vue ; écholocalisation pour évaluer la distance du danger, de celui qui juge, de celui qui détruit. Écholocalisation, pour coloniser l'Antarctique ».

Projet Fanny / Laura – phrases 12-13

Los novatos buscaban su sitio entre todo el barullo intentando, según el caso, llamar la atención del resto de la cafetería —sin suerte alguna—, o pasar totalmente desapercibidos para no ser el centro de las miradas. Entre los vergonzosos se encontraba una chica de pelo castaño, alta y bastante delgada, con un cuerpo precioso recién salido de la adolescencia.

Traduction temporaire :
Les petits nouveaux cherchaient une place dans tout ce bazar. Selon la situation, certains essayaient en vain d'attirer l'attention de toute la cafétéria, tandis que d'autres voulaient passer totalement inaperçus pour ne pas être le centre des regards. Parmi les honteux se trouvait une fille aux cheveux châtains, grande et assez mince, avec un corps ravissant, fraîchement sorti de l'adolescence. 

Projet Hortense / Morgane – phrases 8-10

Hoy la luna saldrá tarde, Dios se quedó dormido y celebrará la misa a media noche —dijo, divertida.
¿Dios tiene monaguillos que le ayudan en la misa y tocan la campanilla? —pregunté.
Hay muchos, todos son ángeles y ninguno se porta como algunos sacrílegos de aquí —dijo en una clara alusión a lo que hacíamos mi hermano William y yo en la sacristía, cuando comíamos las hostias y tomábamos el vino, aún no consagrados.

Traduction temporaire :

— Aujourd'hui, la lune sortira tard. Dieu est resté couché et célébrera la messe à minuit, annonça-t-elle, amusée.
— Dieu a-t-il des enfants de chœur qui l'aident pendant la messe et font sonner les cloches ? demandai-je.
— Il y en a beaucoup, rien que des anges, qui ne se comporte pas comme certains pêcheurs d'ici, insinua-t-elle, mentionnant ce qu'on faisait, mon frère William et moi, dans la sacristie, lorsque nous mangions les hosties et volions le vin, pas encore consacrés.

Projet Florian – phrases 125-129

El gordo me sirve un whisky y comienza a explicarme las reglas del póker. Cuando empiezo a interesarme por el juego, una mujer menuda y pelirroja pasa a nuestro lado abrazada a un tipo en vaqueros y con pelo alborotado. Ríen y ríen y yo, aunque no sé quién es, no puedo dejar de mirarla. Me gusta tanto que me levanto. Aprietan el paso y se pierden en la bruma y yo, como imantado por ella, les sigo y les sigo entre la niebla.

Traduction temporaire :
Le gros me sert un whisky et commence à m'expliquer les règles du poker. Quand j'arrive à m'intéresser au jeu, une femme rousse et maigre passe à côté de nous, enlacée à un type en jean, les cheveux ébouriffés. Ils rient, encore et encore. Moi, bien que je ne sache pas qui c'est, je ne peux m'empêcher de la regarder. Elle me plaît tellement que je me lève. Ils pressent le pas et se perdent dans la brume. Comme aimanté par elle, je les suis et les poursuis, dans le brouillard.

Projet Maïté 11 – phrase 4

Y pensar, asimismo, que, en un futuro más o menos distante, arqueólogos, antropólogos, o cualquier otra especie de profanadores de tumbas, pudieran entretenerse removiendo mis huesos y especulando sobre su condición, me incomodaba una barbaridad.

Traduction temporaire :
Et me dire aussi que dans un futur plus ou moins éloigné, archéologues, anthropologues ou toute autre sorte de profanateurs de tombes pourraient s’amuser à fouiller mes os et à spéculer sur leur état, m’incommodait sacrément.  

vendredi 23 janvier 2015

Projet Bastien / Andrés – phrases 2-3

No nos cruzamos nunca, no nos hablamos nunca, pero si Susanna Hoffs me conociera personalmente yo dejaría de ser su novio secreto y me convertiría en su novio oficial. La ventaja de nuestra relación a distancia es que podemos movernos con absoluta libertad sin sentir celos uno del otro.

Traduction temporaire :
Nous ne nous croisons jamais, nous ne nous parlons jamais, mais si Susanna Hoffs me connaissait personnellement, je cesserais d'être son petit ami secret et deviendrais son petit ami officiel. L'avantage de notre relation à distance, c'est que nous pouvons agir avec une liberté absolue, sans être jaloux l'un de l'autre.

Projet Agathe 5 – phrases 27-28

Y, anclada estoy, porque cuando tenía veinte años las cosas tenían una mezcla de esperanza, nostalgia y seducción y ahora es como si encontrara la vida metida en cajitas y las cajitas en estantes y todo ordenado como muertos en los nichos. Yo sufro mientras hojeo un comentario sobre el cine de Einsenstein y pienso qué hombre con barba y carterita al hombro se va a fijar en una mujer que no ha visto El acorazado Potemkin.

Traduction temporaire :
Et je n'ai toujours pas évolué, parce que quand j'avais vingt ans, les choses offraient un mélange d'espoir, de nostalgie et de séduction, alors que maintenant, c'est comme si la vie était rangée dans des petites boîtes et les petites boîtes empilées sur des étagères, ordonnées de la même façon que les morts dans les niches. Je souffre tandis que je jette un coup d'œil à un commentaire sur le cinéma d'Einsenstein, et je me demande quel homme barbu avec un petit sac sur l'épaule remarquerait une femme qui n'a pas vu Le Cuirassé Potemkin.

Projet Marine / Céleste – phrases 30-33

Ella con el ceño fruncido, sin dejar de hacer sus labores, dijo: Un día de estos, jovencito, un día de estos... Hasta que una tarde, después de mucha insistencia y cuando menos lo esperaba, me permitió sacarla de casa. Entonces feliz, con Malena bien apoltronada en la silla de ruedas, salí a la calle. Me sentía orgulloso de andar a su lado. Me hubiera gustado ir al cine con Malena, pero mejor aprovechamos para tomar un refresco en el agradable Café-Bar-Compás donde sirven unos combinados estupendos.

Traduction temporaire :
Elle dit, les sourcils froncés, tout en continuant de travailler : Un de ces jours, mon petit, un de ces jours… Jusqu'à ce qu'une après-midi, après avoir beaucoup insisté et alors que je m'y attendais le moins, elle m'a permis de la sortir de la maison. Alors heureux, avec Malena, bien assise dans son fauteuil roulant, je suis sorti dans la rue. J'étais fier de marcher à ses côtés. J'aurais aimé aller au cinéma avec Malena, mais nous avons préféré prendre une boisson fraîche dans l'agréable Café-Bar-Compás où ils servent d'excellents cocktails.

Projet Sonita 17 – phrases 374-386

No. Se ahoga. Fuera de sí hay sólo autos que corren a toda velocidad. El ruido es del infierno. Por fin grita, sudoroso y muerto de frío. Su voz se pierde. Los autos pululan bajo el puente: es su rugido un zarpazo en los oídos, en la cabeza, en el cuerpo. No habla: sólo aúlla, no ve a nadie. ¿E Iván? ¿Qué será de él? El frío le arranca las vértebras. Se pone de pie, busca jalar la malla con las manos: «¡Iván!», grita.

Traduction temporaire :
Non. Il étouffe. À part lui, il y a uniquement des voitures qui roulent à toute vitesse. C'est le bruit de l'enfer. Enfin, il crie, en sueur et mort de froid. Sa voix se perd. Les voitures pullulent sous le pont : son hurlement est un coup de griffe dans les oreilles, dans la tête, dans le corps. Il ne parle pas : il ne fait que hurler, il ne voit personne. Et Iván ? Qu'en est-il de lui ? Le froid lui arrache les vertèbres. Il se met debout, il cherche à enlever le grillage avec ses mains : « Iván ! », crie-t-il.

Projet Juliette / Jordane – phrases 33-37

Sólo el hombre quedaba pegado a su silla como si ya fuera un objeto más en ese ambiente irrefutable. A veces llegaba por la ventana abierta un ruido extraño de afuera.
Yo la he comprado —dijo el hombre con una voz de vidrio.
Y Onel nada. Su mundo estaba allí, pero también en otra parte, en un lugar indefinido.

Traduction temporaire :

Seul l’homme restait agrippé à sa chaise comme s’il était un objet de plus dans cet environnement irréfutable. Parfois, un bruit étrange venait de l’extérieur et entrait par la fenêtre.
— Je l’ai achetée, dit l’homme avec une voix cristalline.
Son monde était là, mais aussi ailleurs, dans un endroit indéfini.

Projet Marie-G. 3 – phrases 69-72

Está muy concentrada y se anticipa a todos mis golpes, súper atenta a la pelotita roja. Es como si cada jugada sucediera primero en su mente. Veo mi brazo surcar el aire como un reflejo de otra época. El cuerpo tiene memoria, pienso, mientras le doy efecto a un revés, con la muñeca bien firme.

Traduction temporaire :
Elle est très concentrée et anticipe tous mes coups, super attentive à la petite balle rouge. Comme si chaque action se déroulait d'abord dans sa tête. Je vois mon bras fendre l'air tel un reflet d'une autre époque. Le corps a une mémoire, me dis-je, alors que je donne un effet à mon revers, le poignet bien ferme.

Projet Florian – phrases 123-124

El gordo y el del Arsenal me esperan en una mesa de juego situada en un cementerio pequeño, con cruces de piedra teñidas de verdín que son poco visibles por la bruma. Me saludan muy efusivos y se empeñan en que me siente.

Traduction temporaire :
Le gros et le supporter d'Arsenal m'attendent à une table de jeu placée dans un petit cimetière. Il y a des croix en pierre couvertes par de la moisissure verte ; elles sont peu visibles à cause de la brume. Très expansifs, ils me saluent. Ils insistent pour que je m'asseye.

Projet Marie-G. 4 – phrases 46-52

Es que ha pasado tanto tiempo desde que nos vimos por primera vez, que nadie en el mundo me conoce tan bien como mi espejo, ese que está en el cuarto, que vive conmigo, que yo amo.
¡Qué amabas! Dijo una voz en el interior de mi cabeza al ver la escena.
¿Cómo que amaba?, ¿justo ahora?, hoy que venía dispuesto a declararle todo mi amor. ¡No es posible!
Puede que no quisiera creerlo, pero ahí estaba. O mejor dicho, no estaba. 

Traduction temporaire :
Il s'est écoulé tant de temps depuis que l'on s'est vus pour la première fois, que personne au monde ne me connaît aussi bien que mon miroir, celui qui se trouve dans ma chambre, qui vit avec moi, que j'aime.
— Que tu aimais ! dit une voix à l'intérieur de ma tête en voyant la scène.
— Comment ça que j'aimais ? Juste maintenant ? Aujourd'hui que j'étais prêt à lui déclarer mon amour. Ce n'est pas possible !
Il se peut que je n'aie pas voulu y croire, mais c'était là. Ou plutôt, ça ne l'était pas.

Projet Juliette / Jordane – phrases 30-32

A ratos Onel miraba sus manos como se mira las piedras, como se mira el polvo que nadie ha tenido el cuidado de limpiarlo, de tiempo en tiempo, de los muebles de una casa abandonada.
Estaba cayendo la tarde y todo se iba inundando de sombras apagadas, envejecidas, trashumantes. La mirada de Onel, sus ojos y sus manos parecían envejecer con la tarde.

Traduction temporaire :
Par moment, Onel regardait ses mains comme on regarde les pierres, comme on regarde la poussière que personne n’a pris soin d'enlever, de temps en temps, sur les meubles d’une maison abandonnée. La nuit tombait et tout était inondé par des couleurs éteintes, vieillies, transhumantes. Le regard d’Onel, ses yeux et ses mains semblaient vieillir avec le soir.

Projet Eleonore / Johanna – phrases 11-13

La piedra cae directamente en una de las muñecas de su hermana, impecable tiro, y sobre el set de vajilla de plástico, donde ella preparaba su comida, su comida de verdad.
La niña comienza a chillar y él se ríe de ella.
¡Julio, qué has hecho! –se queja ella.

Traduction temporaire :
Tire impeccable : la pierre tombe directement sur l'une des poupées de sa sœur et sur le service à vaisselle en plastique, où elle préparait sa nourriture, sa vraie nourriture. La gamine commence à crier et lui, se moque d'elle.
– Julio, qu'est ce que t'as fait ! se plaint-elle.

Projet Ludivine / Élise – phrases 54-62

Roberto se aferró a una idea repentina: —¿Y quién lo tiene ahora? ¿A quién se lo vendió? Tal vez aceptarían revendérmelo. —No sé quiénes son, de dónde vinieron ni adónde fueron. Olvídalo, Roberto. De verdad que lo siento. No sé qué más puedo decirte. Cientos de imágenes vinieron de pronto a la memoria del joven.

Traduction temporaire :

Roberto s'accrocha à une idée soudaine :
— Et qui l'a, maintenant ? À qui l'avez-vous vendu ? Peut-être qu'ils accepteraient que je leur rachète.
— Je ne sais pas de qui il s'agit, d'où ils sont venus ni où ils sont allés. Oublie-le, Roberto. Vraiment, je suis désolé. Je ne sais pas ce que je peux te dire de plus.
Tout à coup, des centaines d'images revinrent à la mémoire du jeune homme.

Projet Marine / Céleste – phrases 16-21

A diario la visitaba y le decía que un día vendría con Silvia. Para que conozcas a mi novia, a mi princesa. Pero lo que más deseaba era salir a pasear con Malena. Mientras tanto hacía todo para ganarme la confianza de su madre. Debería caerle bien a ella. ¿Señora, cuando me deja llevar a Malena a pasear por el centro de la ciudad?, le pregunté una vez. 

Traduction temporaire :
Il lui rendait visite quotidiennement et lui racontait qu'un jour, il viendrait avec Silvia ; pour que tu connaisses ma fiancée, ma princesse. Mais ce qu'elle désirait le plus, c'était sortir pour se promener avec Malena. Pendant ce temps, elle faisait tout pour gagner la confiance de sa mère. Elle devrait lui plaire à elle aussi. Madame, quand me permettez-vous d'emmener Malena se promener au centre-ville ? lui ai-je demandé, un jour.

Projet Chloé 11 – phrases 26-27

¡Ay Carlita!, mi querida amiga, esposa de Carlitos, si le hubiera importado más la casa, sus dos hijos no estarían perdidos y Carlitos estaría con dos marcapasos menos. Ni que decir de Nicolás Olaechea Denegri, viejo zorro de las finanzas, hizo su muy fastuosa fortuna en la bolsa, por supuesto que aquí en Lima no, sino en Nueva York, nuestra bolsa es tan pequeña que la crisis de Estados Unidos llegó tan tarde que lo sentimos como un pequeño eco que ni siquiera removió los cimientos más débiles de nuestra economía nacional. 

Traduction temporaire :
Ah Carlita ! ma chère amie, épouse de Carlitos, si vous vous étiez plus souciée de votre maison, vos deux enfants ne seraient pas perdus et Carlitos aurait deux pacemakers en moins. Sans parler de Nicolás Olaechea Denegri, un vieux renard de la finance ; il a construit son immense fortune fastueuse à la bourse – pas ici, à Lima, naturellement, mais à New-York. Notre bourse est si petite que lorsque la crise des États-Unis est arrivée, nous l'avons ressentie très tard, comme un faible écho qui n'a même pas remué les fondements les plus instables de notre économie nationale.

Projet Laura / Marie – phrases 6-7


No necesito ver su rostro, desde aquí tengo a mi alcance lo que por ahora me interesa de ella; sus piernas duras, las caderas anchas que no sé si inocentemente o no balancea de un lado a otro cuando su peso agota una pierna. Entre el torso y un brazo puedo ver la punta de un pezón asomándose como una lengua tímida en un beso, a ratos veo el seno completo dibujando su sombra sobre el pecho y me parece notar que entre las ondas de cabello castaño un ojo atento vigila mis reacciones, pero no puedo acercarme a ella, al menos no mientras esté rodeada de ese par de viejas, lo único que le quedó de familia.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Hélène 4 – phrases titre + phrases 1-3

Enrique Bernales Albites
(Pérou)

La Sinfonía. Siete microrrelatos.

Leningrado 9 August 1942


Sabía que ella detestaba la luz, así que usó un plus de imaginación para no caerse, se aproximó al borde de la cama, la besó y volvió a acariciarla toda, los cabellos, los ojos, los pies, la mirada. Sabía que nunca la volvería a ver y eso le dolía, pero no era momento de pensar, sino de salir. Se dirigió al baño, arrojó los condones al basurero incluso los que no había usado.

Traduction temporaire :

Enrique Bernales Albites (Pérou)

La Symphonie. Sept micro-récits

Léningrad, 9 août 1942

Sachant qu’elle détestait la lumière, il fit un petit effort d’imagination pour ne pas tomber ; il s’approcha du bord du lit, l’embrassa, caressa de nouveau tout son corps : ses cheveux, ses yeux, ses pieds, son regard. Il était affligé de savoir qu’il ne la reverrait plus jamais, seulement ce n'était pas le moment de réfléchir, il fallait sortir. Il se dirigea vers la salle de bain, où il jeta les préservatifs à la poubelle, y compris ceux qu’il n’avait pas utilisés.

Projet Juliette / Jordane – phrases 25-29

Estas son mis cosas —dijo el hombre—, todo lo he comprado con el sudor de mi frente. He tenido que trabajar como una mula para tener todo esto.
Esa voz no llegaba a la conciencia de Onel. Tal vez ni siquiera se daba cuenta de la presencia de ese hombre que trataba de explicar su existencia. Se oía una voz, otra más lejana y más profunda, una voz que pesadamente arrastraba el viento.

Traduction temporaire :

— Ces affaires sont à moi, insista l’homme. Je les ai toutes achetées à la sueur de mon front. J’ai dû travailler comme un âne pour avoir tout ça.
Cette voix n’arrivait pas à la conscience d’Onel. Peut-être ne se rendait-il même pas compte de la présence de cet homme qui essayait d’expliquer son existence. On entendait une voix, une autre plus loin et plus profonde, une voix qui, avec lourdeur, portait le vent.

Projet Justine / Joana – phrases 475-478

Extinguidor editores. Ese muchacho me subestimó hasta que aprendió a respetarme, sin que yo no hiciera más que mover mis cigarrillos cada vez de manera más lenta entre mis labios. Mi cicatriz provocaba preguntas que nunca se hicieron. Quizás hubiera dicho la verdad, que Lili se suicidó unos meses después de abortar y de que yo la violara.

Traduction temporaire :
Extincteur d'éditeurs. Ce garçon m'a sous-estimé, puis a finalement appris à me respecter. Pour gagner son respect, je n'ai fait que bouger mes cigarettes dans ma bouche, de plus en plus lentement. Ma cicatrice soulevait des questions qu'on ne m'avait jamais posées. J'aurais peut-être dit la vérité, à savoir que Lili s'était suicidée quelques mois après avoir avorté, après que je l'avais violée.

Projet Justine / Coralie – phrase 92


cuando dijo sexo no pude evitar una leve sonrisa de la que él también se percató— pero, desgraciadamente la situación no se mueve igual geográficamente, la ciudad sigue marcando la diferencia, quizás porque tiene más cantidad de escritores o porque se publican más, entonces son más conocidos y se imponen temas y estilos, pero ahora mismo, en la ciudad se abre paso la literatura fragmentada y la literatura rizomática.

Traduction temporaire :
– Quand il a dit « sexe », je n'ai pu réprimer un léger sourire, qui ne lui a pas échappé non plus –, mais, malheureusement, la situation ne connaît pas la même évolution sur le plan géographique : la ville continue de se démarquer, peut-être parce qu'elle compte plus d'écrivains, qui sont plus publiés donc plus connus et qui s'imposent des thèmes et des styles. Pourtant, actuellement, en ville, la littérature fragmentée et la littérature rhizomatique gagnent du terrain.

Projet Élodie 10 – phrases 18-24

Mi amante aún me lo dice: buscamos la amistad de personas a las que, en el fondo, deseamos. Amante, participio activo, ¿me amas?, suelo preguntarle. Siempre que repite esa monserga, cierro la conversación de mismo modo: ¿te gustaría follarme? Sí, me responde. Pues a mí no, imbécil. Y para mí que le excita que lo insulte, porque después nos reímos y hacemos el amor. Me pregunto si mi amante se habría puesto cachondo o paranoico al ver mi lengua buscando en otra boca.

Traduction temporaire :
Mon amante me le dit encore : nous recherchons l'amitié de personnes que, dans le fond, nous désirons. Amante, participe actif, tu m'aimes ? Ai-je l'habitude de lui demander. Chaque fois qu'elle répète ces balivernes, je clos la conversation de la même manière : tu voudrais me baiser ? Oui, me répond-t-elle. Eh ben pas moi, imbécile. Et je pense que ça l'excite que je l'insulte, parce qu'après, nous rions et nous faisons l'amour. Je me demande ce que ressentirait mon amante si elle voyait ma langue farfouiller dans une autre bouche, serait-elle émoustillée ou bien deviendrait-elle paranoïaque ?

Projet Émilie 7 – phrases 16-20

Me pareció que no tenía conciencia de lo que había hecho porque llamaba a Cipriano como un niño que despierta en la oscuridad, hasta que me tomó fuertemente de la mano y dijo, con la tensión cargada de su cuello, que él no lo había matado. Sus dedos largos hicieron presión sobre los míos, dijo que le dolía el pecho pero más la nuca, mientras insistía en que hiciera algo para que lo dejaran ir. Si digo que ese día pude entenderlo, miento. La inutilidad de la muerte de su padrino me superó. No era fácil para mí llevar adelante este caso, había pedido que lo llevaran al neuropsiquiátrico pero nadie me escuchó.

Traduction temporaire :
Il me sembla qu’il n’avait pas conscience de ce qu’il avait fait, car il réclamait Cipriano comme un enfant qui se réveille dans l’obscurité. Jusqu’au moment où il me saisit fermement par la main et assura, le cou tendu, qu’il ne l’avait pas tué. Ses longs doigts exercèrent une pression sur les miens, il affirma qu’il avait mal à la poitrine, mais plus encore à la nuque. Par ailleurs, il s'entêtait à vouloir que je fasse quelque chose pour qu’on le laisse partir. Je mentirais si j’affirmais que ce jour-là, je réussis à le comprendre. L’inutilité de la mort de son parrain me dépassait. Il m’était difficile de m’occuper de cette affaire ; j’avais demandé à ce qu’on l’amène voir le neuropsychiatre, mais personne ne m’avait écouté.

Projet Caroline 2 – phrases 185-191


Su padre, Charles Blair Leighton —señaló el lienzo con su cabeza—, fue un artista con mucho talento que llegó a exhibir muchas de sus obras durante su corta carrera; sólo vivió treinta y dos años. Edmund, su hijo, y el hacedor de esta maravilla, tenía sólo dos años cuando murió su progenitor, por lo que éste no pudo contagiar el amor por la pintura a su heredero. Tampoco su familia le ayudó mucho, puesto que no tenían mucho aprecio por el arte, al que consideraban una pérdida de tiempo. Cuando el muchacho tuvo quince años lo pusieron a trabajar en una compañía de té, y sin embargo, ¿sabes qué es lo que hacía él? Se pasaba el día dibujando. Llegó a decir que dibujar era la columna vertebral de todas las cosas.

Traduction temporaire :
— Son père, Charles Blair Leighton (il fit un signe de tête vers la toile) était un artiste très talentueux, qui est parvenu à exposer nombre de ses œuvres pendant sa courte carrière ; il n'a vécu que trente deux ans. Edmund, son fils et auteur de cette merveille, n'était âgé que de deux ans à la mort de son géniteur ; de sorte que le père n'a pas pu transmettre son amour de la peinture à son héritier. Sa famille ne l'a pas beaucoup aidé non plus, puisqu'elle ne tenait pas l'art en grande estime. Elle considérait que c'était une perte de temps. Quand le garçon a fêté ses quinze ans, elle l'a fait engager dans une compagnie de thé. Et pourtant, devine à quoi il s'occupait ? Il passait ses journées à dessiner. Il a même fini par déclarer que dessiner était la colonne vertébrale de toute chose.

Projet Marie-G. 3 – phrases 60-64

Cuando se están yendo, el que rema me saluda con un despiste simpático. Inclina la cabeza, como si yo fuera otra embarcación. El otro no hace ningún gesto, sólo comenta que el río está bajando. El cuerpo de Ana se tensa en cada movimiento.

Traduction temporaire :
Lorsqu'ils partent, celui qui rame me salue avec une maladresse sympathique. Il penche la tête, comme si j'étais une autre embarcation. L'autre ne bouge pas, se contente de faire remarquer que le fleuve est en train de baisser. Le corps d'Ana se raidit à chaque mouvement.

Projet Sabrina 4 – phrases 63-64

Aquí tiene su manta, padre. Espero que comprenda que no tenía otra salida, y si algún día volvemos a cruzarnos, podamos abrazarnos como aquel día en el parque de Rosalía, y olvidemos el pasado, padre e hijo, como si nada de esto hubiese nunca ocurrido.

Traduction temporaire :
Voici votre couverture, père. J'espère que vous comprendrez que je n'avais pas d'autre choix ; et si un jour, nous venions à nous recroiser, j'espère que nous pourrons nous prendre dans les bras comme nous le fîmes dans le parc de Rosalía ; et que nous oublierons le passé, vous et moi, comme si rien de cela ne s'était jamais passé.

mercredi 21 janvier 2015

Projet Juliette / Jordane – phrases 19-24

Esta es mi casa —dijo el hombre.
La ranura se había ensanchado un poco. Del techo tal vez goteaba aún, como cuando llovía antes. Luego Onel cerró los ojos para intentar olvidar lo inolvidable. Quizá era preferible irse y no reclamar nada, tampoco volver a ver esos muros, ni la ranura que esta vez lo estaba viendo a él; como si quisiese devorarlo. La única resistencia de Onel era desviar la vista hacia otro punto, hacia un vacío absoluto de donde no rebotase nada.

Traduction temporaire :
— C’est ma maison, répliqua l’homme.
La fente s’était légèrement creusée. L’eau gouttait peut-être encore du toit, comme quand il pleuvait, avant. Ensuite, Onel ferma les yeux pour tenter d’oublier l’inoubliable. Il était peut-être préférable de partir, ne rien dire, et ne pas revenir voir ses murs, ni la fente qui, maintenant, était en train de le regarder, lui, comme si elle voulait le dévorer. L’unique résistance d’Onel était de détourner le regard vers un autre point, vers un vide absolu d’où rien ne ressort.

Projet Déborah / Julie – phrases 16-22


Sólo unas pocas cosas en la maleta, lo que de veras era importante; nuestra guayabera favorita y unos shorts de baño, unas hojas de afeitar y nuestro perfume de siempre. La guitarra. Oh, sí, la guitarra. ¿Hace cuánto que no extraíamos de sus cuerdas el sonido de alguna melodía, cualquiera? Ya no lo recordamos. Hace mucho. Muy pronto podremos hacerlo alrededor de una fogata bajo las estrellas de un esplendoroso cielo nocturno.

Traduction temporaire :
Juste quelques petites choses dans la valise, ce qui était vraiment important ; notre guayabera préférée, des maillots de bain, quelques lames à raser et notre parfum de toujours. La guitare. Ah, oui, la guitare ! Depuis quand n'avions-nous pas tiré de ses cordes le son d'une quelconque mélodie ? On ne s'en souvient plus. Cela fait longtemps. Très bientôt, nous pourrons le faire autour d'un feu, sous les étoiles d'un magnifique ciel nocturne.

Projet Juliette / Jordane – phrases 17-18

Onel quería levantarse y también echarle una mirada a la cocina, a la huerta, allí donde pasó gran parte de su infancia; subir al techo para ver si aún se veía todo lo que él veía antes, pero nada. Quedó con la vista pegada en una fisura de una de las paredes, fisura que llegaba hasta el techo ennegrecido por el excremento que habían dejado las moscas.

Traduction temporaire :
Onel voulait se lever et aussi jeter un coup d’œil à la cuisine, au verger, où il avait passé une grande partie de son enfance, monter sur le toit pour vérifier s’il voyait toujours ce qu’il voyait avant, en vain. Son regard était resté figé sur une fissure dans l’un des murs ; fissure qui arrivait jusqu’au plafond noirci par les fientes de mouches.

Projet Marie / Laura – phrases 3-5


Tira la cabeza hacia atrás y deja ver la prominente nuez en su garganta. Ella lo observa y él lo sabe. Cree que desde aquí no puedo verla; como el avestruz, supone que cuando su cabeza está oculta nadie puede verla.

Traduction temporaire :
Il renverse la tête en arrière, laissant saillir la proéminence de sa pomme d’Adam sur sa gorge. Il sait qu'elle l'observe. Elle croit que de là où elle est, je ne peux pas la voir ; telle une autruche qui s'imagine que lorsque sa tête est cachée, personne ne peut la remarquer. 

Projet Fanny / Laura – phrases 10-11


Era jueves, y el curso universitario había comenzado hacía apenas tres semanas. Los alumnos veteranos se movían con seguridad entre las mesas, saludando a diestro y siniestro y cargando en equilibrio, con los brazos alzados entre el gentío, sus bocatas y sus bebidas.

Traduction temporaire :
C'était un jeudi. Les cours n'avaient repris que depuis trois semaines à peine. Les élèves vétérans se déplaçaient avec assurance entre les tables, saluant à droite, à gauche, portant en équilibre, les bras levés au milieu de la foule, leurs sandwichs et boissons.

Projet Noëllia – titre + phrases 1-2

Juan Jacinto Muñoz Rengel (Espagne)

Brigada Diógenes

En la noche incierta, una mano anónima se introdujo en la boca del monstruo de barro. Depositó una nota, y accionó el mecanismo de la mandíbula con un crujir de piedra. 

Traduction temporaire :


Juan Jacinto Muñoz Rengel (Espagne)

Brigade Diogène

Dans la nuit incertaine, une main anonyme se glissa dans la bouche du monstre de boue. Et y déposa une note avant d’actionner le mécanisme de la mandibule, accompagné d’un grincement de pierre.

Projet Déborah / Julie – phrases 13-15

Aquella mañana habíamos despertado en nuestra vieja habitación, en la casona de nuestros padres en Boca Ratón. No debe quedar mucho de ella, ganada de nuevo por la selva, abandonada desde hace décadas. Pero hoy hemos caminado por sus corredores y descansado en su amplio salón, mientras arreglábamos nuestro equipaje.

Traduction temporaire :
Ce matin-là, nous nous étions réveillés dans notre vieille chambre, dans la demeure de nos parents, à Boca Ratón. Il ne doit pas en rester grand-chose : gagnée de nouveau par la forêt, abandonnée depuis des décennies. Mais aujourd'hui, nous avons marché à travers ses couloirs et nous nous sommes reposés dans son vaste salon, pendant que nous préparions nos bagages.

Projet Margaux 13 – phrases 27-28

Pero llegó la noche y con ella el aullido de las sirenas. Federico saltó de su asiento como si despertara de nuevo, como si tuviera esa sensación eufórica otra vez. Fue el primero en lanzarse por la resbaladera, en completar su traje, subir a la bomba y bajarse de ella al llegar al lujoso edificio de apartamentos en llamas.

Traduction temporaire :
Mais la nuit arriva et avec elle, le hurlement des sirènes. Federico bondit de son siège comme s'il se réveillait de nouveau, comme s'il ressentait cette sensation euphorique encore une fois. Il fut le premier à glisser le long de la perche de feu, à compléter sa tenue, à monter dans le fourgon d'incendie et à en descendre en découvrant le luxueux complexe d’appartements en feu.

Projet Sonita 17 – phrases 366-373

Pero no hay nadie. Mira el cielo. Todo se ve gris: una niebla espesa y sucia. Comprende: no puede salir del puente peatonal, no puede aventarse al paso de los carros, ninguna otra persona pasa por aquí. Es una pesadilla, ¿qué más? Se recarga y sienta. Nervioso espera ahora el fin del sueño. Descubrió el juego; ya nada importa. Sólo cabe esperar.

Traduction temporaire :
Mais il n'y a personne. Il regarde le ciel. Tout est gris : un brouillard épais et sale. Il comprend : il ne peut pas sortir du pont piéton, il ne peut pas se jeter sur les voitures, il n'y a personne dans les parages. Ça ne peut-être qu'un cauchemar, quoi d'autre, sinon ? Il s'appuie contre les grillages et s'assied. Nerveux, il n'attend plus que la fin du rêve. Il a découvert le petit manège ; plus rien n'a d'importance. Il ne reste plus qu'à attendre.

Projet Lorena 10 – titre + phrase 1

Fermín López Costero (Espagne)

LA ESTAMPIDA

En el interior de la gruta, los miembros del SEPRONA∗ se toparon con los cuerpos sin vida de los dos antropólogos.

Traduction temporaire :

Fermín López Costero (Espagne)

LA DÉBANDADE

À l'intérieur de la grotte, les membres de la gendarmerie spécialisés dans la protection de la nature, tombèrent sur les corps sans vie de deux anthropologues.

Projet Aurélie S – phrases 7-8

De manera que, muy a mi pesar, tuve que decir al jardinero que cortara los níscalos y, una vez que el líquido se volvió azul verdoso con el contacto del aire, los preparé con pollos picantotes. (Para ello seguí la receta del Anexo de “Delicias de los micólogos”, que gustó mucho a mis amigos.)

Traduction temporaire :
De sorte qu'à mon grand regret, j'ai dû dire au jardinier de couper les lactaires délicieux et, une fois le liquide devenu bleu verdâtre au contact de l'air, je les ai préparés avec du poulet picantote. (Pour ce faire, j'ai suivi la recette de l'annexe des "Délices des mycologues", qui a beaucoup plu à mes amis.)

Projet Marine 5 – phrases 12-18


-Le he mentido a mi mamá, Padre. Le dije que yo nunca pensaba en hombres y no hago más que soñar con Valentino. Pero son sueños, eso no es pensar, cierto? Le dije que nunca había visto uno desnudo y espié cuando le lavaba el culito al nene de la Beba. Tiene seis años y un pedacito de carne o algo así entre las piernas que me dio un poquito de asco. Tiene dos como pelotitas también, pobrecito. Se les va cayendo cuando crecen, padre?

Traduction temporaire :
— J'ai menti à maman, Père. Je lui ai dit que je ne pensais jamais aux hommes, et pourtant je fais que rêver de Valentino. Mais ce sont des rêves, pas des pensées, n'est-ce pas ? Je lui ai dis que j'en avais jamais vu un nu alors que je l'ai espionnée quand elle nettoyait les fesses du bébé de la Beba. Il a six ans et un petit morceau de chair ou quelque chose comme ça entre les jambes qui m'a un peu dégoûté. Il a comme deux petites boules aussi, le pauvre. Ça tombe en grossissant, Père ?

Projet Florian – phrases 118-122

Mientras noto la presión sobre mi cuello trato de memorizar la cara y el cuerpo de Mercedes pero la cubre una nebulosa y sin remedio la voy olvidando. Repito su nombre y, mientras, noto que me voy ahogando. Ya no recuerdo quién es esa mujer. Siento una fuerte presión en las sienes y un gran calor. Ahora sé que ya he llegado a la Ciudad de los Muertos.

Traduction temporaire :
Alors que je sens la pression sur mon cou, j'essaie de mémoriser le visage et le corps de Mercedes, mais une nébuleuse la cache. Je l'oublie peu à peu, irrémédiablement. Je répète son prénom. Je remarque que je m'étouffe lentement. Je ne me rappelle plus qui est cette femme. Je ressens une forte pression sur mes tempes, ainsi qu'une grande chaleur. Maintenant, je sais que je suis arrivé à la Ville des Morts.

Projet Justine / Joana – phrases 470-474


Tenía la falda con la que vino a verme la primera vez. Se me salió de borracho, hermano, ni siquiera me acordaba que le había contado a esa loca tu huevada con Lili. Cecilia me había dado algo y por eso me aseguré de que Osorio no dijera nada. Le mostré el cuaderno que había escrito. Le sacó unas copias y una semana después me buscó un editor joven que me miraba con desconfianza. 

Traduction temporaire :
Elle portait la même jupe que la première fois où elle était venue me voir. Quand ça m'a échappé, j'étais bourré, mon frère, je ne me rappelais même plus que j'avais raconté à cette folle ta connerie avec Lili. Cecilia m'avait donné quelque chose, je me suis donc assuré qu'Osorio ne dirait rien. Je lui ai montré le cahier que j'avais écrit. Il a fait des photocopies et, une semaine plus tard, il m'avait dégoté un jeune éditeur qui me regardait avec méfiance.

Projet Hélène / Chloé – phrases 71-77


El sol. Todo es luminoso. La sombra de papi evita que los rayos te caigan directamente al rostro. Arriba otra vez, ¡salta!, y él te levanta de los brazos, arriba, arriba y ¡chapuzón! El agua entra a tus ojos y te arden, pero no importa. A lo lejos ves una lancha de pescadores, ahí donde las olas parecen nacer. En la orilla, mamá descansa y lee una revista. Ojalá que no se aburra de leer y recuerde que ya se acerca la hora del almuerzo… 

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Justine / Coralie – phrases 90-91

Las generaciones en la literatura,  y el arte en general, las definen la edad biológica del escritor, los temas que aborda, pero sobre todo la coincidencia en el tiempo de las obras con los otros autores, con el momento que les tocó, vivir aunque a veces no tienen puntos de coincidencia. Esta generación sigue escribiendo de temas campesinos, temas fantásticos, los grandes, temas,  como te dije anteriormente: la muerte, el amor, la soledad, el entorno, el sexo.

Traduction temporaire :
En littérature, et pour l'art en général, les générations sont définies par l'âge biologique de l'auteur, les thèmes qu'il aborde, mais surtout la coïncidence dans le temps de leurs œuvres avec celles des autres auteurs, avec le moment qui leur est donné de vivre, même si, parfois, il n'y a pas de points de convergence. Cette génération continue à écrire sur des thèmes ruraux, des thèmes fantastiques, les grands thèmes que j'ai cités tout à l'heure : la mort, l'amour, la solitude, l'environnement, le sexe.

Projet Aurélie 0 4 – titre + phrases 1-2

Fermín López Costero (Espagne)

EL SIOUX

Yo nunca tuve soldaditos de plomo. Los míos ya estaban fabricados en plástico. Venían sujetos con una goma elástica a un caramelo que me compraba la abuela cada vez que la acompañaba a la plaza de abastos a hacer la compra.

Traduction temporaire :

Fermín López Costero (Espagne)

Le Sioux

Moi, je n’ai jamais eu de petits soldats de plomb. Les miens étaient déjà en plastique. Ils étaient attachés autour d’un bonbon à l’aide d’un élastique. Ma grand-mère m'en achetait chaque fois que je l'accompagnais sur la place des halles faire les courses.