samedi 31 décembre 2016

Projet Justine / Elena – texte 62

Alimaña

Te caés. Te estrellás contra el suelo. Te quedás allí, tendido boca arriba. Inmóvil.
Tenés la silla al alcance de tu mano. Podrías ayudarte con esa silla, pararte. Pero estás acostado, en el piso, y toda ayuda te parece lejana.
Una araña se acerca. Podrías atacarla.
Matarla podrías.
Se detiene junto a tus ojos. Observás su redondez peluda.
Trepa por tu hombro. Te atraviesa. Una y otra vez. Va y viene. Diez veces. Mil veces. Tras su paso queda una sustancia semitransparente, opaca; un hilo frío, húmedo, pegajoso. Trabaja sin descanso.
Te está enredando; atando.
Vos, agotado en tu quietud. Quisieras saber cuándo y dónde dará por finalizada la red.
En tu cuello, sus patas viscosas. Siempre le tuviste miedo a los bichos.
Abrís la boca. Cualquiera creería que estás —por fin—, dispuesto a gritar “¡basta!”.
Entonces ella se apura y te muerde la lengua.

Traduction temporaire :
Nuisible

Tu tombes. Tu te fracasses contre le sol. Tu restes là, allongé sur le dos. Immobile.
Tu as la chaise à portée de main. Tu pourrais y prendre appui, te lever. Mais tu es couché, par terre et toute aide te paraît lointaine.
Une araignée s'approche. Tu pourrais l'attaquer.
Tu pourrais la tuer.
Elle s'arrête près de tes yeux. Tu observes sa rondeur velue.
Elle escalade ton épaule. Elle te parcourt. Encore et encore. Elle va et vient. Dix fois. Mille fois. Après son passage, il reste une substance semi-transparente, opaque ; un fil froid, humide, collant. Elle travaille sans relâche.
Elle est en train de te prendre dans sa toile ; de t'attacher.
Toi, à bout, dans ta quiétude. Tu aimerais savoir quand et où s'achèvera la toile.
Dans ton cou, ses pattes visqueuses. Tu as toujours eu peur des bestioles.
Tu ouvres la bouche. N'importe qui pourrait croire que tu t'apprêtes – enfin – à crier « assez ! ».
Alors, elle se dépêche et te mord la langue.

16 commentaires:

Justine a dit…

Alimaña

Te caés. Te estrellás contra el suelo. Te quedás allí, tendido boca arriba. Inmóvil.
Tenés la silla al alcance de tu mano. Podrías ayudarte con esa silla, pararte. Pero estás acostado, en el piso, y toda ayuda te parece lejana.
Una araña se acerca. Podrías atacarla.
Matarla podrías.

Nuisible

Tu tombes. Tu exploses contre le sol. Tu restes là, allongé sur le dos. Immobile.
Tu as la chaise à portée de main. Tu pourrais y prendre appui, lève-toi. Mais tu es couché par terre et toute aide te paraît lointaine.
Une araignée s'approche. Tu pourrais l'attaquer.
Tu pourrais la tuer.

Tradabordo a dit…

Nuisible

Tu tombes. Tu exploses contre le sol. Tu restes là, allongé sur le dos. Immobile.
Tu as la chaise à portée de main. Tu pourrais y prendre appui, lève-toi [CS]. Mais tu es couché, par terre et toute aide te paraît lointaine.
Une araignée s'approche. Tu pourrais l'attaquer.
Tu pourrais la tuer.

Justine a dit…

J'ai mal lu, désolée.

Nuisible

Tu tombes. Tu exploses contre le sol. Tu restes là, allongé sur le dos. Immobile.
Tu as la chaise à portée de main. Tu pourrais y prendre appui, te lever. Mais tu es couché, par terre et toute aide te paraît lointaine.
Une araignée s'approche. Tu pourrais l'attaquer.
Tu pourrais la tuer.

Tradabordo a dit…

Nuisible

Tu tombes. Tu exploses contre le sol. Tu restes là, allongé sur le dos. Immobile.
Tu as la chaise à portée de main. Tu pourrais y prendre appui, te lever. Mais tu es couché, par terre et toute aide te paraît lointaine.
Une araignée s'approche. Tu pourrais l'attaquer.
Tu pourrais la tuer.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Nuisible

Tu tombes. Tu exploses [Tu t'éclates" ?] contre le sol. Tu restes là, allongé sur le dos. Immobile.
Tu as la chaise à portée de main. Tu pourrais y prendre appui, te lever. Mais tu es couché, par terre et toute aide te paraît lointaine.
Une araignée s'approche. Tu pourrais l'attaquer.
Tu pourrais la tuer.

Tradabordo a dit…

Comme vous voulez.

Justine a dit…

Nuisible

Tu tombes. Tu te fracasses contre le sol. Tu restes là, allongé sur le dos. Immobile.
Tu as la chaise à portée de main. Tu pourrais y prendre appui, te lever. Mais tu es couché, par terre et toute aide te paraît lointaine.
Une araignée s'approche. Tu pourrais l'attaquer.
Tu pourrais la tuer.

Tradabordo a dit…

Nuisible

Tu tombes. Tu te fracasses contre le sol. Tu restes là, allongé sur le dos. Immobile.
Tu as la chaise à portée de main. Tu pourrais y prendre appui, te lever. Mais tu es couché, par terre et toute aide te paraît lointaine.
Une araignée s'approche. Tu pourrais l'attaquer.
Tu pourrais la tuer.

OK.

Elena ?

Justine a dit…

Se detiene junto a tus ojos. Observás su redondez peluda.
Trepa por tu hombro. Te atraviesa. Una y otra vez. Va y viene. Diez veces. Mil veces. Tras su paso queda una sustancia semitransparente, opaca; un hilo frío, húmedo, pegajoso. Trabaja sin descanso.
Te está enredando; atando.

Elle s'arrête près de tes yeux. Tu observes sa rondeur velue.
Elle escalade ton épaule. Elle te parcourt. Encore et encore. Elle va et vient. Dix fois. Mille fois. Après son passage, il reste une substance semi-transparente, opaque ; un fil froid, humide, collant. Elle travaille sans relâche.
Elle est en train de te prendre dans sa toile ; de t'attacher.

Tradabordo a dit…

Elle s'arrête près de tes yeux. Tu observes sa rondeur velue.
Elle escalade ton épaule. Elle te parcourt. Encore et encore. Elle va et vient. Dix fois. Mille fois. Après son passage, il reste une substance semi-transparente, opaque ; un fil froid, humide, collant. Elle travaille sans relâche.
Elle est en train de te prendre dans sa toile ; de t'attacher.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

OK.

Justine a dit…

Vos, agotado en tu quietud. Quisieras saber cuándo y dónde dará por finalizada la red.
En tu cuello, sus patas viscosas. Siempre le tuviste miedo a los bichos.
Abrís la boca. Cualquiera creería que estás —por fin—, dispuesto a gritar “¡basta!”.
Entonces ella se apura y te muerde la lengua.

Toi, à bout, dans ta quiétude. Tu aimerais savoir quand et où s'achèvera la toile.
Dans ton cou, ses pattes visqueuses. Tu as toujours eu peur des bestioles.
Tu ouvres la bouche. N'importe qui pourrait croire que tu es – enfin – prêt à crier « basta ! ».
Alors, elle se dépêche et te mord la langue.

Tradabordo a dit…

Toi, à bout, dans ta quiétude. Tu aimerais savoir quand et où s'achèvera la toile.
Dans ton cou, ses pattes visqueuses. Tu as toujours eu peur des bestioles.
Tu ouvres la bouche. N'importe qui pourrait croire que tu es – enfin – prêt [ou avec « s'apprêter » ?] à crier « basta ! [traduis] ».
Alors, elle se dépêche et te mord la langue.

Justine a dit…

Toi, à bout, dans ta quiétude. Tu aimerais savoir quand et où s'achèvera la toile.
Dans ton cou, ses pattes visqueuses. Tu as toujours eu peur des bestioles.
Tu ouvres la bouche. N'importe qui pourrait croire que tu t'apprêtes – enfin – à crier « assez ! ».
Alors, elle se dépêche et te mord la langue.

Justine a dit…

Toi, à bout, dans ta quiétude. Tu aimerais savoir quand et où s'achèvera la toile.
Dans ton cou, ses pattes visqueuses. Tu as toujours eu peur des bestioles.
Tu ouvres la bouche. N'importe qui pourrait croire que tu t'apprêtes – enfin – à crier « assez ! ».
Alors, elle se dépêche et te mord la langue.

Tradabordo a dit…

Toi, à bout, dans ta quiétude. Tu aimerais savoir quand et où s'achèvera la toile.
Dans ton cou, ses pattes visqueuses. Tu as toujours eu peur des bestioles.
Tu ouvres la bouche. N'importe qui pourrait croire que tu t'apprêtes – enfin – à crier « assez ! ».
Alors, elle se dépêche et te mord la langue.

OK.

Elena ?