Cette expression date du XIXe siècle. Elle vient des étudiants architectes des Beaux-Arts qui rendaient leurs loges (exercice de projet en une journée) en les transportant dans des charrettes de quatre-saisons jusqu’à la salle des rendus (actuel Palais des études), sur lesquelles ils finissaient leurs dessins inachevés sur le trajet. Il s’agit donc d’un travail intensif de dernier moment pour remettre à temps un projet, un ouvrage. Cette expression, à l’origine limitée au jargon des architectes des Beaux-Arts, s’est répandue à d’autres professions et à d’autres langues. Elle signifie être en retard ou à la limite pour rendre un travail, plus familièrement être à la bourre. Par extension, elle peut aussi vouloir dire être débordé de travail, être très occupé par un travail difficile et urgent. Pour la traduction en espagnol, j’ai trouvé « estar a tope de trabajo ».
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Cette expression date du XIXe siècle. Elle vient des étudiants architectes des Beaux-Arts qui rendaient leurs loges (exercice de projet en une journée) en les transportant dans des charrettes de quatre-saisons jusqu’à la salle des rendus (actuel Palais des études), sur lesquelles ils finissaient leurs dessins inachevés sur le trajet. Il s’agit donc d’un travail intensif de dernier moment pour remettre à temps un projet, un ouvrage.
RépondreSupprimerCette expression, à l’origine limitée au jargon des architectes des Beaux-Arts, s’est répandue à d’autres professions et à d’autres langues. Elle signifie être en retard ou à la limite pour rendre un travail, plus familièrement être à la bourre. Par extension, elle peut aussi vouloir dire être débordé de travail, être très occupé par un travail difficile et urgent.
Pour la traduction en espagnol, j’ai trouvé « estar a tope de trabajo ».