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vendredi 19 février 2016

Projet Camille / Angélique 2 – phrases 7-21

-Ya no te pones el traje blanco -dijo.
-No -dijo ella.
-Te quedaba mejor que eso -dijo él.
-Seguramente.
-Mucho mejor.
-Te has vuelto descuidada. Realmente te has vuelto descuidada.
Ella miró el rostro del hombre, las dos arrugas que caían a pico sobre el ángulo de la boca pálida y fuerte; vio la corbata, desprolijamente hecha, las manchas que la cubrían en diagonal, como salpicaduras.
-Sí -dijo.
-¿Quieres hacerte ropa?
-Más adelante -dijo ella.
-El eterno "más adelante" -dijo él-. Ya ni siquiera vivimos. No vivimos el momento que pasa. Todo es "más adelante".

Traduction temporaire :

— Tu ne mets plus ta robe blanche, dit-il.
— Non, répondit-elle.
— Elle t'allait mieux que ça.
— Sans doute.
— Beaucoup mieux.
— Tu es devenue négligée. Vraiment, tu es devenue négligée.
Elle regarda le visage de l'homme, les deux rides qui tombaient en piqué sur le coin de sa bouche pâle et forte ; elle vit la cravate, dénouée, les taches qui la couvraient en diagonale, comme des éclaboussures.
— Oui, répliqua-t-elle.
— Tu veux te confectionner des vêtements ?
— Plus tard.
— L'éternel « plus tard ». Nous ne vivons même plus. Nous ne vivons plus le moment présent. Tout est pour « plus tard ».

4 commentaires:

  1. - Tu ne mets plus ta robe blanche, dit-il.
    - Non, répondit-elle.
    - Elle t'allait mieux que ça.
    - Sans doute.
    - Tellement mieux.
    - Tu es devenue négligée. Vraiment, tu es devenue négligée.
    Elle regarda le visage de l'homme, les deux rides qui tombaient en piqué sur le coin de sa bouche pâle et forte ; elle vit la cravate, dénouée, les taches qui la couvraient en diagonale, comme des éclaboussures.
    - Oui, affirma-t-elle
    - Tu veux te confectionner un vêtement ?
    - Plus tard, répliqua-t-elle
    - L'éternel « plus tard », reprocha-t-il. Nous ne vivons même plus. Nous ne vivons plus le moment présent. Tout est pour « plus tard ».

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  2. - [les tirets les plus longs pour les dialogues : — (vous harmoniserez pour les autres)] Tu ne mets plus ta robe blanche, dit-il.
    - Non, répondit-elle.
    - Elle t'allait mieux que ça.
    - Sans doute.
    - Tellement [pas exactement] mieux.
    - Tu es devenue négligée. Vraiment, tu es devenue négligée.
    Elle regarda le visage de l'homme, les deux rides qui tombaient en piqué sur le coin de sa bouche pâle et forte ; elle vit la cravate, dénouée, les taches qui la couvraient en diagonale, comme des éclaboussures.
    - Oui, affirma[je ne suis pas sûre que ce soit adapté à la réplique de la femme]-t-elle [point]
    - Tu veux te confectionner un vêtement [pluriel ; je crois que c'est en général] ?
    - Plus tard, répliqua-t-elle [supprimez ; pas besoin… On se doute que c'est elle // souvenez-vous de ce que je vous ai dit en cours à ce sujet]
    - L'éternel « plus tard », reprocha-t-il [idem ? D'autant que là, ça n'est plus neutre, alors que ça l'était en V.O. Vous tirez l'interprétation du lecteur francophone dans un certain sens…]. Nous ne vivons même plus. Nous ne vivons plus le moment présent. Tout est pour « plus tard ».

    Il y a des petites choses, mais vous vous êtes bien tirées de cette partie du dialogue.

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  3. — Tu ne mets plus ta robe blanche, dit-il.
    — Non, répondit-elle.
    — Elle t'allait mieux que ça.
    — Sans doute.
    — Beaucoup mieux.
    — Tu es devenue négligée. Vraiment, tu es devenue négligée.
    Elle regarda le visage de l'homme, les deux rides qui tombaient en piqué sur le coin de sa bouche pâle et forte ; elle vit la cravate, dénouée, les taches qui la couvraient en diagonale, comme des éclaboussures.
    — Oui, répliqua-t-elle.
    — Tu veux te confectionner des vêtements ?
    — Plus tard.
    — L'éternel « plus tard ». Nous ne vivons même plus. Nous ne vivons plus le moment présent. Tout est pour « plus tard ».

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  4. — Tu ne mets plus ta robe blanche, dit-il.
    — Non, répondit-elle.
    — Elle t'allait mieux que ça.
    — Sans doute.
    — Beaucoup mieux.
    — Tu es devenue négligée. Vraiment, tu es devenue négligée.
    Elle regarda le visage de l'homme, les deux rides qui tombaient en piqué sur le coin de sa bouche pâle et forte ; elle vit la cravate, dénouée, les taches qui la couvraient en diagonale, comme des éclaboussures.
    — Oui, répliqua-t-elle.
    — Tu veux te confectionner des vêtements ?
    — Plus tard.
    — L'éternel « plus tard ». Nous ne vivons même plus. Nous ne vivons plus le moment présent. Tout est pour « plus tard ».

    OK.

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