Pages

mardi 25 avril 2017

Projet Justine / Elena – texte 98

Voraz

Una mañana mi esposa cocinó empanadas santiagueñas —esas dulces, que no me gustan— yo las tomé y las arrojé al pozo.
En el patio de mi casa siempre hubo un pozo.
Alguna vez pensé que debía rellenarlo, creo.
La noche que ella se fue ahí mismo tiré las fotos del casamiento. Más un par de sacos apolillados y varias partituras de Ravel.
Esa misma noche, lo oí rugir por primera vez. Era un sonido cavernoso.
—Exige comida —pensé.
Al principio importó poco gasto. Se conformaba con las sobras. Huesos, restos de guiso. Cartas viejas, sillas fuera de uso.
Pero a medida que pasó el tiempo sus demandas no tuvieron límite.
Por atenderlo dejé de dictar clases de música, de tocar en la banda. Dejé de componer.
El piano fue su última víctima.
Mis pasos retumban en las habitaciones vacías.
Está rugiendo otra vez.

Traduction temporaire :

Vorace

Un matin, ma femme a préparé des empanadas de Santiago del Estero – du type sucrées-salées que je n'aime pas. Je les ai attrapées et jetées dans le puits.
Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.
La nuit où elle est partie, j'y ai jeté nos photos de mariage. Plus quelques vestes mangées aux mites et plusieurs partitions de Ravel.
Cette même nuit, je l'ai entendu rugir pour la première fois ; un son caverneux.
— Il exige à manger, ai-je pensé.
Au début, cela ne coûtait pas très cher. Il se contentait des restes. Des os, un vieux ragoût. De vieilles cartes, de chaises hors d'usage.
Mais au fil du temps, ses demandes n'ont plus eu de limites.
Pour satisfaire ses désirs, j'ai arrêté de donner des cours de musique, de jouer dans l'orchestre. J'ai arrêté de composer.
Sa dernière victime a été le piano.
Mes pas résonnent dans les pièces vides.
Il rugit de plus belle.

39 commentaires:

  1. Voraz

    Una mañana mi esposa cocinó empanadas santiagueñas —esas dulces, que no me gustan— yo las tomé y las arrojé al pozo.
    En el patio de mi casa siempre hubo un pozo.
    Alguna vez pensé que debía rellenarlo, creo.

    Vorace

    Un matin, mon épouse a cuisiné des empanadas de Santiago del Estero – ces pâtisseries que je n'aime pas – je les ai prises et les ai jeté dans le puits.
    Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
    Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.

    RépondreSupprimer
  2. Voraz

    Una mañana mi esposa cocinó empanadas santiagueñas —esas dulces, que no me gustan— yo las tomé y las arrojé al pozo.
    En el patio de mi casa siempre hubo un pozo.
    Alguna vez pensé que debía rellenarlo, creo.

    Vorace

    Un matin, mon épouse [« femme » ?] a cuisiné [« préparé » ?] des empanadas de Santiago del Estero – ces [« des » ?] pâtisseries que je n'aime pas – [un point à la place ? J'hésite] je les ai prises et les ai jeté [grammaire ?] dans le puits.
    Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
    Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.

    RépondreSupprimer
  3. Voraz

    Una mañana mi esposa cocinó empanadas santiagueñas —esas dulces, que no me gustan— yo las tomé y las arrojé al pozo.
    En el patio de mi casa siempre hubo un pozo.
    Alguna vez pensé que debía rellenarlo, creo.

    Vorace

    Un matin, ma femme a préparé des empanadas de Santiago del Estero – des pâtisseries que je n'aime pas. Je les ai prises et jetées dans le puits.
    Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
    Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.

    RépondreSupprimer
  4. Voraz

    Una mañana mi esposa cocinó empanadas santiagueñas —esas dulces, que no me gustan— yo las tomé y las arrojé al pozo.
    En el patio de mi casa siempre hubo un pozo.
    Alguna vez pensé que debía rellenarlo, creo.

    Vorace

    Un matin, ma femme a préparé des empanadas de Santiago del Estero – des pâtisseries que je n'aime pas. Je les ai prises [« attrapées » ?] et jetées dans le puits.
    Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
    Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.

    RépondreSupprimer
  5. Voraz

    Una mañana mi esposa cocinó empanadas santiagueñas —esas dulces, que no me gustan— yo las tomé y las arrojé al pozo.
    En el patio de mi casa siempre hubo un pozo.
    Alguna vez pensé que debía rellenarlo, creo.

    Vorace

    Un matin, ma femme a préparé des empanadas de Santiago del Estero – des pâtisseries que je n'aime pas. Je les ai attrapées et jetées dans le puits.
    Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
    Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.

    RépondreSupprimer
  6. Voraz

    Una mañana mi esposa cocinó empanadas santiagueñas —esas dulces, que no me gustan— yo las tomé y las arrojé al pozo.
    En el patio de mi casa siempre hubo un pozo.
    Alguna vez pensé que debía rellenarlo, creo.

    Vorace

    Un matin, ma femme a préparé des empanadas de Santiago del Estero – des pâtisseries que je n'aime pas. Je les ai attrapées et jetées dans le puits.
    Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
    Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.

    OK.

    Elena ?

    RépondreSupprimer
  7. Oui, sauf pour "pâtisseries", car il s'agit de chaussons à la viande, mais salés-sucrés.

    RépondreSupprimer
  8. Vorace
    Je tente une proposition :

    Un matin, ma femme a préparé des empanadas de Santiago del Estero – du type salées-sucrées que je n'aime pas. Je les ai attrapées et jetées dans le puits.
    Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
    Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.

    RépondreSupprimer
  9. Vorace

    Un matin, ma femme a préparé des empanadas de Santiago del Estero – du type salées-sucrées que je n'aime pas. Je les ai attrapées et jetées dans le puits.
    Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
    Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.

    OK.

    Justine ?

    RépondreSupprimer
  10. Vorace

    Un matin, ma femme a préparé des empanadas de Santiago del Estero – du type sucrées-salées que je n'aime pas. Je les ai attrapées et jetées dans le puits.
    Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
    Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.

    OK.

    RépondreSupprimer
  11. La noche que ella se fue ahí mismo tiré las fotos del casamiento. Más un par de sacos apolillados y varias partituras de Ravel.
    Esa misma noche, lo oí rugir por primera vez. Era un sonido cavernoso.
    —Exige comida —pensé.

    La nuit où elle est partie, j'y ai jeté nos photos de mariage. Plus quelques vestes mitées et plusieurs partitions de Ravel.
    Cette nuit-là, je l'entendis rugir pour la première fois. C'était un son caverneux.
    — Elle exige à manger, pensai-je.

    RépondreSupprimer
  12. La noche que ella se fue ahí mismo tiré las fotos del casamiento. Más un par de sacos apolillados y varias partituras de Ravel.
    Esa misma noche, lo oí rugir por primera vez. Era un sonido cavernoso.
    —Exige comida —pensé.

    La nuit où elle est partie, j'y ai jeté nos photos de mariage. Plus quelques vestes mitées [« mangées aux mites » ? Vérifie] et plusieurs partitions de Ravel.
    Cette nuit-là [ou : « Cette même nuit » ?], je l'entendis rugir pour la première fois. C'était [supprime et relie avec un point-virgule] un son caverneux.
    — Elle exige à manger, pensai-je.

    RépondreSupprimer
  13. Remarque : attention au mélange de temps PC / PS. Justine, je te laisse trancher.

    RépondreSupprimer
  14. La noche que ella se fue ahí mismo tiré las fotos del casamiento. Más un par de sacos apolillados y varias partituras de Ravel.
    Esa misma noche, lo oí rugir por primera vez. Era un sonido cavernoso.
    —Exige comida —pensé.

    La nuit où elle est partie, j'y ai jeté nos photos de mariage. Plus quelques vestes mangées aux mites et plusieurs partitions de Ravel.
    Cette même nuit, je l'entendis rugir pour la première fois ; un son caverneux.
    — Elle exige à manger, pensai-je.

    RépondreSupprimer
  15. Je vous laisse me remettre la bonne version.

    RépondreSupprimer
  16. Merci, Elena !

    La noche que ella se fue ahí mismo tiré las fotos del casamiento. Más un par de sacos apolillados y varias partituras de Ravel.
    Esa misma noche, lo oí rugir por primera vez. Era un sonido cavernoso.
    —Exige comida —pensé.

    La nuit où elle est partie, j'y ai jeté nos photos de mariage. Plus quelques vestes mangées aux mites et plusieurs partitions de Ravel.
    Cette même nuit, je l'ai entendue rugir pour la première fois ; un son caverneux.
    — Elle exige à manger, ai-je pensé.

    RépondreSupprimer
  17. La noche que ella se fue ahí mismo tiré las fotos del casamiento. Más un par de sacos apolillados y varias partituras de Ravel.
    Esa misma noche, lo oí rugir por primera vez. Era un sonido cavernoso.
    —Exige comida —pensé.

    La nuit où elle est partie, j'y ai jeté nos photos de mariage. Plus quelques vestes mangées aux mites et plusieurs partitions de Ravel.
    Cette même nuit, je l'ai entendue rugir pour la première fois ; un son caverneux.
    — Elle exige à manger, ai-je pensé.

    OK.

    Elena ?

    RépondreSupprimer
  18. Al principio importó poco gasto. Se conformaba con las sobras. Huesos, restos de guiso. Cartas viejas, sillas fuera de uso.
    Pero a medida que pasó el tiempo sus demandas no tuvieron límite.
    Por atenderlo dejé de dictar clases de música, de tocar en la banda. Dejé de componer.

    Au début, elle a peu dépensé. Elle se contentait des restes. Des os, des restes de ragoût. Des vieilles cartes, des chaises hors d'usage.
    Mais au fil du temps, ses demandes n'ont plus eu de limites.
    Pour répondre à ses désirs, j'ai arrêté de donner des cours de musique, de jouer dans l'orchestre. J'ai arrêté de composer.

    RépondreSupprimer
  19. Al principio importó poco gasto. Se conformaba con las sobras. Huesos, restos de guiso. Cartas viejas, sillas fuera de uso.
    Pero a medida que pasó el tiempo sus demandas no tuvieron límite.
    Por atenderlo dejé de dictar clases de música, de tocar en la banda. Dejé de componer.

    Au début, elle a peu dépensé [Elena ?]. Elle se contentait des restes. Des os, des restes de ragoût. Des vieilles cartes, des chaises hors d'usage.
    Mais au fil du temps, ses demandes n'ont plus eu de limites. [juste pour confirmation : on est bien au passé composé ?]
    Pour répondre à [« satisfaire » ?] ses désirs, j'ai arrêté de donner des cours de musique, de jouer dans l'orchestre. J'ai arrêté de composer.

    RépondreSupprimer
  20. Je viens de m'apercevoir que nous avons fait un gros CS ! :-(( Il parle du puits. Je mets la bonne version :

    Vorace

    Un matin, ma femme a préparé des empanadas de Santiago del Estero – du type sucrées-salées que je n'aime pas. Je les ai attrapées et jetées dans le puits.
    Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
    Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.
    La nuit où elle est partie, j'y ai jeté nos photos de mariage. Plus quelques vestes mangées aux mites et plusieurs partitions de Ravel.
    Cette même nuit, je l'ai entendu rugir pour la première fois ; un son caverneux.
    — Il exige à manger, ai-je pensé.

    RépondreSupprimer
  21. Al principio importó poco gasto. Se conformaba con las sobras. Huesos, restos de guiso. Cartas viejas, sillas fuera de uso.
    Pero a medida que pasó el tiempo sus demandas no tuvieron límite.
    Por atenderlo dejé de dictar clases de música, de tocar en la banda. Dejé de componer.

    Au début, cela (ça) n'était pas très couteux / ne coutait pas très cher. Il se contentait des restes. Des os, des restes de ragoût. Des vieilles cartes, des chaises hors d'usage.
    Mais au fil du temps, ses demandes n'ont plus eu de limites.
    Pour satisfaire ses désirs, j'ai arrêté de donner des cours de musique, de jouer dans l'orchestre. J'ai arrêté de composer.

    ***
    Oui, on est bien au PC

    RépondreSupprimer
  22. Al principio importó poco gasto. Se conformaba con las sobras. Huesos, restos de guiso. Cartas viejas, sillas fuera de uso.
    Pero a medida que pasó el tiempo sus demandas no tuvieron límite.
    Por atenderlo dejé de dictar clases de música, de tocar en la banda. Dejé de componer.

    Ne me proposez pas deux solutions ; je vous laisse trancher et me mettre une version propre.

    Au début, cela (ça) n'était pas très couteux / ne coutait pas très cher. Il se contentait des restes. Des os, des restes de ragoût. Des vieilles cartes, des chaises hors d'usage.
    Mais au fil du temps, ses demandes n'ont plus eu de limites.
    Pour satisfaire ses désirs, j'ai arrêté de donner des cours de musique, de jouer dans l'orchestre. J'ai arrêté de composer.

    RépondreSupprimer
  23. Al principio importó poco gasto. Se conformaba con las sobras. Huesos, restos de guiso. Cartas viejas, sillas fuera de uso.
    Pero a medida que pasó el tiempo sus demandas no tuvieron límite.
    Por atenderlo dejé de dictar clases de música, de tocar en la banda. Dejé de componer.


    Au début, cela ne coutait pas très cher. Il se contentait des restes. Des os, des restes de ragoût. Des vieilles cartes, des chaises hors d'usage.
    Mais au fil du temps, ses demandes n'ont plus eu de limites.
    Pour satisfaire ses désirs, j'ai arrêté de donner des cours de musique, de jouer dans l'orchestre. J'ai arrêté de composer.

    RépondreSupprimer
  24. Al principio importó poco gasto. Se conformaba con las sobras. Huesos, restos de guiso. Cartas viejas, sillas fuera de uso.
    Pero a medida que pasó el tiempo sus demandas no tuvieron límite.
    Por atenderlo dejé de dictar clases de música, de tocar en la banda. Dejé de componer.


    Au début, cela ne coutait pas très cher. Il se contentait des restes. Des os, des restes [un moyen de ne pas répéter « restes » ; celui-ci ou l'autre] de ragoût. Des vieilles cartes, des chaises hors d'usage.
    Mais au fil du temps, ses demandes n'ont plus eu de limites.
    Pour satisfaire ses désirs, j'ai arrêté de donner des cours de musique, de jouer dans l'orchestre. J'ai arrêté de composer.

    RépondreSupprimer
  25. Elena a dit...
    Je viens de m'apercevoir que nous avons fait un gros CS ! :-(( Il parle du puits. Je mets la bonne version :

    Vorace

    Un matin, ma femme a préparé des empanadas de Santiago del Estero – du type sucrées-salées que je n'aime pas. Je les ai attrapées et jetées dans le puits.
    Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
    Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.
    La nuit où elle est partie, j'y ai jeté nos photos de mariage. Plus quelques vestes mangées aux mites et plusieurs partitions de Ravel.
    Cette même nuit, je l'ai entendu rugir pour la première fois ; un son caverneux.
    — Il exige à manger, ai-je pensé.

    Al principio importó poco gasto. Se conformaba con las sobras. Huesos, restos de guiso. Cartas viejas, sillas fuera de uso.
    Pero a medida que pasó el tiempo sus demandas no tuvieron límite.
    Por atenderlo dejé de dictar clases de música, de tocar en la banda. Dejé de componer.


    Au début, cela ne coûtait pas très cher. Il se contentait des restes. Des os, des reliefs de ragoût. De vieilles cartes, de chaises hors d'usage.
    Mais au fil du temps, ses demandes n'ont plus eu de limites.
    Pour satisfaire ses désirs, j'ai arrêté de donner des cours de musique, de jouer dans l'orchestre. J'ai arrêté de composer.

    RépondreSupprimer
  26. Vorace

    Un matin, ma femme a préparé des empanadas de Santiago del Estero – du type sucrées-salées que je n'aime pas. Je les ai attrapées et jetées dans le puits.
    Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
    Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.
    La nuit où elle est partie, j'y ai jeté nos photos de mariage. Plus quelques vestes mangées aux mites et plusieurs partitions de Ravel.
    Cette même nuit, je l'ai entendu rugir pour la première fois ; un son caverneux.
    — Il exige à manger, ai-je pensé.

    Al principio importó poco gasto. Se conformaba con las sobras. Huesos, restos de guiso. Cartas viejas, sillas fuera de uso.
    Pero a medida que pasó el tiempo sus demandas no tuvieron límite.
    Por atenderlo dejé de dictar clases de música, de tocar en la banda. Dejé de componer.


    Au début, cela ne coûtait pas très cher. Il se contentait des restes. Des os, des reliefs de ragoût [un vieux ragoût ?]. De vieilles cartes, de chaises hors d'usage.
    Mais au fil du temps, ses demandes n'ont plus eu de limites.
    Pour satisfaire ses désirs, j'ai arrêté de donner des cours de musique, de jouer dans l'orchestre. J'ai arrêté de composer.

    RépondreSupprimer
  27. Vorace

    Un matin, ma femme a préparé des empanadas de Santiago del Estero – du type sucrées-salées que je n'aime pas. Je les ai attrapées et jetées dans le puits.
    Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
    Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.
    La nuit où elle est partie, j'y ai jeté nos photos de mariage. Plus quelques vestes mangées aux mites et plusieurs partitions de Ravel.
    Cette même nuit, je l'ai entendu rugir pour la première fois ; un son caverneux.
    — Il exige à manger, ai-je pensé.

    Al principio importó poco gasto. Se conformaba con las sobras. Huesos, restos de guiso. Cartas viejas, sillas fuera de uso.
    Pero a medida que pasó el tiempo sus demandas no tuvieron límite.
    Por atenderlo dejé de dictar clases de música, de tocar en la banda. Dejé de componer.


    Au début, cela ne coûtait pas très cher. Il se contentait des restes. Des os, un vieux ragoût. De vieilles cartes, de chaises hors d'usage.
    Mais au fil du temps, ses demandes n'ont plus eu de limites.
    Pour satisfaire ses désirs, j'ai arrêté de donner des cours de musique, de jouer dans l'orchestre. J'ai arrêté de composer.

    RépondreSupprimer
  28. Vorace

    Un matin, ma femme a préparé des empanadas de Santiago del Estero – du type sucrées-salées que je n'aime pas. Je les ai attrapées et jetées dans le puits.
    Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
    Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.
    La nuit où elle est partie, j'y ai jeté nos photos de mariage. Plus quelques vestes mangées aux mites et plusieurs partitions de Ravel.
    Cette même nuit, je l'ai entendu rugir pour la première fois ; un son caverneux.
    — Il exige à manger, ai-je pensé.

    Al principio importó poco gasto. Se conformaba con las sobras. Huesos, restos de guiso. Cartas viejas, sillas fuera de uso.
    Pero a medida que pasó el tiempo sus demandas no tuvieron límite.
    Por atenderlo dejé de dictar clases de música, de tocar en la banda. Dejé de componer.


    Au début, cela ne coûtait pas très cher. Il se contentait des restes. Des os, un vieux ragoût. De vieilles cartes, de chaises hors d'usage.
    Mais au fil du temps, ses demandes n'ont plus eu de limites.
    Pour satisfaire ses désirs, j'ai arrêté de donner des cours de musique, de jouer dans l'orchestre. J'ai arrêté de composer.

    RépondreSupprimer
  29. Vorace

    Un matin, ma femme a préparé des empanadas de Santiago del Estero – du type sucrées-salées que je n'aime pas. Je les ai attrapées et jetées dans le puits.
    Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
    Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.
    La nuit où elle est partie, j'y ai jeté nos photos de mariage. Plus quelques vestes mangées aux mites et plusieurs partitions de Ravel.
    Cette même nuit, je l'ai entendu rugir pour la première fois ; un son caverneux.
    — Il exige à manger, ai-je pensé.

    Al principio importó poco gasto. Se conformaba con las sobras. Huesos, restos de guiso. Cartas viejas, sillas fuera de uso.
    Pero a medida que pasó el tiempo sus demandas no tuvieron límite.
    Por atenderlo dejé de dictar clases de música, de tocar en la banda. Dejé de componer.


    Au début, cela ne coûtait pas très cher. Il se contentait des restes. Des os, un vieux ragoût. De vieilles cartes, de chaises hors d'usage.
    Mais au fil du temps, ses demandes n'ont plus eu de limites.
    Pour satisfaire ses désirs, j'ai arrêté de donner des cours de musique, de jouer dans l'orchestre. J'ai arrêté de composer.

    OK.

    Elena ?

    RépondreSupprimer
  30. El piano fue su última víctima.
    Mis pasos retumban en las habitaciones vacías.
    Está rugiendo otra vez.

    Sa dernière victime a été le piano.
    Mes pas résonnent dans les pièces vides.
    Il rugit de plus belle.

    RépondreSupprimer
  31. El piano fue su última víctima.
    Mis pasos retumban en las habitaciones vacías.
    Está rugiendo otra vez.

    Sa dernière victime a été [passé composé ? Vérifie avant] le piano.
    Mes pas résonnent dans les pièces vides.
    Il rugit de plus belle.

    RépondreSupprimer
  32. Oui, on est bien au Passé Composé.

    El piano fue su última víctima.
    Mis pasos retumban en las habitaciones vacías.
    Está rugiendo otra vez.

    Sa dernière victime a été le piano.
    Mes pas résonnent dans les pièces vides.
    Il rugit de plus belle.

    RépondreSupprimer
  33. El piano fue su última víctima.
    Mis pasos retumban en las habitaciones vacías.
    Está rugiendo otra vez.

    Sa dernière victime a été le piano.
    Mes pas résonnent dans les pièces vides.
    Il rugit de plus belle.

    OK

    Elena ?

    RépondreSupprimer
  34. Je remets l'ensemble du texte pour qu'on ait le bon copier/coller au moment des relectures. Puisque Elena avait signalé qu'on parlait du puits et non de la femme du narrateur.

    Vorace

    Un matin, ma femme a préparé des empanadas de Santiago del Estero – du type sucrées-salées que je n'aime pas. Je les ai attrapées et jetées dans le puits.
    Dans la cour de ma maison, il y a toujours eu un puits.
    Un jour, je crois que je me suis dit qu'il fallait que je le remplisse.
    La nuit où elle est partie, j'y ai jeté nos photos de mariage. Plus quelques vestes mangées aux mites et plusieurs partitions de Ravel.
    Cette même nuit, je l'ai entendu rugir pour la première fois ; un son caverneux.
    — Il exige à manger, ai-je pensé.
    Au début, cela ne coûtait pas très cher. Il se contentait des restes. Des os, un vieux ragoût. De vieilles cartes, de chaises hors d'usage.
    Mais au fil du temps, ses demandes n'ont plus eu de limites.
    Pour satisfaire ses désirs, j'ai arrêté de donner des cours de musique, de jouer dans l'orchestre. J'ai arrêté de composer.
    Sa dernière victime a été le piano.
    Mes pas résonnent dans les pièces vides.
    Il rugit de plus belle.

    RépondreSupprimer

Les commentaires sont bienvenus. Ils seront modérés par l'auteure de ce blog. Les propos injurieux, racistes, diffamatoires ou hors sujet en seront évidemment exclus.