Pages

mardi 20 mars 2018

Projet Justine / Elena – texte 203

Afuera

Algún grito, alguna risa, frenadas, bocinazos. El silbato del inspector como si alguien la obligara a chupar una pastilla amarga cada treinta segundos. A través de la ventana mira los edificios vecinos, cemento y cristal. —Me duele la vista. —Serán los ojos. Ser su médico, además de su marido, te permite molestarla con este tipo de correcciones. —Me duelen la vista y los ruidos. Si no fuera porque ha comenzado a dolerle horriblemente la voz, te diría que siente que la cabeza se le abre y despliega como si cada pequeño trozo en el que se dividió intentara llegar más lejos. Llamás por teléfono, pedís una ambulancia aunque sabés que ahora es tarde.  Ya has visto, sin comprender, este proceso en el hospital. La cabeza se transforma: la piel cae, los huesos se hacen tronco y desde el cuello crecen ramas secas. Esta ciudad mata.

Traduction temporaire :

Dehors

Un cri, un rire, des coups de freins, des coups de klaxon. Le sifflet de l'inspecteur, comme si quelqu'un l'obligeait à sucer une pastille amère toutes les trente secondes. Par la fenêtre, elle regarde les immeubles en béton et verre d'a côté. — Ça me fait mal aux yeux. — Ça me fait mal à la vue. — Aux yeux, tu veux dire. Être son médecin, en plus de son mari, t'autorise à la reprendre pour l'embêter. — Ça me fait mal à la vue et aux bruits. Si sa voix n'avait pas commencé à lui faire horriblement mal, elle te dirait qu'elle sent que sa tête s'ouvre et se déplie comme si chaque petit morceau qui la composait essayait d'avancer plus loin. Tu passes un coup de fil, tu demandes une ambulance même si tu sais que maintenant, il est trop tard. Sans comprendre, tu as déjà vu ce processus à l'hôpital. La tête se transforme : la peau tombe, les os se changent en tronc et des branches sèches partent du cou. Cette ville tue.

44 commentaires:

  1. Afuera
    Algún grito, alguna risa, frenadas, bocinazos.

    Dehors

    Un cri, un rire, des coups de freins, des coups de klaxon.

    RépondreSupprimer
  2. Afuera

    Algún grito, alguna risa, frenadas, bocinazos.

    Dehors

    Un cri, un rire, des coups de freins, des coups de klaxon.

    OK.

    Elena ?

    RépondreSupprimer
  3. Dehors

    Un cri, un rire, des coups de freins, des coups de klaxon.

    OK.

    RépondreSupprimer
  4. El silbato del inspector como si alguien la obligara a chupar una pastilla amarga cada treinta segundos.

    Le sifflet de l'inspecteur, comme si quelqu'un l'obligeait à sucer une pastille amère toutes les trente secondes.

    RépondreSupprimer
  5. El silbato del inspector como si alguien la obligara a chupar una pastilla amarga cada treinta segundos.

    Le sifflet de l'inspecteur, comme si quelqu'un l'obligeait à sucer une pastille amère toutes les trente secondes.

    OK.

    Elena ?

    RépondreSupprimer
  6. Le sifflet de l'inspecteur, comme si quelqu'un l'obligeait à sucer une pastille amère toutes les trente secondes.

    OK.

    RépondreSupprimer
  7. A través de la ventana mira los edificios vecinos, cemento y cristal. —Me duele la vista.

    Par la fenêtre, elle regarde les immeubles voisins en béton et verre.
    — Ça me fait mal aux yeux.

    RépondreSupprimer
  8. A través de la ventana mira los edificios vecinos, cemento y cristal. —Me duele la vista.

    Par la fenêtre, elle regarde les immeubles voisins [ou à la fin ? J'hésite] en béton et verre.
    — Ça me fait mal aux yeux.

    RépondreSupprimer
  9. A través de la ventana mira los edificios vecinos, cemento y cristal. —Me duele la vista.

    Par la fenêtre, elle regarde les immeubles en béton et verre voisins [ça fait bizarre, non ?] .
    — Ça me fait mal aux yeux.

    RépondreSupprimer
  10. A través de la ventana mira los edificios vecinos, cemento y cristal. —Me duele la vista.

    Par la fenêtre, elle regarde les immeubles en béton et verre voisins [ça fait bizarre, non ? /// à côté ou d'à côté ?] .
    — Ça me fait mal aux yeux.

    RépondreSupprimer
  11. A través de la ventana mira los edificios vecinos, cemento y cristal. —Me duele la vista.

    Par la fenêtre, elle regarde les immeubles en béton et verre d'a côté.
    — Ça me fait mal aux yeux.

    RépondreSupprimer
  12. A través de la ventana mira los edificios vecinos, cemento y cristal. —Me duele la vista.

    Par la fenêtre, elle regarde les immeubles en béton et verre d'a côté.
    — Ça me fait mal aux yeux.

    OK.

    Elena ?

    RépondreSupprimer
  13. Par la fenêtre, elle regarde les immeubles en béton et verre d'a côté.
    — Ça me fait mal aux yeux.

    OK.

    RépondreSupprimer
  14. —Serán los ojos.
    Ser su médico, además de su marido, te permite molestarla con este tipo de correcciones.


    N'y aurait-il pas une coquille, Elena ?

    Je serai tes yeux ou « ferme-les », puisqu'elle se plaint d'avoir mal aux yeux ?
    Être son médecin outre son mari, te permet de l'embêter avec ce genre de corrections.

    RépondreSupprimer
  15. ***Pas de coquille,c'est juste qu'elle s'exprime mal et il la corrige. Donc, il faut corriger cette phrase d'avant :

    — Ça me fait mal à la vue.


    —Serán los ojos.
    Ser su médico, además de su marido, te permite molestarla con este tipo de correcciones.

    — Aux yeux, tu veux dire !

    Outre son mari, être son médecin te permet de l'embêter avec ce genre de corrections.

    RépondreSupprimer
  16. — Ça me fait mal à la vue.

    —Serán los ojos.
    Ser su médico, además de su marido, te permite molestarla con este tipo de correcciones.

    — Aux yeux, tu veux dire ! [le point d'exclamation ?]
    Outre son mari, être son médecin te permet de l'embêter avec ce genre de corrections [à reprendre complètement].

    RépondreSupprimer
  17. — Ça me fait mal à la vue.

    —Serán los ojos.
    Ser su médico, además de su marido, te permite molestarla con este tipo de correcciones.

    — Aux yeux, tu veux dire.
    Être son médecin en plus de son mari t'autorises à la reprendre pour l'embêter.

    RépondreSupprimer
  18. — Ça me fait mal à la vue.

    —Serán los ojos.
    Ser su médico, además de su marido, te permite molestarla con este tipo de correcciones.

    — Aux yeux, tu veux dire.
    Être son médecin en plus de son mari t'autorises à la reprendre pour l'embêter.

    OK.

    Elena ?

    RépondreSupprimer
  19. — Ça me fait mal à la vue.
    — Aux yeux, tu veux dire.
    Être son médecin, en plus de son mari, t'autorise à la reprendre pour l'embêter.

    OK.

    RépondreSupprimer
  20. —Me duelen la vista y los ruidos.


    — Ça me fait mal à la vue et aux bruits.

    RépondreSupprimer
  21. —Me duelen la vista y los ruidos.

    — Ça me fait mal à la vue et aux bruits.

    OK.

    Elena ?

    RépondreSupprimer
  22. — Ça me fait mal à la vue et aux bruits.

    OK.

    RépondreSupprimer
  23. Si no fuera porque ha comenzado a dolerle horriblemente la voz, te diría que siente que la cabeza se le abre y despliega como si cada pequeño trozo en el que se dividió intentara llegar más lejos.

    Si sa voix n'avait pas commencé à lui faire horriblement mal, elle te dirait qu'elle sent que sa tête s'ouvre et se déplie comme si chaque petit morceau qui la composait essayait d'arriver plus loin.

    RépondreSupprimer
  24. Si no fuera porque ha comenzado a dolerle horriblemente la voz, te diría que siente que la cabeza se le abre y despliega como si cada pequeño trozo en el que se dividió intentara llegar más lejos.

    Si sa voix n'avait pas commencé à lui faire horriblement mal, elle te dirait qu'elle sent que sa tête s'ouvre et se déplie comme si chaque petit morceau qui la composait essayait d'arriver [« d'avancer » ?] plus loin.

    RépondreSupprimer
  25. Si no fuera porque ha comenzado a dolerle horriblemente la voz, te diría que siente que la cabeza se le abre y despliega como si cada pequeño trozo en el que se dividió intentara llegar más lejos.

    Si sa voix n'avait pas commencé à lui faire horriblement mal, elle te dirait qu'elle sent que sa tête s'ouvre et se déplie comme si chaque petit morceau qui la composait essayait d'avancer plus loin.

    RépondreSupprimer
  26. Si no fuera porque ha comenzado a dolerle horriblemente la voz, te diría que siente que la cabeza se le abre y despliega como si cada pequeño trozo en el que se dividió intentara llegar más lejos.

    Si sa voix n'avait pas commencé à lui faire horriblement mal, elle te dirait qu'elle sent que sa tête s'ouvre et se déplie comme si chaque petit morceau qui la composait essayait d'avancer plus loin.

    OK.

    Elena ?

    RépondreSupprimer
  27. Si sa voix n'avait pas commencé à lui faire horriblement mal, elle te dirait qu'elle sent que sa tête s'ouvre et se déplie comme si chaque petit morceau qui la composait essayait d'avancer plus loin.

    OK.

    RépondreSupprimer
  28. Llamás por teléfono, pedís una ambulancia aunque sabés que ahora es tarde.

    Tu passes un coup de fil, tu demandes une ambulance même si tu sais qu'il est trop tard, maintenant.

    RépondreSupprimer
  29. Llamás por teléfono, pedís una ambulancia aunque sabés que ahora es tarde.

    Tu passes un coup de fil, tu demandes une ambulance même si tu sais qu'il est trop tard, maintenant [place-le avant… Attention, cette construction devient un tic].

    RépondreSupprimer
  30. Llamás por teléfono, pedís una ambulancia aunque sabés que ahora es tarde.

    Tu passes un coup de fil, tu demandes une ambulance même si tu sais que maintenant, il est trop tard.

    RépondreSupprimer
  31. Llamás por teléfono, pedís una ambulancia aunque sabés que ahora es tarde.

    Tu passes un coup de fil, tu demandes une ambulance même si tu sais que maintenant, il est trop tard.

    OK.

    Elena ?

    RépondreSupprimer
  32. Tu passes un coup de fil, tu demandes une ambulance même si tu sais que maintenant, il est trop tard.

    OK.

    RépondreSupprimer
  33. Ya has visto, sin comprender, este proceso en el hospital. La cabeza se transforma: la piel cae, los huesos se hacen tronco y desde el cuello crecen ramas secas. Esta ciudad mata.

    Sans comprendre, tu as déjà vu ce processus à l'hôpital. La tête se transforme : la peau tombe, les os se changent en tronc et des branches sèches partent du cou. Cette ville tue.

    RépondreSupprimer
  34. Ya has visto, sin comprender, este proceso en el hospital. La cabeza se transforma: la piel cae, los huesos se hacen tronco y desde el cuello crecen ramas secas. Esta ciudad mata.

    Sans comprendre, tu as déjà vu ce processus à l'hôpital. La tête se transforme : la peau tombe, les os se changent en tronc et des branches sèches partent du cou. Cette ville tue.

    OK.

    Elena ?

    RépondreSupprimer
  35. Sans comprendre, tu as déjà vu ce processus à l'hôpital. La tête se transforme : la peau tombe, les os se changent en tronc et des branches sèches partent du cou. Cette ville tue.

    OK.

    RépondreSupprimer

Les commentaires sont bienvenus. Ils seront modérés par l'auteure de ce blog. Les propos injurieux, racistes, diffamatoires ou hors sujet en seront évidemment exclus.