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mercredi 7 mars 2018

Projet Justine / Elena – texte 194

Condenados

Creo recordar que fui a su casa un día de invierno. Vi que él estaba solo, sin la compañía de sus amigos de siempre.  —El otro se los llevó —me dijo.  Supongo que era invierno porque, si hago memoria sobre aquel hecho y me concentro con todas mis fuerzas, siento un frío de escarcha cubriéndome los pies. Es posible que yo anduviese buscando las huellas del rapto en esa escarcha, que continuara mi pesquisa dentro de los galpones, escarbando entre las herramientas en desuso. Es posible que caminase hasta los viejos portones de la fábrica abandonada. No sé si fue un delirio, pero entonces a mi lado pasó un ser compuesto sólo por una cabeza humana de la que salía un vientre enorme (como si el monstruo estuviese preñado): de su ombligo surgían hombres diminutos vestidos de traje y corbata que trotaban a su lado procurando que la bestia no los pisoteara. Tanto esfuerzo elegante causaba gracia. Creo que reí.  Creo que grité mi desconsuelo.  Una mañana el otro vino a por él. Era verano. Tomé una piedra, con un cincel grabé su nombre. Y las palabras de costumbre: "Otro más".

Traduction temporaire :

Condamnés

Je crois me souvenir que je suis allé chez lui un jour d'hiver. J'ai vu qu'il était seul, sans la compagnie de ses amis de toujours. — L'autre les a emmenés, m'a-t-il dit. Je suppose que c'était l'hiver, parce que si j'essaie de me rappeler ce fait et que je me concentre de toutes mes forces, je sens un froid glacial m'envelopper les pieds. Il est possible que j'aie marché dans le givre à la recherche des traces de l'enlèvement, que j'aie continué mon enquête dans les hangars en fouillant dans les outils hors d'usage. Il est possible que j'aie avancé jusqu'aux anciennes portes immenses de l'usine abandonnée. J'ignore si j'ai déliré, mais est alors passé à côté de moi un être uniquement composé d'une tête humaine, d'où sortait un ventre énorme (comme si le monstre était enceint) : de son nombril jaillissaient des hommes minuscules en costume cravate qui trottaient auprès de lui en essayant de ne pas se faire piétiner par la bête. Un tel effort d'élégance faisait rire. Je crois que j'ai ri. Je crois que j'ai crié mon chagrin. Un matin, l'autre est venu le chercher. C'était l'été. J'ai pris une pierre, j'ai gravé son prénom au burin. Et les sempiternels mots : « Encore un ».

48 commentaires:

  1. Condenados
    Creo recordar que fui a su casa un día de invierno.

    Condamnés
    Je crois me souvenir que je suis allé chez lui un jour d'hiver.

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  2. Condenados
    Creo recordar que fui a su casa un día de invierno.

    Condamnés

    Je crois me souvenir que je suis allé chez lui un jour d'hiver.

    OK.

    Justine ?

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  3. Condamnés

    Je crois me souvenir que je suis allé chez lui un jour d'hiver.

    OK.

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  4. Vi que él estaba solo, sin la compañía de sus amigos de siempre. —El otro se los llevó —me dijo.

    J'ai vu qu'il était seul, sans la compagnie de ses amis de toujours.
    — L'autre les a emmenés, m'a-t-il dit.

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  5. Vi que él estaba solo, sin la compañía de sus amigos de siempre. —El otro se los llevó —me dijo.

    J'ai vu qu'il était seul, sans la compagnie de ses amis de toujours.
    — L'autre les a emmenés, m'a-t-il dit.

    OK.

    Elena ?

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  6. J'ai vu qu'il était seul, sans la compagnie de ses amis de toujours.
    — L'autre les a emmenés, m'a-t-il dit.

    OK.

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  7. Supongo que era invierno porque, si hago memoria sobre aquel hecho y me concentro con todas mis fuerzas, siento un frío de escarcha cubriéndome los pies.

    Je suppose que c'était l'hiver, parce que si j'essaie de me rappeler ce fait et que je me concentre de toutes mes forces, je sens un froid m'envelopper les pieds.

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  8. Supongo que era invierno porque, si hago memoria sobre aquel hecho y me concentro con todas mis fuerzas, siento un frío de escarcha cubriéndome los pies.

    Je suppose que c'était l'hiver, parce que si j'essaie de me rappeler ce fait et que je me concentre de toutes mes forces, je sens un froid givrant m'envelopper les pieds.

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  9. Supongo que era invierno porque, si hago memoria sobre aquel hecho y me concentro con todas mis fuerzas, siento un frío de escarcha cubriéndome los pies.

    Je suppose que c'était l'hiver, parce que si j'essaie de me rappeler ce fait et que je me concentre de toutes mes forces, je sens un froid [« se escarcha » ?] m'envelopper les pieds.

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  10. Supongo que era invierno porque, si hago memoria sobre aquel hecho y me concentro con todas mis fuerzas, siento un frío de escarcha cubriéndome los pies.

    Je suppose que c'était l'hiver, parce que si j'essaie de me rappeler ce fait et que je me concentre de toutes mes forces, je sens un froid givrant m'envelopper les pieds.

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  11. Supongo que era invierno porque, si hago memoria sobre aquel hecho y me concentro con todas mis fuerzas, siento un frío de escarcha cubriéndome los pies.

    Je suppose que c'était l'hiver, parce que si j'essaie de me rappeler ce fait et que je me concentre de toutes mes forces, je sens un froid givrant [« glacé » ?] m'envelopper les pieds.

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  12. Supongo que era invierno porque, si hago memoria sobre aquel hecho y me concentro con todas mis fuerzas, siento un frío de escarcha cubriéndome los pies.

    Je suppose que c'était l'hiver, parce que si j'essaie de me rappeler ce fait et que je me concentre de toutes mes forces, je sens un froid glacial m'envelopper les pieds.

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  13. Supongo que era invierno porque, si hago memoria sobre aquel hecho y me concentro con todas mis fuerzas, siento un frío de escarcha cubriéndome los pies.

    Je suppose que c'était l'hiver, parce que si j'essaie de me rappeler ce fait et que je me concentre de toutes mes forces, je sens un froid glacial m'envelopper les pieds.

    OK.

    Elena ?

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  14. Je suppose que c'était l'hiver, parce que si j'essaie de me rappeler ce fait et que je me concentre de toutes mes forces, je sens un froid glacial m'envelopper les pieds.

    OK.

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  15. Es posible que yo anduviese buscando las huellas del rapto en esa escarcha, que continuara mi pesquisa dentro de los galpones, escarbando entre las herramientas en desuso.

    Il est possible que j'aie marché dans le givre à la recherche cherché des traces de l'enlèvement, que j'aie continué mon enquête dans les hangars en fouillant dans les outils hors d'usage.

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  16. Es posible que yo anduviese buscando las huellas del rapto en esa escarcha, que continuara mi pesquisa dentro de los galpones, escarbando entre las herramientas en desuso.

    Il est possible que j'aie marché dans le givre à la recherche cherché [???]


    des traces de l'enlèvement, que j'aie continué mon enquête dans les hangars en fouillant dans les outils hors d'usage.

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  17. Es posible que yo anduviese buscando las huellas del rapto en esa escarcha, que continuara mi pesquisa dentro de los galpones, escarbando entre las herramientas en desuso.

    Il est possible que j'aie marché dans le givre à la recherche des traces de l'enlèvement, que j'aie continué mon enquête dans les hangars en fouillant dans les outils hors d'usage.

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  18. Es posible que yo anduviese buscando las huellas del rapto en esa escarcha, que continuara mi pesquisa dentro de los galpones, escarbando entre las herramientas en desuso.

    Il est possible que j'aie marché dans le givre à la recherche des traces de l'enlèvement, que j'aie continué mon enquête dans les hangars en fouillant dans les outils hors d'usage.

    OK.

    Elena ?

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  19. Il est possible que j'aie marché dans le givre à la recherche des traces de l'enlèvement, que j'aie continué mon enquête dans les hangars en fouillant dans les outils hors d'usage.

    OK.

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  20. Es posible que caminase hasta los viejos portones de la fábrica abandonada.

    Il est possible que j'aie avancé jusqu'aux vieilles grandes portes de l'usine abandonnée.

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  21. Es posible que caminase hasta los viejos portones de la fábrica abandonada.

    Il est possible que j'aie avancé jusqu'aux vieilles grandes [pas génial la combinaison des deux adjectifs] portes de l'usine abandonnée.

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  22. Es posible que caminase hasta los viejos portones de la fábrica abandonada.

    Il est possible que j'aie avancé jusqu'aux anciennes grandes portes de l'usine abandonnée.

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  23. Es posible que caminase hasta los viejos portones de la fábrica abandonada.

    Il est possible que j'aie avancé jusqu'aux anciennes grandes portes [jusqu'aux anciennes portes immenses ?] de l'usine abandonnée.

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  24. Es posible que caminase hasta los viejos portones de la fábrica abandonada.

    Il est possible que j'aie avancé jusqu'aux anciennes portes immenses de l'usine abandonnée.

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  25. Es posible que caminase hasta los viejos portones de la fábrica abandonada.

    Il est possible que j'aie avancé jusqu'aux anciennes portes immenses de l'usine abandonnée.

    OK.

    Elena ?

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  26. Il est possible que j'aie avancé jusqu'aux anciennes portes immenses de l'usine abandonnée.

    OK.

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  27. No sé si fue un delirio, pero entonces a mi lado pasó un ser compuesto sólo por una cabeza humana de la que salía un vientre enorme (como si el monstruo estuviese preñado): de su ombligo surgían hombres diminutos vestidos de traje y corbata que trotaban a su lado procurando que la bestia no los pisoteara.

    J'ignore si j'ai déliré, mais est alors passé à côté de moi un être composé uniquement d'une tête humaine d'où sortait un ventre énorme (comme si le monstre était enceinte) : de son nombril jaillissaient des hommes minuscules en costume cravate qui trottaient auprès de lui en essayant de ne pas se faire piétiner par la bête.

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  28. No sé si fue un delirio, pero entonces a mi lado pasó un ser compuesto sólo por una cabeza humana de la que salía un vientre enorme (como si el monstruo estuviese preñado): de su ombligo surgían hombres diminutos vestidos de traje y corbata que trotaban a su lado procurando que la bestia no los pisoteara.

    J'ignore si j'ai déliré, mais est alors passé à côté de moi un être composé uniquement [ou : uniquement composé ? Essaie et vois ce qui est mieux] d'une tête humaine [virgule ?] d'où sortait un ventre énorme (comme si le monstre était enceinte [mot féminin ?]) : de son nombril jaillissaient des hommes minuscules en costume cravate qui trottaient auprès de lui en essayant de ne pas se faire piétiner par la bête.

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  29. No sé si fue un delirio, pero entonces a mi lado pasó un ser compuesto sólo por una cabeza humana de la que salía un vientre enorme (como si el monstruo estuviese preñado): de su ombligo surgían hombres diminutos vestidos de traje y corbata que trotaban a su lado procurando que la bestia no los pisoteara.

    J'ignore si j'ai déliré, mais est alors passé à côté de moi un être uniquement composé d'une tête humaine, d'où sortait un ventre énorme (comme si le monstre était enceint) : de son nombril jaillissaient des hommes minuscules en costume cravate qui trottaient auprès de lui en essayant de ne pas se faire piétiner par la bête.

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  30. No sé si fue un delirio, pero entonces a mi lado pasó un ser compuesto sólo por una cabeza humana de la que salía un vientre enorme (como si el monstruo estuviese preñado): de su ombligo surgían hombres diminutos vestidos de traje y corbata que trotaban a su lado procurando que la bestia no los pisoteara.

    J'ignore si j'ai déliré, mais est alors passé à côté de moi un être uniquement composé d'une tête humaine, d'où sortait un ventre énorme (comme si le monstre était enceint) : de son nombril jaillissaient des hommes minuscules en costume cravate qui trottaient auprès de lui en essayant de ne pas se faire piétiner par la bête.

    OK.

    Elena ?

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  31. J'ignore si j'ai déliré, mais est alors passé à côté de moi un être uniquement composé d'une tête humaine, d'où sortait un ventre énorme (comme si le monstre était enceint) : de son nombril jaillissaient des hommes minuscules en costume cravate qui trottaient auprès de lui en essayant de ne pas se faire piétiner par la bête.

    OK.

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  32. Tanto esfuerzo elegante causaba gracia. Creo que reí. Creo que grité mi desconsuelo.

    Un tel effort élégant faisait rire. Je crois que j'ai ri. Je crois que j'ai crié mon chagrin.

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  33. Tanto esfuerzo elegante causaba gracia. Creo que reí. Creo que grité mi desconsuelo.

    Un tel effort élégant [bizarre, non ?] faisait rire. Je crois que j'ai ri. Je crois que j'ai crié mon chagrin.

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  34. Tanto esfuerzo elegante causaba gracia. Creo que reí. Creo que grité mi desconsuelo.

    Un tel effort d'élégance faisait rire. Je crois que j'ai ri. Je crois que j'ai crié mon chagrin.

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  35. Tanto esfuerzo elegante causaba gracia. Creo que reí. Creo que grité mi desconsuelo.

    Un tel effort d'élégance faisait rire. Je crois que j'ai ri. Je crois que j'ai crié mon chagrin.

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  36. Tanto esfuerzo elegante causaba gracia. Creo que reí. Creo que grité mi desconsuelo.

    Un tel effort d'élégance faisait rire. Je crois que j'ai ri. Je crois que j'ai crié mon chagrin.

    OK.

    Justine ?

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  37. Tanto esfuerzo elegante causaba gracia. Creo que reí. Creo que grité mi desconsuelo.

    Un tel effort d'élégance faisait rire. Je crois que j'ai ri. Je crois que j'ai crié mon chagrin.

    OK.

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  38. Una mañana el otro vino a por él. Era verano. Tomé una piedra, con un cincel grabé su nombre. Y las palabras de costumbre: "Otro más".

    Un matin, l'autre est venu le chercher. C'était l'été. J'ai pris une pierre, au burin, j'ai gravé son prénom. Et les sempiternels mots : « Encore un ».

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  39. Una mañana el otro vino a por él. Era verano. Tomé una piedra, con un cincel grabé su nombre. Y las palabras de costumbre: "Otro más".

    Un matin, l'autre est venu le chercher. C'était l'été. J'ai pris une pierre, au burin [placé après ?], j'ai gravé son prénom. Et les sempiternels mots : « Encore un ».

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  40. Una mañana el otro vino a por él. Era verano. Tomé una piedra, con un cincel grabé su nombre. Y las palabras de costumbre: "Otro más".

    Un matin, l'autre est venu le chercher. C'était l'été. J'ai pris une pierre, j'ai gravé son prénom au burin. Et les sempiternels mots : « Encore un ».

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  41. Una mañana el otro vino a por él. Era verano. Tomé una piedra, con un cincel grabé su nombre. Y las palabras de costumbre: "Otro más".

    Un matin, l'autre est venu le chercher. C'était l'été. J'ai pris une pierre, j'ai gravé son prénom au burin. Et les sempiternels mots : « Encore un ».

    OK.

    Justine ?

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  42. Una mañana el otro vino a por él. Era verano. Tomé una piedra, con un cincel grabé su nombre. Y las palabras de costumbre: "Otro más".

    Un matin, l'autre est venu le chercher. C'était l'été. J'ai pris une pierre, j'ai gravé son prénom au burin. Et les sempiternels mots : « Encore un ».

    OK.

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