MUS. et usuel. Agréable et harmonieuse combinaison des sons. Anton. cacophonie, dissonance.Sensible à la seule euphonie, leur maître [d'un setter et de sa femelle] les nommait Black et Bianca (Colette, Mais. Cl.,1922, p. 153).Quel plaisir de se retremper dans l'euphonie multisonore des cordes (Stravinsky, Chron. vie,1931, p. 105).Cf. appellation ex. 5 : Je m'endormais en balbutiant des phrases incohérentes, où je tâchais de mettre la douceur, le nombre et la grâce de l'écrivain qui a le mieux transporté dans la prose l'euphonie racinienne. Chateaubr., Mém.,t. 1, 1848, p. 79. − En partic., LING., PHONÉT. Qualité des sons agréables à entendre ou aisés à prononcer, parfois invoquée pour expliquer certains changements phonétiques dus à l'influence de phonèmes voisins (d'apr. Mar. Lex. 1933). L'élision et la contraction de l'article défini peuvent être regardées comme des cas d'euphonie (Ac.1932).On a voulu quelquefois distinguer l'euphonie proprement phonétique de certaine harmonie qui résulte d'un accord perçu entre les sons et les notions exprimées (Mar.Lex.1933). Source : CNRTL
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EUPHONIE, subst. fém.
RépondreSupprimerMUS. et usuel. Agréable et harmonieuse combinaison des sons. Anton. cacophonie, dissonance.Sensible à la seule euphonie, leur maître [d'un setter et de sa femelle] les nommait Black et Bianca (Colette, Mais. Cl.,1922, p. 153).Quel plaisir de se retremper dans l'euphonie multisonore des cordes (Stravinsky, Chron. vie,1931, p. 105).Cf. appellation ex. 5 :
Je m'endormais en balbutiant des phrases incohérentes, où je tâchais de mettre la douceur, le nombre et la grâce de l'écrivain qui a le mieux transporté dans la prose l'euphonie racinienne. Chateaubr., Mém.,t. 1, 1848, p. 79.
− En partic., LING., PHONÉT. Qualité des sons agréables à entendre ou aisés à prononcer, parfois invoquée pour expliquer certains changements phonétiques dus à l'influence de phonèmes voisins (d'apr. Mar. Lex. 1933). L'élision et la contraction de l'article défini peuvent être regardées comme des cas d'euphonie (Ac.1932).On a voulu quelquefois distinguer l'euphonie proprement phonétique de certaine harmonie qui résulte d'un accord perçu entre les sons et les notions exprimées (Mar.Lex.1933).
Source : CNRTL