I. − Adj. Relatif aux Pères de l'Église. Doctrine, enseignement, tradition patristique. Un de ses arguments [d'un théologien catholique] était tiré des textes patristiques sur la connaissance spontanée de Dieu (Théol. cath.t.4, 11920, p.775).Il ne s'agit donc pas ici d'une invasion tardive de la théologie chrétienne par l'hellénisme, mais d'une position commune à l'époque patristique et au Moyen Âge, essentielle par conséquent à la pensée chrétienne même (Gilson,Espr. philos. médiév.,1932, p.122). II. − Subst. fém. Science qui étudie la doctrine, les écrits, la vie des Pères de l'Église. Cette libération de la nature et de l'univers à l'égard de la magie et du péché, sert à donner un sens nouveau à la religion du Moyen Âge et aux méditations de la patristique (J. Vuillemin, Être et trav.,1949, p.26). Source : CNRTL
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PATRISTIQUE, adj. et subst. fém.
RépondreSupprimerI. − Adj. Relatif aux Pères de l'Église. Doctrine, enseignement, tradition patristique. Un de ses arguments [d'un théologien catholique] était tiré des textes patristiques sur la connaissance spontanée de Dieu (Théol. cath.t.4, 11920, p.775).Il ne s'agit donc pas ici d'une invasion tardive de la théologie chrétienne par l'hellénisme, mais d'une position commune à l'époque patristique et au Moyen Âge, essentielle par conséquent à la pensée chrétienne même (Gilson,Espr. philos. médiév.,1932, p.122).
II. − Subst. fém. Science qui étudie la doctrine, les écrits, la vie des Pères de l'Église. Cette libération de la nature et de l'univers à l'égard de la magie et du péché, sert à donner un sens nouveau à la religion du Moyen Âge et aux méditations de la patristique (J. Vuillemin, Être et trav.,1949, p.26).
Source : CNRTL
Merci, Oldile !
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