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vendredi 12 septembre 2014

Projet Sophie 2 – série de microrécits

Peter Paul Ramírez Chávez (Mexique)

Rutina

Me quité la ropa, me zafé la piel, desarmé mis huesos, recogí mi sombra y me fui a dormir.

Desprendido

Era una persona terriblemente generosa. Al morir, sólo conservó su sombra.

Aún no

Cuando despertó, el dinosaurio todavía estaba allí, y dios no se atrevió a descender de los árboles.

Presentimiento

A punto de impactarse Ícaro contra el mar, el vaho del Minotauro en su nuca lo rescató de aquel terrible sueño de muerte.

Batallas en el desierto

Bajo los hambrientos pájaros, yace un batallón de armas y zapatos sin vida.

Temor a las alturas

"Si por casualidad cuando me acuesto ,dejo de atarme a los barrotes de la cama,
a los quince minutos me despierto,
indefectiblemente sobre el techo  de mi ropero."
Oliverio Girondo

Desde que Sebastián era un niño, en casa le han recomendado que jamás se arriesgue a soñar con escaleras. En principio, porque padece de un incurable temor a las alturas, y eso podría hacerlo caer, desde el peldaño más alto, y al otro día despertar con una rodilla y un brazo fracturados. Y, principalmente, porque cabe la posibilidad de que venza su miedo y suba y suba y suba sin poder detenerse, de modo que se despierte, allá en las nubes, en una interminable caída libre de fatales consecuencias. Recordemos que el cielo no tiene límites: es más profundo que el infierno.

Traduction temporaire :

Peter Paul Ramírez Chávez (Mexique)

Routine

J’enlevai mes habits, retirai ma peau, désarticulai mes os, ramassai mon ombre et m’en allai dormir.

Détaché

C'était une personne terriblement généreuse. En mourant, elle ne conserva que son ombre.

Pas encore

Quand il se réveilla, le dinosaure était toujours là, et dieu n’osa pas descendre des arbres.

Pressentiment

Icare était sur le point de percuter la mer quand le souffle du Minotaure sur sa nuque le sauva de ce terrible rêve de mort.

Batailles dans le désert

Sous les oiseaux affamés, gît un bataillon d’armes et de chaussures sans vie.

La peur de la hauteur

« Quand je me couche, si par hasard je ne m'attache pas aux barreaux du lit, au bout de quinze minutes, je me réveille indéfectiblement sur le dessus de ma penderie » 

Oliverio Girondo

À la maison, on recommandait à Sébastien de ne jamais se risquer à rêver d'escalier, et ce, depuis qu'il était petit. Dans un premier temps, parce qu’il souffre d’une incurable peur de la hauteur et que cela pourrait le conduire à tomber de la marche la plus élevée et se réveiller le lendemain avec un genou et un bras cassés. Et principalement parce qu'il est possible qu'il parvienne à vaincre sa peur et monte, monte, monte sans s'arrêter ; de sorte qu'il se réveille, en haut, parmi les nuages, dans une interminable chute libre aux conséquences fatales. Il ne faut pas oublier que le ciel n'a pas de limite : il est plus profond que l'enfer.

54 commentaires:

  1. Peter Paul Ramírez Chávez (Mexique)
    Routine
    J'enlevai mes habits, m’esquivai la peau, démontai mes os, ramassai mon ombre et partis dormir.

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  2. Peter Paul Ramírez Chávez (Mexique)

    Routine

    J'enlevai mes habits, m’esquivai la [?????] peau, démontai [il y a mieux ici] mes os, ramassai mon ombre et partis [il y a mieux] dormir.

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  3. Peter Paul Ramírez Chávez (Mexique)

    Routine

    J’enlevai mes habits, retirai ma peau, désarticulai mes os, ramassai mon ombre et m’en allai dormir.

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  4. Peter Paul Ramírez Chávez (Mexique)

    Routine

    J’enlevai mes habits, retirai ma peau, désarticulai mes os, ramassai mon ombre et m’en allai dormir.

    OK.

    Vous pouvez faire le suivant.

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  5. Détaché

    C’était une personne terriblement généreuse. À sa mort, elle ne garda que son ombre.

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  6. Détaché

    C’était une personne terriblement généreuse. À sa mort, elle ne garda [je pense que ce serait beaucoup plus net avec une trad litérale] que son ombre.

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  7. Détaché

    C'était une personne terriblement généreuse. À sa mort, elle ne conserva que son ombre.

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  8. Détaché

    C'était une personne terriblement généreuse. À sa mort [j'ai pensé la même chose la première fois : pourquoi pas une trad littérale ?], elle ne conserva que son ombre.

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  9. Détaché

    C'était une personne terriblement généreuse. En mourant, elle ne conserva que son ombre.

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  10. Détaché

    C'était une personne terriblement généreuse. En mourant, elle ne conserva que son ombre.

    OK.

    Vous pouvez faire le suivant.

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  11. Pas encore

    Quand il se réveilla, le dinosaure était toujours là, et dieu n’osa pas descendre des arbres.

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  12. Pas encore

    Quand il se réveilla, le dinosaure était toujours là, et dieu n’osa pas descendre des arbres.

    OK.

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  13. Pressentiment

    Ícaro était sur le point de heurter la mer. La vapeur du Minotaure sur sa nuque le sauva de ce terrible cauchemar mortel.

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  14. Pressentiment

    Ícaro [c'est un Espagnol, donc on ne traduit pas son nom ?????? ;-)] était sur le point de heurter la mer [je comprends que vous ajoutiez des cheville, mais l), vous changez trop…]. La vapeur du Minotaure sur sa nuque le sauva de ce terrible cauchemar mortel.

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  15. Pressentiment

    Icare était sur le point de heurter la mer quand la vapeur du Minotaure sur sa nuque le sauva de ce terrible cauchemar mortel.

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  16. Pressentiment

    Icare était sur le point de heurter [plus fort en V.O., non ?] la mer quand la vapeur [mal dit ici] du Minotaure sur sa nuque le sauva de ce terrible cauchemar [pas ce que dit la V.O.] mortel.

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  17. Pressentiment

    Icare était sur le point de se heurter contre la mer quand le souffle du Minotaure sur sa nuque le sauva de ce terrible rêve mortel.

    « Plus fort en V.O. » = la structure de la phrase ou « impactarse contra el mar » ?

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  18. Le choix du verbe, pas la structure.

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  19. Pressentiment

    Icare était sur le point de frapper la mer quand le souffle du Minotaure sur sa nuque le sauva de ce terrible rêve mortel.

    J'ai réfléchi et chercher mais je ne trouve pas d'autres verbes;
    "frapper la mer" rappelle Moïse et son bâton,
    "choquer" ne s'emploie pas,
    "s'échouer" est moins fort qu'en V.O.
    bref, je me demande à quoi vous pensez ? :)

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  20. Pressentiment

    Icare était sur le point de percuter la mer quand le souffle du Minotaure sur sa nuque le sauva de ce terrible rêve mortel.

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  21. Pressentiment

    Icare était sur le point de percuter la mer quand le souffle du Minotaure sur sa nuque le sauva de ce terrible rêve mortel [il vaut mieux rester près de la V.O. ici… sous peine de légèrement changer le sens, à mon avis].

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  22. Pressentiment

    Icare était sur le point de percuter la mer quand le souffle du Minotaure sur sa nuque le sauva de ce terrible rêve de mort.

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  23. Pressentiment

    Icare était sur le point de percuter la mer quand le souffle du Minotaure sur sa nuque le sauva de ce terrible rêve de mort.

    OK

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  24. Batailles dans le désert

    Sous les oiseaux affamés, gît un bataillon d’armes et de chaussures sans vie.

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  25. Batailles dans le désert

    Sous les oiseaux affamés, gît un bataillon d’armes et de chaussures sans vie.

    OK.

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  26. Peur des hauteurs
    « Si par hasard quand je me couche, je cesse de m’attacher aux barreaux de mon lit, au bout de quinze minutes je me réveille indéfectiblement sur le plafond de ma penderie »
    Oliverio Girondo

    Je me suis permise de couper le texte.

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  27. Oui, vous avez bien fait… Je préfère avancer pas à pas.

    [« la » ? Je vous laisse réfléchir ] Peur des hauteurs [ou au singulier ? À vous de voir]

    « Si par hasard [à placer après ?] quand je me couche, je cesse de [naturel ici ?] m’attacher aux barreaux de mon lit, au bout de quinze minutes [VIRGULE] je me réveille indéfectiblement sur le plafond [?] de ma penderie »
    Oliverio Girondo

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  28. La peur de la hauteur
    « Quand je me couche, si par hasard j’arrête de m’attacher aux barreaux du lit, au bout de quinze minutes, je me réveille indéfectiblement la tête dans le plafond de ma penderie »
    Oliverio Girondo

    Ai-je bien compris le sens ?

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  29. La peur de la hauteur

    « Quand je me couche, si par hasard j’arrête [bizarre dans ce contexte, non ?] de m’attacher aux barreaux du lit, au bout de quinze minutes, je me réveille indéfectiblement la tête [?????] dans le plafond [« sur le dessus »] de ma penderie »
    Oliverio Girondo

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  30. La peur de la hauteur

    « Quand je me couche, si par hasard je ne m'attache pas aux barreaux du lit, au bout de quinze minutes, je me réveille indéfectiblement sur le dessus de ma penderie »
    Oliverio Girondo

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  31. La peur de la hauteur

    « Quand je me couche, si par hasard je ne m'attache pas aux barreaux du lit, au bout de quinze minutes, je me réveille indéfectiblement sur le dessus de ma penderie »
    Oliverio Girondo

    OK.

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  32. Depuis que Sébastien est petit, on lui recommande à la maison qu’il ne se risque jamais à rêver d’escalier.

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  33. Depuis que Sébastien est [temps] petit, on lui recommande à la maison qu’il ne se risque jamais à rêver d’escalier [un peu du charabia + temps ;-)].

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  34. À la maison, depuis que Sébastien était petit, on lui a recommandé qu’il ne se risque jamais à rêver d’escalier.

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  35. À la maison, depuis que Sébastien était petit, on lui a recommandé [temps ?] qu’il ne se risque jamais [très lourd] à rêver d’escalier.

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  36. À la maison, depuis que Sébastien était petit, on lui recommandait de ne jamais se risquer à rêver d’escalier.

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  37. À la maison, depuis que Sébastien était petit, on lui recommandait de ne jamais se risquer à rêver d’escalier.

    C'est mieux, mais je n'arrive pas à être satisfaite par la syntaxe… Cherchez une autre combinaison pour fluidifier.

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  38. À la maison, on recommandait à Sébastien de ne jamais se risquer à rêver d'escalier, et ce, depuis qu'il était petit.

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  39. À la maison, on recommandait à Sébastien de ne jamais se risquer à rêver d'escalier, et ce, depuis qu'il était petit.

    OK.

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  40. Dans un premier temps, parce qu’il souffre d’une incurable peur de la hauteur, et que cela pourrait le faire tomber de la marche la plus haute et se réveiller le lendemain avec un genou et un bras cassés.

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  41. Dans un premier temps, parce qu’il souffre d’une incurable peur de la hauteur [vérifiez quand même qu'on le dit de cette manière ; à chaque fois que je le lis, j'ai un doute sur le naturel de la formulation… mais après tout, pourquoi pas ? Regardez et dites-moi], et que cela pourrait le faire tomber de la marche la plus haute et se réveiller le lendemain avec un genou et un bras cassés.

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  42. Dans un premier temps, parce qu’il souffre d’une incurable peur de la hauteur, et que cela pourrait le faire tomber de la marche la plus haute et se réveiller le lendemain avec un genou et un bras cassés.

    Suite à mes recherches:
    - "une incurable peur" s'emploie bien.
    - "peur de la hauteur", en revanche, s'emploie beaucoup moins, on dit plus facilement "peur du vide". Mais, je pense qu'il faut garder "peur de la hauteur" pour coller avec la VO.


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  43. Dans un premier temps, parce qu’il souffre d’une incurable peur de la hauteur et que cela pourrait le faire tomber de la marche la plus haute [embêtant, quand même, « hauteur » + « haute » ; une solution ?] et se réveiller le lendemain avec un genou et un bras cassés.

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  44. Dans un premier temps, parce qu’il souffre d’une incurable peur de la hauteur et que cela pourrait le faire tomber de la plus élevée des marches et se réveiller le lendemain avec un genou et un bras cassés.

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  45. Dans un premier temps, parce qu’il souffre d’une incurable peur de la hauteur et que cela pourrait le faire [« conduire à » ?] tomber de la plus élevée [mettez-le après ; cela permettra de simplifier] des marches et se réveiller le lendemain avec un genou et un bras cassés.

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  46. Dans un premier temps, parce qu’il souffre d’une incurable peur de la hauteur et que cela pourrait le conduire à tomber de la marche la plus élevée et se réveiller le lendemain avec un genou et un bras cassés.

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  47. Dans un premier temps, parce qu’il souffre d’une incurable peur de la hauteur et que cela pourrait le conduire à tomber de la marche la plus élevée et se réveiller le lendemain avec un genou et un bras cassés.

    OK.

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  48. Et principalement, parce qu'il est possible qu'il vainque sa peur et qu'il monte, monte, monte sans pouvoir s'arrêter, de telle sorte qu'il se réveille, là-haut dans les nuages, dans une interminable chute libre aux conséquences fatales. Il ne faut pas oublier que le ciel n'a pas de limite: il est plus profond que l'enfer.

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  49. Et principalement parce qu'il est possible qu'il vainque [« parvienne à vaincre » ?] sa peur et qu'il [supprimez] monte, monte, monte sans pouvoir [supprimez] s'arrêter, [point-virgule] de telle [supprimez] sorte qu'il se réveille, là-[« en » ? Comme vous voulez]haut [virgule] dans les nuages, dans [un moyen de contourner « dans » + « dans ?»] une interminable chute libre aux conséquences fatales. Il ne faut pas oublier que le ciel n'a pas de limite[ESPACE !]: il est plus profond que l'enfer.

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  50. Et principalement parce qu'il est possible qu'il parvienne à vaincre sa peur et monte, monte, monte sans s'arrêter ; de sorte qu'il se réveille, en haut, parmi les nuages, dans une interminable chute libre aux conséquences fatales. Il ne faut pas oublier que le ciel n'a pas de limite : il est plus profond que l'enfer.

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  51. Et principalement parce qu'il est possible qu'il parvienne à vaincre sa peur et monte, monte, monte sans s'arrêter ; de sorte qu'il se réveille, en haut, parmi les nuages, dans une interminable chute libre aux conséquences fatales. Il ne faut pas oublier que le ciel n'a pas de limite : il est plus profond que l'enfer.

    OK.

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  52. Maintenant, prenez-les, mettez-les dans un document, relisez-les bien (en voyant si vous voulez modifier des choses) et envoyez-moi le tout par mail quand c'est prêt.

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