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samedi 6 janvier 2018

Projet Justine / Elena – texte 168

Criaturas

Silenciados, por fin, aquellos espantosos estruendos de los bombardeos, aquietadas todas las armas, estos pocos sobrevivientes aún no comprenden que la guerra terminó y huyen, continúan huyendo sin necesidad, hacia ninguna parte.  De pronto, una nube de mariposas atraviesa el río en el que ahuecan las manos para saciar la sed. En medio de la desolación que los circunda, la sutil energía del vuelo les acerca recuerdos de un mundo que creen perdido.  —¿Dónde está la vida? —pregunta una joven con la voz quebrada por el morral de lágrimas que guarda entre las costillas.  Los rigores del brutal enfrentamiento los ha llevado a olvidar que la vida, esa poderosa hembra, camina junto a ellos y siempre apuesta a favor de sí misma. Por tal motivo, pronto la primavera pondrá hojas en los árboles y algún nido. Entonces, quizá sólo por aquel atávico reflejo de imitación que los domina, nuestro desorbitado grupo de zaparrastrosos buscará refugio, se asentará. Llegado ese tiempo, la joven que formuló la pregunta se dejará enamorar por unos bellos ojos, tan desamparados como ella pero leales y fuertes, y su voz será canción de cuna.  La vida, esa incansable soñadora, ama el frágil vuelo de las mariposas.

Traduction temporaire :

Créatures

Réduit au silence, enfin, l'effroyable vacarme des bombardements, apaisées toutes les armes, les rares survivants ne comprennent pas encore que la guerre est finie et fuient, ils continuent de fuir, sans obligation, vers nulle part. Une nuée de papillons traverse soudain le fleuve dans lequel les mains puisent pour étancher la soif. Au milieu de la désolation qui les entoure, la subtile énergie de ce vol leur apporte des souvenirs d'un monde qu'ils croient perdu.  Où est la vie ? demande une jeune fille, la voix brisée par le sac de larmes qu'elle garde entre ses côtes. Les rudesses de cet affrontement brutal les ont amenés à oublier que la vie, cette puissante femelle, marche à côté d'eux et parie toujours en faveur d'elle-même. Voilà pourquoi le printemps mettra des feuilles sur les arbres, ainsi qu'un nid. Alors, peut-être seulement à cause de l'atavique réflexe d'imitation qui le gouverne, notre extravagant groupe de loqueteux cherchera-t-il un refuge, s'y établira. Le moment venu, la jeune femme qui avait posé la question tombera sous le charme de beaux yeux aussi désemparés qu'elle, mais loyaux et forts, et sa voix se fera berceuse. La vie, cette rêveuse infatigable, aime le vol fragile des papillons.

45 commentaires:

  1. Criaturas
    Créatures

    Silenciados, por fin, aquellos espantosos estruendos de los bombardeos, aquietadas todas las armas, estos pocos sobrevivientes aún no comprenden que la guerra terminó y huyen, continúan huyendo sin necesidad, hacia ninguna parte.

    Étouffés, enfin, l'effroyable vacarme des bombardements, apaisées toutes les armes, les rares survivants ne comprennent pas encore que la guerre est finie et fuient, ils continuent de fuir, sans obligation, vers nulle part.

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  2. Créatures

    Silenciados, por fin, aquellos espantosos estruendos de los bombardeos, aquietadas todas las armas, estos pocos sobrevivientes aún no comprenden que la guerra terminó y huyen, continúan huyendo sin necesidad, hacia ninguna parte.

    Étouffés [FS ?], enfin, l'effroyable vacarme des bombardements, apaisées toutes les armes, les rares survivants ne comprennent pas encore que la guerre est finie et fuient, ils continuent de fuir, sans obligation, vers nulle part.

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  3. Créatures

    Silenciados, por fin, aquellos espantosos estruendos de los bombardeos, aquietadas todas las armas, estos pocos sobrevivientes aún no comprenden que la guerra terminó y huyen, continúan huyendo sin necesidad, hacia ninguna parte.

    Réduit au silence, enfin, l'effroyable vacarme des bombardements, apaisées toutes les armes, les rares survivants ne comprennent pas encore que la guerre est finie et fuient, ils continuent de fuir, sans obligation, vers nulle part.

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  4. Créatures

    Silenciados, por fin, aquellos espantosos estruendos de los bombardeos, aquietadas todas las armas, estos pocos sobrevivientes aún no comprenden que la guerra terminó y huyen, continúan huyendo sin necesidad, hacia ninguna parte.

    Réduit au silence, enfin, l'effroyable vacarme des bombardements, apaisées toutes les armes, les rares survivants ne comprennent pas encore que la guerre est finie et fuient, ils continuent de fuir, sans obligation, vers nulle part.

    OK.

    Elena ?

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  5. Réduit au silence, enfin, l'effroyable vacarme des bombardements, apaisées toutes les armes, les rares survivants ne comprennent pas encore que la guerre est finie et fuient, ils continuent de fuir, sans obligation, vers nulle part.

    OK.

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  6. De pronto, una nube de mariposas atraviesa el río en el que ahuecan las manos para saciar la sed.

    Soudain, une nuée de papillons survole le fleuve dans lequel les mains creusent pour étancher la soif.

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  7. De pronto, una nube de mariposas atraviesa el río en el que ahuecan las manos para saciar la sed.

    Soudain [mets-le après], une nuée de papillons survole [texte ?] le fleuve dans lequel les mains creusent [Elena, tin avis ?] pour étancher la soif.

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  8. De pronto, una nube de mariposas atraviesa el río en el que ahuecan las manos para saciar la sed.

    Une nuée de papillons traverse soudainement le fleuve où, avec leurs mains en creux, ils étanchent la soif.

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  9. De pronto, una nube de mariposas atraviesa el río en el que ahuecan las manos para saciar la sed.

    Une nuée de papillons traverse soudain le fleuve dans lequel les mains puisent pour étancher la soif.

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  10. De pronto, una nube de mariposas atraviesa el río en el que ahuecan las manos para saciar la sed.

    Une nuée de papillons traverse soudain le fleuve dans lequel les mains puisent pour étancher la soif.

    OK.

    Elena ?

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  11. Une nuée de papillons traverse soudain le fleuve dans lequel les mains puisent pour étancher la soif.

    OK.

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  12. En medio de la desolación que los circunda, la sutil energía del vuelo les acerca recuerdos de un mundo que creen perdido.

    Au milieu de la désolation qui les entoure, la subtile énergie de ce vol leur apporte des souvenirs d'un monde qu'ils croient perdu.

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  13. En medio de la desolación que los circunda, la sutil energía del vuelo les acerca recuerdos de un mundo que creen perdido.

    Au milieu de la désolation qui les entoure, la subtile énergie de ce vol leur apporte des souvenirs d'un monde qu'ils croient perdu.

    OK.

    Elena ?

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  14. Au milieu de la désolation qui les entoure, la subtile énergie de ce vol leur apporte des souvenirs d'un monde qu'ils croient perdu.

    OK.

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  15. ¿Dónde está la vida? —pregunta una joven con la voz quebrada por el morral de lágrimas que guarda entre las costillas.

    Où est la vie ? demande une jeune fille la voix brisée par le sac de larmes qu'elle garde entre ses côtes.

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  16. ¿Dónde está la vida? —pregunta una joven con la voz quebrada por el morral de lágrimas que guarda entre las costillas.

    Où est la vie ? demande une jeune fille la voix brisée par le sac de larmes qu'elle garde entre ses côtes [Elena ?].

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  17. ¿Dónde está la vida? —pregunta una joven con la voz quebrada por el morral de lágrimas que guarda entre las costillas.

    Où est la vie ? demande une jeune fille la voix brisée par le sac de larmes qu'elle garde entre ses côtes [Elena ? / "qu'elle renferme à l'intérieur de ses côtes" ?].

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  18. ¿Dónde está la vida? —pregunta una joven con la voz quebrada por el morral de lágrimas que guarda entre las costillas.

    Où est la vie ? demande une jeune fille la voix brisée par le sac de larmes qu'elle garde entre ses côtes [Elena ? / "qu'elle renferme à l'intérieur de ses côtes" ? Si le sens est bon, autant la version de Justine].

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  19. ¿Dónde está la vida? —pregunta una joven con la voz quebrada por el morral de lágrimas que guarda entre las costillas.

    Où est la vie ? demande une jeune fille, la voix brisée par le sac de larmes qu'elle garde entre ses côtes.

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  20. ¿Dónde está la vida? —pregunta una joven con la voz quebrada por el morral de lágrimas que guarda entre las costillas.

    Où est la vie ? demande une jeune fille, la voix brisée par le sac de larmes qu'elle garde entre ses côtes.

    OK.

    Justine ?

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  21. ¿Dónde está la vida? —pregunta una joven con la voz quebrada por el morral de lágrimas que guarda entre las costillas.

    Où est la vie ? demande une jeune fille, la voix brisée par le sac de larmes qu'elle garde entre ses côtes.

    OK.

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  22. Los rigores del brutal enfrentamiento los ha llevado a olvidar que la vida, esa poderosa hembra, camina junto a ellos y siempre apuesta a favor de sí misma.

    Les rigueurs de cet affrontement brutal les ont amené à oublier que la vie, cette puissante femelle, marche à côté d'eux et parie toujours en faveur d'elle-même.

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  23. Los rigores del brutal enfrentamiento los ha llevado a olvidar que la vida, esa poderosa hembra, camina junto a ellos y siempre apuesta a favor de sí misma.

    Les rigueurs [naturel ? j'hésite beaucoup…] de cet affrontement brutal les ont amené [gram ?] à oublier que la vie, cette puissante femelle, marche à côté d'eux et parie toujours en faveur d'elle-même.

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  24. Los rigores del brutal enfrentamiento los ha llevado a olvidar que la vida, esa poderosa hembra, camina junto a ellos y siempre apuesta a favor de sí misma.

    Les rudesses de cet affrontement brutal les ont amenés à oublier que la vie, cette puissante femelle, marche à côté d'eux et parie toujours en faveur d'elle-même.

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  25. Los rigores del brutal enfrentamiento los ha llevado a olvidar que la vida, esa poderosa hembra, camina junto a ellos y siempre apuesta a favor de sí misma.

    Les rudesses de cet affrontement brutal les ont amenés à oublier que la vie, cette puissante femelle, marche à côté d'eux et parie toujours en faveur d'elle-même.

    OK.

    Elena ?

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  26. Les rudesses de cet affrontement brutal les ont amenés à oublier que la vie, cette puissante femelle, marche à côté d'eux et parie toujours en faveur d'elle-même.

    OK.

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  27. Por tal motivo, pronto la primavera pondrá hojas en los árboles y algún nido. Entonces, quizá sólo por aquel atávico reflejo de imitación que los domina, nuestro desorbitado grupo de zaparrastrosos buscará refugio, se asentará.

    Voilà pourquoi le printemps posera des feuilles sur les arbres et un nid à l'intérieur. Alors, peut-être seulement à cause de l'atavique réflexe d'imitation qui les gouverne, notre extravagant groupe en haillons cherchera refuge, s'absentera.

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  28. Por tal motivo, pronto la primavera pondrá hojas en los árboles y algún nido. Entonces, quizá sólo por aquel atávico reflejo de imitación que los domina, nuestro desorbitado grupo de zaparrastrosos buscará refugio, se asentará.

    Voilà pourquoi le printemps posera [« mettra »] des feuilles sur les arbres et un nid à l'intérieur [pourquoi cet ajout ?]. Alors, peut-être seulement à cause de l'atavique réflexe d'imitation qui les gouverne, notre extravagant groupe en haillons cherchera [« -t-il » ?] refuge, s'absentera [idem].

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  29. Por tal motivo, pronto la primavera pondrá hojas en los árboles y algún nido. Entonces, quizá sólo por aquel atávico reflejo de imitación que los domina, nuestro desorbitado grupo de zaparrastrosos buscará refugio, se asentará.

    Voilà pourquoi le printemps mettra des feuilles sur les arbres ainsi qu'un nid. Alors, peut-être seulement à cause de l'atavique réflexe d'imitation qui le gouverne, notre extravagant groupe en haillons cherchera-t-il refuge, s'absentera-t-il.

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  30. Por tal motivo, pronto la primavera pondrá hojas en los árboles y algún nido. Entonces, quizá sólo por aquel atávico reflejo de imitación que los domina, nuestro desorbitado grupo de zaparrastrosos buscará refugio, se asentará.

    Voilà pourquoi le printemps mettra des feuilles sur les arbres, ainsi qu'un nid. Alors, peut-être seulement à cause de l'atavique réflexe d'imitation qui le gouverne, notre extravagant groupe en haillons cherchera-t-il refuge, s'absentera-t-il.

    OK.

    Elena ?

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  31. Por tal motivo, pronto la primavera pondrá hojas en los árboles y algún nido. Entonces, quizá sólo por aquel atávico reflejo de imitación que los domina, nuestro desorbitado grupo de zaparrastrosos buscará refugio, se asentará.

    Voilà pourquoi le printemps mettra des feuilles sur les arbres, ainsi qu'un nid. Alors, peut-être seulement à cause de l'atavique réflexe d'imitation qui le gouverne, notre extravagant groupe en haillons cherchera-t-il refuge, s'absentera-t-il [Petit CS : s'installer, s'établir, se fixer, s'implanter].

    Ma proposition :
    Voilà pourquoi le printemps mettra des feuilles sur les arbres, ainsi qu'un nid. Alors, peut-être seulement à cause de l'atavique réflexe d'imitation qui le gouverne, notre extravagant groupe en haillons ["de loqueteux/déguenillés/gueux" ? / Je ne parviens pas à trancher...] cherchera-t-il refuge, à s'y établir.

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  32. Voilà pourquoi le printemps mettra des feuilles sur les arbres, ainsi qu'un nid. Alors, peut-être seulement à cause de l'atavique réflexe d'imitation qui le gouverne, notre extravagant groupe en haillons ["de loqueteux [OK]/déguenillés/gueux" ? / Je ne parviens pas à trancher...] cherchera-t-il [« un » ; sinon, la fin ne va pas] refuge, à s'y établir.

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  33. Voilà pourquoi le printemps mettra des feuilles sur les arbres, ainsi qu'un nid. Alors, peut-être seulement à cause de l'atavique réflexe d'imitation qui le gouverne, notre extravagant groupe de loqueteux cherchera-t-il un refuge, s'y établira.

    OK.

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  34. Llegado ese tiempo, la joven que formuló la pregunta se dejará enamorar por unos bellos ojos, tan desamparados como ella pero leales y fuertes, y su voz será canción de cuna. La vida, esa incansable soñadora, ama el frágil vuelo de las mariposas.

    Le moment venu, la jeune femme qui avait posé la question tombera sous le charme de deux beaux yeux aussi désemparés qu'elle, mais loyaux et forts, et sa voix se fera berceuse. La vie, cette rêveuse infatigable, aime le vol fragile des papillons.

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  35. Llegado ese tiempo, la joven que formuló la pregunta se dejará enamorar por unos bellos ojos, tan desamparados como ella pero leales y fuertes, y su voz será canción de cuna. La vida, esa incansable soñadora, ama el frágil vuelo de las mariposas.

    Le moment venu, la jeune femme qui avait posé la question tombera sous le charme de deux [nécessaire ?] beaux yeux aussi désemparés qu'elle, mais loyaux et forts, et sa voix se fera berceuse. La vie, cette rêveuse infatigable, aime le vol fragile des papillons.

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  36. Llegado ese tiempo, la joven que formuló la pregunta se dejará enamorar por unos bellos ojos, tan desamparados como ella pero leales y fuertes, y su voz será canción de cuna. La vida, esa incansable soñadora, ama el frágil vuelo de las mariposas.

    Le moment venu, la jeune femme qui avait posé la question tombera sous le charme de beaux yeux aussi désemparés qu'elle, mais loyaux et forts, et sa voix se fera berceuse. La vie, cette rêveuse infatigable, aime le vol fragile des papillons.

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  37. Llegado ese tiempo, la joven que formuló la pregunta se dejará enamorar por unos bellos ojos, tan desamparados como ella pero leales y fuertes, y su voz será canción de cuna. La vida, esa incansable soñadora, ama el frágil vuelo de las mariposas.

    Le moment venu, la jeune femme qui avait posé la question tombera sous le charme de beaux yeux aussi désemparés qu'elle, mais loyaux et forts, et sa voix se fera berceuse. La vie, cette rêveuse infatigable, aime le vol fragile des papillons.

    OK.

    Elena ?

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  38. Le moment venu, la jeune femme qui avait posé la question tombera sous le charme de beaux yeux aussi désemparés qu'elle, mais loyaux et forts, et sa voix se fera berceuse. La vie, cette rêveuse infatigable, aime le vol fragile des papillons.

    OK.

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  39. Elena a dit...
    Le moment venu, la jeune femme qui avait posé la question tombera sous le charme de beaux yeux aussi désemparés qu'elle, mais loyaux et forts, et sa voix se fera berceuse. La vie, cette rêveuse infatigable, aime le vol fragile des papillons.

    OK.

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