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mercredi 7 février 2018

Projet Justine / Elena – texte 175

Separación

Es raro ver a mamá en ese sillón donde nunca se sienta porque es para las visitas. Tampoco sabe por qué papá junta toda su ropa. Deja la leche sin terminar y va hacia la ventana que da al patio, mira afuera, de espaldas a ellos. Una mariposa se acerca. La brusquedad con que papá golpea la puerta de la calle hace cimbrar los vidrios. Se da la vuelta; mamá tiene los ojos llenos de lágrimas.  Podría decir: “si dejás de llorar te dibujo una mariposa”.  Quisiera explicar “no nos abandona, está acá aunque se vaya”, pero sus tres años no le permiten juntar esas palabras. Entonces su propia sombra, que se proyecta larga sobre el piso, le da la idea. Se agacha y besa la silueta oscura.  —Papá —dice. 

Traduction temporaire :

Séparation

C'est bizarre de voir maman dans ce fauteuil où elle ne s'assied jamais parce qu'il est réservé aux visiteurs. Il ne sait pas non plus pourquoi papa rassemble tous ses vêtements. Il ne finit pas son lait et va à la fenêtre qui donne sur la cour, regarde dehors, il leur tourne le dos. Un papillon s'approche. La brusquerie avec laquelle papa claque la porte de la rue fait vibrer les carreaux. Il se retourne ; maman a des larmes plein les yeux. Il pourrait dire : « si tu arrêtes de pleurer, je te dessine un papillon ». Il voudrait expliquer : « il ne nous abandonne pas ; il est là, même s'il s'en va », mais ses trois ans ne lui permettent pas d'aligner ces mots. Son ombre, qui se projette en longueur sur le sol, lui donne alors une idée. Il s'accroupit et embrasse la silhouette sombre. — Papa, dit-il.

26 commentaires:

  1. Separación

    Es raro ver a mamá en ese sillón donde nunca se sienta porque es para las visitas.

    Séparation

    C'est bizarre de voir maman dans ce fauteuil où elle ne s'assied jamais parce qu'il est réservé aux visiteurs.

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  2. Separación

    Es raro ver a mamá en ese sillón donde nunca se sienta porque es para las visitas.

    Séparation

    C'est bizarre de voir maman dans ce fauteuil où elle ne s'assied jamais parce qu'il est réservé aux visiteurs.

    OK.

    Elena ?

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  3. Séparation

    C'est bizarre de voir maman dans ce fauteuil où elle ne s'assied jamais parce qu'il est réservé aux visiteurs.

    OK.

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  4. Tampoco sabe por qué papá junta toda su ropa. Deja la leche sin terminar y va hacia la ventana que da al patio, mira afuera, de espaldas a ellos.

    Il ne sait pas non plus pourquoi papa rassemble toutes ses affaires. Il ne finit pas son lait et va à la fenêtre qui donne sur la cour, regarde dehors, il leur tourne le dos.

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  5. Tampoco sabe por qué papá junta toda su ropa. Deja la leche sin terminar y va hacia la ventana que da al patio, mira afuera, de espaldas a ellos.

    Il ne sait pas non plus pourquoi papa rassemble toutes ses affaires [moins précis que le terme de la V.O.]. Il ne finit pas son lait et va à la fenêtre qui donne sur la cour, regarde dehors, il leur tourne le dos.

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  6. Tampoco sabe por qué papá junta toda su ropa. Deja la leche sin terminar y va hacia la ventana que da al patio, mira afuera, de espaldas a ellos.

    Il ne sait pas non plus pourquoi papa rassemble tous ses vêtements. Il ne finit pas son lait et va à la fenêtre qui donne sur la cour, regarde dehors, il leur tourne le dos.

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  7. Tampoco sabe por qué papá junta toda su ropa. Deja la leche sin terminar y va hacia la ventana que da al patio, mira afuera, de espaldas a ellos.

    Il ne sait pas non plus pourquoi papa rassemble tous ses vêtements. Il ne finit pas son lait et va à la fenêtre qui donne sur la cour, regarde dehors, il leur tourne le dos.

    OK.

    Elena ?

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  8. Il ne sait pas non plus pourquoi papa rassemble tous ses vêtements. Il ne finit pas son lait et va à la fenêtre qui donne sur la cour, regarde dehors, il leur tourne le dos.

    OK.

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  9. Una mariposa se acerca. La brusquedad con que papá golpea la puerta de la calle hace cimbrar los vidrios. Se da la vuelta; mamá tiene los ojos llenos de lágrimas.

    Un papillon s'approche. La brusquerie avec laquelle papa claque la porte de la rue fait vibrer les carreaux. Il se retourne ; maman a des larmes plein les yeux.

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  10. Una mariposa se acerca. La brusquedad con que papá golpea la puerta de la calle hace cimbrar los vidrios. Se da la vuelta; mamá tiene los ojos llenos de lágrimas.

    Un papillon s'approche. La brusquerie avec laquelle papa claque la porte de la rue fait vibrer les carreaux. Il se retourne ; maman a des larmes plein les yeux.

    OK.

    Elena ?

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  11. Un papillon s'approche. La brusquerie avec laquelle papa claque la porte de la rue fait vibrer les carreaux. Il se retourne ; maman a des larmes plein les yeux.

    OK.

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  12. Podría decir: “si dejás de llorar te dibujo una mariposa”. Quisiera explicar “no nos abandona, está acá aunque se vaya”, pero sus tres años no le permiten juntar esas palabras. Entonces su propia sombra, que se proyecta larga sobre el piso, le da la idea. Se agacha y besa la silueta oscura. —Papá —dice.

    Il pourrait dire : « si tu arrêtes de pleurer, je te dessine un papillon ». Il voudrait expliquer « il ne nous abandonne pas, il est là, même s'il s'en va », mais ses trois ans ne lui permettent pas d'aligner ces mots.
    Son ombre qui se projette en longueur sur le sol lui donne alors une idée. Il s'accroupit et embrasse la silhouette sombre. — Papa, dit-il.

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  13. Podría decir: “si dejás de llorar te dibujo una mariposa”. Quisiera explicar “no nos abandona, está acá aunque se vaya”, pero sus tres años no le permiten juntar esas palabras.

    Il pourrait dire : « si tu arrêtes de pleurer, je te dessine un papillon ». Il voudrait expliquer [mets du points, du coup] « il ne nous abandonne pas, il est là, même s'il s'en va », mais ses trois ans ne lui permettent pas d'aligner ces mots.

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  14. Podría decir: “si dejás de llorar te dibujo una mariposa”. Quisiera explicar “no nos abandona, está acá aunque se vaya”, pero sus tres años no le permiten juntar esas palabras. Entonces su propia sombra, que se proyecta larga sobre el piso, le da la idea. Se agacha y besa la silueta oscura.
    —Papá —dice.

    Il pourrait dire : « si tu arrêtes de pleurer, je te dessine un papillon ». Il voudrait expliquer : « il ne nous abandonne pas ; il est là, même s'il s'en va », mais ses trois ans ne lui permettent pas d'aligner ces mots. Son ombre qui se projette en longueur sur le sol lui donne alors une idée. Il s'accroupit et embrasse la silhouette sombre.
    — Papa, dit-il.

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  15. Podría decir: “si dejás de llorar te dibujo una mariposa”. Quisiera explicar “no nos abandona, está acá aunque se vaya”, pero sus tres años no le permiten juntar esas palabras. Entonces su propia sombra, que se proyecta larga sobre el piso, le da la idea. Se agacha y besa la silueta oscura.
    —Papá —dice.

    Il pourrait dire : « si tu arrêtes de pleurer, je te dessine un papillon ». Il voudrait expliquer : « il ne nous abandonne pas ; il est là, même s'il s'en va », mais ses trois ans ne lui permettent pas d'aligner ces mots.

    OK.

    Elena ?

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  16. Il pourrait dire : « si tu arrêtes de pleurer, je te dessine un papillon ». Il voudrait expliquer : « il ne nous abandonne pas ; il est là, même s'il s'en va », mais ses trois ans ne lui permettent pas d'aligner ces mots.

    OK.


    Entonces su propia sombra, que se proyecta larga sobre el piso, le da la idea. Se agacha y besa la silueta oscura.
    —Papá —dice.

    Son ombre, qui se projette en longueur sur le sol, lui donne alors une idée. Il s'accroupit et embrasse la silhouette sombre.
    — Papa, dit-il.

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  17. Non, mais la suite dans un autre commentaire, car après, c'est trop compliqué pour moi.

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  18. Entonces su propia sombra, que se proyecta larga sobre el piso, le da la idea. Se agacha y besa la silueta oscura.
    —Papá —dice.

    Son ombre, qui se projette en longueur sur le sol, lui donne alors une idée. Il s'accroupit et embrasse la silhouette sombre.
    — Papa, dit-il.

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  19. Entonces su propia sombra, que se proyecta larga sobre el piso, le da la idea. Se agacha y besa la silueta oscura.
    —Papá —dice.

    Son ombre, qui se projette en longueur sur le sol, lui donne alors une idée. Il s'accroupit et embrasse la silhouette sombre.
    — Papa, dit-il.

    OK.

    Elena ?

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  20. Son ombre, qui se projette en longueur sur le sol, lui donne alors une idée. Il s'accroupit et embrasse la silhouette sombre.
    — Papa, dit-il.

    OK.

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  21. Son ombre, qui se projette en longueur sur le sol, lui donne alors une idée. Il s'accroupit et embrasse la silhouette sombre.
    — Papa, dit-il.

    OK.

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  22. Elena a dit...
    Son ombre, qui se projette en longueur sur le sol, lui donne alors une idée. Il s'accroupit et embrasse la silhouette sombre.
    — Papa, dit-il.

    OK.

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