A. HIST. RELIG. Dans l'Église primitive, personne nouvellement convertie au christianisme et récemment baptisée. "Puis il interrogea l'enfant néophyte: Thaïs, crois-tu en Dieu, le père tout-puissant (...)? "(A. FRANCE, Thaïs, 1890, p.104).
B. Par analogie. Nouvel adepte d'une religion, d'une doctrine, d'un parti, d'un art. Enthousiasme, zèle d'un néophyte.
- P. ext. Personne qui aborde un nouveau domaine d'expérience. Synon. novice.
- Néophyte de + compl. prép. désignant une qualité, un trait de caractère. "Les lettres de Costals arrivaient, deux par semaine, toujours pleines de tendresses. «Mais est-il sincère?» se demandait notre néophyte de la méfiance" (MONTHERLANT, Lépreuses, 1939, p.1375
C. Emploi comme adjectif. Qui est le fait d'un néophyte. Ardeur, fanatisme néophyte.
Étymologie : Emprunté au latin ecclésiastique neophytus «néophyte, nouveau converti», emprunté au grec neophytus, littéralement «nouvellement planté ; nouveau converti»
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Néophyte, subst. et adj.
RépondreSupprimerA. HIST. RELIG.
Dans l'Église primitive, personne nouvellement convertie au christianisme et récemment baptisée.
"Puis il interrogea l'enfant néophyte: Thaïs, crois-tu en Dieu, le père tout-puissant (...)? "(A. FRANCE, Thaïs, 1890, p.104).
B. Par analogie.
Nouvel adepte d'une religion, d'une doctrine, d'un parti, d'un art. Enthousiasme, zèle d'un néophyte.
- P. ext. Personne qui aborde un nouveau domaine d'expérience. Synon. novice.
- Néophyte de + compl. prép. désignant une qualité, un trait de caractère.
"Les lettres de Costals arrivaient, deux par semaine, toujours pleines de tendresses. «Mais est-il sincère?» se demandait notre néophyte de la méfiance" (MONTHERLANT, Lépreuses, 1939, p.1375
C. Emploi comme adjectif.
Qui est le fait d'un néophyte.
Ardeur, fanatisme néophyte.
Étymologie :
Emprunté au latin ecclésiastique neophytus «néophyte, nouveau converti», emprunté au grec neophytus, littéralement «nouvellement planté ; nouveau converti»