mercredi 23 décembre 2015

Projet Danny 1 – phrases 16-21

Caminamos hacia el restaurante, uno muy elegante, frente al puerto. Me pregunta si no me pone triste este frío, esta lluvia. Sí, me pone triste, muy triste. Es desde el frío y la lluvia que empiezo a extrañar el cielo gris de mi ciudad, aquel que describió Melville, cielo muy gris que te pone triste, pero... que no te malogra los zapatos. Es que en Lima nunca llueve. Finalmente llegamos. Hay una española con Alfredo, que, como todas las españolas, insiste impacientemente en la hora de la cena.

Traduction temporaire :
Nous marchons vers un restaurant, particulièrement raffiné, face au port. Il me demande si ce froid et cette pluie ne me rendent pas triste. Oui, ça me rend triste, très triste. C’est depuis le froid et la pluie que je commence à regretter le ciel gris de ma ville, celui décrit par Melville, un ciel très gris qui rend triste, mais… qui ne ruine pas les chaussures. À Lima, il ne pleut jamais. Nous arrivons enfin. Il y a une Espagnole avec Alfredo, qui, comme toutes les Espagnoles, insiste lourdement pour aller manger.

Projet Sabrina 4 – phrases 28-31

Durante cuatro días consecutivos, acompañado por tres colegas, me sumergí en este lago, que debe ser uno de los más coloridos del planeta. Pensé que algún día me gustaría volver como turista; jamás hubiera imaginado que aquí me pasaría el resto de la vida. Pero entre aquella primera inmersión y hoy, tuve todavía un tiempo para sumergirme en otros quehaceres. Cuando volvimos a la capital del país, confirmamos lo que hasta entonces solo era una hipótesis: que este lago es de origen volcánico, lo cual explica en buena medida la diversidad de colores que impregnan sus aguas: anaranjadas en su orilla sur, verdes en sus faldas orientales, turquesas en su frente norte, azules en su centro y en su flanco occidental.

Traduction temporaire :
Accompagné de trois collègues, je me suis immergé quatre jours consécutifs dans ce lac, qui doit être l'un des plus colorés de la planète. Je me suis dit qu'un jour, j'aimerais y revenir en tant que touriste ; je n'aurais jamais imaginé que je passerais le reste de ma vie ici. Mais entre cette première immersion et aujourd'hui, j'ai malgré tout eu un moment pour m'immerger dans d'autres affaires. Lorsque nous sommes revenus à la capitale, nous avons confirmé ce qui n'était jusqu'alors qu'une hypothèse : ce lac est d'origine volcanique ; cela explique en bonne partie la variété des couleurs qui imprègnent ses eaux : orangées sur sa rive sud, vertes sur ses versants orientaux, turquoises sur son front nord, bleues en son centre et sur son flanc occidental.

Projet Sonita / Élise – phrases 420-425

Zebrel comprendió que se trataba de una debilidad imperdonable, algo que el monitor pagaría caro; no obstante él no podía permitirse desperdiciar una ocasión como esa. Sin preocuparse por la sangre que salía de la herida con una fuerza inaudita, lanzó el exoprot hacia adelante y salió del callejón en tres o cuatro zanzadas. No se detuvo a comprobar si la chica estaba muerta, y tampoco reparó en los cuerpos encogidos y arrugados de los acólitos de Yahvé que Killer parecía haber rociado con algún combustible e incinerado a conciencia. O sea que, a fin de cuentas, había muerto gente.
Corrió por la avenida sin preocuparse por los pocos automóviles que circulaban; que se cuidaran ellos. Al pasar por delante de una cantina en la que un grupo de borrachos se peleaban sin ganas, logró llamar la atención de un par de ellos, seguramente los menos impregnados de alcohol.

Traduction temporaire :
Zebrel comprit qu’il s’agissait là d’une faiblesse impardonnable, quelque chose que le moniteur paierait cher ; cependant, il ne pouvait pas se permettre de laisser passer une occasion pareille. Sans se préoccuper du sang qui coulait de la blessure avec une intensité inouïe, il jeta l’exoprot et sortit de la ruelle en quelques enjambées. Il ne s’arrêta pas pour vérifier si la fille était morte, pas plus qu'il ne remarqua les corps réduits en bouillie et ratatinés des acolytes de Yahvé que Killer semblait avoir consciencieusement aspergés avec un combustible puis incinérés. À l'arrivée, des personnes étaient mortes. Il courut dans l'avenue sans s'inquiéter du peu de voitures qui circulaient ; il ne pouvait pas faire attention aux voitures, qu'elles fassent attention, elles. En passant devant un bar où un groupe d'ivrognes se disputait mollement, il réussit à attirer l'attention de deux d'entre eux, certainement les moins imprégnés d'alcool.

mardi 22 décembre 2015

Projet Nancy 5 – phrases 37-51

Dobla una calle. Se apoya en una pared; aguarda unos minutos. Continúa caminando. Ahora entra en su casa. El médico. Al día siguiente, el hombre no va a la oficina. Es más intenso el dolor. Su mujer le da masajes y después le pinta con tintura de yodo. Por la noche, como continúa el dolor y se ha hinchado “eso”, la mujer le coloca un emplastro caliente: azufre, aceite y unas hojas vegetales. El hombre no puede dormir. La mujer despierta varias veces en la noche y pregunta invariablemente: —¿Te sigue doliendo? Amanece. El hombre advierte que no puede levantarse de la cama. La mujer, entonces, sale a la calle para cumplir dos diligencias: primero — ¡ya lo creo que primero! — hablará por teléfono — 7376 Avenida — con el jefe de la oficina. Segundo: irá a buscar a un médico. El médico está ahora con el enfermo.

Traduction temporaire :
Il tourne au coin d'une rue. Il s'appuie contre un mur, attend quelques minutes. Il reprend sa route. Il entre à présent chez lui. Le médecin. Le lendemain, l'homme ne se rend pas au bureau. La douleur est plus intense. Sa femme le masse et lui passe de la teinture d'iode. La nuit, comme le mal persiste et que « ça » a enflé, elle lui applique un emplâtre chaud : du soufre, de l'huile et des feuilles de végétaux. Il ne trouve pas le sommeil. Elle se réveille plusieurs fois dans la nuit et lui demande invariablement : Ça ne va pas mieux ? Le jour se lève. L'homme s'aperçoit qu'il ne peut pas sortir de son lit. Alors, sa femme s'en va effectuer deux actions : d'abord, – et c'est bien normal ! – elle téléphonera – au 7376 Avenue – pour prévenir son chef de bureau. Ensuite, elle ira chercher un médecin. Il se trouve maintenant auprès du malade.

samedi 19 décembre 2015

Projet Justine 4 – phrases 126-130

Traté de justificar a la pobre mujer ante mi esposa, seguramente que su inodoro está repleto de caca, como el nuestro, y qué más da hacerlo allí si en los baños tampoco hay agua. Pero ella tenía toda la razón, puedo aguantar falta de luz, de agua, de ascensores, pero esa churreta inmunda ya es demasiado; ya es hora de largarse, y si es antes de la próxima junta, mucho mejor, porque uno nunca sabe.
La última junta a la que asistí antes de deshacerme del departamento se desarrolló un día que la oficina había declarado libre por inventario, por lo que en la tarde tuve tiempo de sobra para tratar de relajarme leyendo un libro. Faltando cinco minutos para las cinco y treinta me acerqué a la ventana principal para fumar un cigarrillo mientras admiraba la vista. Los edificios de San Isidro se hacían silueta al fondo en espera del atardecer, los buses llenos de empleados regresaban de trabajar, y una pareja de gallinazos volaba en círculos a lo lejos, en la cúpula del cielo.

Traduction temporaire :
Auprès de mon épouse, j'essayai de justifier le comportement de cette pauvre femme : ses toilettes doivent déborder de caca, comme les nôtres, et après tout, qu'est-ce que ça change de faire ses besoins là, puisqu'il n'y a pas d'eau dans les sanitaires ? Mais elle avait entièrement raison : Je peux supporter les coupures de courant, d'eau, les pannes d'ascenseur, en revanche, cette bouse immonde, c'est trop ! Il est grand temps qu'on mette les voiles, et le mieux serait avant la prochaine réunion, parce qu'on ne sait jamais. La dernière réunion de copropriété à laquelle j'assistai avant de me débarrasser de l'appartement eut lieu un jour où je n'étais pas allé au bureau pour cause d'inventaire ; voilà pourquoi, l'après-midi en question, j'avais tenté de me détendre avec un livre. Cinq minutes avant dix-sept heures trente, je m'étais approché de la baie vitrée pour fumer une cigarette en admirant la vue. Au fond, les immeubles de San Isidro devenaient des silhouettes attendant la tombée de la nuit, les bus bondés d'employés rentraient du travail, et, au loin, un couple de vautours volait en cercles sur la voûte céleste.

vendredi 18 décembre 2015

Projet Justine / Sophie – phrases 20-22

Lastimosamente para Jorge, historias de esa índole fueron escritas mucho tiempo atrás, por lo que no eran novedad. Tenía que encontrar alguna otra idea original, sacarla de algún lado. La secuencia de pensamientos que recorrió en ese momento sería imposible de explicar, puesto que el cerebro trabaja de maneras incomprensibles, asociando datos que nada tienen que ver entre sí para construir nuevos conceptos; pero de una manera sencilla podríamos describirla así: Jorge visualizaba el polvo estelar que una aburrida nave espacial surcaba lánguidamente con alguna historia que no lograba inventar, pero en vez de centrarse en la nave, su mente se dirigió hacia el polvo, una nube de partículas flotantes, un concepto que le resultaba poco familiar, una palabra poco utilizada...

Traduction temporaire :
Malheureusement pour Jorge, des histoires de ce genre avaient déjà été écrites bien longtemps auparavant et ne constituaient donc pas une nouveauté. Il devait trouver une idée originale, chercher ailleurs. La série de pensées qui lui traversa l’esprit serait impossible à expliquer, son cerveau travaillant de manière incompréhensible à l'association d'informations n'ayant aucun rapport les unes avec les autres pour créer des concepts inédits. Mais, de façon simple, on pourrait la décrire ainsi : Jorge visualisait la poussière stellaire qu'un vaisseau spatial qui s'ennuyait, sillonnait nonchalamment avec une histoire qu’il n’arrivait pas à inventer, mais au lieu de se concentrer sur le vaisseau, son esprit vagabonda vers la poussière – un nuage de particules flottantes, un concept qui lui paraissait peu familier, un mot peu employé…

Projet Chloé T. 2 – phrases 129-134

Joe intentó no parecer sorprendido, mucho menos angustiado. Lo último que quería era que aquellos tipos notaran la decepción en su cara, no tanto por el orgullo que para esas alturas ya poseía, sino por el peligro de echar por tierra, con una actitud simplista o cobarde, toda su trayectoria laboral. Pero algunos gestos de la cara ya lo delataban y antes de perder todo el talante, tomó el trago de un tirón y puso el vaso sobre la mesa.
Con pasos cortos bajó las escaleras, atravesó el pasillo y en el mapa buscó el área soterrada. Le extrañó un poco no verla, aún permanecía casi imperceptible.
De regreso a casa decidió pasar por el Taller, limpiar el auto deportivo y entregarlo para la venta. Los gastos, ahora que iba a comenzar a trabajar en el sótano, ya no podían ser los mismos.

Traduction temporaire :
Joe essaya de ne pas paraître surpris, encore moins anxieux. La dernière chose qu’il voulait, c’est que ces types voient de la déception sur son visage, non pas parce qu'il se sentait fier d’être arrivé à ce niveau, mais parce qu'il ne voulait pas risquer d’anéantir tout son parcours professionnel à cause d’une attitude primaire ou couarde. Toutefois, certaines expressions de son visage le trahissaient et, pour ne pas complètement perdre la face, il but son verre cul sec avant de le poser sur la table. Puis il descendit les escaliers à pas lents, traversa le couloir et chercha sur le plan l’aire souterraine. Il fut un peu surpris de ne pas la voir ; elle demeurait toujours presque indécelable. De retour chez lui, il décida de passer au Garage, de nettoyer sa voiture de sport et la mettre en vente. Maintenant qu'il allait travailler au sous-sol, il devait revoir ses dépenses à la baisse.

Projet Pablo / Simon – phrases 101-106

X

La grilla había comenzado junto al mítico colisionador de hadrones, en un pasado ya lejano, una nueva estructura que permitiera almacenar y analizar un cúmulo gigantesco de información. Pocos años después había reemplazado a Internet; y su potencialidad había convertido a la red en mucho más de lo que todos pudiéramos haber soñado previamente. Comenzó la era de las realidades mezcladas; realidad, realidad aumentada, virtualidad aumentada, realidad virtual. Ésta última primaría por sobre todas las demás y se convertiría en La Realidad; fue lógico, podíamos hacerlo y serlo todo allí, sin límites. De allí a que se comenzaran a tipificar los delitos virtuales y luego fuera establecida la relación unívoca entre la agonizante identidad analógica y su correlato digital, e incorporada la misma a la Constitución Universal de 2154, hubo sólo un suspiro.

Traduction temporaire :

X


La grille était apparue en même temps que le mythique collisionneur de hadrons, une nouvelle structure qui permettait, à une époque déjà lointaine, de stocker et analyser une quantité gigantesque d’informations. Quelques années plus tard, elle avait remplacé internet ; et sa potentialité avait transformé le réseau en quelque chose de bien plus puissant que ce que nous aurions pu imaginer. L’ère des réalités mélangées s'ouvrit ; réalité, réalité augmentée, virtualité augmentée, réalité virtuelle. La dernière primerait sur toutes les autres et deviendrait La Réalité ; logiquement, nous pouvions tout faire et être nous tout entiers, là-bas, sans limite. En un clin d’œil, on commença à catégoriser les délits virtuels ; on établit ensuite une relation univoque entre l’identité analogique agonisante et son corrélat digital, et on l’intégra à la Constitution Universelle de 2154.

jeudi 17 décembre 2015

Projet Loïck 9 – phrases 79-84

Dos veces habia estado próximo, como aquella noche, a ser arro­jado a la via por los que despertaban sobresaltados con su presencia; y buscando en otra ocasión un departamento oscuro, tropezó con un viajero que, sin decir palabra, le asestó un garrotazo, echándole fuera del tren. Aquella noche si que creyó morir.
Y al decir esto, señalaba una cicatriz que cmzaba su frente.
Lo trataban mal, pero él no se quejaba. Aquellos señores tenian razón para asustarse y defenderse. Comprendia que era merecedor de aquello y algo más; pero ¡qué remedio, si no tenia dinero y deseaba ver a sus hijos!

Traduction temporaire :
Comme cette nuit-là, il avait été près de se faire jeter sur la voie à deux reprises par les gens qui s'étaient réveillés en sursaut à cause de sa présence ; une autre fois, en cherchant un compartiment obscur, il tomba sur un passager qui, sans mot dire, lui asséna un coup de gourdin, l'éjectant du train. Cette fois-la, il crut bien mourir. Et en disant cela, il montrait une cicatrice qui barrait son front.
On le traitait mal, mais il ne se plaignait pas. Ces messieurs avaient raison d'avoir peur et de se défendre. Il comprenait qu'il était méritant de cela, et d'un peu plus ; il n'avait pas le choix dans la mesure où il n'avait pas d'argent et qu'il voulait voir ses enfants !

Projet Sabrina 4 – phrases 22-27

El siseo de una libélula, bzzzz, lo escucho con ni tidez. Pareciera que la pérdida de la visión me estuviera afinando el oído. Bzzzz. Aunque ya no pueda ver, puedo imaginar que una mujer vaporosa, de cabellos tan brillantes como las aguas de este lago a mediodía, se aproxima y sonríe, y sin tener que empinarse sobre sus pies avista una legión de buenas noticias. Yo aprendí a bucear desde muy joven; por algo nací en una ciudad anclada a las orillas de un océano. La primera vez que vine aquí, me sumergí avituallado como un exper to: no me faltaban la máscara de silicona y doble cristal, ni el buzo isotérmico, ni las aletas, ni la bolsa de muestreo; tampoco el tanque de aire ni la linterna.

Traduction temporaire :
Le sifflement d'une libellule, zzzz, je l'entends nettement. On aurait dit que perdre la vue avait aiguisé mon ouïe. Zzzz. À défaut de voir, j'ai le loisir d'imaginer qu'une femme vaporeuse, aux cheveux aussi brillants que les eaux de ce lac à la mi-journée, s'approche et sourit, puis, sans avoir à se hisser sur la pointe des pieds, aperçoit un flot de bonnes nouvelles. J'ai appris à plonger tout jeune ; je ne suis pas né dans une ville amarrée au bord d'un océan pour rien. La première fois que je suis venu ici, je me suis immergé, équipé comme un professionnel : je n'avais oublié ni le masque en silicone double foyer, ni la combinaison isothermique, ni les nageoires, ni l'épuisette ; ni non plus la réserve d'air, ni la lampe torche.

lundi 14 décembre 2015

Bientôt de retour

Bonjour à tous,
J'ai été privée de Tradabordo pendant quelques jours – je ne retrouvais plus l'identifiant et le mot de passe ;-) Je serai de retour sur le pont dès jeudi.

samedi 5 décembre 2015

Projet Chloé T. 2 – phrases 123-128

-Llegas en el momento justo- dijo el hombre de la botella- te quiero presentar a uno de nuestros autores más jóvenes. Ha hecho algo increíble, es el líder de un nuevo movimiento, destruyó el realismo.
-Pero mis libros son realistas.
-Cierto, por eso ya no se venden. Esa es la mala noticia que debo darte, pero no te desanimes, un autor debe ajustarse.
-O se ajusta o sucumbe- dijo el hombre de los vasos- tome un trago, celebre con nosotros, luego debe bajar al sótano, el turno está por comenzar.

Traduction temporaire :

— Tu arrives au bon moment, lui dit l'homme à la bouteille, je veux te présenter l'un de nos auteurs les plus jeunes. Il a réalisé quelque chose d'incroyable ; il est à la tête d'un nouveau mouvement. Il a détruit le réalisme.
— Mais, mes livres sont réalistes.
— Effectivement, raison pour laquelle ils ne se vendent plus. C'est la mauvaise nouvelle que je dois t'annoncer, cependant ne te décourage pas, un auteur doit savoir s'adapter.
— S'adapter ou succomber, ajoute l'homme aux verres. Buvez un coup, venez trinquer avec nous. Après, vous devrez descendre au sous-sol, l'équipe est sur le point de démarrer.

Projet Hélène 5 – phrases 91-95

Él seguía detenido en esa esquina, donde, desde hacía un buen momento ya, se había puesto a considerar, bajo esa llovizna “limeña” y como paralizado, sin animarse a avanzar ni a retroceder, lo que había hecho de su vida, ¡insensato!, ¡insensato! El automóvil ya estaba cerca. Lo miró, ahora con impaciencia, molesto de que el hijo de puta ese que lo manejaba anduviera dando vueltas por allí, merodeando por donde él estaba, en lugar de estar gozando de su casa y de su cama caliente y limpia. El coche se detuvo a unos diez metros. Había dos personas dentro, el chofer y alguien a su lado, o alguien que estaba en el asiento de atrás, pero que se había inclinado para hablarle, para darle instrucciones al conductor.

Traduction temporaire :
Lui restait debout au coin de la rue sous cette bruine « liménienne » sans se décider à avancer ou à reculer. Comme paralysé, il se demandait depuis un bon moment déjà ce qu’il avait fait de sa vie. Quel fou ! Mais quel fou ! La voiture était toute proche. Il la regarda, à présent avec impatience, agacé que le fils de pute qui la conduisait tourne en rond et traîne là, au lieu d'être tranquillement en train de profiter de sa maison et de son lit chaud et propre. Le véhicule s’arrêta à dix mètres de lui. Il y avait deux personnes à l’intérieur, le chauffeur et quelqu’un, à côté, ou à l’arrière, mais penché pour lui parler, lui donner des instructions.

Projet Sonita / Élise – phrases 409-419

Killer se volvió a reír. —Somos prisioneros de los Hermanos del Dolor —dijo sin tapujos—. A él, así como lo ve —señaló a Zebrel— le han cortado...
Por lo visto la descarga fue poderosa. Killer giró sobre sí mismo y una de las alas rozó el cuello de la prostituta y le abrió una herida profunda de la que de inmediato brotaron chorros de sangre; el filo de celuloide había seccionado una arteria.
¡Rápido! ¡Haga algo! —exclamó Zebrel.
No tengo más gente en el sector. —La voz del monitor sonó vacía y rota. —Llévela usted a alguna parte. No se lo voy a impedir. Pero tendrá que volver.

Traduction temporaire :
Killer rit de nouveau. 
— Nous sommes prisonniers des Frères de la Douleur, dit-il sans détours. Lui, comme vous le voyez - il désigna Zebrel du doigt - on l'a coupé… La décharge avait vraisemblablement été puissante. Killer pivota sur lui-même et l'une de ses ailes frôla le cou de la prostituée, lui infligeant une entaille profonde, d'où jaillirent immédiatement des flots de sang ; la lame en celluloïd avait sectionné une artère.
— Vite ! Faites quelque chose ! supplia Zebrel.
— Je n'ai personne d'autre dans le secteur. La voix du moniteur était vide et brisée. 

— Emmenez-la quelque part, vous. Je ne vous en empêcherais pas. Mais vous devrez revenir.

vendredi 4 décembre 2015

Projet Émilie 8 – phrases 225-231

Llevaba conmigo el pomo de veneno, que me causaba un gran bienestar apenas turbado por la curiosidad de la muerte.
El agua fresca y la obscuridad, me devolvieron a las voluptuosidades de mi existencia de rico que acababa de concluir. Hundido hasta el cuello, el regocijo de la limpieza y una dulce impresión de domesticidad, acabaron de serenarme.
Oía afuera el huracán de fuego. Comenzaban otra vez a caer escombros. De la bodega no llegaba un solo rumor. Percibí en eso un reflejo de llamas que entraban por la puerta del sótano, el característico tufo urinoso... Llevé el pomo a mis labios, y...

FIN

Traduction temporaire :
J’avais sur moi le flacon de poison, source [« pour moi » ? répétition avec "sur moi"] d’un profond bien-être, à peine troublé par la curiosité de la mort. L’eau fraîche et l’obscurité me rendirent aux voluptés de mon existence de riche, qui venait de s’achever. Tandis que j’étais immergé jusqu’au cou, la joie de la propreté et une douce impression de me sentir chez moi finirent de m’apaiser. J’entendais l’ouragan de feu dehors. Des décombres recommencèrent à tomber. Depuis la cave ne me parvenait plus aucun bruit. Sur ce, je perçus un reflet des flammes qui entraient par la porte, le relent d’urine caractéristique… Je portai le flacon à mes lèvres, et…

FIN

Projet Danny 1 – phrases 11-15

Le digo que soy amiga de Micaela, la hija de François, y me empieza a hablar de los treinta años de amistad y cartas con el padre de mi amiga. Salgo con él del teatro, me dice que lo acompañe hasta el lugar donde va a cenar con sus amigos. Empieza a llover. Sólo nosotros dos, un peruano que convive desde hace treinta años con la lluvia, y una peruana que recién desde hace un año sabe lo que es vivir bajo la lluvia casi permanente, somos los únicos que no tenemos paraguas. Alfredo me cuenta que siempre los pierde. Como yo, que perdí mi primer paraguas, que era de mi abuelita, en el metro madrileño.

Traduction temporaire :
Je lui dis que je suis une amie de Micaela, la fille de François, et il commence à me parler des trente ans d’amitié et d'échanges épistolaires avec le père de mon amie. Je sors avec lui du théâtre et il me propose de l’accompagner jusqu’à l’endroit où il dînera avec ses amis. Il se met à pleuvoir. Nous ne sommes que deux, un Péruvien qui cohabite depuis trente ans avec la pluie et une Péruvienne qui, depuis un an à peine, sait ce que c’est que de vivre sous la pluie presque constamment, nous sommes les seuls à ne pas avoir de parapluie. Alfredo me raconte qu’il les perd toujours. Moi aussi, j’ai perdu mon premier parapluie, que je tenais de ma mamie, dans le métro madrilène.

Projet Aurélie O 12 – phrases 35-44

¡Ah. Si pudiera ahora mismo tocar con mi mano, el centro de su placer, llenarle de saliva sus nalgas. Entregarle mi miembro para que lo devore ansiosa, frenética. No puedo explicar en qué momento exacto me vino la idea. La mujer se para y pregunta algo en la ventana. Debe ser relacionado con el horario de salida. Se nota apurada. Supongo que le espera la herencia, por tantos años de servicio compartido. Por los altavoces una vos desagradable informa que el tren está retrasado y que tarda aproximadamente una hora en llegar a la estación. Entonces observo el fastidio en su rostro blanco.

Traduction temporaire :
Ah ! Si je pouvais toucher avec ma main, là, tout de suite, le centre de son plaisir, emplir ses fesses de salive. Lui donner mon membre pour qu’elle le dévore avidement et frénétiquement. Je ne me rappelle pas à quel moment exact j’eus cette idée. La femme s'interrompt et demande quelque chose par la fenêtre. Cela doit avoir un rapport avec l’horaire de départ. Je la sens pressée. J’imagine que l’héritage l’attend, après tant d’années de bons et loyaux services. Dans les haut-parleurs, une voix désagréable informe que le train a du retard et qu’il arrivera en gare d'ici une heure. J’observe alors l’agacement sur son visage blanc.

Projet Elena 12 – phrases 196-201


 ―Sistema reproductor masculino… ―dijo Borges para sí y el rostro se le iluminó como a un chico que va a hacer una travesura―. En Inglaterra le dicen John Birch, ¿sabía? Y Lady Jane a… para seguir con su circunloquio, el sistema reproductor femenino. Alguna vez Victoria Ocampo me comisionó la traducción de “Orlando: A biography” de Virginia Woolf, de quien era gran admiradora. El libro cuenta la historia de un poeta que vive unos quinientos años, ya no recuerdo bien. Durante el inútil tránsito de las centurias asiste a los cambios sucedidos en Inglaterra pero también, y desde luego, es lo importante, experimenta la transformación cotidiana de hombre a mujer, con la esperable inversión de la perspectiva.

Traduction temporaire :

― Système reproducteur masculin…, murmura Borges et son visage s'illumina, tel un enfant qui s'apprête à faire une bêtise. En Angleterre, on appelle ça John Birch, le saviez-vous ? Et Lady Jane au… pour poursuivre votre circonlocution, le système reproducteur féminin. Un jour, Victoria Ocampo m'avait commandé la traduction d'« Orlando: A biography », de Virginia Woolf, qu'elle admirait beaucoup. Le livre raconte l'histoire d'un poète qui vit environ cinq-cents ans, je ne m'en souviens plus très bien. Durant l'inutile parcours des centuries, il assiste aux changements survenus en Angleterre, mais aussi, et d'ailleurs, voilà ce qui est important, il expérimente sa transformation quotidienne d'homme à femme, avec le prévisible changement de perspective attendu.

mercredi 2 décembre 2015

Projet Fanny – phrases 196-202

Dos grandes ramos de flores descansaban en la mesa al lado de la cama, así como libros y revistas, y en la pared, justo en el centro, un reloj digital marcaba las 9:03.
—La foto nos la hizo una de las enfermeras —dijo Josef muy despacio y mirando la fotografía—. No recuerdo como se llamaba, pero te cuidaba mucho. Cada día me ayudaba a bañarte y traía películas para que pudieses ver. Pasaba horas a tu lado leyendo revistas y hablando contigo, cuando estabas consciente y eras capaz de razonar —su tono era neutro, soñador—. Me obligaba a despegarme de al lado de tu cama para ir a darme una ducha o comer algo… Dios, pensaba que nunca tendría que contarte todo esto.

Traduction temporaire :
Deux grands bouquets de fleurs se trouvaient sur la table, à côté du lit, ainsi que des livres et des revues. Sur le mur, juste au centre, une horloge digitale indiquait 9h30.

— Cette photo a été prise par une des infirmières, dit Josef très lentement, les yeux sur le cliché. Je ne me rappelle pas son nom, mais elle s'occupait beaucoup de toi. Chaque jour, elle m'aidait à te laver et elle t'apportait des films. Je passais des heures à tes côtés, à te lire des magazines et à te parler, quand tu étais consciente et capable de parler – son ton était neutre, songeur. Elle m'obligeait à quitter ton chevet pour aller me doucher ou manger un bout… Mon Dieu, je pensais que je n'aurais jamais à te raconter tout ça.

Projet Agathe 6 – phrases 23-26

Hice el amor con un desconocido sin dudar al decirle ¡Sí voy contigo! Solo un detalle, a pesar del esfuerzo que hice no logré recordar, salí rápido del baño y busqué aquello, registré debajo de la cama y de las sábanas, en el cesto de basura, volteé al chico con cuidado, no quise que despertara, comprobé con tristeza que tampoco colgaba de su pene y lo supe con certeza, no aparecería nunca. Las piernas se negaron a sostenerme, me dejé caer en una esquina de la cama y no pude evitar el escalofrío ni la sensación de derrota que me envolvió. Y ya ve, doctor, a dónde he venido a parar, han pasado seis meses de aquel encuentro con el virus-

Traduction temporaire :
J'ai fait l'amour avec un inconnu, sans hésiter en lui disant : Oui, je viens avec toi ! Juste un détail : malgré mon effort, je n'ai pas réussi à me le rappeler. Je suis sortie rapidement de la salle de bain et j'ai cherché le truc. J'ai fouillé sous le lit et sous les draps, dans la poubelle, j'ai retourné le garçon prudemment, pour ne pas le réveiller. J'ai vérifié avec tristesse qu'il ne pendait pas non plus à son pénis et j'ai su avec certitude que je ne le trouverai jamais. Mes jambes n'ont pas voulu me soutenir, je me suis laissée tomber dans un coin du lit et je n'ai pas pu éviter le frisson ni la sensation de défaite qui m'a gagnée. Et vous voyez, docteur, où j'en suis, six mois ont passé depuis cette rencontre avec le virus –

Projet Annelise 3 – phrases 4-6

Entonces, el primero, en cumplimiento de su deber, solicitó ayuda de uno de los chaufferes de la estación mas cercana de autos y condujo al herido a la Policía, donde, a pesar de las atenciones del médico, doctor Ciro Benavides, falleció después de pocas horas. "Esta mañana, el señor Comisario de la 6a. ha practicado las diligencias convenientes; pero no ha logrado descubrirse nada acerca de los asesinos ni de la procedencia de Ramírez. Lo único que pudo saberse, por un dato accidental, es que el difunto era vicioso.

Traduction temporaire :
Alors, accomplissant son devoir, le sergent demanda de l’aide à l’un des chauffeurs de la station de taxis la plus proche et conduisit le blessé jusqu’à la Police où, malgré les soins du médecin, le docteur Ciro Benavides, il mourut quelques heures plus tard. « Ce matin, le commissaire du 6ème arrondissement a effectué les démarches nécessaires ; mais rien n’a pu être découvert sur les assassinats, ni sur la provenance de Ramírez. La seule chose que l'on ait apprise, à cause d'un renseignement accidentel, c’est que le défunt était vicieux. 

Projet Justine 4 – phrases 117-125

De pronto pude ver, caminando a duras penas entre ellos, a la señora gorda del ocho-cero-dos que trataba de llegar hasta su autito verde para poder ir a la playa. Abrió la puerta con cuidado, tratando de no raspar el auto vecino, se acomodó en el asiento y se quedó quieta, sin decidirse a encender el contacto. Se debe haber olvidado algo, pensé, y está decidiendo si sube o no a traerlo. Eso es. Ahora está abriendo la puerta para ir a traerlo. Qué extraño. Abrió la puerta pero se ha quedado allí, agachada junto al chasis.
En ese momento se me ocurrió que se le había caído la llave bajo el auto y la estaba buscando, pero los segundos pasaban y la pobre señora seguía en cuclillas, amparada por la puerta abierta de su autito, hasta que ese charco pardusco corriendo lentamente sobre el pavimento lo explicó todo.
Un ascensor malogrado es fatal para los gordos pensé asombrado; y esa pobre señora, desesperada, prefirió hacerlo allí mismo antes que subir ocho pisos a pie, con el riesgo de dejar ese emplasto semisólido en cualquier grada de la escalera.

Traduction temporaire :
J'aperçus rapidement la grosse dame du huit-zéro-deux qui marchait à grand-peine entre les véhicules pour tenter de rejoindre sa petite voiture verte et aller à la plage. Elle ouvrit la portière avec précaution, essayant de ne pas rayer celle d'à côté, s'installa sur le siège et demeura immobile, sans se décider à mettre le contact. Elle doit avoir oublié quelque chose, me dis-je, et elle se demande si elle remonte le chercher ou pas. C'est cela. Elle ouvre sa portière pour aller le récupérer. Comme c'est bizarre ! Elle ouvrit la portière, mais resta plantée là, penchée près du châssis. À cet instant, je pensai que sa clé avait dû tomber sous sa voiture et qu'elle la cherchait ; or, les secondes s'écoulaient, et la pauvre était toujours accroupie, protégée par la portière ouverte de sa petite voiture, jusqu'à ce qu'une flaque brunâtre qui s'étalait lentement sur l'asphalte vienne tout expliquer. Un ascenseur endommagé est une mauvaise nouvelle pour les gros, songeai-je, abasourdi ; et cette pauvre femme désespérée préféra faire sur place, plutôt que de monter huit étages à pieds et risquer de laisser cet emplâtre semi-solide sur n'importe quelle marche de l'escalier.