vendredi 31 octobre 2014

Projet Elena / Céline – phrases 87-88

Papá tenía la caña agarrada con las dos manos y entre el índice y el pulgar de la mano de arriba sostenía el nailon de la línea para sentir el pique. Cuando me dejaba tener la caña un ratito, a mí siempre me parecía que había pique y le hacía levantar enseguida.

Traduction temporaire :
Papa saisissait la canne avec ses deux mains et pinçait le fil de nylon de la ligne entre son index et son pouce de celle, pour sentir les touches. Quand il me laissait prendre la canne un court instant, j’avais toujours l’impression que ça mordait, et lui demandais de la remonter immédiatement.

Projet Elena 7 – phrases 245-247

Cuando llegó el invierno viajé a un congreso en Jacksonville, en la parte más cálida de Florida, donde me había inscripto sólo para escapar de las primeras nevadas. Tuve durante mi exposición un vahído súbito, como si de pronto me hubiera quedado sin respiración y la próxima bocanada se me negara una y otra vez. Logré aferrarme al pizarrón, pero no pude evitar caer desplomado.

Traduction temporaire :
Quand l'hiver arriva, je me rendis à un congrès organisé à Jacksonville, la région la plus chaude de la Floride, où je m'étais inscrit uniquement pour échapper aux premières chutes de neige. Pendant ma communication, j'eus une légère perte de connaissance, comme si, soudain, je manquais d'air et que l'inspiration suivante ne parvenait jamais à se faire. Je réussis à m’agripper au tableau, sans pour autant éviter de m'évanouir.

Projet Justine / Vanessa – phrases 160-162

La población enloquecida por esta otra y fatal amenaza, se apilaba en aeropuertos y salidas de trenes para intentar huir de las zonas en combate. Miles de muertos aplastados y asfixiados morían en estos locos intentos, apenas a escasas horas de navidad. ¡Dios está con nosotros! decía...entonces sacamos de uno de los cilindros lo que los papas de la iglesia católica buscaban desesperadamente.

Traduction temporaire :
Devenue folle à cause de cette nouvelle menace mortelle, la population s'entassait dans les aéroports et devant les tableaux d'affichage des départs de trains pour essayer de fuir les zones de combat. Dans ces tentatives désespérées, des milliers de gens mouraient, écrasés et asphyxiés, à quelques heures de Noël. Dieu est parmi nous ! s'écriait-il… Nous sortîmes alors d'un des cylindres ce que les pères de l'Église catholique cherchaient frénétiquement.

Projet Joana / Justine – phrases 204-207

Justo como esa vez. Pero esa noche en la casa del Charapa, Lili fingió besarme y me arrancó la mitad del labio de una mordida, prensándome la carne, que no soltó hasta que todos entraron al cuarto y nos vieron borrosos. Pero ya había ocurrido. Lili se levantaba los pantalones para salir gritando y llorando, tirando las cosas de la casa del Charapa que me llevó a la posta sin hablarme.

Traduction temporaire :
Exactement comme cette fois-là. Oui, sauf que cette fameuse nuit, dans la maison del Charapa, Lili avait fait semblant de m'embrasser et m'avait mordu, m'arrachant la moitié de la lèvre ; elle pinçait ma chair, qu'elle ne lâchait pas, jusqu'à ce que tout le monde entre dans la chambre et nous voie imbriqués. Mais ç'avait déjà eu lieu. Lili remontait son pantalon avant de sortir avec force cris et pleurs, en jetant mes affaires, ce qui m'avait valu un séjour au poste, sans une explication.

Projet Noemi 3 – phrases 44-46

A nadie le gusta hacer el trabajo sucio. No le costó preparar su oficina. Sobre la mesa agua, café, whisky, cigarrillos y pañuelos.

Traduction temporaire :
Personne n'aime faire le sale boulot. Il n'eut aucun mal à préparer son bureau. Sur la table : eau, café, whisky, cigarettes et mouchoirs.

Projet Annelise 2 – phrases 42-43

Un movimiento discreto, sin sonido, sin sorber, simplemente llevar el contenido a uno, a su boca. Todo lo que necesitó fue un lápiz y su mano izquierda. No saben cómo lo hizo, yo lo puedo imaginar: Didier mantiene las manos cruzadas, esconde el lápiz entre el gesto penitente, sonriendo para esfumar esa leve capa de sospecha que engrosa y alza la ceja de la psicóloga que lo observa.

Traduction temporaire :
Un mouvement discret, sans bruit, sans avaler, simplement porter le contenu à quelqu'un, vers sa bouche. Il n'eut besoin que d'un crayon et de sa main gauche. On ne sait pas comment il procéda, mais moi, j'arrive à imaginer : Didier garde ses mains jointes, il dissimule le crayon derrière son geste de pénitent, tout en souriant, afin d'effacer cette légère couche de suspicion qui grossit et fait se relever le sourcil de la psychologue par laquelle il est observé.

Projet Irène – phrases 201-204

Pero especulo con la idea de que la policía bonaerense es ineficaz, pajera, corrupta, y que sólo suele buscar en los lugares obvios, para no trabajar demás. La inutilidad de las instituciones argentinas me tranquiliza.

18.

Ahí vuelven estos pelotudos. Nos subimos al auto. Me preguntan qué hice en estas horas. Les digo que nada, que tomé algo por ahí.

Traduction temporaire :

Mais j’émets l’hypothèse que la police de Buenos Aires est inefficace, corrompue, et qu’en général, elle ne cherche que dans les endroits évidents, pour ne pas trop se fatiguer. L’incurie des institutions argentines me rassure.

18.

Voilà que ces crétins reviennent. Nous montons dans la voiture.Ils me demandent ce que j’ai fait pendant tout ce temps. Je leur réponds que j’ai glandé, que j’ai pris un pot dans les parages.

Projet Justine 3 – phrases 36-42

Pero aún después de mi exabrupto, no dejó de sonreír. Me miró largamente, tomó asiento y dijo con tranquilidad:
Nuestro hijo tiene un mes. Y eso tenemos que celebrarlo.
Me senté y la miré. Por un momento me desconcerté. Le pregunté si estaba embarazada y ella dijo que sí. Enseguida sentí rencor.

Traduction temporaire :

Mais mon accès d’humeur n’avait pas effacé son sourire. Elle m’avait regardé longuement, avant de s'asseoir et de déclarer, sereine :
— Notre fils a un mois. Et ça, ça se fête !
Je m’étais assis et l’avais dévisagée. L’espace d’un instant, j'avais été déconcerté. Je lui avais demandé si elle était enceinte, et elle avait répondu oui.
J’avais aussitôt éprouvé de la rancœur.

Projet Émilie 5 – phrases 196-201

Señora Ema, señora Ema, llamó entre las rejas. Shhhh, lo calló la señora Ema, nuestro amigo duerme. Duilio abrió la puerta de lata y, con mucho cuidado, la señora Ema depositó al perezoso sobre el piso de cemento. El animalito se hizo un ovillo sobre sí mismo. No se despertó. Duilio ayudó a la señora Ema a salir de la jaula.

Traduction temporaire :

Madame Ema, madame Ema, appela-t-il entre les barreaux.
Chuuuut, lui ordonna-t-elle, notre ami dort.
Duilio ouvrit la porte métallique et, très délicatement, madame Ema déposa le paresseux sur le sol en béton. L’animal se roula en boule. Il ne se réveilla pas. Duilio aida madame Ema à sortir de la cage.

Projet Émilie 5 – phrases 189-195

Frente a la jaula pasó una mujer con sus dos hijos. Uno de los niños se detuvo para ver dónde estaba el animal anunciado en la placa, pero enseguida desistió y se perdieron rumbo a la salida. Escondida tras el tabique, la señora Ema los escuchó alejarse. El perezoso dormía, su aliento era suave y cálido. En la puerta del zoológico, los empleados se despedían con hasta mañanas y buenas noches. Después, se hizo un silencio completo. Después, regresó Duilio.

Traduction temporaire :
Une femme accompagnée de ses deux enfants passa devant la cage. L’un des petits s’arrêta pour voir où se trouvait l’animal dont le nom était indiqué sur le panonceau, mais renonça aussitôt et ils disparurent en direction de la sortie. Cachée derrière la cloison, madame Ema les entendit s’éloigner. Le paresseux dormait ; son souffle était doux et chaud. À l’entrée du zoo, les employés prenaient congé en se souhaitant une bonne soirée. Ensuite, ce fut le silence total. Puis Duilio revint.

Projet Florian – phrases 51-54

Doblo la esquina y me persigue uno con un talonario, otro me vende un anillo que no recuerdo haber regalado y me persiguen mostrándome rostros de mujeres conocidas a quienes no pongo nombre. Y a lo lejos veo el traje de flores de Mercedes. Me persiguen y me persiguen. Cada vez venden más rebajado y uno bajito me ofrece la maleta con la que se fue Mercedes y yo corro y corro.

Traduction temporaire :
Je tourne au coin de la rue et il y en a un qui me poursuit avec un chéquier, un autre cherche à me vendre une bague que je ne me rappelle pas avoir offerte à quelqu'un et ils me harcèlent en me montrant des visages de femmes connues sur lesquels je suis incapable de mettre un nom. Mais au loin, je vois la robe à fleurs de Mercedes. Ils sont encore et toujours après moi. Ils vendent en baissant le prix à chaque fois et l'un d'entre eux, un petit, m'offre même la valise avec laquelle Mercedes est partie et je cours, encore et encore.

Projet Justine 3 – phrases 34-35

Y las efemérides eran un recurso del que echaba mano para producir programas especiales del tipo entrevista por el Día de la Mujer; videoclip por el día en que murió Lennon o documental por el día en que nació Hipólito Unanue. Y en esa memoria tenía almacenada, además, una serie de fechas que eran pertinentes a nuestra historia personal.

Traduction temporaire :
D'ailleurs, les dates anniversaires lui donnaient la matière pour produire des émissions spéciales, par exemple une interview pour la Journée de la Femme, un clip en hommage à Lennon le jour de sa disparition, ou un documentaire le jour de la naissance de Hipólito Unanue. Mais, dans cette mémoire s’accumulait également une série de dates relatives à notre histoire personnelle.

Projet Émilie 5 – phrases 179-188

La señora Ema se hizo un bollo contra la pared y se tapó los ojos, pero espió por entre los dedos. Vio una cabeza gris, un lomo peludo y dos brazos largos que se arrastraban por el piso. El perezoso caminaba despacio, balanceándose. Las manos terminaban en garras negras y filosas. Era un animal digno y triste como una tortuga sin caparazón. A la señora Ema le dio lástima, pero eso ni hizo que dejara de temerle. Entonces el perezoso le echó los brazos al cuello y se colgó sobre su pecho. La señora Ema estuvo a punto de gritar. El perezoso apoyó la cara en su hombro y se durmió. Sólo en ese momento la señora Ema comprendió que el perezoso era inofensivo y el alma le volvió al cuerpo.

Traduction temporaire :
Madame Ema se recroquevilla contre le mur et se cacha les yeux, n'en regardant pas moins entre ses doigts. Elle aperçut une tête grise, un dos velu et deux longs bras qui traînaient sur le sol. Le paresseux progressait doucement, en se balançant. Ses mains se terminaient par des griffes noires et effilées. C’était un animal digne et triste ressemblant à une tortue sans carapace. Il fit de la peine à madame Ema, ce qui ne l’empêcha pas d’en avoir toujours aussi peur. Le paresseux jeta alors ses bras autour de son cou et s’y suspendit, appuyé sur sa poitrine. Madame Ema faillit hurler. L’animal posa sa tête sur son épaule et s’endormit. C’est seulement à cet instant que madame Ema comprit que le paresseux était inoffensif et qu’elle put reprendre ses esprits.

Projet Justine / Vanessa – phrases 158-159

Mientras la ola de violencias se intensificaba en las grandes capitales de Europa, un nuevo problema aun más atroz, hacia su aparición: Alcaida, que no dejaba de pronunciarse ante cámaras de televisión y micrófonos de radio amenazando; la inminente explosión, en pleno centro de Washington, de una bomba nuclear ( Ossama ben la den había sido asesinado en Pakistán). En Moscú, el Cairo, Túnez, Damas, Trípoli, Paris, Londres, Liban y en otras capitales del mundo las bombas de uno y otro bando, no dejaban de explotar.

Traduction temporaire :
Tandis que la vague de violences s'intensifiait dans les grandes capitales européennes, un nouveau problème – plus atroce encore – se présentait : Al-Qaïda, dont les représentants n'arrêtaient pas de s'exprimer devant des caméras de télévision et sur des radios, proférant des menaces à propos de l'explosion imminente d'une bombe nucléaire en plein centre de Washington (Oussama ben Laden avait été assassiné au Pakistan). À Moscou, au Caire, à Tunis, à Damas, à Tripoli, à Paris, à Londres, au Liban et dans d'autres capitales du monde, les bombes de l'un ou l'autre camp pleuvaient.

Projet Elena / Céline – phrases 82-86

Allí pescábamos bagres, unos bagres gordos, bigotudos y con feo olor. Papá les cortaba enseguida los bigo­tes, donde tienen un aguijón. Después, a la no­che,­protestando mucho, mamá preparaba los bagres en una mayone­sa de pescado. Mientras estábamos pescando no hablá­bamos casi. Ha­bía que estar callados para no espantar a los peces.

Traduction temporaire :
On y pêchait des poissons-chats, de gros poissons-chats moustachus et qui sentaient horriblement mauvais. Papa leur coupait tout de suite les barbillons, là où ils ont leur aiguillon. Le soir, maman les préparait avec de la mayonnaise, sans cesser de râler. Lorsqu'on pêchait, on ne parlait presque pas. Il fallait garder le silence pour ne pas faire peur aux poissons.

jeudi 30 octobre 2014

Projet Manon / Justine 2 – phrases 107-108

Los juicios de los desvelos lo siguieron persiguiendo y así sin dormir siguió navegando, mariposeando de labio en labio, como el espectro más estimulante, el más ansiado de todas las edades. Y hasta parecería que sus aleteos le hubieran dado un nuevo parpadeo a la vida.

Bogotá, Marzo 5 de 1.989-2.013

Traduction temporaire :

Les fantômes de l’insomnie ne le quittèrent plus, et il poursuivit ainsi son chemin sans dormir, papillonnant de lèvre en lèvre, comme le spectre le plus stimulant, le plus convoité de tous les âges. Il paraîtrait même que ses battements d’ailes lui auraient donné un nouvel élan de vie.
Bogotá, 5 mars 1989-2013

Projet Justine 3 – phrases 32-33

Y le pedí que de una vez por todas dejara en su casa ese horrible defecto profesional de andar recordándolo todo. Camila, no lo he dicho, era una eficiente productora de televisión que además de imaginación tenía en el cerebro una memoria prodigiosa donde almacenaba datos que luego usaba para proponer temas novedosos.

Traduction temporaire :
Puis je l'avais priée de laisser chez elle pour de bon cette horrible déformation professionnelle consistant à tout se rappeler. Camila, je ne l’ai pas dit jusque-là, était une productrice de télévision compétente, qui, outre de l’imagination à revendre, avait une mémoire prodigieuse, dans laquelle elle stockait les données qui lui servait ensuite à proposer des thèmes novateurs.

Projet Hélène 2 – phrase 149

Luizinho recuerda que lloró cuando ella se quedó dormida por fin, porque imaginó que ya no despertaría nunca más, y cuando murió, dos meses después, ya casi había aceptado que había muerto, pues el último espasmo se llevó solo el pedazo final de un cuerpo que permanecía intacto apenas por una fuerza de voluntad que combatía con las pocas ganas que tenía de quedarse.

Traduction temporaire :
Luizhinho se rappelle avoir pleuré quand enfin elle s’était endormie, s’imaginant qu’elle ne se réveillerait plus jamais. Lorsque, deux mois plus tard, elle était décédée, il avait presque déjà accepté sa mort, le dernier spasme ayant emporté l'ultime morceau d’un corps, qui malgré le peu d’envie qu'il avait de rester, était encore à peu près intact, grâce à une volonté de fer.

Question de lexique

Qu'est-ce qu'une : « hypotypose » ?

Projet Irène – phrases 193-200

17.

No, sí, mierda. Parece que le pegué al barman. Por eso salí corriendo. Y ahora estoy escondido tras el auto de Mauricio.
Esperando que los imbéciles de mis amigos salgan del boliche de una buena vez y nos vayamos de este infierno.
Se escuchan sirenas de la policía. Evidentemente me buscan a mí. Si buscan en este puto rincón de San Miguel me van a encontrar.

Traduction temporaire :

17.

Non, si…, merde. J’ai l’impression d’avoir touché le barman. C’est pour ça que je suis sorti à toute vitesse. Et maintenant, je suis caché derrière la bagnole de Mauricio. À attendre que mes crétins de potes sortent enfin de la boîte et que nous partions de cet enfer. On entend des sirènes de la police. Évidemment, c’est moi qu’ils recherchent. S’ils ratissent ce putain de coin de San Miguel, ils vont me pincer. 

Projet Jennifer G – phrases 7-13

—Lo consigo y vuelvo. Volvió rápido. Cansado. Tierno como siempre.  Arrastraba una jaula enorme.
—¿Y el canario? —pregunté.
—Decidí que ningún pájaro podría compararse con vos, mi amor, que cantás como un ángel —respondió.

Traduction temporaire :

— Je vais le chercher et je reviens.
Il n'a pas été long. Il est rentré fatigué. Aussi tendre que d'habitude. Il traînait une cage énorme.
— Où est le canari ? ai-je demandé.
— J'ai décidé qu'aucun oiseau ne pourrait pas être comparé à toi, mon amour, parce que tu chantes comme un ange, a-t-il répondu.

Projet Joana / Justine – phrases 198-203

Y cuando miraba a Cecilia, tan excitada, recordaba la cara de Lili, asustada, llorando, recibiendo mi baba de borracho, diciéndome que éramos amigos, que no le haga daño.  ¡Viólame! me gritó Cecilia, devolviéndome a ella.Me golpeó una y otra vez. Me insultó de cholo para abajo. Así que hice lo que me pidió. A pesar de eso ella luchaba. Era fuerte, pero no más que yo.

Traduction temporaire :
Mais quand je regardais Cecilia, tellement excitée, je me rappelais le visage de Lili, effrayée, en larmes, recevant ma bave d'ivrogne, me disant que nous étions amis, me priant de ne pas lui faire de mal. Viole-moi ! m'a crié Cecilia en m'attirant de nouveau à elle. Elle m'a frappé encore et encore. M'a traité de sale cholo avant de me balancer quantité d'autres insultes. Je me suis donc exécuté. Malgré ça, elle luttait. Elle avait de la force, mais pas plus que moi.

Projet Julie S 2 – titre + phrases 1-2

Mario César Lamique (Uruguay)

ACCIDENTE ESPACIAL

Primero el golpe, el impacto contra la superficie de Marte, luego el calor de las llamas.
La nave se derretia por el fuego y Walter no se podia concentrar en otra cosa que no fuera ese penetrante/insoprtable dolor en su cara y sus ojos que eran como dos nubes prontas a llover, que no lo dejaban ver con claridad.

Traduction temporaire :


Mario César Lamique (Uruguay)

Accident spatial

D'abord le choc, l'impact contre la surface de Mars, puis la chaleur des flammes. Le vaisseau se désagrégeait dans le brasier, et Walter ne pouvait se concentrer sur rien d'autre que cette douleur pénétrante/insupportable qu'il ressentait au visage et aux yeux ; semblables à deux nuages sur le point d'éclater, ils l'empêchaient d'y voir clair.

Projet Florian – phrases 49-50

Quiero seguirla pero unos botones, solícitos, uniformados de azul con apliques dorados me persiguen y llamándome señor no dejan de ofrecerme cosas por las que no me intereso. Son la cama del hotel donde veía a mi amante y el abrigo de paño negro que llevaba Mercedes cuando no la recibí.

Traduction temporaire :
Je veux la suivre, mais des grooms prévenants, vêtus d'un uniforme bleu avec des motifs dorés me poursuivent et, m'appelant Monsieur, ne cessent de m'offrir des choses qui ne m'intéressent pas : le lit de l'hôtel où je voyais ma maîtresse et le manteau en laine noir que portait Mercedes quand je ne l'avais pas accueillie.

Projet Marine 3 – titre + phrases 1-3

Tere Susmozas (Espagne)

LA PLENITUD DEL CÍCLOPE

ESTO ES la ciudad de los cíclopes.

Sin duda, un cíclope está siempre satisfecho. Allí donde posa su vista, eso es lo que llena todo su ser. Ni lo que sucede a su derecha, ni lo que acontece a su izquierda, inquieta su estado de ánimo.

Traduction temporaire :


Tere Susmozas (Espagne)

LA PLÉNITUDE DU CYCLOPE 

ÇA, C'EST la ville des cyclopes.
Pas de doute, un cyclope est toujours satisfait. Où qu'il pose son regard, tout son être en est empli. Ni ce qui se passe à sa droite, ni ce qui se déroule à sa gauche ne perturbe son humeur.

Projet Justine 3 – phrases 29-31

Quizá por eso, cuando la vi allí parada, con esa botella perlada de gotitas como si acabara de sacarla del refrigerador, sólo atiné a pensar que había olvidado nuevamente una de sus tontas fechas, con lo que quedaba claro que no era únicamente un inútil para las finanzas, sino también un perfecto imbécil desmemoriado. Y se lo dije. Y añadí otras cosas.

Traduction temporaire :
Voilà sans doute pourquoi quand je l’avais vue plantée là, avec cette bouteille où perlaient de fines gouttelettes, comme si on venait juste de la sortir du réfrigérateur, j’avais seulement pensé que j’avais encore oublié une de ses stupides dates fétiches. Ce qui confirmait que j’étais un bon à rien en matière de finances, doublé d’un parfait imbécile à la mémoire défaillante. Je le lui avais dit. Et j'avais ajouté d'autres choses.

Projet Émilie 5 – phrases 173-178

Siete: un abrazo materno. El bulto gris y negro descendía por la rama. Unas uñas largas se clavaron en la madera seca, dieron un salto y llegaron al suelo. Frente a la señora Ema, en la otra esquina de la jaula, había una batea con agua y manzanas cortadas en cuartos. El bulto avanzó hacia allí.
Duilio, Duilio, qué me has hecho, lloriqueó la señora Ema.
El perezoso la escuchó, cambió el rumbo y se dirigió al hueco del tabique.

Traduction temporaire :

Sept : une étreinte maternelle. La silhouette grise et noire descendait le long de la branche. De longues griffes se plantèrent dans le bois sec, puis se donnèrent une impulsion avant d’atterrir par terre. En face de madame Ema, dans l'angle opposé, il y avait un plateau contenant de l’eau et des quartiers de pommes. La silhouette avança dans cette direction.
Duilio, Duilio, dans quelle situation m'as tu mise, pleurnicha madame Ema.
Le paresseux l’entendit, se détourna de son objectif et se dirigea vers le recoin derrière la cloison.

Projet Julie M – phrases 3-4

Todos los vasos y las fotografías familiares del mueble volaron por el comedor. Papá grito algo terminado en puta y dejó que mamá se llevara las marcas de sus manos agresivas sobre la piel.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Cindy – phrase 5

Por la ventana cerrada se filtraban los sonidos ahogados de la vida, pero no eran míos, los míos restallaban a golpes desde hacía tiempo.

Traduction temporaire :
À travers la fenêtre fermée, s'infiltraient les sons étouffés de la vie, mais ça n'était pas les miens. Depuis longtemps, les miens claquaient tels des coups.

mercredi 29 octobre 2014

Projet Sabrina 4 – phrases 52-56

Escuche, están forzando la puerta, nuestro tiempo se agota. Imagino que nos separarán para siempre. ¿Cómo pudo hacer usted todo eso? ¿Es que no era su hija acaso? Lo hice por ella, aunque quizá esto le haga aún más daño, no sé cómo podrá sentirse Amanda después de todo.

Traduction temporaire :
Écoutez, ils sont en train d'enfoncer la porte ; le temps nous est compté. J'imagine qu'ils nous sépareront à jamais. Comment avez-vous pu vous comporter ainsi ? Peut-être n'était-elle pas votre fille ? J'ai agi pour elle, même s'il est probable que cela lui fasse encore plus de mal ; je ne sais pas dans quel état Amanda sera après tout.

Projet Céline 2 – phrases 64-66

Entonces la mujer trajo una palangana, le puso agua que sacó del depósito de la cocina y la entibió.
- Ponga un rato sus pieses en el agua, hijito, mire ya le están saliendo ampollas, la nieve quema como el mismísimo fuego, le va a doler hasta que empiece a cambiar la piel.
La doña le preparó un jarro de leche caliente y unas tortas fritas.

Traduction temporaire :
La femme apporta alors une bassine, la remplit d’eau qu’elle avait pris dans la réserve de la cuisine et la fit chauffer.
— Mets tes pieds là dedans un moment, mon garçon. Regarde, tu as déjà des ampoules. La neige brûle autant que le feu. Ça va te faire mal jusqu’à ce que ta peau commence à se reformer.

La femme lui prépara un pichet de lait chaud et des tortas fritas.

Projet Agathe 3 – titre + phrases 1-2

VINKA JACKSON

Bisabuela


En la cartera, algo de ropa interior, mi cepillo de dientes y la tijera de costuras, francamente ni sé para qué. Para defenderme, quizás, si tratan de llevarme de regreso a su lado.

Traduction temporaire :


VINKA JACKSON

Arrière-grand-mère

Dans mon sac, quelques sous-vêtements, ma brosse à dents et mes ciseaux de couture ; franchement, pour quoi faire ? Pour me défendre, peut-être, si on essaie de nous ramener.

Projet Victor 2 – phrases 38-42

El arroyuelo, que corría junto a la choza de su padre, seguía corriendo; pero ya no iban allí mujeres a lavar la ropa como antes. Portentoso era que todo hubiese cambiado de tal suerte en sólo tres años.
Acertó entonces a pasar un hombre por allí cerca y Urashima le preguntó:
-¿Puedes decirme, te ruego, dónde está la choza de Urashima, que se hallaba aquí antes?

Traduction temporaire :
Le petit ruisseau qui passait à côté de la hutte de son père coulait encore ; mais plus aucune femme n’y lavait son linge comme autrefois. Cela relevait du prodige que tout ait changé ainsi, en seulement trois ans.
Un homme se trouva à passer par là et Urashima lui demanda :

— Je vous en supplie, dites-moi où est la hutte de Urashima qui se trouvait là auparavant ?

Question de lexique

Que signifie le terme : « apodictique » ?

Projet Justine 3 – phrases 25-28

Pero no era la tarde apropiada. Las cosas no me habían salido bien esa semana. Había realizado una operación riesgosa, sin pasar un memorando a mi superior, y había fallado. No era tan grave, en realidad, pero era evidente que me había querido pasar de listo.

Traduction temporaire :
Sauf que ce n’était pas le bon moment. Les choses s’étaient mal passées pour moi, cette semaine-là. J’avais effectué une opération risquée, sans en référer à mon supérieur et j’avais échoué. Ce n’était pas si grave, en réalité. Mais il était évident que j’avais voulu jouer les malins.

Projet Irène – phrases 187-192

Su expresión sigue siendo la misma de cuando estaba apuntándole a la cabeza, la de un maniquí.
Un gesto tan despojado de vida que de haberle disparado creo que hubiera sido como impactar una bala contra una roca. Estos gringos del orto, pienso.
De todos modos, creo no haberle pegado a ninguna persona, con los disparos de alerta para este pelotudo.
Veo que se rompe el espejo y algunas botellas, pero ningún humano ha muerto. Creo.

Traduction temporaire :
Son expression reste la même que lorsque je le visais à la tête, on dirait un pantin. Sa mimique est tellement dépourvue de vie que si je lui avais tiré dessus, je crois que ça aurait produit le même effet que l’impact d’une balle sur un rocher. Ces trous du cul d’étrangers, je me dis. En tout cas, je pense n'avoir touché personne avec les coups de semonce adressés à ce crétin. J'observe comment le miroir s’est brisé, ainsi que quelques bouteilles, mais aucun humain n’est mort. Je crois.

mardi 28 octobre 2014

Question de lexique

Que signifie le terme : « coprolalique » ?

Projet Hélène 3 – phrases 192-199

Sobre su casa descascarada, el árbol de chernobyl había crecido devastándolo todo. Ramas como manos se iban bifurcando desde el bosque rojizo arremetiendo contra paredes y ventanas. Rodeando la casa, encontró el pozo que juntos habían hecho más de veinte años atrás. Aliaksei se agachó y tomó agua con lo poco que sus manos podían recoger. Llenó la cantimplora y se volvió para ver el bosque de chernobyls, ese árbol que lo rodeaba todo. Ese color verduzco había desaparecido y ahora uno irreconocible yacía por todas partes. “Ajenjo por todas nuestras casas” se dijo. “Así se iba a acabar el mundo.”

Traduction temporaire :
L’arbre de Tchernobyl avait tout dévasté en grandissant sur sa maison délabrée. Des branches semblables à des mains se dédoublaient depuis le bois rougeâtre, enfonçaient les murs et les fenêtres. Faisant le tour de la maison, il gagna le puits qu’ils avaient construit ensemble plus de vingt ans auparavant. Aliaksei s'y pencha et prit la petite quantité d'eau que ses mains lui permettaient de retenir. Il remplit sa gourde et se retourna pour regarder le bois de Tchernobyl, cette frondaison qui recouvrait tout. La couleur verdâtre avait disparu, au profit d’une autre, méconnaissable, désormais omniprésente. « De l’absinthe partout dans nos maisons », pensa-t-il. « C'est à ça que ressemblerait la fin du monde ».

Projet Carolina 2 – phrases 2-6


No estoy arrepentida, la boca está bien puesta, aunque tenga la lengua un poco ahorcada y la mandíbula como la de una boa. Quizás deba ir al dentista. Tu sangre tiñó mis muelas y se está coagulando en mis encías. Arg. Y a la jueza le diré la verdad y nada más que la verdad: que tenías la mano dura.

Traduction temporaire :
Je ne regrette pas, ma bouche est bien en place, même si j'ai la langue un peu pâteuse et les mâchoires comme celles d'un boa. Peut-être devrais-je aller chez le dentiste. Ton sang a tâché mes dents et il coagule à présent sur mes gencives. Beurk. Et je dirai la vérité à madame le juge, et rien d'autre que la vérité : que tu avais la main lourde.

Projet Justine / Vanessa – phrases 155-157

¡Dios está con nosotros! es lo que había dicho al fin el hermano Plutard delante de las cámaras. Trescientos periodistas alertados por lo que sería el descubrimiento del siglo; se instalaron durante toda la noche al rededor del la Notre Dame para esperar a los sacerdotes locos. El 25 de diciembre, vísperas de navidad, como estaba planificado por los hermanos de la congregación en casi la mayoría de las iglesias católicas del mundo y a la misma hora, a pesar de la diferencia de horarios, los sacerdotes escogidos se habían congregado junto a miles de personas fieles para saber la verdad.

Traduction temporaire :
Dieu est parmi nous ! s'était finalement écrié Frère Plutard devant les caméras. Prévenus qu'on allait faire la découverte du siècle, trois cents journalistes s'étaient massés autour de Notre-Dame durant la nuit entière, à l'affût des prêtres fous. Tout se déroula comme l'avait prévu les frères de la congrégation : le 25 décembre, à la veille de Noël, partout à la même heure (en dépit des différents fuseaux horaires), les prêtres élus s'étaient rassemblés dans la majorité des églises catholiques du monde. Leur but était de découvrir la vérité en même temps que des milliers de fidèles.

Projet Élodie 9 – phrases 84-86

Constanza, mi hija…, las dos ven en mi interior algo que yo necesito descubrir. Me siento partida en dos, la que enloquece y grita, pega, descalifica, y la otra, la melliza, la que ama, cuida hace las galletitas preferidas de cada uno, cuenta cuentos inventados cada noche. Y cuando el dolor es muy intenso, vuelo, aspiro el aroma de los jazmines, veo las nubes de colores, todo se desdibuja, llega la calma...

Traduction temporaire :
Constanza, ma fille… Toutes les deux voient en moi quelque chose que j'ai besoin de découvrir. Je me sens coupée en deux : celle qui devient folle et hurle, frappe, blâme et l'autre, la jumelle, celle qui aime, prend soin de ses enfants, fait leurs gâteaux préférés et qui raconte des histoires inventées tous les soirs. Et quand la douleur est plus intense, je vole, je respire le parfum des jasmins, je regarde les nuages de couleurs, tout s'efface, le calme revient…

Projet Elena 7 – phrases 239-244

Apenas me llegaban ahora noticias de mi familia. Desde la muerte de mi padre, mi madre había decidido no salir de la cama. En mensajes lacónicos mi hermana me daba los partes del deterioro progresivo, de su descenso a los pañales, a las escaras, a la demencia senil, del tragicómico desfile de enfermeras, del goteo silencioso del último dinero familiar. Me había pedido que no volviera a verlas. No nos reconocerías, y tampoco a la casa. ¿Para qué vas a volver? 

Traduction temporaire :
À présent, je n'avais que très peu de nouvelles de ma famille. Depuis la mort de mon père, ma mère avait décidé de ne plus quitter son lit. Dans des messages laconiques, ma sœur me tenait au courant de son affaiblissement progressif, du déclin qui la contraignit à avoir recours aux couches pour adultes, de ses escarres, de sa démence sénile, du tragicomique défilé d'infirmières, du goutte-à-goutte silencieux par lequel s'écoulaient leurs maigres ressources. Elle m'avait demandé de ne pas venir les voir. Tu ne nous reconnaîtrais pas, et la maison non plus. Revenir ? Pour quoi faire ?

Projet Émeline / Justine 3 – phrase 20

Gonzalo fue llamado a la ventanilla de la oficina de empleo, en la que la funcionaria, que aquella mañana se puso su sonrisa de esfinge eterna, la de soñar con los seis aciertos de la primitiva, le dijo que a su edad y con su dolencia cardiaca, sería bastante difícil, más bien imposible –esto sólo lo pensó-, encontrarle algún trabajo, y que a su prestación sólo le quedaban tres meses, porque su anterior jefe no había cotizado debidamente por él.

Traduction temporaire :
Gonzalo a reçu un appel le convoquant au guichet de l'agence pour l'emploi. Là, la fonctionnaire a affiché son immuable sourire de sphinx, le sourire de celui qui rêve de gagner à la loterie, elle lui a sorti qu'à son âge, avec sa maladie de cœur, ce serait difficile, voire carrément impossible – ça elle l'a juste pensé – de trouver du travail et qu'il ne toucherait ses indemnités que pendant trois mois – son chef précédent n'ayant pas honorer toutes ses cotisations.

lundi 27 octobre 2014

Projet Émilie 5 – phrases 166-172

Escóndase, señora Ema, escóndase, suplicó Duilio. Si alguien la ve, a mí me echan. Con tanto ruido el perezoso se ha despertado pero es un bicho muy tranquilo, no tenga miedo. Ahora me voy. Ni bien cierre regreso a buscarla y le muestro los tigres.
Y la señora Ema se quedó sola allí, escondida detrás del tabique, dentro de una jaula del jardín zoológico y a merced de un animal desconocido.
¡Quién me manda!, exclamó para sí misma.

Traduction temporaire :

Cachez-vous, madame Ema, cachez-vous, supplia Duilio. Si quelqu’un vous voit, je suis licencié. Avec tout ce bruit, le paresseux s’est réveillé, mais c’est une bête très calme, n’ayez pas peur. J’y vais, maintenant. Dès que j’ai fermé, je reviens vous chercher pour vous montrer les tigres.
Et madame Ema resta seule, dissimulée derrière la cloison, dans une cage du jardin zoologique et à la merci d’un animal inconnu.
Mais qu’est-ce qui m’a pris ! s’exclama-t-elle intérieurement.

Projet Florian – phrases 47-48

Una sintecho vestida de hombre, con el pelo rapado y cara de payaso, trata de regalarme las acciones de una empresa farmacéutica que compré a mi primo Pablo cuando estaba arruinado. Me persigue y yo corro y corro siguiendo el traje de flores de Mercedes que corre mojándose.

Traduction temporaire :
Une sans-abri habillée avec des vêtements d'homme, les cheveux rasés et un visage de clown, essaie de m'offrir les actions d'une entreprise pharmaceutique que j'avais achetées à mon cousin Pablo quand il était ruiné. Elle me poursuit et moi, je cours, encore et encore, en suivant Mercedes qui s'enfuit sous la pluie dans sa robe à fleurs.

Projet Justine 3 – phrases 32-34

Una tarde llegó a la oficina con un André helado, un espumante californiano barato que tomábamos cada vez que ella tenía algo que celebrar. La vi parada en la puerta de mi oficina, con esa botella y dos copas en las manos. Yo quise sonreír, juro que quise sonreír, como lo había hecho en otras oportunidades ante una de sus tiernas impertinencias. 

Traduction temporaire :
Une après-midi, elle avait débarqué au bureau avec un André bien frais, un mousseux californien bon marché, que nous buvions chaque fois qu’elle avait quelque chose à fêter. Je l’avais vue là, immobile sur le seuil, avec cette bouteille et deux verres dans les mains. J’avais essayé de sourire, je vous jure que j’avais essayé de sourire, comme je l’avais fait en d’autres occasions, en réaction à l’une de ses tendres extravagances.

Projet Annelise 4 – phrases 12-15

Una noche llegó el momento esperado. Quedaban menos de veinte piezas, y las manos le temblaban cada vez que colocaba una. Diez piezas restantes, y la figura que paseaba en el medio de aquel paisaje estaría completa. Sería como reencontrarse con un amigo.

Traduction temporaire :
Un soir, le moment tant attendu arriva. Il lui restait moins de vingt pièces, et ses mains tremblaient à chaque fois qu'elle en plaçait une. Encore dix, et la silhouette qui se promenait au milieu de ce paysage serait complète. Ce serait comme des retrouvailles avec un vieil ami.

Projet Justine 3 – phrases 30-31

Cada parte de su cuerpo y su personalidad me fascinaba. Era exactamente lo contrario a mí, o quizá no lo contrario, tal vez un complemento que no supe anexar, que no me di cuenta que necesitaba incorporar para siempre a mi vida.

Traduction temporaire :
Chaque partie de son corps ainsi que sa personnalité me fascinaient. Elle était mon exact opposé, ou peut-être pas mon opposé, mais un complément que je n'aurais pas su garder, à propos duquel je ne me serais pas rendu compte que j’avais besoin de l’intégrer pour toujours à ma vie.

Projet Émeline / Justine 2 – phrases 52-54

Por supuesto, el documento no salió a la luz. Curiosamente —podría considerarse más bien un detalle lógico, aunque no por eso menos llamativo— en el funeral de Beatrice, ninguno de los presentes lloró. La querían, sí, pero contuvieron sus lágrimas en señal de duelo.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Elena / Céline – phrases 77-81

El día ante­rior mamá nos pre­paraba los sándwiches y las bebidas. Se pescaba desde arriba del acantilado. El suelo es­taba cubier­to de huesitos de pescado y toda clase de porquerías. Había unas moscas verdes brillantes, o azules y pegajosas que zumbaban fuerte y volaban despacio. Moscas zonzas, les decía papá, por lo pesadas.

Traduction temporaire :
La veille, maman nous préparait des sandwiches et des boissons. On pêchait depuis le haut de la falaise. Le sol était jonché d’arêtes de poissons et de toutes sortes d’ordures. Des mouches vertes et brillantes ou bleues et poisseuses bourdonnaient bruyamment et volaient lentement. Sales mouches, leur disait papa. Il faut dire qu'elles étaient pénibles.

Projet Irène – phrases 183-186

¡Nunca van a hacer una LEY SECA de ese tipo! ¿Me entendés, la concha de tu madre? Soy de Villa Martelli, entonces grito, ¡aguante Martelli!, y disparo a ciegas para asustarlo, dos tiros en dirección a la barra. Y lo miro a los ojos.

Traduction temporaire :
Tu piges, putain de ta merde ? Je suis de Villa Martelli, alors je hurle : résiste Martelli ! et je tire à l’aveuglette pour l’effrayer, deux coups en direction du comptoir. Et je le regarde droit dans les yeux.

Projet Hélène 3 – phrase 191

Así por lo menos lo recordaba Aliaksei, como un viejo con una sonrisa lo suficientemente grande como para mostrar toda su dentadura, como un viejo que, por lo que sabía, no había dejado Kiev, ni cuando llegaron los alemanes y cercaron la ciudad y mataron a más de medio millón de soldados rusos, y sólo se mudó a Pripyat cuando construyeron la planta y la bautizaron con el nombre de Central Eléctrica Nuclear Lenin, de ahí nunca se fue, mucho menos cuando evacuaron la zona.

Traduction temporaire :
Du moins, Aliaksei se le rappelait-il ainsi, comme un vieil homme au sourire suffisamment large pour laisser voir toutes ses dents, comme un vieil homme qui, d'après ce qu’il savait, n’avait pas quitté Kiev, pas même lorsque les Allemands avaient débarqué, assiégé la ville et massacré plus d'un demi-million de soldats russes, et qui n'avait déménagé que pour aller à Pripyat, au moment de la construction de la centrale, alors baptisée Centrale Électrique Nucléaire Lénine, et d’où il n'était plus jamais parti, encore moins lorsque la zone avait été évacuée.

Projet Victor 2 – phrases 32-37

Prometió Urashima tener mucho cuidado con la caja y no abrirla por nada del mundo. Luego entró en su barca, navegó mucho, y al fin desembarcó en la costa de su país natal. Pero ¿qué había ocurrido durante su ausencia? ¿Dónde estaba la choza de su padre? ¿Qué había sido de la aldea en que solía vivir? Las montañas, por cierto, estaban allí como antes; pero los árboles habían sido cortados.

Traduction temporaire :
Urashima promit de bien faire attention à la boîte et de ne l’ouvrir pour rien au monde. Il monta ensuite dans sa barque, navigua longtemps et finit par débarquer sur la côte de son pays natal. Mais que s’était-il passé durant son absence ? Où était la hutte de son père ? Qu’était-il advenu du village dans lequel il vivait autrefois ? Les montagnes, elles, n’avaient bien sûr pas bougé ; mais les arbres avaient été coupés.

Projet Sabrina 4 – phrases 46-51

¿De verdad no les oye? Estos últimos años se ha ido usted quedando sordo. Nos gritan que abramos o echaran la puerta abajo. Ya ve, padre, la que hemos liado. Madre se va a quedar de un plumazo sin hijo y sin marido, no se lo merece, uno entre rejas y otro bajo tierra. Tengo que encontrar una manta antes de que entren, no soporto verle así, padre, humillado, bañado en su propia sangre.

Traduction temporaire :
Vraiment, vous ne les entendez pas ? Ces dernières années, vous êtes devenu sourd. Ils nous crient d'ouvrir ou ils enfonceront la porte. Regardez donc, père, nous nous sommes fichus dans de beaux draps. Mère va perdre d'un coup un fils et un mari. Elle ne le mérite pas. L'un sous les verrous, l'autre sous terre. Je dois trouver une couverture avant qu'ils n'entrent ; je ne supporte pas de vous voir ainsi, père, humilié, baignant dans votre propre sang.

Projet Hélène 2 – phrases 147-148

Cáncer, resumió el médico más honorable, y luego enfatizó que el tumor se había enraizado en el cuerpo provocando metástasis y que no había solución posible, salvo un tratamiento de radiación. Con la mano atrapada, esa misma noche, Nuria dijo que acaso estaba previsto que nunca tuviera un hijo, que era muy pequeña para parir, como le había advertido su abuela; pero que era un sacrificio, y que siempre, de una forma u otra, se daba una vida a cambio de otra.

Traduction temporaire :
Cancer, avait résumé le médecin le plus respectable, avant de préciser que la tumeur s’était propagée dans tout le corps, générant des métastases, et que la seule solution était un traitement par rayons. Agrippée à sa main, Nuria lui avait déclaré cette nuit-là qu’elle n’était sans doute pas faite pour avoir un enfant, qu'elle était trop menue pour pouvoir mettre au monde – une mise en garde que sa grand-mère lui avait faite –, mais qu’elle s’était sacrifiée et que, de toute façon, donner une vie est synonyme d'en prendre une autre.

Projet Sabrina 3 – phrases 62-63

Pero todos murieron poco a poco absorbidos por la fuerza de un sueño que les dificultaba la comprensión y el contacto con la dureza y la irracionalidad del mundo real. Entonces se perdió definitivamente la fe en aquella diosa cristalina, la decepción creció entre sus adoradores, que ocultaron en lo más profundo de su corazón el deseo de transmutar su entorno implantando la norma de la fantasía.

Traduction temporaire :
Mais tous moururent peu à peu, happés par la puissance d'un rêve qui entravait leur compréhension et leur contact avec la dureté et l'irrationalité du monde réel. Alors, on perdit définitivement la foi en cette déesse cristalline, la déception grandit parmi ses adorateurs, qui étouffèrent au plus profond de leur cœur le désir de transformer leur environnement en implantant la norme de l'imagination.

Projet Manon / Justine 2 – phrase 106

Los tiburones y los peces de media noche atestiguaron después que lo habían visto trasegando las ariscas breñas del corazón de Colombia, navegando campante por los mares del desaliento, con una nueva etiqueta espumosa enredada en la trompa: Eldorado-café, el más suave y aromático de la tierra.

Traduction temporaire :
Les requins et les poissons de minuit attestèrent par la suite l'avoir vu troubler les farouches maquis du centre de la Colombie, navigant fièrement sur les mers du découragement, avec une nouvelle étiquette mousseuse accrochée à sa trompe : Eldorado-café, le plus doux et le plus aromatique de la terre.

Projet Maïté 8 – phrases 12-17

Quién le hubiera dicho entonces que el río también estaba cerca. Un río mudo, pura postal. Desde la radio, la voz monocorde del juez desgrana una condena eterna. María hunde sus ojos vacíos en la inmensidad pequeña que se abisma. Levanta la copa y brinda. ¿Podrá dejar de temer?

Traduction temporaire :
Qui lui aurait dit, alors, que la rivière aussi était proche ? Une rivière muette, une pure carte postale. À la radio, la voix monocorde du juge énumère les chefs d’accusation d’une condamnation éternelle. María plonge ses yeux vides dans la petite immensité qui s’ouvre tel un abîme. Elle lève son verre et trinque. Finira-t-elle par ne plus avoir peur ?

Projet Cindy – phrases 2-4

Quise salir pero no pude y, para colmo, no había nadie que me ayudara. Intenté gritar esperando que me escucharan, pero no me quedaban ni ecos. Mientras tanto, seguía hundiéndome en ese pozo sin retorno sin saber cómo evitarlo.

Traduction temporaire :
J'ai voulu sortir, mais je n'ai pas pu et pour comble, il n'y avait personne pour m'aider. J'ai essayé de crier, espérant qu'on m'entendrait, sauf qu'aucun écho ne me revenait. Pendant ce temps, je continuais à me cacher dans ce puits sans issue, sans savoir comment l'éviter.

Projet Hélène 3 – phrases 187-190

13

“En este árbol los nazis colgaban a los del partido, luego nosotros colgamos a los nazis. ¿Sabes lo que cuesta colgar a un hombre de un árbol y dejarlo ahí como ejemplo por más de una semana? Ahora este árbol está seco, si pudiera hablar qué otras cosas podría contarte.” Alexander Kravtsov se sumergió en sí mismo cruzando los brazos.

Traduction temporaire :

13

Les nazis pendaient les membres du parti à cet arbre, ensuite, nous, nous y pendîmes les nazis. Tu imagines à quel point il est difficile de pendre un homme à un arbre et de le laisser là pendant plus d’une semaine pour donner l’exemple ? Maintenant, cet arbre est sec ; s’il pouvait parler, va savoir ce qu’il te raconterait d’autre ». Alexander Kravtsov se replia sur lui-même en croisant les bras.

Projet Sonita 16 – phrases 27

Finalmente me convencí de lo que siempre había presentido, que mis padres se llevarían su secreto a la tumba, sea porque creían que vivirían infinidad de años más y que, llegado el caso, si yo los atendía devotamente en sus últimas horas me pondrían al tanto del destino de sus cuantiosos ahorros, o porque temían que si me revelaban el escondite anticipadamente yo violaría la confidencialidad prometida revelando ese secreto a mi mujer.

Traduction temporaire :
Finalement, je me suis convaincu que ce que j'avais toujours pressenti était vrai : mes parents emporteraient leur secret dans la tombe, soit parce qu'ils croyaient qu'ils avaient encore des années devant eux et que si je prenais dévotement soin d'eux à la fin, ils me révéleraient, le moment venu, la destination de leurs abondantes économies, soit parce qu'ils avaient peur qu'en me la disant avant, je trahirais leur confiance en confiant leur secret à ma femme.

samedi 25 octobre 2014

Projet Elena 7 – phrases 236-238

(blanco)

Pasaron todavía más años. ¿Cuántos? Los suficientes como para que mi propio pelo se volviera totalmente blanco y para que un día me encontrara frente al espejo del baño con un diente caído y a medias pulverizado en la mano, mirando el agujero negro de la encía, como un pozo abrupto y vertiginoso.

Traduction temporaire :
(blanc)

Plusieurs années s'écoulèrent encore. Combien ? Suffisamment pour que mes cheveux deviennent complètement blancs et que je me retrouve un jour face au miroir de la salle de bains, avec une dent qui venait de tomber et était presque pulvérisée dans le creux de ma main. Je regardais le trou noir dans la gencive, un gouffre béant et vertigineux.

Projet Hélène 2 – phrases 143-146

El hospital era grande y frío, y quedaba al final de una avenida tumultuosa donde milagrosamente terminaban los ruidos. Esperó en el corredor, un esófago de losetas blanquísimas, hasta que una de las enfermeras le concedió el permiso que había esperado más de la cuenta. Los médicos fueron concretos y él lo agradeció. Dijeron que el útero nunca había sanado de un desgarro natural, probablemente ocasionado al dar a luz, y que solía suceder cuando el niño sobrepasaba los nueve meses, como fue el caso, y el cuerpo de la madre era demasiado pequeño.

Traduction temporaire :
L’hôpital était grand et froid. Il se dressait au bout d’une avenue bruyante, où le tumulte cessait miraculeusement. Il attendit dans un couloir, un œsophage de carreaux blancs, jusqu’à ce qu’une des infirmières lui donne l’autorisation tant attendue. Les médecins se montrèrent pragmatiques, ce dont il leur fut reconnaissant. Ils lui expliquèrent que l’utérus n’avait jamais cicatrisé d'une déchirure naturelle, probablement survenue lors de l’accouchement, et que cela arrivait fréquemment lorsque l’enfant dépassait le terme, comme ç'avait été le cas, du fait que le corps de la mère devenait trop petit.

Projet Nancy 4 – phrases 13-15

Pero Leo siente que el problema no pasa por su trabajo, sino por la quijotesca broma del destino que lo deja caer atrapado en cuanta lectura llega a sus manos y lo que es peor, que lo hace leer caminando, esquivando peligrosamente a los transeúntes y vehículos. Cruzo esquinas, les doy la vuelta, acelero el paso y no pierdo el párrafo, dice tocándose la frente como si tuviera calentura. Me detengo en los semáforos, subo escaleras, las bajo y el hilo conductor de la historia me mantiene atado.

Traduction temporaire :
Cependant, Leo sent que le problème ne vient pas de là, mais de ce pied de nez donquichottesque du destin qui le piège dès qu'il a un livre entre les mains, et pire encore, qui le contraint à lire en marchant, quand il doit esquiver dangereusement passants et véhicules. Je traverse à des coins des rues, j'y tourne, j’accélère le pas, tout cela sans me perdre dans les paragraphes, continue-t-il en se touchant le front, comme s'il avait de la fièvre. Je m'arrête aux feux rouges, je monte les escaliers, je les descends, et le fil conducteur de l'histoire me retient prisonnier.

Projet Sabrina 3 – phrases 60-61

Poseídos por una fe a toda prueba, algunos de sus súbditos partieron en su búsqueda hacia lejanas tierras, desafiando los peligros más inimaginables. Vagaron años y años desbrozando bosques y selvas, fundando ciudades de extrañas construcciones, cantando las más bellas canciones a la luz de la luna y aguardando alguna señal que les indicara la forma de acceder al bienamado reino.

Traduction temporaire :
Animés par une foi inébranlable, quelques-uns de ses sujets se lancèrent à sa recherche en se dirigeant vers des contrées lointaines, défiant les dangers les plus inimaginables. Ils errèrent des années et des années durant, défrichant des bois et des forêts, fondant des villes avec des d'étranges constructions, chantant les plus belles chansons au clair de lune et guettant un signe qui leur indiquerait comment accéder au règne bien-aimé.

Projet Sabrina 4 – phrases 41-45

Lo siento, padre, pero no podía hacer otra cosa. Cuando Amanda me contó su calvario, salí de su casa y vine directo hasta aquí. Fue hace menos de una hora, aunque parezca ya una eternidad. Me abrió usted la puerta y su habitual sonrisa de bienvenida me hizo estremecer. Usted no podía imaginarlo pero yo ya sabía que era la última.

Traduction temporaire :
Je suis désolé, père, mais je ne pouvais pas faire autrement. Lorsqu'Amanda m'a raconté son calvaire, je suis parti de chez elle et suis venu directement ici. C'était il y a moins d'une heure, même si cela semble déjà une éternité. Vous m'avez ouvert et votre sourire de bienvenue habituel m'a donné le frisson. Vous ne pouviez pas vous en douter, mais moi, je savais qu'il s'agissait du dernier.

Projet Florian – phrases 42-46

Cruza la avenida hacia el lado oeste; dudo pero la sigo. A pesar de las advertencias de la guía continúo sin tener miedo. Noto el traje calado por el relente de la caída de la tarde. En el oeste siempre anochece. Un vagabundo, que huele a sudor y orín, se acerca y trata de venderme mi primer suspenso.

Traduction temporaire :
Elle traverse l'avenue vers l'ouest ; j'hésite, mais je la suis. Malgré les avertissements du guide, je continue, sans avoir peur. Je remarque que mon costume est traversé par la fraîcheur de la tombée de la nuit. Le soleil se couche toujours à l'ouest. Un vagabond, puant la sueur et l'urine, s'approche et essaie de me vendre l'attestation de mon premier refus scolaire.

vendredi 24 octobre 2014

Projet Elena / Céline – phrases 73-76

Donde sí pescábamos de verdad era en lo que papá llamaba "El Pozo Pestilente". Ibamos poco porque estaba lejos. Es el lugar donde desagua la cloaca de Mar del Plata, y donde van a tirar los desechos las fábricas de pesca­do. Para ir al Pozo Pestilente había que levan­tarse temprano.

Traduction temporaire :
En fait, on ne pêchait vraiment qu'au « Puits Pestilentiel », comme l’appelait papa. On y allait rarement parce que c’était loin. Voilà l'endroit où les égouts de Mar del Plata débouchent et où les usines de poissons rejettent leurs déchets. Pour se rendre au Puits Pestilentiel, il fallait se lever tôt.

Projet Audrey 4 – phrases 111-112

En pantalla apareció una persona velada por la oscuridad; su voz modificada empezó a referirse a cómo alguien bebía todos los días de manera desproporcionada y se sentaba en las piernas de sus amigos mientras estaba bajo los efectos del alcohol y otras sustancias. Empezó a describir otros espectáculos con la veracidad de quien los había presenciado muchas veces.

Traduction temporaire :
Apparut à l'écran une personne plongée dans l'obscurité pour ne pas être reconnue ; sa voix déguisée décrit quelqu'un qui buvait tous les jours beaucoup d'alcool, et qui, une fois saoule et sous l'influence d'autres substances encore, venait s'asseoir sur les genoux de ses amis. Elle raconta ensuite d'autres scènes du même genre, avec la sincérité dont font preuve ceux qui ont vécu cela plus d'une fois.

Projet Hélène 3 – phrases 171-186

 11

“Abuelo” me dijo “¿El fuego se llevó a papá?”

12


Natashenka lo tomó de la mano. “Por favor.” Pero Aliaksei estaba cansado. Habían pasado tres años desde la explosión de la planta y Varenska no había aparecido. “Los guardias no te dejarán pasar. La zona está muerta. No te puedes ir papá.” El anciano miró al lado de la cama la noticia de los periódicos. El gobierno soviético detenía la construcción de las unidades cuarta y quinta de la planta. “¿Sabes lo que significa volver ahí?” Su frente arrugada mostraba todavía algunas manchas rojas. Las mismas que a Anya nunca se le quitaron. “¿Sabes lo que significa?” murmuró. Fue entonces cuando Natashenka rompió a llorar.

Traduction temporaire :

11

« Grand-père » m’interpella-t-elle. « Est-ce que le feu a emporté papa ? »

12


Natashenka le prit par la main. « S’il te plaît ». Mais Aliaksei était fatigué. Trois années s’étaient écoulées depuis l’explosion de la centrale, et Varenska n'avait toujours pas reparu. « Les gardes-frontières ne te laisseront pas passer. La zone est morte. Tu ne peux pas y aller, papa ». Le vieil homme jeta un œil aux nouvelles dans les journaux à côté du lit. Le gouvernement soviétique interrompait la construction des unités quatre et cinq de la centrale. « Tu sais ce que ça veut dire de retourner là-bas ? » Son front ridé présentait encore quelques tâches rouges, les mêmes qu’Anya garda toute sa vie. « Tu sais ce que ça veut dire, hein ? » murmura-t-elle. C’est à ce moment–là que Natashenka éclata en sanglots.

Projet Loïck 3 – texte entier

Marisa Alvez

Rebeldía del silencIo

Sí, mi amor, dijo ella y bajó los ojos. Una vez más, y se calló.
Pero el silencio, esta vez, fue subiendo desde los pies ateridos por los insultos, desde las manos muertas por las caricias ignoradas, desde la mirada oscurecida por los reproches, desde las palabras milenariamente mudas, desde las lágrimas ocultas.
Cuando no pudo más, y cuando todo fue silencio, porque no había más por qué decir, cuando el decir era inútil, ahíta de silencio, silencio en ella, silencio en el otro, silencio que ya no unía sino que separaba, cuando sintió que todo iba a explotar, cerró los ojos, mientras seguía preparando el café, apretó intensamente los párpados, y se escapó por la ventana.

Él tomó la taza casi sin mirarla. Después la abrazó y le hizo el amor. Feliz, noche a noche, aún sigue poseyendo su cuerpo. Lo único que queda de ella.

Traduction temporaire :

Marisa Alvez 

Révolte du silence

Oui, mon amour, dit-elle, avant de baisser les yeux. Une fois de plus, et elle se tut. Mais le silence, cette fois-là, grimpa depuis ses pieds transis à cause des insultes, depuis ses mains mortes à cause des caresses ignorées, depuis son regard assombri à cause des reproches, depuis ses mots éternellement restés muets, depuis ses larmes cachées. Quand elle n'en put plus, et quand tout ne fut que silence, parce qu'il n'y avait plus rien à dire, quand parler était inutile, épuisée par le silence, le silence en elle, le silence dans l'autre, silence qui ne réunissait plus mais séparait, quand elle sentit que tout allait exploser, elle ferma les yeux, tandis qu'elle continuait de préparer le café, elle plaqua intensément ses mains contre ses paupières, et s'échappa par la fenêtre.

Il saisit la tasse presque sans la regarder. Ensuite, il la prit dans ses bras et lui fit l'amour. Heureux, nuit après nuit, il possède toujours son corps. La seule chose qu'il reste d'elle.



Projet Florian – phrases 38-41

Alguien para a mi lado, lleva un vestido de flores. Es Mercedes hace veinte años con el pelo recogido en una coleta alta y con un capazo de paja. Cuando la miro echa a andar, la llamo pero sigue andando más deprisa, no sé si me reconoce. La sigo desesperado, aprieta el paso.

Traduction temporaire :
Quelqu'un s'arrête à mes côtés, dans une robe à fleurs. C'est la Mercedes d'il y a vingt ans, avec ses cheveux attachés en une couette haute et son cabas en osier. Lorsque je la regarde, elle commence à marcher. Je l'appelle, mais elle continue d'avancer à une allure plus vive, je ne sais pas si elle me reconnaît. Désespéré, je la suis, elle presse encore le pas.

Projet Elena / Céline – phrases 68-72

"Déjate de jorobar y andá a un médico como la gente" le decía mamá, que no es amiga de médicos. "Ese de la mutual no sabe nada". La verdad es que papá ya rengueaba bastante y el fin de semana de Reyes no había posición que le viniera bien. Mama estaba en Mar del Plata con los abue­los y yo me sentía responsable de que papá estuviera lo más cómodo posible. El tirón lo sentía ahora en el muslo; comía medio recos­tado en el sillón del living.

Traduction temporaire :
« Arrête de déconner et va consulter un bon docteur », lui conseillait maman, qui n'aime pas les médecins. « Celui de la mutuelle n'y connait rien. » En vérité, papa boitait déjà pas mal et le week-end de l’Épiphanie, plus aucune position ne lui allait. Maman était à Mar del Plata avec mes grands-parents et je me sentais responsable de son confort. Maintenant, le tiraillement se situait au niveau de sa cuisse ; il mangeait à moitié couché sur le canapé du salon.

Projet Elena 7 – phrases 234-235

Les agradecí como pude y cuando me preguntaron si había algo que yo pudiera extrañar, no se me cruzó, curiosamente, el Londres que estaba por abandonar, sino un recuerdo mucho más lejano, y les dije que me gustaría volver a jugar al tenis. Se miraron entre sí, sonrientes, y me contestaron que la temporada de deportes al aire libre era muy corta, salvo el de sacar con pala la nieve de los porches, y que quizá yo debiera pensar en cambiarme al squash.

Traduction temporaire :
Je les remerciai comme je pus et lorsqu'ils me demandèrent s'il y avait quelque chose qui me manquerait, ce qui traversa mon esprit, ne fut étrangement pas Londres, la ville que j'allais bientôt quitter, mais un souvenir très lointain. Du coup, je m'en tins à répondre que j'aimerais bien rejouer au tennis. Ils se regardèrent, souriants, et me rétorquèrent que la période où l'on pouvait pratiquer les sports de plein air était très courte, sauf s'il s'agissait de prendre une pelle et de débarrasser la neige accumulée sur les porches, et que donc je devrais peut-être plutôt envisager de me tourner vers le squash.

Projet Manon 3 – phrases 123-124

Además, usted sabe que todo escritor línea a línea siente que está "desvelando" una estructura preexistente, no que la esté armando. Considere también que ningún artista está en condiciones de explicar su obra, tan sólo es algo con lo que se ha topado mientras exploraba en el lenguaje.

Traduction temporaire :
En outre, vous savez que tout écrivain sent, ligne après ligne, qu'il est en train de « dévoiler » une structure préexistante, et non de la monter de toutes pièces. Ne perdez pas non plus de vue qu'aucun artiste n'est en mesure d'expliquer son œuvre ; c'est une chose à laquelle il a à peine été confronté tandis qu'il explorait le langage.

Projet Julie – phrases 135-139

La decrépita pareja de enviados permaneció clavada en el sendero. Uno se rascó la cabeza; el otro, la barbilla… Y, cuando vieron que una luz se encendía en lo alto de la cúpula, tras la cual se refugiaba el apetitoso mortal, se relamieron gustosos, restregándose las bocas anhelantes y torcidas.
Mientras tanto, la luna ascendía lenta en el cielo ventoso, derramando su presencia cadavérica sobre una noche que prometía ser larga…

¡Muy, muy larga!

Traduction temporaire :
Le duo délabré d'émissaires resta planté au beau milieu du chemin. L'un se gratta la tête, l'autre le menton… Puis, lorsqu'ils virent qu'une lumière s'allumait au sommet de la coupole – derrière laquelle se réfugiait l'appétissant mortel –, ils se léchèrent les babines avec délectation, frottant leur bouche avide et tordue. Pendant ce temps, la lune montait doucement dans le ciel venteux, distillant sa présence cadavérique sur une nuit qui promettait d'être longue… Très, très longue !

Projet Carolina 2 – titre + phrase 1

LILIAN ELPHICK

Legítima defensa


Veintisiete huesos dentro de mí, un revolotear de uñas y cutículas, tu dedo índice sermoneándome mientras se deshace, el anular perdido para siempre.

Traduction temporaire :

LILIAN ELPHICK (Chili)

Légitime défense


Vingt-sept os à l'intérieur moi, un voltigement d'ongles et de cuticules, ton index me sermonnant à mesure qu'il se décompose, ton annulaire perdu pour toujours.

jeudi 23 octobre 2014

Projet Audrey 4 – phrases 106-110

—Además, el muchacho este también tiene problemas con las drogas y el alcohol y no se lo ha contado a sus padres—dijo Aura interrumpiendo a Noa. El público abucheó al muchacho—Y, señoras y señores, es un eminente marica. Sí, es un marica y no se lo ha contado a nadie; además de marica es cobarde—. El alboroto del público tomaba cada vez más fuerza—Al menos eso es lo que dicen los testigos.

Traduction temporaire :

— En plus, ce garçon a des problèmes avec la drogue et l'alcool, et n'en a pas parlé à ses parents, ajouta Aura, en interrompant Noa.
Le public hua le jeune homme.
— Et puis, Mesdames et Messieurs, c'est une véritable pédale. Oui, une pédale et de ça non plus, il n'en a parlé à personne, car en plus d'être un homo, c'est un lâche.
Le public faisait de plus en plus de vacarme.
— En tous cas, voilà ce que disent les témoins.

Projet Émilie 5 – phrases 157-165

A propósito, susurró Duilio desde afuera, ¿cómo sabe mi nombre? Escuché cuando lo saludaba el barrendero, contestó la señora Ema. Bueno, está bien, yo soy Duilio, dijo. Y usted ¿cómo se llama? Ema, contestó por lo bajo la señora Ema. Yo soy la señora Ema. En ese preciso momento algo se movió dentro de la jaula. La señora Ema se asomó por un costado del tabique. La jaula tenía una gran rama muerta en el centro y desde allí descendía una masa oscura.

Traduction temporaire :
Au fait, chuchota Duilio depuis l'extérieur, comment connaissez-vous mon nom ?
Je l’ai entendu quand le balayeur vous a salué, répondit madame Ema.
D’accord, je vois. Moi, c’est Duilio, donc. Et vous, comment vous appelez-vous ?
Ema, dit-elle à voix basse. Madame Ema.

À cet instant précis, quelque chose remua dans la cage. Madame Ema sortit de derrière la cloison. Au milieu de la cage se trouvait une grosse branche morte, d’où descendait une masse sombre.

Projet Florian – phrases 34-37

Veo un escaparate en el que aparece mi seiscientos. Sí, es el mío, tiene los asientos de cuero rojo y se ve a trozos la goma espuma. Me quedo mirando el escaparate y veo dentro del coche la imagen de Mercedes. Lleva un vestido de flores y me besa.

Traduction temporaire :
Je vois une vitrine dans laquelle apparaît ma Fiat 600. Oui, c'est bien la mienne, elle a ses sièges en cuir rouge et par endroits, le caoutchouc mousse dépasse. Je reste là à regarder la vitrine et, à l'intérieur de la voiture, je vois l'image de Mercedes. Elle porte une robe à fleurs et elle m'embrasse.

Projet Hélène 2 – phrases 140-142

Pero entonces llegó la enfermedad. La tarde en que los doctores los enviaron a la ciudad para que Nuria descubriera los motivos que provocaban el dolor en su bajo vientre, Luizinho tenía veinticinco años y supo enseguida que nunca regresarían como se fueron. Recuerda que durmieron esa noche en un hotel, como no lo habían hecho la noche de su boda, apresurada y austera, y que Nuria durmió confortada, no tanto por sus abrazos como por un tranquilizante que le hipnotizó el malestar. 

Traduction temporaire :
Mais, c’est alors que la maladie frappa. L’après-midi où les docteurs les envoyèrent en ville pour déterminer la cause des douleurs de Nuria dans le bas-ventre, Luizinho avait vingt-cinq ans ; il sut aussitôt qu'ils ne seraient plus jamais les mêmes qu'avant. Il se rappelle que cette nuit-là, ils dormirent à l’hôtel – ce qu’ils n’avaient pas fait pour leur nuit de noces, vite expédiée et austère – et que Nuria s’endormit, réconfortée, pas tant grâce à ses étreintes qu'à un tranquillisant qui hypnotisa son malaise.

Projet Élise 3 – phrases 276-283

Shalom —dijo una voz profunda, seguramente modificada por un dispositivo electrónico—. Que el Eterno le colme sus días y sus noches de bendiciones.
Sólo quiere que bajes la guardia —dijo el monitor—. Hace rato que codician esta posición. No le contestes.
Que el Eterno le bendiga a usted y a su familia y los cargue de energía física y espiritual. —Esta vez, advirtió Zebrel, el que había hablado era el del exoprot.
No puedo pelear —dijo Zebrel—; son tres contra uno.

Traduction temporaire :
— Shalom, lança une voix profonde, sûrement modifiée par un dispositif électronique. Que l’Éternel emplisse de bénédictions vos jours et vous nuits.
— Il cherche juste à te faire baisser ta garde, expliqua le moniteur. Ça fait un moment qu'ils lorgnent cette position. Ne lui réponds pas.
— Que l'Éternel vous bénisse, vous et votre famille, et qu'il vous insuffle de l'énergie physique et spirituelle.
Cette fois, remarqua Zebrel, c'était le type de l'exoprot qui avait parlé. 

— Je ne peux pas me battre, déclara-t-il, ils sont trois contre un.

Projet Hélène 3 – phrases 164-170

10

Una suave brisa lo hizo descansar cerca de la media tarde. Mientras más se adentraba en la zona, más era el silencio el que lo cubría. Sólo cuando un ave se estrelló contra un árbol cercano, la mudez del bosque se hizo trizas. Alaiksei se acercó a ella y la tomó entre sus manos. Aún temblaba con el cuello roto. De repente, el viejo soltó el ave con una expresión de terror. Estaba ciega.

Traduction temporaire :

10

Une légère brise le fit s’arrêter vers le milieu de l’après-midi. Plus il s’avançait dans la zone contaminée, plus le silence pesait autour de lui. Le seul moment où le mutisme du bois vola en éclat fut lorsqu’un oiseau s’écrasa contre un arbre tout proche. Aliaksei s’approcha et le prit entre ses mains. Même avec le cou brisé, il tremblait encore. Soudain, le vieil homme le lâcha, une expression de terreur sur le visage : l'oiseau était aveugle.

Projet Irène – phrases 176-182

16.
La concha de tu madre, grito finalmente, con mi revólver 38 apuntándole a la cabeza de este pibe que al parecer vino a “evangelizarnos”.
¿Qué te pasa puto, vas a decir algo ahora? La concha de tu madre. ¿Qué querés? ¿Qué estemos paranoicos?
¿Qué las putas cosas que pasan en tu país vayan a suceder acá, eso querés decir? ¡No sé de dónde mierda venís, pero en la Argentina nunca va pasar eso!

Traduction temporaire :
16.  Putain de ta merde, je crie finalement, en pointant mon revolver .38 sur la tête de ce mec apparemment venu « nous évangéliser ». Qu’est-ce que t’as, espèce de connard, tu vas dire quoi maintenant ? Fils de pute. Qu’est-ce que tu cherches ? Qu’on devienne tous paranos ? Que ces putains de trucs qui se passent dans ton pays, arrivent ici aussi, c’est ça que tu veux dire ? Je sais pas d’où tu viens bordel, mais en Argentine, jamais ça va arriver ! Jamais va y avoir une LOI SÈCHE de merde.

Projet Émeline / Justine 2 – phrases 48-51

El sacerdote Darius fue ascendido a obispo por las ingentes cantidades que conseguía recolectar. Lo único que pidió fue no ser destituido de la parroquia de Argesca. Por azares del destino, sobrevivió a la muerte de la señora Beatrice. Ya cansado, sin nada que perder por la edad y su débil salud, se atrevió a documentar la vida de su benefactora, confesando el gran engaño que había encabezado.

Traduction temporaire :
Le père Darius fut élevé au rang d’évêque grâce aux énormes quantités d'argent qu’il parvenait à collecter. Sa seule demande fut de ne pas être révoqué de sa paroisse d’Argesca. Par les hasards du destin, il survécut à la mort de madame Béatrice. Désormais fatigué, n’ayant plus rien à perdre, étant donné son âge et sa santé fragile, il osa écrire la biographie de sa bienfaitrice, confessant la grande mystification dont il avait été l'instigateur.

Projet Elena / Céline – phrases 63-67

Los tirones los empezó a sentir después en la pierna dere­cha. Primero en el pie. Después en la pantorrilla. La columna no le dolía más. En ese momento había problemas financieros en la fábrica y tenía que andar mucho por el centro, de banco en banco.

Traduction temporaire :
Ensuite, il a commencé à ressentir des tiraillements dans la jambe droite. D'abord au niveau du pied. Puis du mollet. La colonne vertébrale, elle, ne lui faisait plus mal. À cette époque-là, l'usine connaissait quelques problèmes financiers et il devait beaucoup marcher dans le centre-ville, d'une banque à l'autre.

Projet Émilie 5 – phrases 149-156

No tenga miedo, dijo, es la jaula del perezoso y a esta hora duerme. Escóndase detrás del tabique. Más atrás, se le ve un zapato y la punta del sombrero. Entonces la señora Ema recordó que llevaba puesto su sombrero de paja. Se lo quitó de un manotazo y se encogió contra la pared. ¡Un perezoso! No conocía a ese animal. ¿Corría peligro allí encerrada? Por lo pronto, no se escuchaban ruidos y la jaula parecía vacía.

Traduction temporaire :
Duilio se mit à rire. N’ayez pas peur, la rassura-t-il, c’est la cage du paresseux et à cette heure-ci, il dort. Cachez-vous derrière la cloison. Mieux que ça, on voit encore une de vos chaussures et le bout de votre couvre-chef. C’est alors que madame Ema se rappela qu’elle portait son chapeau de paille. Elle l’enleva d’un geste brusque et se colla au mur. Un paresseux ! Elle ne connaissait pas cet animal. Était-elle en danger, enfermée là ? Pour le moment, on n’entendait aucun bruit et la cage semblait vide.

Projet Justine / Vanessa – phrases 153-154

Un tang largo y otros cortos de las campanas, anunciaban que la hora nona estaba por llegar. Apenas faltaba escasos minutos para que la puerta de entrada se abra y los periodistas ingresaran a la nave sagrada a enterarse por fin de la verdad que nadie sospechaba conocer...

Traduction temporaire :
Un dong long des cloches suivi de plusieurs courts annonçaient qu'il allait être neuf heures. D'ici quelques minutes, la porte d'entrée s'ouvrirait et les journalistes pénétreraient dans la nef sacrée et découvriraient enfin la vérité que personne ne croyait connaître…

Projet Justine 3 – phrases 26-29

No era tan cierto, pero era cierto. En realidad, Camila andaba por la vida examinando a los seres humanos como los entomólogos observan a los insectos. Lo mismo le daba hablar con un peluquero que con un dentista, con un periodista que con un barman. Todos tenían algo qué contarle, todos tenían una historia que ella quería escuchar.

Traduction temporaire :
Ce n'était pas si vrai et ça l'était pourtant bel et bien. En réalité, Camila avançait dans la vie en examinant les êtres humains à la manière dont les ethnologues étudient les insectes. Pour elle, discuter avec un coiffeur, un dentiste, un journaliste ou un barman revenait au même. Ils avaient tous quelque chose à lui raconter, une histoire qu’elle voulait écouter.

Projet Joana / Justine – phrases 189-197

Aprendí a montar bicicleta bruscamente y siempre tenía una herida nueva. Intentaba ser delicado. Viólame / ¿Qué? / ¡Que me violes! / Chibola cojuda / ¿Qué?, ¿no es cierto lo que dicen de ti? ¡Hazlo! Eso había pasado una vez.

Traduction temporaire :

J'avais soudainement appris à faire du vélo, et j'avais toujours une nouvelle blessure. J'essayais d'être délicat. Viole-moi ! / Quoi ? / Vas-y, viole-moi ! / Saloperie de gamine / Quoi, c'est pas vrai ce qu'on raconte sur toi ? Vas-y ! C'est déjà arrivé une fois.

Projet Lorena 9 – phrases 8-11

Un día las vecinas escucharon algo raro, diferente. Un golpe fuerte, sin llantos. Y la vieron salir, con las manos ensangrentadas, mirando al frente, cabeza en alto...

Era fuerte la grandota.

Traduction temporaire :

Un jour, ses voisines entendirent quelque chose de bizarre, différent. Un coup violent, et pas de pleurs. Puis, elles la virent sortir, les mains ensanglantés, regardant devant elle, la tête haute…
Elle était forte, la grande asperge

Projet Noemi 3 – phrases 41-43

Entonces se preguntó ¿qué me hubiera gustado escuchar?, o ¿qué hubiera preferido en lugar de que me sacaran a como a un perro? Influenciado por el estilo y las técnicas de mamá, masticando su orgullo fue hasta donde su ex jefe y le dijo mira, puedo ayudarte a despedir gente, eres torpe para hacerlo. Este lo volvió a despedir, cosa extraña para quien no tenía trabajo, pero a los pocos días lo llamó.

Traduction temporaire :
Alors, il se demanda, qu'est-ce que j'aurais aimé entendre ? Ou, qu'est-ce que j'aurais préféré recevoir comme traitement plutôt que d'être jeté comme un chien ? Influencé par le style et les techniques de maman, il ravala sa fierté et alla trouver son ex-patron à qui il proposa, bon, écoute, je peux t'aider à licencier les gens car, toi, tu ne sais pas t'y prendre. Il fut licencié de plus belle, chose étrange pour quelqu'un qui n'avait plus de travail, avant d'être rappelé quelques jours plus tard.

Projet Élodie 9 – phrases 80-83

Mariana también confía en mí, recuerdo cuando tenía unos cuatro añitos me agarraba la cara entre sus manos y me decía:
¡Qué bonita y dulce sos mami! Te quiero hasta el cielo ida y vuelta; ¡cuando sea grande quiero ser como vos!
Cuando me mira con esos ojos tristes, como esperando que yo reaccione, que despierte, esos ojos siento que me acunan, me calman, entran tan dentro de mí, a mi esencia, ella confía en que yo puedo.

Traduction temporaire :
Mariana, elle aussi, elle a confiance en moi. Je me souviens que quand elle avait quatre ans, elle prenait ma tête entre ses mains et me disait :
— Comme tu es gentille et douce, maman ! Je t'aime grand comme l'univers ; plus tard, je voudrais être comme toi !

Lorsqu'elle me regarde tristement, comme si elle espérait que je réagisse, que je me réveille, j'ai l'impression que ces yeux me bercent, me calment, ils entrent tellement à l'intérieur de moi, dans mon essence même, elle a confiance en mes capacités.

Projet Céline 2 – phrases 57-63

La doña, al verlo entrar, lo llevó enseguida a la cocina. Lo hizo sentar en el banco detrás de la estufa, le ayudó a sacarse los calamorros y las medias empapadas. Vio sus pies escaldados:
-No se los caliente, m’ hijo, le va doler mucho. Se le han quemado los pieses. Mejor pase la noche acá. Se va mañana con la ropa seca y por ay amanece con sol.
-No puedo, doña, el viejo está solo, a oscuras, sin el vino...

Traduction temporaire :
Quand il entra, la femme le conduisit directement à la cuisine. Elle le fit asseoir sur le banc derrière le poêle, l’aida à enlever ses chaussures et ses chaussettes mouillées. Elle vit ses pieds meurtris : ne les réchauffe pas mon enfant, sinon ça va te faire très mal. Ils sont brûlés. Il vaut mieux que tu passes la nuit ici. Tu partiras demain avec des vêtements secs. Si ça se trouve, il fera beau. — Je peux pas, madame, le vieux est tout seul, dans le noir et sans vin…

mardi 21 octobre 2014

Projet Émilie 5 – phrases 139-148

Para pasar por la puerta la señora Ema tuvo que caminar en cuclillas. Ni bien entró, Duilio trabó el pasador. La señora Ema estaba en la parte trasera de una jaula. Un tabique ocultaba a los visitantes la entrada y proporcionaba intimidad al animal. La señora Ema se asustó muchísimo. ¿En la jaula de qué animal la habían encerrado?
Enseguida apareció Duillo, por afuera. La señora Ema pudo ver sus piernas tras los barrotes.
Duilio, ¿es esto seguro? ¿dónde me ha metido?, preguntó.
Duilio se rió.

Traduction temporaire :
Madame Ema dut s’accroupir pour parvenir à franchir la porte. Dès qu’elle fut à l’intérieur, Duilio poussa le verrou. Elle se trouvait dans la partie arrière d’une cage. Une cloison dissimulait l’entrée aux yeux des visiteurs et garantissait l'intimité de l'animal. Madame Ema prit peur. Dans la cage de quelle bête l’avait-on enfermée ?
Duilio apparut aussitôt, à l’extérieur. Madame Ema put voir ses jambes derrière les barreaux.

Duilio, suis-je en sécurité ? Où m’avez-vous amenée ? interrogea-t-elle.
Duilio rit.