Hernán Vanoli (Buenos Aires, 1980- )
“…aquel oscuro licor que ni las mujeres ni los muchachos ni los niños bebían, sólo los cazadores, bebiendo no la sangre vertida por ellos sino alguna condensación del inmortal espíritu selvático, bebiéndolo con moderación, hasta con humildad, no con la baja e infundada esperanza del pagano de adquirir con ella las virtudes de la astucia y la fuerza y la rapidez sino en homenaje a estas...”
William Faulkner
Por ambos lados, pastizales y yuyos se agitan con la fuerza de un chorrito de fuente enferma. Amarillos casi blancos, pelos de vieja que acarician el suelo de arenisca, suelo de desierto, piedras sin forma que ni siquiera sirven para hacer sapito porque no hay agua en los bordes de la ruta de la muerte. Tampoco hay carteles, ni alambrado. Sólo autos viejos, un Falcon, un Fairline verde oxidado, sobre el capot un cráneo de vaca carcomido por el sol. Y altares.
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
16 commentaires:
« …cet obscur breuvage que ni les femmes, ni les enfants, ni les jeunes ne buvaient, seulement les chasseurs, buvant non pas le sang versé par eux mais un concentré de l’immortel esprit de la forêt, en buvant avec modération, avec humilité, même, non pas dans l’espoir bas et infondé du profane d’acquérir grâce à lui les vertus de la ruse et de la force, et la rapidité, mais en l’hommage à celles-ci… »
William Faulkner
De part et d’autre, des prairies et des mauvaises herbes s’agitent avec la force d’un filet d’eau d’une source malade.
Jaunes, presque blancs, des cheveux de vieille femme qui caressent le sol sablonneux, sol de désert, de pierres sans forme qui ne servent pas même à faire des ricochets car il n’y a pas d’eau sur les bords de la route de la mort. Il n’y a pas non plus de panneaux, ni de barbelés. Juste des vieilles voitures, une Falcon, une Fairline verte, rouillée, sur le capot, un crâne de vache rongé par le soleil. Et des autels.
Auteur + pays + titre ?
« …[espace]cet obscur breuvage que ni les femmes, ni les enfants, ni les jeunes ne buvaient, seulement les chasseurs, buvant non pas le sang versé par eux mais un concentré de l’immortel esprit de la forêt, en buvant avec modération, avec humilité, même, non pas dans l’espoir bas et infondé du profane d’acquérir grâce à lui les vertus de la ruse et de la force, et la rapidité, mais en l’hommage à celles-ci… »
William Faulkner
[pour la citation en exergue, as-tu traduit depuis l'espagnol ou es-tu allée chercher la traduction française depuis l'anglais ?]
De part et d’autre, des prairies et des mauvaises herbes s’agitent avec la force d’un [ou « du » ? J'hésite ici… Je te laisse trancher] filet d’eau d’une source malade.
Jaunes, presque blancs, des cheveux de vieille femme qui caressent le sol sablonneux, sol de désert, de pierres sans forme [« informes » ?] qui ne servent pas même à [syntaxe ? Bof] faire des ricochets [virgule] car il n’y a pas d’eau sur les bords de la route de la mort. Il n’y a pas non plus de panneaux, ni de barbelés. Juste [ou « Rien que des » ? Comme tu veux…] des vieilles voitures, une Falcon, une Fairline verte, rouillée, [cheville : « avec » ?]sur le capot, un crâne de vache rongé par le soleil. Et des autels.
J'ai traduit la citation en exergue directement depuis l'espagnol car je n'avais pas la version en anglais.
Pour la citation en exergue, j'ai traduit directement de l'espagnol (Je n'ai pas la version en anglais)
Pour le titre, je cherche encore...
Hernán VANOLI, Argentine Phrases 1 à 5
« … cet obscur breuvage que ni les femmes, ni les enfants, ni les jeunes ne buvaient, seulement les chasseurs, buvant non pas le sang versé par eux mais un concentré de l’immortel esprit de la forêt, en buvant avec modération, avec humilité, même, non pas dans l’espoir bas et infondé du profane d’acquérir grâce à lui les vertus de la ruse et de la force, et la rapidité, mais en hommage à celles-ci… »
William Faulkner
De part et d’autre, des prairies et des mauvaises herbes s’agitent avec la force du filet d’eau d’une source malade.
Jaunes, presque blancs, des cheveux de vieille femme qui caressent le sol sablonneux, sol de désert, de pierres informes qui ne servent même pas à faire des ricochets, car il n’y a pas d’eau sur les bords de la route de la mort. Il n’y a pas non plus de panneaux, ni de barbelés. Rien que des vieilles voitures, une Falcon, une Fairline verte, rouillée, avec, sur le capot, un crâne de vache rongé par le soleil. Et des autels.
Pour la citation, tu ne peux pas procéder de la sorte… on ne traduit pas depuis une version qui est déjà une traduction.
Il faut que tu repères à quel texte cela appartient et ensuite que tu trouves la traduction française du passage.
Pour un auteur comme Faulkner, ça ne devrait pas être difficile à régler.
Il manquait un mot dans la citation espagnole: "por la sangre derramada"...
Hernán VANOLI (Argentine, 1980)
« Le barrage »
« … cette liqueur brune que ni les femmes, ni les garçons et les enfants ne buvaient, seulement les chasseurs, ils la buvaient pas pour le sang qu’ils avaient versé mais comme un concentré de l’immortel esprit sauvage, la buvant avec modération, avec humilité, même, non dans l’espoir futile qu’a le profane d’acquérir les vertus de la ruse et de la force, et la vitesse, mais en hommage à celles-ci. »
William FAULKNER
De part et d’autre, des prairies et des mauvaises herbes s’agitent avec la force du filet d’eau d’une source malade.
Jaunes, presque blancs, des cheveux de vieille femme qui caressent le sol sablonneux, sol de désert, de pierres informes qui ne servent même pas à faire des ricochets, car il n’y a pas d’eau sur les bords de la route de la mort. Il n’y a pas non plus de panneaux, ni de barbelés. Rien que des vieilles voitures, une Falcon, une Fairline verte, rouillée, avec, sur le capot, un crâne de vache rongé par le soleil. Et des autels.
De quel roman est-ce extrait ? Qui est le traducteur ? Confirme-moi que c'est bien la traduction française que tu as là.
L'exergue est un extrait de "L'ours" (1942) J'ai trouvé deux traductions espagnoles totalement différentes dont j'ai cherché directement l'extrait en anglais qui m'a davantage éclairée sur le contexte et le sens.
Voici l'extrait en anglais :
Because the bottle was always present, so that after a while it seemed to him that those fierce instants of heart and brain and courage and wiliness and speed were concentrated and distilled into ( … ) that brown liquor which not women, not boys and children, but only hunters drank, drinking not of the blood they had spilled but some condensation of the wild immortal spirit, drinking it moderately, humbly even, not with the pagan’s base hope of acquiring the virtues of cunning and strength and speed, but in salute to them.
D'ailleurs, dans ma traduction, je pense même que je devrais remplacer le mot "modération" par "modestie" (à cause du mot "humilité" qui suit.
« … cette liqueur brune que ni les femmes, ni les garçons et les enfants ne buvaient, seulement les chasseurs, ils la buvaient pas pour le sang qu’ils avaient versé mais comme un concentré de l’immortel esprit sauvage, la buvant avec modestie, avec humilité, même, non dans l’espoir futile qu’a le profane d’acquérir les vertus de ruse et de force, et de vitesse, mais en hommage à celles-ci. »
Ce qui m'intéresse, ça n'est pas la traduction espagnole (qui n'entre pas en ligne de compte), mais la traduction française. Quand le roman est traduit, c'est elle que tu dois mettre et tu ne fais ta propre traduction (depuis l'anglais) que s'il n'existe pas de traduction. Donc là, en l'occurrence, je veux que tu trouves la traduction officielle en français.
Oui, Caroline, j'ai bien compris.
La nouvelle "The Bear" (L'Ours) a été publiée dans le Recueil "Descends, Moïse" (Go down, Moses) avec d'autres récits, publié en 1991 chez Gallimard, traduction française de René-Noël Raimbault. Elle est publiée dans les oeuvres complètes de la Collection La Pléiade Tome 3
Mon seul problème est que je n"ai pas et ne trouve pas le texte français !!!
Voilà, c'est ça que je voulais savoir ;-)
Pas de moyen d'aller dans un librairie ou une biblio juste pour copier les quelques lignes dont tu as besoin ?
C'est ce que j'ai déjà fait : librairies, bibliothèque ...même ma libraire a essayé de me dépanner... je continue mes recherches, on ne sait jamais ...
Non, mais attends, si c'est dans La Pléiade, c'est impossible que tu ne trouves pas facilement… à moins que tu habites en plein milieu d'un désert.
Oui, c'est ça, le désert culturel !!!
Alors quand tu fais un saut à la ville, tu regardes.
Peut-être serait-il possible d'avancer dans la traduction du texte lui-même, et de revenir sur la citation de Faulkner - dès que Perrette sera revenue de la ville -? Qu'en penses-tu ?
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