Retrato de mujer con paraguas
Aterida de frío, mientras las gotas repiquetean sobre su paraguas, observa azorada el gallinero. En el nido hay un huevo dorado.
—Brilla como un huevo de…—no se atreve a decir la palabra, no se atreve a pensarla siquiera.
Felizmente agradecida a un Dios en el que hace tiempo no cree, ríe una risa de terror.
Exaltada como está, teme acercarse a recogerlo. Teme que, hecho el primer movimiento, su tesoro desaparezca.
De pronto una ráfaga de viento se enreda en sus piernas y da vuelta su paraguas. Se trata de un viento seco, cálido, que baja apurado por la cordillera y, en pocos minutos, apaga la garúa que parecía no tener fin. Entonces, desde el fondo de la memoria llega la voz de su abuela: “Ande advertida m’hija que el clima es machito, cambia de opinión sin dar aviso”. ¿Será que su destino cambió de opinión? Continúa inmóvil, partida por este reflejo al que su mirada se aferra. La que se mueve es su mente. Se imagina bien vestida, pagando la deuda en el Banco; se ve haciéndose servir platos finos en un restaurante de la ciudad —restaurante al que, sin duda, habrá ido en su propio auto—. Planea telefonear a su hermana, decirle que vuelva, que traiga a los chicos, que hay para todos.
Ante tanto proyecto luminoso, es bueno tener presente que sobre el barrial del patio, por ahora, lo único que se ve es un paraguas con el esqueleto expuesto al aire y una mujer vuelta al revés.
—Brilla como un huevo de…—no se atreve a decir la palabra, no se atreve a pensarla siquiera.
Felizmente agradecida a un Dios en el que hace tiempo no cree, ríe una risa de terror.
Exaltada como está, teme acercarse a recogerlo. Teme que, hecho el primer movimiento, su tesoro desaparezca.
De pronto una ráfaga de viento se enreda en sus piernas y da vuelta su paraguas. Se trata de un viento seco, cálido, que baja apurado por la cordillera y, en pocos minutos, apaga la garúa que parecía no tener fin. Entonces, desde el fondo de la memoria llega la voz de su abuela: “Ande advertida m’hija que el clima es machito, cambia de opinión sin dar aviso”. ¿Será que su destino cambió de opinión? Continúa inmóvil, partida por este reflejo al que su mirada se aferra. La que se mueve es su mente. Se imagina bien vestida, pagando la deuda en el Banco; se ve haciéndose servir platos finos en un restaurante de la ciudad —restaurante al que, sin duda, habrá ido en su propio auto—. Planea telefonear a su hermana, decirle que vuelva, que traiga a los chicos, que hay para todos.
Ante tanto proyecto luminoso, es bueno tener presente que sobre el barrial del patio, por ahora, lo único que se ve es un paraguas con el esqueleto expuesto al aire y una mujer vuelta al revés.
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
Portrait de femme au parapluie
Transie de froid, alors que les gouttes tambourinent sur son parapluie, elle observe le poulailler, effrayée. Dans le nid, il y a un œuf doré.
— Il brille comme un œuf de… Elle n'ose pas dire le mot, ni même le penser.
Heureuse et reconnaissante envers un Dieu auquel elle ne croit plus depuis longtemps, elle rit d'un rire de terreur.
Exaltée comme elle l'est, elle a peur de s'approcher pour le ramasser, craignant qu'au premier mouvement, son trésor ne disparaisse.
Tout à coup, une rafale de vent s'emmêle dans ses jambes et retourne son parapluie ; un vent sec, chaud, dévale pressé la cordillère et, en quelques minutes, éteint la bruine qui semblait sans fin.Du fond de sa mémoire, surgit soudain la voix de sa grand-mère : « Sache ma p'tite fille que le climat est masculin, il change d'avis sans prévenir ». Son destin aurait-il changé d'avis ? Elle demeure immobile, divisée par ce reflet auquel s'accroche son regard. Celui qui remue, c'est son esprit.
Elle s'imagine bien habillée, payant sa dette à la Banque ; elle se voit en train de se faire servir des plats raffinés dans un restaurant de la ville, restaurant où elle se serait sans doute rendue avec sa propre voiture. Elle projette de téléphoner à sa sœur pour lui dire de revenir, d'amener les enfants, qu'il y a de la place pour tout le monde. Face à un projet aussi lumineux, il est bon de garder à l'esprit que dans le patio boueux, pour l'instant, la seule chose qu'on voit, c'est un parapluie au squelette à l'air et une femme retournée.
Portrait de femme au parapluie
Transie de froid, alors que les gouttes tambourinent sur son parapluie, elle observe le poulailler, effrayée. Dans le nid, il y a un œuf doré.
— Il brille comme un œuf de… Elle n'ose pas dire le mot, ni même le penser.
Heureuse et reconnaissante envers un Dieu auquel elle ne croit plus depuis longtemps, elle rit d'un rire de terreur.
Exaltée comme elle l'est, elle a peur de s'approcher pour le ramasser, craignant qu'au premier mouvement, son trésor ne disparaisse.
Tout à coup, une rafale de vent s'emmêle dans ses jambes et retourne son parapluie ; un vent sec, chaud, dévale pressé la cordillère et, en quelques minutes, éteint la bruine qui semblait sans fin.Du fond de sa mémoire, surgit soudain la voix de sa grand-mère : « Sache ma p'tite fille que le climat est masculin, il change d'avis sans prévenir ». Son destin aurait-il changé d'avis ? Elle demeure immobile, divisée par ce reflet auquel s'accroche son regard. Celui qui remue, c'est son esprit.
Elle s'imagine bien habillée, payant sa dette à la Banque ; elle se voit en train de se faire servir des plats raffinés dans un restaurant de la ville, restaurant où elle se serait sans doute rendue avec sa propre voiture. Elle projette de téléphoner à sa sœur pour lui dire de revenir, d'amener les enfants, qu'il y a de la place pour tout le monde. Face à un projet aussi lumineux, il est bon de garder à l'esprit que dans le patio boueux, pour l'instant, la seule chose qu'on voit, c'est un parapluie au squelette à l'air et une femme retournée.
46 commentaires:
Retrato de mujer con paraguas
Aterida de frío, mientras las gotas repiquetean sobre su paraguas, observa azorada el gallinero. En el nido hay un huevo dorado.
—Brilla como un huevo de…—no se atreve a decir la palabra, no se atreve a pensarla siquiera.
Portrait de femme au parapluie
Transie de froid, alors que les gouttes tambourinent sur son parapluie, effrayée, elle observe le poulailler. Dans le nid, il y a un œuf doré.
— Il brille comme un œuf de…, elle n'ose pas dire le mot, ni même le penser.
Retrato de mujer con paraguas
Aterida de frío, mientras las gotas repiquetean sobre su paraguas, observa azorada el gallinero. En el nido hay un huevo dorado.
—Brilla como un huevo de…—no se atreve a decir la palabra, no se atreve a pensarla siquiera.
Portrait de femme au parapluie
Transie de froid, alors que les gouttes tambourinent sur son parapluie, effrayée [placé après / éventuellement à la fin de la phrase ? Essaie], elle observe le poulailler. Dans le nid, il y a un œuf doré.
— Il brille comme un œuf de…, e[point + maj]lle n'ose pas dire le mot, ni même le penser.
Retrato de mujer con paraguas
Aterida de frío, mientras las gotas repiquetean sobre su paraguas, observa azorada el gallinero. En el nido hay un huevo dorado.
—Brilla como un huevo de…—no se atreve a decir la palabra, no se atreve a pensarla siquiera.
Portrait de femme au parapluie
Transie de froid, alors que les gouttes tambourinent sur son parapluie, elle observe le poulailler, effrayée. Dans le nid, il y a un œuf doré.
— Il brille comme un œuf de… Elle n'ose pas dire le mot, ni même le penser.
Retrato de mujer con paraguas
Aterida de frío, mientras las gotas repiquetean sobre su paraguas, observa azorada el gallinero. En el nido hay un huevo dorado.
—Brilla como un huevo de…—no se atreve a decir la palabra, no se atreve a pensarla siquiera.
Portrait de femme au parapluie
Transie de froid, alors que les gouttes tambourinent sur son parapluie, elle observe le poulailler, effrayée. Dans le nid, il y a un œuf doré.
— Il brille comme un œuf de… Elle n'ose pas dire le mot, ni même le penser.
OK.
Felizmente agradecida a un Dios en el que hace tiempo no cree, ríe una risa de terror.
Heureuse et reconnaissante envers un Dieu auquel elle n'y croit plus depuis longtemps, elle rit d'un rire de terreur.
Euh...
Felizmente agradecida a un Dios en el que hace tiempo no cree, ríe una risa de terror.
Heureuse et reconnaissante envers un Dieu auquel elle n'y [incorrect] croit plus depuis longtemps, elle rit d'un rire de terreur.
Felizmente agradecida a un Dios en el que hace tiempo no cree, ríe una risa de terror.
Heureuse et reconnaissante envers un Dieu auquel elle ne croit plus depuis longtemps, elle rit d'un rire de terreur.
Felizmente agradecida a un Dios en el que hace tiempo no cree, ríe una risa de terror.
Heureuse et reconnaissante envers un Dieu auquel elle ne croit plus depuis longtemps, elle rit d'un rire de terreur.
OK.
Justine ?
Felizmente agradecida a un Dios en el que hace tiempo no cree, ríe una risa de terror.
Heureuse et reconnaissante envers un Dieu auquel elle ne croit plus depuis longtemps, elle rit d'un rire de terreur.
OK.
Exaltada como está, teme acercarse a recogerlo. Teme que, hecho el primer movimiento, su tesoro desaparezca.
De pronto una ráfaga de viento se enreda en sus piernas y da vuelta su paraguas. Se trata de un viento seco, cálido, que baja apurado por la cordillera y, en pocos minutos, apaga la garúa que parecía no tener fin.
Exaltée comme elle l'est, elle craint de s'approcher pour le ramasser. Elle a peur qu'au premier mouvement son trésor ne disparaisse.
Tout à coup, une rafale de vent s'emberlificote dans ses jambes et retourne son parapluie. Il s'agit d'un vent sec, chaud, qui descend épuisé dans la cordillère, et, en quelques minutes à peine, éteint la bruine qui semblait sans fin.
Exaltada como está, teme acercarse a recogerlo. Teme que, hecho el primer movimiento, su tesoro desaparezca.
De pronto una ráfaga de viento se enreda en sus piernas y da vuelta su paraguas. Se trata de un viento seco, cálido, que baja apurado por la cordillera y, en pocos minutos, apaga la garúa que parecía no tener fin.
Exaltée comme elle l'est, elle craint de s'approcher pour le ramasser. Elle a peur [on supprime et on relie les deux phrases avec une simple virgule ? Voyez ce qui est mieux] qu'au premier mouvement [virgule ?] son trésor ne disparaisse.
Tout à coup [pas de tirets ?], une rafale de vent s'emberlificote [registre ?] dans ses jambes et retourne son parapluie. Il s'agit d'[on supprime et on relie les deux phrases avec un simple point-virgule ?]un vent sec, chaud, qui descend épuisé [ponctuation] dans la cordillère, et, en quelques minutes à peine [si tu changes la syntaxe, ça devrait faire des économies de ponctuation], éteint la bruine qui semblait sans fin.
Exaltada como está, teme acercarse a recogerlo. Teme que, hecho el primer movimiento, su tesoro desaparezca.
De pronto una ráfaga de viento se enreda en sus piernas y da vuelta su paraguas. Se trata de un viento seco, cálido, que baja apurado por la cordillera y, en pocos minutos, apaga la garúa que parecía no tener fin.
Exaltée comme elle l'est, elle a peur de s'approcher pour le ramasser, craignant qu'au premier mouvement, son trésor ne disparaisse.
Tout à coup, une rafale de vent s'emmêle dans ses jambes et retourne son parapluie ; un vent sec, chaud, qui, épuisé, descend dans la cordillère et éteint la bruine qui semblait sans fin en quelques minutes à peine.
Exaltada como está, teme acercarse a recogerlo. Teme que, hecho el primer movimiento, su tesoro desaparezca.
De pronto una ráfaga de viento se enreda en sus piernas y da vuelta su paraguas. Se trata de un viento seco, cálido, que baja apurado por la cordillera y, en pocos minutos, apaga la garúa que parecía no tener fin.
Exaltée comme elle l'est, elle a peur de s'approcher pour le ramasser, craignant qu'au premier mouvement, son trésor ne disparaisse.
Tout à coup, une rafale de vent s'emmêle dans ses jambes et retourne son parapluie ; un vent sec, chaud, qui, épuisé, descend dans la cordillère et éteint la bruine qui semblait sans fin en quelques minutes à peine.
OK.
Elena ?
Exaltada como está, teme acercarse a recogerlo. Teme que, hecho el primer movimiento, su tesoro desaparezca.
De pronto una ráfaga de viento se enreda en sus piernas y da vuelta su paraguas. Se trata de un viento seco, cálido, que baja apurado por la cordillera y, en pocos minutos, apaga la garúa que parecía no tener fin.
Exaltée comme elle l'est, elle a peur de s'approcher pour le ramasser, craignant qu'au premier mouvement, son trésor ne disparaisse.
Tout à coup, une rafale de vent s'emmêle dans ses jambes et retourne son parapluie ; un vent sec, chaud, qui, épuisé [Pour "apurado" ?], descend dans la cordillère et éteint la bruine qui semblait sans fin en quelques minutes à peine.
Ma proposition :
Exaltée comme elle l'est, elle a peur de s'approcher pour le ramasser, craignant qu'au premier mouvement, son trésor ne disparaisse.
Tout à coup, une rafale de vent s'emmêle dans ses jambes et retourne son parapluie ; un vent sec, chaud, descend pressé la cordillère et, en quelques minutes, éteint la bruine qui semblait sans fin .
Pour "descend" : "dévale" vous semble trop fort ?
OK pour moi.
Exaltée comme elle l'est, elle a peur de s'approcher pour le ramasser, craignant qu'au premier mouvement, son trésor ne disparaisse.
Tout à coup, une rafale de vent s'emmêle dans ses jambes et retourne son parapluie ; un vent sec, chaud, dévale pressé la cordillère et, en quelques minutes, éteint la bruine qui semblait sans fin .
OK.
Un espace en trop à la fin.
Exaltée comme elle l'est, elle a peur de s'approcher pour le ramasser, craignant qu'au premier mouvement, son trésor ne disparaisse.
Tout à coup, une rafale de vent s'emmêle dans ses jambes et retourne son parapluie ; un vent sec, chaud, dévale pressé la cordillère et, en quelques minutes, éteint la bruine qui semblait sans fin.
Exaltée comme elle l'est, elle a peur de s'approcher pour le ramasser, craignant qu'au premier mouvement, son trésor ne disparaisse.
Tout à coup, une rafale de vent s'emmêle dans ses jambes et retourne son parapluie ; un vent sec, chaud, dévale pressé la cordillère et, en quelques minutes, éteint la bruine qui semblait sans fin.
Oui, en effet. Perte de temps inutile, on fera mieux la prochaine fois.
Les différents supports sur lesquels on peut travailler proposent des solutions et des formats parfois différents, à nous d'être doublement vigilants !
Exaltée comme elle l'est, elle a peur de s'approcher pour le ramasser, craignant qu'au premier mouvement, son trésor ne disparaisse.
Tout à coup, une rafale de vent s'emmêle dans ses jambes et retourne son parapluie ; un vent sec, chaud, dévale pressé la cordillère et, en quelques minutes, éteint la bruine qui semblait sans fin.
OK.
Entonces, desde el fondo de la memoria llega la voz de su abuela: “Ande advertida m’hija que el clima es machito, cambia de opinión sin dar aviso”. ¿Será que su destino cambió de opinión? Continúa inmóvil, partida por este reflejo al que su mirada se aferra. La que se mueve es su mente.
Du fond de sa mémoire, surgit soudain la voix de sa grand-mère : « Sache ma p'tite fille que le climat est un jeune mâle, il change d'avis sans prévenir ». Son destin aurait-il changé d'avis ? Elle demeure immobile, divisée par ce reflet auquel s'accroche son regard. Celui qui s'agite, c'est son esprit.
Entonces, desde el fondo de la memoria llega la voz de su abuela: “Ande advertida m’hija que el clima es machito, cambia de opinión sin dar aviso”. ¿Será que su destino cambió de opinión? Continúa inmóvil, partida por este reflejo al que su mirada se aferra. La que se mueve es su mente.
Du fond de sa mémoire, surgit soudain la voix de sa grand-mère : « Sache ma p'tite fille que le climat est un jeune mâle [pas facile, mais je me demande si on a bien le ton / registre… Elena, ton avis ?], il change d'avis sans prévenir ». Son destin aurait-il changé d'avis ? Elle demeure immobile, divisée par ce reflet auquel s'accroche son regard. Celui qui s'agite [j'hésite sur le verbe], c'est son esprit.
Et si pour « machito », on mettait « un p'tit gars capricieux », qu'en penses-tu Elena ?
Entonces, desde el fondo de la memoria llega la voz de su abuela: “Ande advertida m’hija que el clima es machito, cambia de opinión sin dar aviso”. ¿Será que su destino cambió de opinión? Continúa inmóvil, partida por este reflejo al que su mirada se aferra. La que se mueve es su mente.
Du fond de sa mémoire, surgit soudain la voix de sa grand-mère : « Sache ma p'tite fille que le climat est un p'tit gars capricieux [pas facile, mais je me demande si on a bien le ton / registre… Elena, ton avis ?], il change d'avis sans prévenir ». Son destin aurait-il changé d'avis ? Elle demeure immobile, divisée par ce reflet auquel s'accroche son regard. Celui qui s'agite [j'hésite sur le verbe], c'est son esprit.
En effet, je traduirais par : est de sexe masculin.
Entonces, desde el fondo de la memoria llega la voz de su abuela: “Ande advertida m’hija que el clima es machito, cambia de opinión sin dar aviso”. ¿Será que su destino cambió de opinión? Continúa inmóvil, partida por este reflejo al que su mirada se aferra. La que se mueve es su mente.
Du fond de sa mémoire, surgit soudain la voix de sa grand-mère : « Sache ma p'tite fille que le climat est de sexe masculin, il change d'avis sans prévenir ». Son destin aurait-il changé d'avis ? Elle demeure immobile, divisée par ce reflet auquel s'accroche son regard. Celui qui remue, c'est son esprit.
Nos commentaires se sont croisés ;-)
Entonces, desde el fondo de la memoria llega la voz de su abuela: “Ande advertida m’hija que el clima es machito, cambia de opinión sin dar aviso”. ¿Será que su destino cambió de opinión? Continúa inmóvil, partida por este reflejo al que su mirada se aferra. La que se mueve es su mente.
Du fond de sa mémoire, surgit soudain la voix de sa grand-mère : « Sache ma p'tite fille que le climat est de sexe [nécessaire ?] masculin, il change d'avis sans prévenir ». Son destin aurait-il changé d'avis ? Elle demeure immobile, divisée par ce reflet auquel s'accroche son regard. Celui qui remue, c'est son esprit.
Du fond de sa mémoire, surgit soudain la voix de sa grand-mère : « Sache ma p'tite fille que le climat est masculin, il change d'avis sans prévenir ». Son destin aurait-il changé d'avis ? Elle demeure immobile, divisée par ce reflet auquel s'accroche son regard. Celui qui remue, c'est son esprit.
Du fond de sa mémoire, surgit soudain la voix de sa grand-mère : « Sache ma p'tite fille que le climat est masculin, il change d'avis sans prévenir ». Son destin aurait-il changé d'avis ? Elle demeure immobile, divisée par ce reflet auquel s'accroche son regard. Celui qui remue, c'est son esprit.
OK.
Justine ?
Du fond de sa mémoire, surgit soudain la voix de sa grand-mère : « Sache ma p'tite fille que le climat est masculin, il change d'avis sans prévenir ». Son destin aurait-il changé d'avis ? Elle demeure immobile, divisée par ce reflet auquel s'accroche son regard. Celui qui remue, c'est son esprit.
OK.
Se imagina bien vestida, pagando la deuda en el Banco; se ve haciéndose servir platos finos en un restaurante de la ciudad —restaurante al que, sin duda, habrá ido en su propio auto—. Planea telefonear a su hermana, decirle que vuelva, que traiga a los chicos, que hay para todos.
Elle s'imagine bien habillée, payant sa dette à la Banque ; elle se voit se faire servir des plats raffinés dans un restaurant de la ville où elle se serait sans doute rendue avec sa propre voiture. Elle prévoit de téléphoner à sa sœur pour lui dire de revenir, de ramener les enfants, qu'il y a de la place pour tout le monde.
Se imagina bien vestida, pagando la deuda en el Banco; se ve haciéndose servir platos finos en un restaurante de la ciudad —restaurante al que, sin duda, habrá ido en su propio auto—. Planea telefonear a su hermana, decirle que vuelva, que traiga a los chicos, que hay para todos.
Elle s'imagine bien habillée, payant sa dette à la Banque ; elle se voit [« en train de »] se faire servir des plats raffinés dans un restaurant de la ville [laisse la répétition de la V.O.] où elle se serait sans doute rendue avec sa propre voiture. Elle prévoit [comme on a « voit » avant ; essaie de faire autrement] de téléphoner à sa sœur pour lui dire de revenir, de r[?]amener les enfants, qu'il y a de la place pour tout le monde.
Se imagina bien vestida, pagando la deuda en el Banco; se ve haciéndose servir platos finos en un restaurante de la ciudad —restaurante al que, sin duda, habrá ido en su propio auto—. Planea telefonear a su hermana, decirle que vuelva, que traiga a los chicos, que hay para todos.
Elle s'imagine bien habillée, payant sa dette à la Banque ; elle se voit en train de se faire servir des plats raffinés dans un restaurant de la ville,restaurant où elle se serait sans doute rendue avec sa propre voiture. Elle projette de téléphoner à sa sœur pour lui dire de revenir, d'amener les enfants, qu'il y a de la place pour tout le monde.
Elle s'imagine bien habillée, payant sa dette à la Banque ; elle se voit en train de se faire servir des plats raffinés dans un restaurant de la ville,[espace !]restaurant où elle se serait sans doute rendue avec sa propre voiture. Elle projette de téléphoner à sa sœur pour lui dire de revenir, d'amener les enfants, qu'il y a de la place pour tout le monde.
Elle s'imagine bien habillée, payant sa dette à la Banque ; elle se voit en train de se faire servir des plats raffinés dans un restaurant de la ville, restaurant où elle se serait sans doute rendue avec sa propre voiture. Elle projette de téléphoner à sa sœur pour lui dire de revenir, d'amener les enfants, qu'il y a de la place pour tout le monde.
Elle s'imagine bien habillée, payant sa dette à la Banque ; elle se voit en train de se faire servir des plats raffinés dans un restaurant de la ville, restaurant où elle se serait sans doute rendue avec sa propre voiture. Elle projette de téléphoner à sa sœur pour lui dire de revenir, d'amener les enfants, qu'il y a de la place pour tout le monde.
OK.
Elena ?
OK.
Ante tanto proyecto luminoso, es bueno tener presente que sobre el barrial del patio, por ahora, lo único que se ve es un paraguas con el esqueleto expuesto al aire y una mujer vuelta al revés.
Face à un projet aussi lumineux, il est bon de garder à l'esprit que dans le patio boueux, pour l'instant, la seule chose qu'on voit, c'est un parapluie au squelette à l'air et une femme renversée.
Ante tanto proyecto luminoso, es bueno tener presente que sobre el barrial del patio, por ahora, lo único que se ve es un paraguas con el esqueleto expuesto al aire y una mujer vuelta al revés.
Face à un projet aussi lumineux, il est bon de garder à l'esprit que dans le patio boueux, pour l'instant, la seule chose qu'on voit, c'est un parapluie au squelette à l'air et une femme renversée.
OK.
Elena ?
Je ne sais pas si on peut aller jusque-là, mais :
La expresión «vuelta del revés» (Umstülpung), de estirpe hegeliana, fue utilizada por Marx como fórmula de la relación de su concepción del mundo con la concepción del mundo de Hegel. En carta a Engels del 14 de enero de 1858 y en el momento de redactar el «postfacio» a la segunda edición de El Capital –24 de enero 1873–, Marx recuerda como los «epígonos mediocres que ponen cátedra en la Alemania culta» dieron en arremeter contra Hegel, tratándolo como «perro muerto», lo que le decidió a declararse abiertamente discípulo de aquel gran pensador: sólo sería necesario «volverlo del revés» (como se da vuelta a un calcetín) para encontrar tras la cáscara mística la semilla racional.
Donc, je propose :
Face à un projet aussi lumineux, il est bon de garder à l'esprit que dans le patio boueux, pour l'instant, la seule chose que l'on voit, c'est un parapluie avec son squelette à l'air et une femme retournée.
Ton avis, Justine ?
Pour moi, en français, une femme « retournée «, m'évoque davantage quelqu'un de dos ou quelqu'un qui est bouleversé. J'aurais tendance à opter plutôt pour « renversée », ou même carrément à la renverse qui serait peut-être moins ambigu… ? Quoique… À bien y réfléchir, je m'y perds !
Face à un projet aussi lumineux, il est bon de garder à l'esprit que dans le patio boueux, pour l'instant, la seule chose qu'on voit, c'est un parapluie au squelette à l'air et une femme à la renverse.
Elena ?
Je comprends, Justine, sauf que dans le texte, à aucun moment il est question qu'elle soit tombée, bien au contraire : "Continúa inmóvil, partida por este reflejo al que su mirada se aferra. La que se mueve es su mente."
Mais je vous laisse trancher. 😉
Merci, Elena, tu as raison !
OK pour : Face à un projet aussi lumineux, il est bon de garder à l'esprit que dans le patio boueux, pour l'instant, la seule chose qu'on voit, c'est un parapluie au squelette à l'air et une femme retournée.
Face à un projet aussi lumineux, il est bon de garder à l'esprit que dans le patio boueux, pour l'instant, la seule chose qu'on voit, c'est un parapluie au squelette à l'air et une femme retournée.
OK.
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