mercredi 24 août 2016

Projet Justine / Elena – texte 41

Retrato de mujer con asesino

“Como un granjero observa picotear a la gallina que enviará a la olla, el despiadado asesino a sueldo mira a su próxima víctima, Soledad Ventura, una belleza ajada por los años, quien, al momento en que el homicida posa en ella la mirada, se encuentra de espaldas al sol de la siesta y a los árboles con sus hojas de otoño”. Sentada sobre su sillón favorito de espaldas a la ventana que da al patio, Soledad Ventura, súbitamente paralizada, observa el libro con espanto.
Unas horas después, el marido, un joven en cuya piel parece resguardarse el verano, irrumpe en la habitación donde ella comenzara la tarde leyendo con placer.
—Necesito una ambulancia para mi esposa —su grito en el teléfono se escucha desesperado.
Luego, con movimientos tranquilos, quita el libro de las manos agarrotadas de su mujer y, antes de guardarlo en la biblioteca, coloca un abultado fajo de billetes entre sus páginas —sin embargo el libro se cierra con comodidad: como si una energía inherente a la ficción hubiera tomado el dinero—.
El día declina, comienza a silbar el viento y las hojas vuelan de los árboles.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Portrait de femme avec un assassin

« Comme un fermier regardant picorer la poule qu'il mettra à la casserole, l'impitoyable tueur à gages observe sa prochaine victime, Soledad Ventura, une beauté flétrie par les années. Au moment où l'homicide fixe son regard sur elle, elle se trouve dos au soleil de la sieste et aux arbres avec leurs feuilles d'automne. »  Assise dans son fauteuil favori, dos à la fenêtre donnant sur la cour, subitement paralysée, Soledad Ventura observe le livre avec effroi.
Quelques heures plus tard, son mari, un jeune homme dont la peau semble avoir conservé l'été, fait irruption dans la chambre où elle avait commencé l'après-midi à lire avec plaisir.
— J'ai besoin d'une ambulance pour ma femme.
Son cri dans le téléphone est désespéré.
Puis, avec des gestes calmes, il prend le livre des mains crispées de sa femme et, avant de le ranger dans la bibliothèque, il glisse une grosse liasse de billets entre les pages, ce qui n'empêche pas le livre de se fermer sans difficulté, comme si une énergie inhérente à la fiction avait avalé l'argent.
Le jour décline, le vent commence à siffler et les feuilles volent se détachent des arbres.

32 commentaires:

Elena a dit…

Retrato de mujer con asesino

“Como un granjero observa picotear a la gallina que enviará a la olla, el despiadado asesino a sueldo mira a su próxima víctima, Soledad Ventura, una belleza ajada por los años, quien, al momento en que el homicida posa en ella la mirada, se encuentra de espaldas al sol de la siesta y a los árboles con sus hojas de otoño”.

Portrait de femme avec un assassin
« À l'instar d'un fermier qui regarde picorer la poule qu'il mettra dans la casserole, l'impitoyable assassin à gages observe sa prochaine victime, Soledad Ventura, une beauté flétrie par les années, qui, au moment où l'homicide fixe son regard sur elle, se trouve de dos au soleil de la sieste et aux arbres avec leurs feuilles d'automne. »

Tradabordo a dit…

Retrato de mujer con asesino

“Como un granjero observa picotear a la gallina que enviará a la olla, el despiadado asesino a sueldo mira a su próxima víctima, Soledad Ventura, una belleza ajada por los años, quien, al momento en que el homicida posa en ella la mirada, se encuentra de espaldas al sol de la siesta y a los árboles con sus hojas de otoño”.

Portrait de femme avec un assassin

« À l'instar d'[non, plus naturel avec « comme »]un fermier qui [ça m'embête qu'il y ait le « qu'il » après / essaie de trouver une solution] regarde picorer la poule qu'il mettra dans [« à »] la casserole, l'impitoyable assassin [on ne tue pas ça] à gages observe sa prochaine victime, Soledad Ventura, une beauté flétrie par les années, qui, au moment où l'homicide fixe son regard sur elle, se trouve de dos au [mal dit] soleil de la sieste et aux arbres avec leurs feuilles d'automne. »

Corrige ça et on verra après, car l'ensemble me paraît manquer de fluidité.

Elena a dit…

Retrato de mujer con asesino

“Como un granjero observa picotear a la gallina que enviará a la olla, el despiadado asesino a sueldo mira a su próxima víctima, Soledad Ventura, una belleza ajada por los años, quien, al momento en que el homicida posa en ella la mirada, se encuentra de espaldas al sol de la siesta y a los árboles con sus hojas de otoño”.

Portrait de femme avec un assassin

« Comme un fermier regardant picorer la poule qu'il mettra à la casserole, l'impitoyable tueur à gages observe sa prochaine victime, Soledad Ventura, une beauté flétrie par les années, qui, au moment où l'homicide fixe son regard sur elle, se trouve dos au soleil de la sieste et aux arbres avec leurs feuilles d'automne. »

Tradabordo a dit…

“Como un granjero observa picotear a la gallina que enviará a la olla, el despiadado asesino a sueldo mira a su próxima víctima, Soledad Ventura, una belleza ajada por los años, quien, al momento en que el homicida posa en ella la mirada, se encuentra de espaldas al sol de la siesta y a los árboles con sus hojas de otoño”.

Portrait de femme avec un assassin

« Comme un fermier regardant picorer la poule qu'il mettra à la casserole, l'impitoyable tueur à gages observe sa prochaine victime, Soledad Ventura, une beauté flétrie par les années, qui, [non, décidément ; mets un point] au moment où l'homicide fixe son regard sur elle, se trouve dos au soleil de la sieste et aux arbres avec leurs feuilles d'automne. »

Elena a dit…

Portrait de femme avec un assassin

« Comme un fermier regardant picorer la poule qu'il mettra à la casserole, l'impitoyable tueur à gages observe sa prochaine victime, Soledad Ventura, une beauté flétrie par les années. Au moment où l'homicide fixe son regard sur elle, elle se trouve dos au soleil de la sieste et aux arbres avec leurs feuilles d'automne. »

Tradabordo a dit…

Portrait de femme avec un assassin

« Comme un fermier regardant picorer la poule qu'il mettra à la casserole, l'impitoyable tueur à gages observe sa prochaine victime, Soledad Ventura, une beauté flétrie par les années. Au moment où l'homicide fixe son regard sur elle, elle se trouve dos au soleil de la sieste et aux arbres avec leurs feuilles d'automne. »

OK.

Justine ?

Elena a dit…

Sentada sobre su sillón favorito de espaldas a la ventana que da al patio, Soledad Ventura, súbitamente paralizada, observa el libro con espanto.

Assise sur son fauteuil favori, de dos à la fenêtre donnant sur la cour, Soledad Ventura, subitement paralysée, observe le livre avec frayeur.

Tradabordo a dit…

Sentada sobre su sillón favorito de espaldas a la ventana que da al patio, Soledad Ventura, súbitamente paralizada, observa el libro con espanto.

Assise sur [« dans » ?] son fauteuil favori, de [supprime] dos à la fenêtre donnant sur la cour, Soledad Ventura, subitement paralysée [place-le avant], observe le livre avec frayeur [« effroi »].

Elena a dit…

Assise dans son fauteuil favori, dos à la fenêtre donnant sur la cour, subitement paralysée, Soledad Ventura observe le livre avec effroi.

Elena a dit…

Unas horas después, el marido, un joven en cuya piel parece resguardarse el verano, irrumpe en la habitación donde ella comenzara la tarde leyendo con placer.

Quelques heures plus tard, son mari, dont la peau semble avoir gardé l'été, fait irruption dans la chambre, là, où elle avait entamé l'après-midi à lire plaisamment.

Tradabordo a dit…

Assise dans son fauteuil favori, dos à la fenêtre donnant sur la cour, subitement paralysée, Soledad Ventura observe le livre avec effroi.

OK.

Justine ?

Tradabordo a dit…

Unas horas después, el marido, un joven en cuya piel parece resguardarse el verano, irrumpe en la habitación donde ella comenzara la tarde leyendo con placer.

Quelques heures plus tard, son mari, [et « un joven » ?] dont la peau semble avoir gardé [« conservé de » ?] l'été, fait irruption dans la chambre, là [supprime], où elle avait entamé l'après-midi à lire plaisamment [la fin est à reprendre].

Justine a dit…

Assise dans son fauteuil favori, dos à la fenêtre donnant sur la cour, subitement paralysée, Soledad Ventura observe le livre avec effroi.

OK.

Unas horas después, el marido, un joven en cuya piel parece resguardarse el verano, irrumpe en la habitación donde ella comenzara la tarde leyendo con placer.

Quelques heures plus tard, son mari, un jeune dont la peau semble avoir conservé l'été, fait irruption dans la chambre où elle avait commencé l'après-midi en lisant avec plaisir.

Tradabordo a dit…

Unas horas después, el marido, un joven en cuya piel parece resguardarse el verano, irrumpe en la habitación donde ella comenzara la tarde leyendo con placer.

Quelques heures plus tard, son mari, un jeune [« homme » / comme expliqué, on ne le met pas tout seul…] dont la peau semble avoir conservé l'été, fait irruption dans la chambre où elle avait commencé l'après-midi en lisant [mode ?] avec plaisir.

Justine a dit…

Unas horas después, el marido, un joven en cuya piel parece resguardarse el verano, irrumpe en la habitación donde ella comenzara la tarde leyendo con placer.

Quelques heures plus tard, son mari, un jeune homme dont la peau semble avoir conservé l'été, fait irruption dans la chambre où elle avait commencé l'après-midi à lire avec plaisir.

Tradabordo a dit…

Unas horas después, el marido, un joven en cuya piel parece resguardarse el verano, irrumpe en la habitación donde ella comenzara la tarde leyendo con placer.

Quelques heures plus tard, son mari, un jeune homme dont la peau semble avoir conservé l'été, fait irruption dans la chambre où elle avait commencé l'après-midi à lire avec plaisir.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

OK.

Elena a dit…

—Necesito una ambulancia para mi esposa —su grito en el teléfono se escucha desesperado.

— J'ai besoin d'une ambulance pour ma femme. On entend son cri désespéré au téléphone.

La syntaxe n'est pas commode :-/

Tradabordo a dit…

—Necesito una ambulancia para mi esposa —su grito en el teléfono se escucha desesperado.

— J'ai besoin d'une ambulance pour ma femme. On entend son cri [le cri vient après ou ça, c'est un commentaire sur la façon qu'il a eue de parler ?] désespéré au téléphone.

Elena a dit…

—Necesito una ambulancia para mi esposa —su grito en el teléfono se escucha desesperado.

— J'ai besoin d'une ambulance pour ma femme. On entend son cri [le cri vient après ou ça, c'est un commentaire sur la façon qu'il a eue de parler ? // c'est un commentaire] désespéré au téléphone.

Tradabordo a dit…

—Necesito una ambulancia para mi esposa —su grito en el teléfono se escucha desesperado.

— J'ai besoin d'une ambulance pour ma femme. On entend son cri désespéré au téléphone [« son cri dans le téléphone est désespéré »].

Elena a dit…

—Necesito una ambulancia para mi esposa —su grito en el teléfono se escucha desesperado.

— J'ai besoin d'une ambulance pour ma femme, son cri dans le téléphone est désespéré.


Oui, merci !

Justine a dit…

—Necesito una ambulancia para mi esposa —su grito en el teléfono se escucha desesperado.

— J'ai besoin d'une ambulance pour ma femme. Son cri dans le téléphone est désespéré.

Tradabordo a dit…

OK avec le point.

Justine a dit…

Luego, con movimientos tranquilos, quita el libro de las manos agarrotadas de su mujer y, antes de guardarlo en la biblioteca, coloca un abultado fajo de billetes entre sus páginas —sin embargo el libro se cierra con comodidad: como si una energía inherente a la ficción hubiera tomado el dinero—.
El día declina, comienza a silbar el viento y las hojas vuelan de los árboles.

Puis, avec des gestes calmes, il enlève le livre des mains crispées de sa femme, et, avant de le ranger dans la bibliothèque, il glisse une grosse liasse de billets entre ses pages, cependant le livre se ferme aisément : comme si une énergie inhérente à la fiction avait pris l'argent.
Le jour décline, le vent commence à siffler et les feuilles volent des arbres.

Tradabordo a dit…

Luego, con movimientos tranquilos, quita el libro de las manos agarrotadas de su mujer y, antes de guardarlo en la biblioteca, coloca un abultado fajo de billetes entre sus páginas —sin embargo el libro se cierra con comodidad: como si una energía inherente a la ficción hubiera tomado el dinero—.
El día declina, comienza a silbar el viento y las hojas vuelan de los árboles.

Puis, avec des gestes calmes, il enlève [« prend »] le livre des mains crispées de sa femme, et, [la virgule ?] avant de le ranger dans la bibliothèque, il glisse une grosse liasse de billets entre ses [possessif nécessaire ?] pages, cependant [construction pas terrible…] le livre se ferme aisément : [deux points en français ?] comme si une énergie inhérente à la fiction avait pris [« avalé »] l'argent.
Le jour décline, le vent commence à siffler et les feuilles volent des arbres.

Justine a dit…

Puis, avec des gestes calmes, il prend le livre des mains crispées de sa femme, et avant de le ranger dans la bibliothèque, il glisse une grosse liasse de billets entre les pages, ce qui n'empêche pas le livre de se fermer aisément, comme si une énergie inhérente à la fiction avait avalé l'argent.
Le jour décline, le vent commence à siffler et les feuilles volent des arbres.

Tradabordo a dit…

Puis, avec des gestes calmes, il prend le livre des mains crispées de sa femme et, avant de le ranger dans la bibliothèque, il glisse une grosse liasse de billets entre les pages, ce qui n'empêche pas le livre de se fermer aisément [« sans difficulté »], comme si une énergie inhérente à la fiction avait avalé l'argent.
Le jour décline, le vent commence à siffler et les feuilles volent des arbres.

Justine a dit…

Luego, con movimientos tranquilos, quita el libro de las manos agarrotadas de su mujer y, antes de guardarlo en la biblioteca, coloca un abultado fajo de billetes entre sus páginas —sin embargo el libro se cierra con comodidad: como si una energía inherente a la ficción hubiera tomado el dinero—.
El día declina, comienza a silbar el viento y las hojas vuelan de los árboles.

Puis, avec des gestes calmes, il prend le livre des mains crispées de sa femme et, avant de le ranger dans la bibliothèque, il glisse une grosse liasse de billets entre les pages, ce qui n'empêche pas le livre de se fermer sans difficulté, comme si une énergie inhérente à la fiction avait avalé l'argent.
Le jour décline, le vent commence à siffler et les feuilles volent des arbres.

Elena a dit…

Puis, avec des gestes calmes, il prend le livre des mains crispées de sa femme et, avant de le ranger dans la bibliothèque, il glisse une grosse liasse de billets entre les pages, ce qui n'empêche pas le livre de se fermer sans difficulté, comme si une énergie inhérente à la fiction avait avalé l'argent.
Le jour décline, le vent commence à siffler et les feuilles volent ["se détachent" ? Ça sonne bizarre, mais c'est peut-être moi. ;-)] des arbres.

Tradabordo a dit…

Puis, avec des gestes calmes, il prend le livre des mains crispées de sa femme et, avant de le ranger dans la bibliothèque, il glisse une grosse liasse de billets entre les pages, ce qui n'empêche pas le livre de se fermer sans difficulté, comme si une énergie inhérente à la fiction avait avalé l'argent.
Le jour décline, le vent commence à siffler et les feuilles volent se détachent des arbres.

OK.

Justine ?

Justine a dit…

Puis, avec des gestes calmes, il prend le livre des mains crispées de sa femme et, avant de le ranger dans la bibliothèque, il glisse une grosse liasse de billets entre les pages, ce qui n'empêche pas le livre de se fermer sans difficulté, comme si une énergie inhérente à la fiction avait avalé l'argent.
Le jour décline, le vent commence à siffler et les feuilles volent se détachent des arbres.

OK.