Algunos, gente como la de Sendero, piensa que la única salida es la guerra de los pobres contra los ricos, que son todopoderosos. El Ejército, que defiende a los ricos, piensa que la guerra de Sendero es una buena oportunidad para deshacerse de cuanto elemento perturbador, insatisfecho y tentado por la rebelión pueda haber entre la gente del pueblo. Estas dos voluntades han dado como resultado la masacre actual. Un general del Ejército peruano resumió lo que iba a ocurrir hace ya algún tiempo, diciendo que si Sendero quería la guerra, al Ejército le bastaba con hacerse presente y matar a cien campesinos para que mueran diez terroristas y otros insatisfechos. A eso se reduce todo. Sendero ha puesto la guerra y el pretexto, y el Ejército ha aprovechado para limpiar de rojos y de descontentos a la población.
Traduction temporaire :
Certains, des gens comme ceux de Sentier, pensent que la seule issue se trouve dans la guerre entre les pauvres et les riches, tout-puissants. L’Armée, qui défend les riches, pense que la guerre de Sentier est une bonne occasion de se débarrasser de l’ensemble des éléments perturbateurs, insatisfaits et tentés par la rébellion qui existe au sein du peuple. Ces deux ambitions sont à l’origine du massacre actuel. Un général de l’Armée péruvienne a récemment résumé ce qui allait se produire, en affirmant que si Sentier voulait la guerre, pour éliminer dix terroristes et d’autres mécontents, eux, n’avaient qu’à se manifester et tuer cents paysans. Voilà, en résumé. Sentier a déclenché la guerre et fourni le prétexte ; l’Armée, elle, en a profité pour nettoyer la population de rouges et de protestataires.
Certains, des gens comme ceux de Sentier, pensent que la seule issue se trouve dans la guerre entre les pauvres et les riches, tout-puissants. L’Armée, qui défend les riches, pense que la guerre de Sentier est une bonne occasion de se débarrasser de l’ensemble des éléments perturbateurs, insatisfaits et tentés par la rébellion qui existe au sein du peuple. Ces deux ambitions sont à l’origine du massacre actuel. Un général de l’Armée péruvienne a récemment résumé ce qui allait se produire, en affirmant que si Sentier voulait la guerre, pour éliminer dix terroristes et d’autres mécontents, eux, n’avaient qu’à se manifester et tuer cents paysans. Voilà, en résumé. Sentier a déclenché la guerre et fourni le prétexte ; l’Armée, elle, en a profité pour nettoyer la population de rouges et de protestataires.