Nous voici au 1000e fan sur Facebook. Ça vaut ce que ça vaut, estimeront certains, mais nous, au passage de ce cap symbolique, nous sommes très fiers de constater que notre travail et les textes des auteurs que nous avons accueillis dans nos anthologies se diffusent aussi bien, sont appréciés. Encore un grand merci à tous !
Plateforme communautaire et participative de traduction espagnol / français ; français / espagnol – Université Paris Nanterre
samedi 30 mai 2015
Projet Sonita 19 – phrases 44-47
La misa acabó, la señal no llegó y Horacio permaneció inmóvil. Todos se dirigían a la salida cuando, de repente, el sacerdote dijo: No se vayan, no se vayan, les tengo un regalo a todos. El cura sacó de entre sus ropas una bolsa de galletas y comenzó a repartirlas entre los asistentes.
A Horacio, que estaba en la parte trasera de la parroquia, aún convencido de que esa no era la clase de señal que aguardaba, el inusual acto le resultó extraño.
Traduction temporaire :
La messe ayant pris fin sans qu'il reçoive le moindre signe, Horacio demeura immobile. Tout le monde se dirigeait vers la sortie lorsque le prêtre dit lança : Ne partez pas, ne partez pas ! J'ai un cadeau pour vous. Le curé sortit un sachet de biscuits de sous ses vêtements et commença à les distribuer parmi l'assistance. Horacio, qui se trouvait à l'arrière de la paroisse et toujours convaincu que ce n'était pas là le type de signe qu'il attendait, trouva cet acte si inhabituel qu'il lui sembla étrange.
La messe ayant pris fin sans qu'il reçoive le moindre signe, Horacio demeura immobile. Tout le monde se dirigeait vers la sortie lorsque le prêtre dit lança : Ne partez pas, ne partez pas ! J'ai un cadeau pour vous. Le curé sortit un sachet de biscuits de sous ses vêtements et commença à les distribuer parmi l'assistance. Horacio, qui se trouvait à l'arrière de la paroisse et toujours convaincu que ce n'était pas là le type de signe qu'il attendait, trouva cet acte si inhabituel qu'il lui sembla étrange.
Projet Éléonore / Johanna – phrases 150-156
–¿Te hizo daño? –preguntó la mamá.
–No, no me hizo –contestó Julio–. El hombre sólo lloraba.
–¿Por qué lloraba?
–No sé, sólo me dijo que lo perdonara, que no era su culpa ser así.
–¿Y qué hizo después?
El hombre, delgado y de reluciente mostacho, se plantó en la puerta de la casa. Julio, que a esa hora jugaba solo en la calle, le preguntó si buscaba a alguien.
Traduction temporaire :
— Il t'a fait mal ? interrogea la mère.
— Non, il ne m'a pas fait mal, répondit Julio. L'homme pleurait seulement.
— Pourquoi il pleurait ?
— Je ne sais pas, il m'a juste dit de le pardonner, que ce n'était pas sa faute s'il était comme ça.
— Et qu'est-ce qu'il a fait, après ?
L'homme, mince et à la moustache brillante, était planté devant la porte de la maison. Julio, qui, à cette heure-ci, jouait seul dans la rue, lui demanda s'il cherchait quelqu'un.
— Non, il ne m'a pas fait mal, répondit Julio. L'homme pleurait seulement.
— Pourquoi il pleurait ?
— Je ne sais pas, il m'a juste dit de le pardonner, que ce n'était pas sa faute s'il était comme ça.
— Et qu'est-ce qu'il a fait, après ?
L'homme, mince et à la moustache brillante, était planté devant la porte de la maison. Julio, qui, à cette heure-ci, jouait seul dans la rue, lui demanda s'il cherchait quelqu'un.
jeudi 28 mai 2015
Projet Émilie 8 – phrases 166-167
No había más que tinieblas y fuego. ¡Ah, el horror de aquellas tinieblas que todo el fuego, el enorme fuego de la ciudad ardida no alcanzaba a dominar; y aquella fetidez de pingajos, de azufre, de grasa cadavérica en el aire seco que hacía escupir sangre; y aquellos clamores que no sé cómo no acababan nunca, aquellos clamores que cubrían el rumor del incendio, más vasto que un huracán, aquellos clamores en que aullaban, gemían, bramaban todas las bestias con un inefable pavor de eternidad!...
Traduction temporaire :
Il ne restait que ténèbres et flammes. Ah ! L’horreur de ces ténèbres que même le feu, l’énorme feu de la ville embrasée ne pouvait dominer ; et cette pestilence de loques, de souffre, de graisse cadavérique dans l’air sec qui faisait cracher du sang ; et ces clameurs qui, je ne sais comment, n’en finissaient pas, ces clameurs couvrant le bruit de l’incendie, plus étendu qu’un ouragan, ces clameurs au milieu desquelles hurlaient, gémissaient, bramaient toutes les bêtes en proie à l’ineffable effroi de l’éternité !...
Il ne restait que ténèbres et flammes. Ah ! L’horreur de ces ténèbres que même le feu, l’énorme feu de la ville embrasée ne pouvait dominer ; et cette pestilence de loques, de souffre, de graisse cadavérique dans l’air sec qui faisait cracher du sang ; et ces clameurs qui, je ne sais comment, n’en finissaient pas, ces clameurs couvrant le bruit de l’incendie, plus étendu qu’un ouragan, ces clameurs au milieu desquelles hurlaient, gémissaient, bramaient toutes les bêtes en proie à l’ineffable effroi de l’éternité !...
Projet Chloé T 2 – phrases 20-29
-Tenemos que hacerle varios exámenes. Aquí no aceptamos a todo el mundo. Eso ya lo sabe. Solo le confiamos la misión creativa a los que están completamente distanciados y convencidos de su anónima condición. Tome este papel, diríjase al laboratorio. Allí le harán los análisis.
Cada tres puertas se repetía el mapa incorporando nuevas rutas a lo largo del pasillo. Los cubículos estaban enumerados y fichados con un color distinto. Debajo de la leyenda resaltaba un letrero en rojo: Prohibida la entrada a la segunda planta. Le extrañó no tropezarse con nadie en la cafetería, en los baños o en la sala de fumar.
Traduction temporaire :
— Nous devons vous faire passer plusieurs examens. Ici, nous n'acceptons pas tout le monde. Ça, vous le savez. Ceux qui sont chargés du projet créatif sont complètement en retrait et ont accepté leur condition d'anonyme. Prenez ce papier, et allez au laboratoire. Les analyses auront lieu là-bas.
Le plan, qui se répétait toutes les trois portes, comportait de nouvelles routes au fur et à mesure que l'on avançait dans le couloir. Les box étaient énumérés et signalés par différentes couleurs. Sous la légende, un écriteau rouge ressortait : Interdiction de pénétrer au deuxième étage. Il s'étonna de ne tomber sur personne à la cafétéria, aux toilettes ou dans le fumoir.
Le plan, qui se répétait toutes les trois portes, comportait de nouvelles routes au fur et à mesure que l'on avançait dans le couloir. Les box étaient énumérés et signalés par différentes couleurs. Sous la légende, un écriteau rouge ressortait : Interdiction de pénétrer au deuxième étage. Il s'étonna de ne tomber sur personne à la cafétéria, aux toilettes ou dans le fumoir.
mercredi 27 mai 2015
Projet Aurélie S – phrases 22-24
Incluso yo, no muy dada a celebrar esas fiestas, empecé a llevar una ramita de muérdago para que mis acompañantes me besaran al entrar al coche. Y es que la Navidad es distinta en primavera. La vuelta del trabajo la hacía acompañada por el contable, el de presupuestos y la recepcionista.
Traduction temporaire :
Même moi, qui n'étais pas très chaude pour célébrer ces fêtes, j'ai commencé à apporter une branche de gui pour que mes passagers m'embrassent en entrant dans la voiture. Et c'est que Noël est tout autre en été. Je rentrais du travail accompagnée par l'expert comptable, le responsable budgétaire et la réceptionniste.
Même moi, qui n'étais pas très chaude pour célébrer ces fêtes, j'ai commencé à apporter une branche de gui pour que mes passagers m'embrassent en entrant dans la voiture. Et c'est que Noël est tout autre en été. Je rentrais du travail accompagnée par l'expert comptable, le responsable budgétaire et la réceptionniste.
Projet Lorena 11 – texte entier
Sorania Rodríguez Rodríguez (Cuba)
Daño colateral
…entonces abrió los ojos y vio su cuerpo inerte sobre el suelo, lejos, muy lejos de su cabeza.
Traduction temporaire :
… c'est alors qu'il ouvrit les yeux et qu'il vit son corps inerte sur le sol, loin, très loin de sa tête.
Sorania Rodríguez Rodríguez (Cuba)
« Dommage collatéral »
… c'est alors qu'il ouvrit les yeux et qu'il vit son corps inerte sur le sol, loin, très loin de sa tête.
Projet Sabrina 3 – phrases 86-87
A la mañana siguiente, a la hora acostumbrada, como todos los días, entró el hombre de negocios con gesto adusto y me aferró firmemente colocándome dentro de una caja metálica. Desde la fría oscuridad de mi celda pude oir los chasquidos de lo que imaginé sería una cerradura y, a continuación, los apagados pasos de unos hombres que sin duda vendrían a comentar con mi dueño lo sucedido.
Traduction temporaire :
Le lendemain matin, comme chaque jour à l'heure habituelle, l'homme d'affaires entra dans la pièce, la mine austère, et s'empara de moi avec fermeté, me plaçant dans une boîte métallique. Depuis la froide obscurité de ma cellule, j'entendis le clic de ce que j'imaginai être une serrure, puis les pas étouffés d'hommes qui venaient sans doute commenter avec mon propriétaire ce qui s'était passé.
Le lendemain matin, comme chaque jour à l'heure habituelle, l'homme d'affaires entra dans la pièce, la mine austère, et s'empara de moi avec fermeté, me plaçant dans une boîte métallique. Depuis la froide obscurité de ma cellule, j'entendis le clic de ce que j'imaginai être une serrure, puis les pas étouffés d'hommes qui venaient sans doute commenter avec mon propriétaire ce qui s'était passé.
mercredi 20 mai 2015
Projet Déborah / Julie – phrases 210-214
Luego vino un empleado y nos ofreció refrescos y una pequeña fuente con ensalada de fruta que disfrutamos con Estela, cada cual poniendo pedazos de sandía o melón en la boca del otro. Otra vez en el mar, y luego secándonos mutuamente nuestros húmedos cuerpos. Siempre con ella, los dos solos, por primera vez embriagados de deseo, pero sin saber qué hacer al respecto. Trastabillando como ciegos en los senderos del romance, todavía sin atinar a encontrar el camino. Un día maravilloso que siempre atesoraremos en nuestra memoria.
Traduction temporaire :
Puis, un employé s'avança et nous offrit des rafraîchissements accompagnés d'une coupelle de salade de fruits que nous dégustâmes avec Estela, chacun déposant des morceaux de pastèque ou de melon dans la bouche de l’autre. Après un autre bain de mer, nous séchâmes mutuellement nos corps. Toujours avec elle ; nous deux, seuls, pour la première fois enivrés par le désir, mais sans savoir quoi faire. Chancelant, en aveugles sur le sentier de l’idylle, sans trouver encore le chemin. Un jour merveilleux que nous garderons toujours en mémoire, précieusement.
Puis, un employé s'avança et nous offrit des rafraîchissements accompagnés d'une coupelle de salade de fruits que nous dégustâmes avec Estela, chacun déposant des morceaux de pastèque ou de melon dans la bouche de l’autre. Après un autre bain de mer, nous séchâmes mutuellement nos corps. Toujours avec elle ; nous deux, seuls, pour la première fois enivrés par le désir, mais sans savoir quoi faire. Chancelant, en aveugles sur le sentier de l’idylle, sans trouver encore le chemin. Un jour merveilleux que nous garderons toujours en mémoire, précieusement.
Projet Caroline 2 – phrases 287-292
Mammón terminó de leer y, a continuación, cerró el libro. Para entonces fue consciente de que a él también le ocurría algo que nunca antes había sentido: ahora que se acercaba a su fin se daba perfecta cuenta de lo doloroso que resultaba pensar en no haber hecho aquellas cosas que creía realmente importantes. Y, sin embargo, lo curioso residía en que esas cosas también eran las más simples. No echaba en falta haber pasado más tiempo acumulando riquezas, o explorando mundos en solitario, o luchando contra los ejércitos de Yavé. En lugar de ello, encontraba un notable alivio en los recuerdos que conservaba durante sus momentos de ocio, en compañía de sus compañeros, entretenidos alrededor de asuntos que entonces consideraba triviales. Porque a fin de cuentas ellos eran su familia, y pronto los perdería para siempre.
Traduction temporaire :
Mammón acheva sa lecture, puis referma le livre. Il réalisa à ce moment-là qu'il éprouvait lui aussi quelque chose de nouveau : maintenant que sa fin approchait, il prenait nettement conscience de combien il était douloureux de penser qu'il n'avait jamais fait ce qu'il considérait comme vraiment important. Et cependant, le plus étrange était que ces choses étaient aussi les plus simples. Il n'aspirait pas à passer plus de temps à accumuler des richesses, à explorer des mondes en solitaire, ou à combattre les armées de Yahvé. Au lieu de cela, les souvenirs qui l'apaisaient réellement étaient ceux qu'il gardait des moments de loisirs partagés avec ses compagnons, quand ils s'amusaient de sujets qu'il tenait alors pour banals. Car finalement, ils étaient sa famille, et bientôt, il les perdrait à jamais.
Mammón acheva sa lecture, puis referma le livre. Il réalisa à ce moment-là qu'il éprouvait lui aussi quelque chose de nouveau : maintenant que sa fin approchait, il prenait nettement conscience de combien il était douloureux de penser qu'il n'avait jamais fait ce qu'il considérait comme vraiment important. Et cependant, le plus étrange était que ces choses étaient aussi les plus simples. Il n'aspirait pas à passer plus de temps à accumuler des richesses, à explorer des mondes en solitaire, ou à combattre les armées de Yahvé. Au lieu de cela, les souvenirs qui l'apaisaient réellement étaient ceux qu'il gardait des moments de loisirs partagés avec ses compagnons, quand ils s'amusaient de sujets qu'il tenait alors pour banals. Car finalement, ils étaient sa famille, et bientôt, il les perdrait à jamais.
Projet Chloé 11 – phrases 49-50
Mi otro hijo, Lorenzo, ese es igualito a mi cuando yo era joven, le gusta jugar tenis y salir con las chicas pero lo que más me gusta de él es que tiene la mente clara y muy fría, el placer no se mezcla con los negocios y como le enseñé así actúa en cada uno de sus contratos para construir los mejores y más exclusivos edificios de Lima. Amo a mis hijos pero algunas veces me da ganas de estrangularlos cuando me vienen con problemas.
Traduction temporaire :
Mon autre fils, Lorenzo, est mon portrait craché quand j'étais jeune : il aime jouer au tennis et sortir avec des filles, mais ce que j'apprécie le plus chez lui, c'est qu'il a les idées claires et la tête froide. On ne mélange pas affaires et plaisir, et comme je lui ai appris, il procède ainsi à chaque contrat pour construire les meilleurs et les plus remarquables immeubles de Lima. J'aime mes enfants, mais parfois, lorsqu'ils me ramènent des problèmes, j'ai envie de les étrangler.
Mon autre fils, Lorenzo, est mon portrait craché quand j'étais jeune : il aime jouer au tennis et sortir avec des filles, mais ce que j'apprécie le plus chez lui, c'est qu'il a les idées claires et la tête froide. On ne mélange pas affaires et plaisir, et comme je lui ai appris, il procède ainsi à chaque contrat pour construire les meilleurs et les plus remarquables immeubles de Lima. J'aime mes enfants, mais parfois, lorsqu'ils me ramènent des problèmes, j'ai envie de les étrangler.
Projet Fanny / Laura – phrases 121-125
Cuando volvía a colocar el arcón debajo del sofá, algo en su base se enganchó con la alfombra. Lo levantó y pasó la mano por debajo, notando que había algo doblado. Inclinó un poco la caja para poder verlo bien y colocarlo de nuevo para que no se doblase más, y pudo ver que era otra foto. Estaba pegada con cinta adhesiva a la base del arcón, y solamente se veía su reverso. Roslin la despegó con cuidado, quería verla mejor.
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
Projet Elena 12 – phrases 79-85
Algo similar a lo que describió Cristóbal Colón ―notará que me interesa su historia― con sus islas de Masculina y Femenina. Para cuando yo habite mi mundo, el planeta de los machos se nos habrá perdido hace tiempo. Nuestras… ¿Sumas Sacerdotisas? Sí, podrían llamarse así, nuestras Sumas Sacerdotisas nos inculcan que «ese planeta desapareció en el laberinto del espacio». Y el nuestro se estará muriendo. Para mi tiempo, seremos la única especie viva. No habrá plantas, ni otros animales.
Traduction temporaire :
À l'instar de ce que Christoph Colomb a décrit – vous remarquerez que je m’intéresse à votre histoire – au sujet des îles Masculine et Féminine. Quand j'habiterai mon monde, la planète des mâles aura disparu depuis belle lurette. Nos… Grandes Prêtresses ? En effet, on pourrait les appeler ainsi. Nos Grandes Prêtresses, donc, nous inculquent que « cette planète a disparu dans le labyrinthe de l'espace ». Et la nôtre sera en train de dépérir. À mon époque, nous serons la seule espèce en vie. Il n'y aura plus ni de plantes, ni d'animaux.
À l'instar de ce que Christoph Colomb a décrit – vous remarquerez que je m’intéresse à votre histoire – au sujet des îles Masculine et Féminine. Quand j'habiterai mon monde, la planète des mâles aura disparu depuis belle lurette. Nos… Grandes Prêtresses ? En effet, on pourrait les appeler ainsi. Nos Grandes Prêtresses, donc, nous inculquent que « cette planète a disparu dans le labyrinthe de l'espace ». Et la nôtre sera en train de dépérir. À mon époque, nous serons la seule espèce en vie. Il n'y aura plus ni de plantes, ni d'animaux.
Projet Agathe 6 – phrases 4-6
— ¿Cuánto recordó usted en aquel momento? –dijo y la miró con rostro inexpresivo.
— En aquel momento no mucho, las imágenes de la madrugada anterior daban vueltas aún en el gran desorden de ideas que eran mis recuerdos para entonces, y algunas de ellas, aferradas a mi mente, causaron unas veces placer, otras, desasosiego. No soporté tanta confusión, fui al baño, dejé el agua fría correr desde mi cabeza con la esperanza de que desperezara más que mi cuerpo mi memoria –tomó aliento para seguir- recordé la noche anterior, había ido a un bar con mi ex marido, no sé de dónde saqué aquella idea, él se emborrachó, discutimos, una bofetada fue a parar a mi cara delante de todos, tal vez rencor acumulado por tantos años de ausencia, comencé a llorar y sentí vergüenza, sobre todo porque yo también había bebido un poco.
Traduction temporaire :
— De quoi vous êtes-vous rappelé à ce moment-là ? dit-elle en la regardant avec un visage inexpressif.
— À ce moment-là, pas grand-chose. Les images de l'aube antérieure tournaient et retournaient encore dans le grand désordre d'idées qu'étaient alors mes souvenirs, et certaines, accrochées à mon esprit, ont provoqué en moi tantôt du plaisir, tantôt du trouble. Ne supportant pas toute cette confusion, je me suis dirigée vers la salle de bain, j'ai laissé l'eau froide couler sur ma tête, avec l'espoir qu'en réveillant mon corps, ma mémoire serait ravivée. Elle a repris haleine pour continuer. Je me suis rappelé la nuit antérieure : j'étais allée dans un bar avec mon ex-mari, je ne sais pas pourquoi j'ai eu une idée pareille. Il s'est saoulé, nous nous sommes disputés, une gifle a claqué sur mon visage devant tout le monde, peut-être un peu de rancune accumulée au fil de nombreuses années d'absence, j'ai commencé à pleurer et j'ai eu honte, surtout parce que moi aussi, j'avais un peu bu.
Projet Émilie 8 – phrases 162-165
Las flámulas que danzaban por la mañana entre el cobre pluvial, eran ahora llamaradas siniestras. Empezó a soplar un viento ardentísimo, denso, como alquitrán caliente. Parecía que se estuviese en un inmenso horno sombrío. Cielo, tierra, aire, todo acababa.
Traduction temporaire :
Les flammèches qui, le matin, dansaient parmi les gouttes de cuivre, étaient à présent de sinistres brandons. Aussi dense que du goudron chaud, un vent très brûlant commença à souffler. On se serait cru dans un immense four sombre. Ciel, terre, air, tout disparaissait.
Les flammèches qui, le matin, dansaient parmi les gouttes de cuivre, étaient à présent de sinistres brandons. Aussi dense que du goudron chaud, un vent très brûlant commença à souffler. On se serait cru dans un immense four sombre. Ciel, terre, air, tout disparaissait.
Projet Morgane 13 – phrases 37-40
Creo que se le escapó la expresión. Es seguro pensó que yo no la había escuchado mientras dormitaba abandonado a mi abandono en la hamaca del corredor. Mientras tanto transcurrieron meses y el crónico conflicto había venido llenando el pueblo de cadáveres. A tres meses del reclutamiento, Juan Muñoz portero del club de fútbol San Marcos, volvió al pueblo apoyado sobre muletas sin la pierna del gol.
Traduction temporaire :
Creo que se le escapó la expresión. Es seguro pensó que yo no la había escuchado mientras dormitaba abandonado a mi abandono en la hamaca del corredor. Mientras tanto transcurrieron meses y el crónico conflicto había venido llenando el pueblo de cadáveres. A tres meses del reclutamiento, Juan Muñoz portero del club de fútbol San Marcos, volvió al pueblo apoyado sobre muletas sin la pierna del gol.
Creo que se le escapó la expresión. Es seguro pensó que yo no la había escuchado mientras dormitaba abandonado a mi abandono en la hamaca del corredor. Mientras tanto transcurrieron meses y el crónico conflicto había venido llenando el pueblo de cadáveres. A tres meses del reclutamiento, Juan Muñoz portero del club de fútbol San Marcos, volvió al pueblo apoyado sobre muletas sin la pierna del gol.
Projet Hélène 5 – phrases 12-15
¿Hacía cuántos años de todo eso? Ya no llevaba la cuenta, le daba una especie de vértigo. Y allí estaba, en Los Ángeles, en pleno centro de Los Ángeles, después de haber pasado dos años, aleccionadores y horribles, de aclimatación al american way of life, del lado de Miami. Allí estaba, con sus cuarenta y pico años a cuestas y, bajo el brazo, es un decir, un mugroso título de abogado, de abogado peruano en California, perdonen la tristeza, que de nada le servía ya, y por el que, en Lima, habían estado a punto de matarlo o, al menos, de meterlo en la cárcel.
Traduction temporaire :
Combien d’années s’étaient écoulées depuis ? Pris d’une sorte vertige, il ne les comptait plus. Il était là, à Los Angeles, en plein centre-ville, après avoir passé deux ans, édifiants et horribles, du côté de Miami, à essayer de s'acclimater à l’American way of life. Et le voilà, ses quarante et quelques années au compteur, avec sous le bras – façon de parler – un poussiéreux titre d’avocat, d’avocat péruvien en Californie qui, comble de tristesse, non seulement ne lui servait plus à rien, mais avait également failli le tuer ou, en tout cas, le conduire en prison quand il se trouvait à Lima.
Combien d’années s’étaient écoulées depuis ? Pris d’une sorte vertige, il ne les comptait plus. Il était là, à Los Angeles, en plein centre-ville, après avoir passé deux ans, édifiants et horribles, du côté de Miami, à essayer de s'acclimater à l’American way of life. Et le voilà, ses quarante et quelques années au compteur, avec sous le bras – façon de parler – un poussiéreux titre d’avocat, d’avocat péruvien en Californie qui, comble de tristesse, non seulement ne lui servait plus à rien, mais avait également failli le tuer ou, en tout cas, le conduire en prison quand il se trouvait à Lima.
Projet Élise 3 – phrases 311-314
Zebrel escuchó los últimos gemidos de Faso por el canal auxiliar, casi con seguridad porque al patearle la cabeza, el otro exoprot había logrado destrozar la unidad de comunicación. Retrocedió un paso y descubrió que retenía el cabello de la prostituta aferrado entre los dedos metálicos. La mujer exhibía una expresión de puro espanto, pero no se atrevió a soltarla porque el segundo blando y el acólito del exoprot se le echaban encima. Recordó el vergajo de metal con el que la lisiada lo había atrapado e inyectado y con la ayuda del monitor, que ladró la orden precisa en el momento justo, pudo activarlo.
Traduction temporaire :
Zebrel entendit les derniers gémissements de Faso via le canal auxiliaire, il en était presque sûr parce qu'en lui donnant un coup de pied dans la tête, l'autre exoprot avait réussi à mettre l'unité de communication en pièces. Il recula d'un pas et découvrit qu'il tenait les cheveux de la prostituée entre ses doigts métalliques. La femme avait un air de pure épouvante, mais il n'osa pas la lâcher car le deuxième gringalet et l'acolyte de l'exoprot lui sautaient dessus. Il se rappela le fouet en métal avec lequel l'estropiée l'avait attrapé puis piqué. Alors, il réussit à le mettre en marche à l'aide du moniteur qui aboya l'ordre précis au bon moment.
Zebrel entendit les derniers gémissements de Faso via le canal auxiliaire, il en était presque sûr parce qu'en lui donnant un coup de pied dans la tête, l'autre exoprot avait réussi à mettre l'unité de communication en pièces. Il recula d'un pas et découvrit qu'il tenait les cheveux de la prostituée entre ses doigts métalliques. La femme avait un air de pure épouvante, mais il n'osa pas la lâcher car le deuxième gringalet et l'acolyte de l'exoprot lui sautaient dessus. Il se rappela le fouet en métal avec lequel l'estropiée l'avait attrapé puis piqué. Alors, il réussit à le mettre en marche à l'aide du moniteur qui aboya l'ordre précis au bon moment.
mardi 19 mai 2015
lundi 18 mai 2015
Projet Sonita 19 – phrases 41-43
Pero otros pensamientos rondaban también su cabeza. El padrecito, se repetía, él tiene la culpa de todo; si yo no le hubiera hecho caso, la cosecha no se hubiera perdido, hubiera llevado a la Jacinta con el anciano Pedro, el que curaba a mi padre, hubiera sido diferente, pero no, le hice caso y ahora la Jacinta ‘tá muerta y bien enterrada. Todo eso pensaba Horacio, por eso anhelaba una señal que apartara el odio que comenzaba a invadirlo.
Traduction temporaire :
Mais d'autres pensées trottaient dans sa tête. Le petit curé, se répétait-il, porte la responsabilité de tout ça ; si je ne l'avais pas écouté, la récolte n'aurait pas été perdue, j'aurais emmené Jacinta chez le vieux Pedro, celui qui soignait ma mère, et les choses auraient été différentes. Mais non, je l'ai écouté et maintenant, Jacinta est morte et enterrée. Voilà ce qu'Horacio avait à l'esprit, et pourquoi il attendait un signe qui éloignerait la haine qui commençait à l'envahir.
Mais d'autres pensées trottaient dans sa tête. Le petit curé, se répétait-il, porte la responsabilité de tout ça ; si je ne l'avais pas écouté, la récolte n'aurait pas été perdue, j'aurais emmené Jacinta chez le vieux Pedro, celui qui soignait ma mère, et les choses auraient été différentes. Mais non, je l'ai écouté et maintenant, Jacinta est morte et enterrée. Voilà ce qu'Horacio avait à l'esprit, et pourquoi il attendait un signe qui éloignerait la haine qui commençait à l'envahir.
Projet Noemi 4 – phrases 124-127
En el trabajo, después del incidente con la policía, el Contador evitó a toda costa la presencia de la Secretaria. Si tenía que darle algún recado se hacía el desentendido o mandaba a que lo hiciera otra persona. Así transcurrieron las semanas hasta que, a fin de año, cuando se realizaba el balance general y en la oficina se respiraba oxígeno con estrés, la Secretaria se acercó a su escritorio. Llevaba una sonrisa pícara y sus ojos brillaban con luz propia. Le extendió dos documentos.
Traduction temporaire :
***
Au travail, à partir de l'incident avec la police, le Comptable évita à tout prix la Secrétaire. S'il devait lui remettre un message, il faisait comme si de rien n'était ou en chargeait quelqu'un d'autre. Les semaines s'écoulèrent ainsi, jusqu'à ce qu'au moment du bilan général de fin d'année, lorsque dans le cabinet on respirait péniblement, la Secrétaire s'approche de son bureau. Elle affichait un sourire coquin et il y avait dans ses yeux une lueur qui leur était propre. Elle lui tendit deux documents.
Au travail, à partir de l'incident avec la police, le Comptable évita à tout prix la Secrétaire. S'il devait lui remettre un message, il faisait comme si de rien n'était ou en chargeait quelqu'un d'autre. Les semaines s'écoulèrent ainsi, jusqu'à ce qu'au moment du bilan général de fin d'année, lorsque dans le cabinet on respirait péniblement, la Secrétaire s'approche de son bureau. Elle affichait un sourire coquin et il y avait dans ses yeux une lueur qui leur était propre. Elle lui tendit deux documents.
Projet Marjorie / Margot – phrases 34-35
En una tienda se detuvo algo absorto: acababan de recibir un modelo de tecnología posterior al unicelular que había adquirido. Al parecer, el nuevo modelo incluía un sistema solar único, extraordinario, pero según dedujo Julio con cierta perspicacia, debía haber sido comercializado apenas unas horas antes de que el suyo saliera al mercado con el anuncio de la última innovación tecnológica.
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
Projet Éléonore / Johanna – phrases 147-149
Julio antes tenía permiso para jugar en la calle con los otros niños del barrio. Le gustaba jugaba a los trompos, a las canicas, a las caretas y en agosto hacía volar cometas que él mismo construía con carrizo que robaba de las chacras aledañas y que eran enormes como escudos medievales, de larguísimas y zigzagueantes colas de trapo que retaban al viento. Todo eso hasta que aquél extraño hombre apareció.
Traduction temporaire :
Avant, Julio avait le droit de s'amuser dans la rue avec les enfants du quartier. Il aimait jouer à la toupie, aux billes, aux masques, et en août, il faisait voler des cerfs-volants qu'il fabriquait lui-même avec des feuilles de laîches, dérobées dans les fermes voisines. Elles étaient grandes comme des boucliers médiévaux, avec d'immenses et zigzaguantes queues de chiffon qui défiaient le vent. Jusqu'à ce que cet homme étrange apparaisse.
Avant, Julio avait le droit de s'amuser dans la rue avec les enfants du quartier. Il aimait jouer à la toupie, aux billes, aux masques, et en août, il faisait voler des cerfs-volants qu'il fabriquait lui-même avec des feuilles de laîches, dérobées dans les fermes voisines. Elles étaient grandes comme des boucliers médiévaux, avec d'immenses et zigzaguantes queues de chiffon qui défiaient le vent. Jusqu'à ce que cet homme étrange apparaisse.
Projet Chloé T 2 – phrases 11-19
-Pero ese es un nombre americano.
-Es el objetivo. Ya veo que entendió. Llene este formulario.
Al cerrar la puerta los ruidos desparecieron. Era tal el silencio, que durante unos segundos, se sintió desorientado. De la pared colgaba un mapa que señalaba el nombre y la ubicación de cada uno de los departamentos. Para ser una fábrica el lugar no estaba tan sucio, incluso habían colocado una alfombra verde en las entradas de los compartimentos y hasta los cristales lucían recién limpiados. En las líneas discontinuas del mapa buscó la oficina de aceptación e ingreso.
Traduction temporaire :
— Mais ce nom est américain.
— C'est le but. Je vois que vous avez compris. Remplissez ce formulaire.
Lorsqu'il ferma la porte, les bruits cessèrent. Le silence était tel qu'il se sentit désorienté pendant quelques secondes. Un plan qui indiquait le nom et l'emplacement de chaque service était accroché au mur. S'agissant d'une usine, l'endroit n'était pas très sale ; on avait même installé un tapis vert à l'entrée de chaque box, et les vitres récemment nettoyées brillaient. Il chercha l'accueil sur les lignes en pointillé du plan.
Projet Émilie 8 – phrases 157-161
Esa tarde y toda la noche fue horrendo el espectáculo de la ciudad. Quemada en sus domicilios, la gente huía despavorida, para arderse en las calles en la campiña desolada; y la población agonizó bárbaramente, con ayes y clamores de una amplitud, de un horror, de una variedad estupendos. Nada hay tan sublime como la voz humana. El derrumbe de los edificios, la combustión de tantas mercancías y efectos diversos, y más que todo, la quemazón de tantos cuerpos, acabaron por agregar al cataclismo el tormento de su hedor infernal. Al declinar el sol, el aire estaba casi negro de humo y de polvaredas.
Traduction temporaire :
Ce soir et toute la nuit durant, le spectacle de la ville fut atroce. Brûlés vifs dans leurs propres foyers, les gens fuyaient, épouvantés, pour se consumer dans les rues ou la campagne déserte ; la population connut une cruelle agonie, au milieu de plaintes et de clameurs d’une ampleur, d’une horreur et d’une variété stupéfiantes. Il n’est rien d’aussi sublime que la voix humaine. L’effondrement des bâtiments, l’incendie de tant de marchandises et produits et, surtout, la combustion de tant de corps ajoutèrent le tourment de sa puanteur infernale au cataclysme. Lorsque le soleil déclina, l’air était presque noir de fumée et de nuages.
Ce soir et toute la nuit durant, le spectacle de la ville fut atroce. Brûlés vifs dans leurs propres foyers, les gens fuyaient, épouvantés, pour se consumer dans les rues ou la campagne déserte ; la population connut une cruelle agonie, au milieu de plaintes et de clameurs d’une ampleur, d’une horreur et d’une variété stupéfiantes. Il n’est rien d’aussi sublime que la voix humaine. L’effondrement des bâtiments, l’incendie de tant de marchandises et produits et, surtout, la combustion de tant de corps ajoutèrent le tourment de sa puanteur infernale au cataclysme. Lorsque le soleil déclina, l’air était presque noir de fumée et de nuages.
Projet Manuel / Thomas – phrases 160-164
El muchacho asintió. Estaba un poco alelado, como si aún no acabara de emerger del sueño. Tomó a su padre de la otra mano y, entre ambos, lo hicieron bajar del muro. Santiago se dejó llevar como un autómata.
-La cometa –murmuró entre dientes.
-¿Qué dice? –le susurró Roberto a su madre, quien se limitó a negar con la cabeza.
-La cometa –repitió el hombre, mientras su hijo lo sujetaba de la cintura y hacía que tendiera el brazo alrededor de su cuello.
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
dimanche 17 mai 2015
Projet Annelise 2 – phrases 190-198
Escucho de mi boca un gemido. No pasan ni cinco minutos cuando siento que el control estalla en mí. Ella sonríe, se regocija y me besa, tibiamente, su lengua me acaricia con detenimiento y yo me dejo llevar. Se levanta, sonríe de nuevo y se sienta, desnuda, a un lado. Me quedo unos minutos ahí. Tengo un peso en el pecho, hay algo ahí, Didier culpándome de todo, Didier quedándose ciego, diciéndome qué debo hacer. Me subo el pantalón y voy al baño, me limpio el rostro, me sacudo las lágrimas que caen sin detenerse. Hice una tontería. No debió pasar, no debió pasar.
Traduction temporaire :
J'entends un cri sortir de ma bouche. À peine cinq minutes suffisent pour que je sente le désir monter en moi. Elle sourit, se réjouit et m'embrasse, tièdement, sa langue me caresse délicatement et moi, je me laisse aller. Elle se lève, sourit de plus belle et s'assied, nue, d'un côté. Je reste là quelques minutes. J'ai un poids sur la poitrine, il se passe quelque chose. Didier m'accusant de tout, Didier n'en croyant pas ses yeux, me disant ce que je dois faire. Je remonte mon pantalon et je vais dans la salle de bains, je me lave le visage, essuie mes larmes qui ne cessent de couler. J'ai fait une bêtise. Cela n'aurait pas dû arriver, cela n'aurait pas dû arriver.
J'entends un cri sortir de ma bouche. À peine cinq minutes suffisent pour que je sente le désir monter en moi. Elle sourit, se réjouit et m'embrasse, tièdement, sa langue me caresse délicatement et moi, je me laisse aller. Elle se lève, sourit de plus belle et s'assied, nue, d'un côté. Je reste là quelques minutes. J'ai un poids sur la poitrine, il se passe quelque chose. Didier m'accusant de tout, Didier n'en croyant pas ses yeux, me disant ce que je dois faire. Je remonte mon pantalon et je vais dans la salle de bains, je me lave le visage, essuie mes larmes qui ne cessent de couler. J'ai fait une bêtise. Cela n'aurait pas dû arriver, cela n'aurait pas dû arriver.
Projet Pablo / Simon – phrases 67-71
III
Verla y darle sentido a mi vida fueron una sola cosa. Ella caminaba distraídamente, feliz, inadvertida del cambio trascendental que había provocado en mi vida. Todos ustedes conocen esas sonrisas, han visto una en alguna ocasión, si es que son afortunados. Son unas sonrisas llenas, luminosas, uno las ve y nos alegran el alma, nos completan. Su belleza es inefable, y aunque pudiera describirla con palabras, no lo haría porque quiero compartirla. Vale agregar que me acerqué, torpemente, y ella me concedió la oportunidad de compartir su gracia.
Traduction temporaire :
III
Verla y darle sentido a mi vida fueron una sola cosa. Ella caminaba distraídamente, feliz, inadvertida del cambio trascendental que había provocado en mi vida. Todos ustedes conocen esas sonrisas, han visto una en alguna ocasión, si es que son afortunados. Son unas sonrisas llenas, luminosas, uno las ve y nos alegran el alma, nos completan. Su belleza es inefable, y aunque pudiera describirla con palabras, no lo haría porque quiero compartirla. Vale agregar que me acerqué, torpemente, y ella me concedió la oportunidad de compartir su gracia.
jeudi 14 mai 2015
Projet Elena 12 – phrases 73-78
―En su idioma se puede decir que soy, entre otras cosas, exohistoriadora, y exoantropóloga. Y siempre tuve…curiosidad por ustedes, por todos ustedes. Por la Tierra, por la…cantidad. No. Quiero decir la…exuberancia…de la vida en este planeta. La nuestra es una civilización decadente. Le resumo nuestra mitología: en algún momento del pasado, de nuestro pasado, las diosas separaron a las hembras de los machos y los llevaron a vivir en dos planetas distintos.
Traduction temporaire :
— Dans votre langue, on peut dire que je suis, entre autres, exo-historienne et exo-anthropologue. Et j'ai toujours éprouvé de la curiosité à votre égard, à votre égard à tous. À l'égard de la Terre, de la… quantité. Non. Je veux dire de… l’exubérance… de la vie sur cette planète. Notre civilisation, elle, est en déclin. Je vous résume notre mythologie : à un certain moment, dans le passé, notre passé, les déesses ont séparé les femelles des mâles et les ont déporté sur deux planètes différentes.
— Dans votre langue, on peut dire que je suis, entre autres, exo-historienne et exo-anthropologue. Et j'ai toujours éprouvé de la curiosité à votre égard, à votre égard à tous. À l'égard de la Terre, de la… quantité. Non. Je veux dire de… l’exubérance… de la vie sur cette planète. Notre civilisation, elle, est en déclin. Je vous résume notre mythologie : à un certain moment, dans le passé, notre passé, les déesses ont séparé les femelles des mâles et les ont déporté sur deux planètes différentes.
Projet Émilie 8 – phrases 155-156
El sótano comunicaba con aquel depósito, vasta cisterna que podía resistir mucho al fuego celeste; mas por los conductos que del techo y de los patios desembocaban allá, habíase deslizado algún cobre y el agua tenía un gusto particular, entre natrón y orina, con tendencia a salarse. Bastóme levantar las trampillas de mosaico que cerraban aquellas vías, para cortar a mi agua toda comunicación con el exterior.
Traduction temporaire :
La cave communiquait avec cette vaste cuve capable de résister longtemps au feu du ciel ; mais du cuivre avait coulé par les conduits du toit et des cours qui y débouchaient, donnant à l’eau un goût particulier, de natron et d’urine, un cocktail plutôt salé. Il me suffit de fermer les trappes en mosaïque qui barraient ces passages pour isoler mon eau de tout contact avec l’extérieur.
La cave communiquait avec cette vaste cuve capable de résister longtemps au feu du ciel ; mais du cuivre avait coulé par les conduits du toit et des cours qui y débouchaient, donnant à l’eau un goût particulier, de natron et d’urine, un cocktail plutôt salé. Il me suffit de fermer les trappes en mosaïque qui barraient ces passages pour isoler mon eau de tout contact avec l’extérieur.
Projet Fanny / Laura – phrases 118-120
Todavía con cara de tonta guardó todo tal cual estaba en la caja. ¡Que idiota había sido, nunca debía haber desconfiado de él! De todas formas, ya no recordaba porqué lo había hecho, y se culpó por querer buscar siempre tres pies al gato, por intentar encontrar algo malo a una relación que era tan bonita, y a un hombre que sin duda era único y que le hacía feliz.
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
Projet Chloé T 2 – titre + phrases 1-10
Yonnier Torres Rodríguez (Cuba)
Esto funciona como una caja cerrada
a Elaine Grenet, por la confianza.
-Nombre.
-Gabriel.
-Apellidos.
-Torranzo Martínez.
-Ese nombre no funciona.
-¿Cómo que no funciona?
-Entienda, acá intentamos establecer las bases de un nuevo movimiento. Nuestros nombres tienen que tener pegada, el suyo es muy común, si asciende no tendríamos dónde colocarlo. Nadie lo recordaría. Usted se llamará a partir de ahora, Joe Cash.
Traduction temporaire :
— Prénom.
— Gabriel.
— Nom.
— Torranzo Martínez.
— Ce nom ne marche pas.
— Comme ça, il ne marche pas ?
— Vous devez comprendre, ici nous cherchons à fonder les bases d'un nouveau mouvement. Nos noms doivent être attirants ; le vôtre est très commun. Si vous réussissez, nous ne saurons pas où vous mettre. Personne ne se souviendra de vous. À partir de maintenant, vous vous appellerez Joe Cash.
Yonnier Torres Rodríguez (Cuba)
Ça marche comme une boîte fermée
à Elaine Grenet, pour sa confiance.
— Prénom.
— Gabriel.
— Nom.
— Torranzo Martínez.
— Ce nom ne marche pas.
— Comme ça, il ne marche pas ?
— Vous devez comprendre, ici nous cherchons à fonder les bases d'un nouveau mouvement. Nos noms doivent être attirants ; le vôtre est très commun. Si vous réussissez, nous ne saurons pas où vous mettre. Personne ne se souviendra de vous. À partir de maintenant, vous vous appellerez Joe Cash.
mercredi 13 mai 2015
Projet Sonita 19 – phrases 36-40
No obstante bajó y asistió a la misa. Buscaba una respuesta, anhelaba una señal divina, un aviso que le hiciera actuar correctamente; la incertidumbre lo envolvía, lo consumía.
Durante toda la misa, mientras escuchaba el sermón, en su mente rezaba: Dame una señal Señor. Dime que todo lo que he sufrido tiene sentido, dime que Jacinta está allá contigo. Dime que el padrecito tuvo razón.
Traduction temporaire :
Il descendit néanmoins au village et alla à la messe. Il cherchait une réponse, il espérait recevoir un signe divin, un avertissement qui le ferait agir correctement ; l'incertitude l'entourait, le consommait. Pendant toute la messe, tandis qu'il écoutait le sermon, il pria dans sa tête : Envoie-moi un signe, Seigneur. Dis-moi que cette souffrance a un sens. Dis-moi que Jacinta est là-haut avec Toi. Dis-moi que le petit curé a eu raison.
Il descendit néanmoins au village et alla à la messe. Il cherchait une réponse, il espérait recevoir un signe divin, un avertissement qui le ferait agir correctement ; l'incertitude l'entourait, le consommait. Pendant toute la messe, tandis qu'il écoutait le sermon, il pria dans sa tête : Envoie-moi un signe, Seigneur. Dis-moi que cette souffrance a un sens. Dis-moi que Jacinta est là-haut avec Toi. Dis-moi que le petit curé a eu raison.
Projet Hélène 5 – phrases 6-11
Su memoria lo agarró por el cuello y lo tiró hacia atrás, a sus años de estudiante sanmarquino. Recordó la llovizna en las madrugadas de Lima, el invierno en el centro de la ciudad. Era algo así, pero a la vez tan diferente. Él estaba ya lejos de todo eso. Aún cerca del Pacífico, sí, pero a años luz, a varios mundos de aquellas calles en las que había sido joven y nada feliz. Sí, había una distancia abismal entre esa esquina y las calles de su barrio, de su ciudad, de su país, del que había tenido que salir corriendo.
Traduction temporaire :
Sa mémoire le saisit par le col et le tira en arrière, vers ses années d’étudiant à San Marcos. Il se rappela la bruine matinale de Lima, l’hiver dans le centre-ville. C’était quelque chose de très similaire, et pourtant de très différent. Lui se trouvait déjà loin de tout cela. Toujours à proximité du Pacifique, certes, mais à des années-lumière, à plusieurs univers de ce lieu où il avait été jeune et malheureux. Oui, il y avait une distance abyssale entre ce coin de rue et son quartier, sa ville, son pays, d’où il avait dû partir à la hâte.
Sa mémoire le saisit par le col et le tira en arrière, vers ses années d’étudiant à San Marcos. Il se rappela la bruine matinale de Lima, l’hiver dans le centre-ville. C’était quelque chose de très similaire, et pourtant de très différent. Lui se trouvait déjà loin de tout cela. Toujours à proximité du Pacifique, certes, mais à des années-lumière, à plusieurs univers de ce lieu où il avait été jeune et malheureux. Oui, il y avait une distance abyssale entre ce coin de rue et son quartier, sa ville, son pays, d’où il avait dû partir à la hâte.
Projet Éléonore / Johanna – phrases 138-146
La comida está terminada. Ahora hace falta solo servirla. Y lo hace.
–Dime, hijo, no te quedes callado. ¿Qué te dijo, qué hizo? –le preguntó a Julio su madre. Él no sabía qué contestar. Sus ojos eran dos animalitos asustados–. ¿Quién era ese señor? Contesta.
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
mardi 12 mai 2015
Projet Agathe 6 – titre + phrases 1-3
Sorania Rodríguez Rodríguez (Cuba)
Efecto Secundari
Me costó mucho abrir los ojos, lo intenté despacio hasta dejar de sufrir por la luz. Miré alrededor extrañada, apenas reconocí el lugar ni a aquel muchacho desnudo, dormido a mi lado. Sus ronquidos retumbaron en mi cabeza como martillazos, me parece estar escuchándolo ahora, de su boca abierta colgaba un hilillo de saliva como para darle un toque de gracia al cuadro grotesco de un pintor del Renacimiento –dijo la mujer.
Traduction temporaire :
Sorania Rodríguez Rodríguez (Cuba)
Effet Secondaire
J'eus beaucoup de mal à ouvrir les yeux, j'essayai doucement, jusqu'à ce que la lumière cesse de me tourmenter. Je regardai autour de moi, étonnée, et reconnus à peine les lieux, ni le garçon nu endormi à mes côtés. Ses ronflements retentirent dans ma tête tels des coups de marteau. J'ai l'impression de l'écouter à nouveau, un petit filet de salive pendait à sa bouche ouverte, comme pour donner une touche d'humour au tableau grotesque d'un peintre de la Renaissance, dit la femme.
Projet Marjorie / Margot – phrases 32-33
Se acordó del Teorema de Lombark: “lo que no es producto de una aceleración consumada, acaba por detenerse en un estado vegetativo o se disuelve en la entropía más absoluta”. Bajo los pliegues de aquella proposición, Julio miraba a los escaparates mientras el sol se desplazaba ahora de tal forma que casi era posible distinguir su viaje por el cielo, y la proyección de sombras que trasladaba al cemento y los cristales.
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
samedi 9 mai 2015
Projet Déborah / Julie – phrases 203-209
Pasamos el resto de la tarde juntos, tomando sol sobre la arena. Nos pidió que le pusiéramos bronceador y pudimos deslizar nuestros dedos sobre aquella piel tan suave y delicada como la seda. Tuvimos que voltearnos para que ella no notara la súbita erección que sufrimos en ese momento.
—¿Estás bien? ¿Te pasa algo? —nos preguntó girando la cabeza hacia nosotros.
—No… Nada —contestamos con vacilación y continuamos con nuestra tarea. Ella nos miró enarcando una ceja y juraríamos que se sonrió antes de volver la vista.
Traduction temporaire :
Nous passâmes le reste de l'après-midi ensemble, sur le sable, à prendre le soleil. Elle nous demanda de lui mettre de la crème bronzante, et nous pûmes ainsi glisser nos doigts sur cette peau aussi douce et délicate que la soie. Nous dûmes nous retourner pour qu'elle ne remarquât pas que nous avions une érection.
— Tu vas bien ? Y a-t-il quelque chose qui cloche ? nous demanda-t-elle en penchant la tête vers nous.
— Non… Rien, répondîmes-nous avec hésitation, et nous continuâmes notre tâche.
Elle nous regarda en fronçant un sourcil et nous jurerions qu'elle sourit avant de détourner le regard.
Projet Noemi 4 – phrases 117-123
Sin embargo el momento cósmico se volvió terrenal cuando alzó la mirada. Acompañada de mujeres policías la Secretaria pasaba por su lado. El Contador no supo qué decir. Un vacío creció en su estómago y una pesadez contundente se alojó en su garganta. Quiso articular palabras inteligentes o por lo menos dulces. Solo le salió un tímido “hola”.
–Hola –le respondió la Secretaria y continuó su camino.
***
Traduction temporaire :
Cependant, le moment cosmique devint terrestre lorsqu'il leva les yeux. Accompagnée par des policières, la Secrétaire passait à ses côtés. Le Comptable ne sut quoi dire. Un vide grandit dans son estomac et une vive lourdeur vint se loger dans sa gorge. Il voulut articuler des mots intelligents, ou du moins agréables, mais ne parvint qu'à prononcer un timide « salut ».
— Salut, lui répondit la Secrétaire, avant de poursuivre son chemin.
***
Projet Annelise 2 – phrases 183-189
—Didier, mi vida, ama a tu mamá una última vez.
Se sienta sobre mí y se mueve. A pesar de su edad ella es la que tiene el control, el manejo del movimiento. Adentro se siente caliente, la vida debe ser caliente. Debo ser el doble de Didier, el otro, el mismo, el que se parece. Me duele estar así, lo sigo haciendo porque no puedo parar. Ella llora, se queja.
Traduction temporaire :
— Didier, mon chéri, aime ta mère une dernière fois.
Elle s'assied sur moi et se met à bouger. Malgré son âge, c’est elle qui a le contrôle, qui gère ses mouvements. À l’intérieur, elle se sent chaude, la vie doit être chaude. Je dois être le double de Didier, l’autre, le même, celui qui lui ressemble. Ça me fait mal de le faire, je continue car je ne peux pas arrêter. Elle pleure, gémit.
Elle s'assied sur moi et se met à bouger. Malgré son âge, c’est elle qui a le contrôle, qui gère ses mouvements. À l’intérieur, elle se sent chaude, la vie doit être chaude. Je dois être le double de Didier, l’autre, le même, celui qui lui ressemble. Ça me fait mal de le faire, je continue car je ne peux pas arrêter. Elle pleure, gémit.
Projet Manuel / Thomas – phrases 151-159
-Baja, por favor –insistió ella, con una voz que parecía a punto de quebrarse. -Hazlo por mí. Baja de ahí y vamos a acostarnos.
Él meneó la cabeza varias veces, sin decir nada. Después hundió el mentón en el pecho.
Ella estiró una mano y comenzó a avanzar hacia él, muy lentamente, como si anduviese con los pies desnudos sobre un suelo regado de vidrios rotos.
Santiago permanecía inmóvil, mirando hacia abajo, con los brazos caídos. Cuando ella llegó donde él y le agarró la mano tuvo la sensación de que cogía un pez inerte y helado. Luego giró hacia su hijo y le dijo:
-¿Puedes acercarte ahora, Roberto?
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
Projet Sabrina 3 – phrases 83-85
Y una vez extinguida, el niño se volvió hacia sus padres y el aya que, apiñados junto a la puerta abierta de par en par, no cabían en sí de admiración, sin saber si lo que habían visto era bueno o malo, feo o hermoso, amable o digno de rechazo, en fin, sumidos en la confusión. Sólo atinaron a recibir en sus brazos al niño que, en cuanto los vio, salió corriendo hacia ellos y cansado de tantas emociones se durmió al instante. Cerraron la puerta con serenidad inconcebible y tras ella ya no sé qué ocurrió.
Traduction temporaire :
Quand elle fut anéantie, l'enfant se tourna vers ses parents et sa gouvernante ; serrés près de la porte grande ouverte, ils ne pouvaient contenir leur étonnement, sans savoir si ce qu'ils avaient vu était bon ou mauvais, laid ou beau, digne d'être aimé ou rejeté ; bref, ils nageaient en pleine confusion. Ils ne furent capables que d'accueillir l'enfant à bras ouverts. Dès qu'il les vit, il se précipita vers eux et, épuisé par tant d'émotions, s'endormit aussitôt. Ils refermèrent la porte, incroyablement sereins ; derrière, je ne sais plus ce qui arriva.
Quand elle fut anéantie, l'enfant se tourna vers ses parents et sa gouvernante ; serrés près de la porte grande ouverte, ils ne pouvaient contenir leur étonnement, sans savoir si ce qu'ils avaient vu était bon ou mauvais, laid ou beau, digne d'être aimé ou rejeté ; bref, ils nageaient en pleine confusion. Ils ne furent capables que d'accueillir l'enfant à bras ouverts. Dès qu'il les vit, il se précipita vers eux et, épuisé par tant d'émotions, s'endormit aussitôt. Ils refermèrent la porte, incroyablement sereins ; derrière, je ne sais plus ce qui arriva.
Projet Caroline 2 – phrases 282-286
Se trata de un verdadero milagro de la naturaleza, un precioso error en la evolución, un cúmulo infinito de casualidades concatenadas con unas probabilidades ínfimas de suceder. Pero el prodigio ocurrió. Y viendo el resultado no queda otra cosa más que el asombro, la admiración y la reverencia: la conciencia humana, el objeto más complejo del Universo que, por algún mecanismo mental insondable, nos creó. Yo mismo llegué a existir por su causa. Y en lo más profundo de mí siento que ahora debo volver a la fuente de mi ser, para que el círculo quede completo.”
Traduction temporaire :
C'est un véritable miracle de la nature, une heureuse erreur dans l'évolution, un ensemble infini de hasards enchaînés, avec d'infimes chances d'aboutir. Mais le prodige a eu lieu. Face au résultat, on ne peut que s'étonner, admirer, révérer la conscience humaine, l'objet le plus complexe de l'Univers qui, par un mécanisme mental insondable, nous a créés. Elle est à l'origine de ma propre existence. Et, au plus profond de moi-même, je sens qu'il est temps de retourner à la source de mon être, pour que la boucle soit bouclée. »
vendredi 8 mai 2015
Projet Aurélie O 11 – phrases 33-37
...y salió corriendo a su casa para revisar la cabeza de Pinocho. Lo desarmó y le abrió en el centro de la cocorotina el hueco exacto para que cupiera todo lo que quería decirle; le perforó las orejas y estuvo casi tres días hablándole de sí mismo; de sus hijos, que le abandonaron a su suerte ya viejo; como quizás le sucediera a Gepetto; de la necesidad de que viniera bueno y principalmente, sin mentiras, que para eso le fabricó la nariz pequeña como la suya. Al terminar, se acostó a dormir con el muñeco y le puso la cabeza recostada a su pecho.
Al séptimo día, Pinocho abrió los ojos y dijo...
- Buenos días papá. Disculpa creo me oriné encima de ti.
Fin
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
Projet Morgane 12 – phrase 133
Algunas veces, por ejemplo, tengo esta fantasía un poco boba de encontrarme con Penélope por las calles de Nueva York, es ella quien viene distraída caminando por la Quinta Avenida y aún no me ha visto y temo que no me reconozca pero, sí, la mirada sorprendida y la misma sonrisa pícara de nuestras tardes en el muelle de San Bartolo, cómo iba a olvidarme de ti si también te pensaba, Diego, le había preguntado a Abraham y él solo sabía que te habías marchado del país, cuéntame de ti, decía y yo la invitaba a tomar un café y le preguntaba por el tipo de la 4 x 4 que se había perdido o muerto, ella no sabía, ella estaba sola, sola y triste, tan triste como Mercedes cuando rompía con el hechizo y me devolvía con sus lágrimas a nuestro pequeño apartamento en Brooklyn, amenazando con dejarme, con llevarse a los chicos lejos si no moderaba de una vez mi comportamiento y volvía a ser el de antes, el chico de la casa de la playa, el hombre por el que ella había esperado tanto tiempo.
Traduction temporaire :
Parfois, par exemple, je m'imagine bêtement que je me retrouve avec Penélope dans les rues de New York, que c'est elle qui s'approche, distraite, par la Cinquième Avenue, et qu'elle ne m'a pas encore vu et je crains qu'elle ne me reconnaisse pas, mais, finalement si, elle a le regard surpris et le même sourire coquin que celui qu'elle affichait lors de nos soirées sur le quai de San Bartolo ; comment aurais-je pu t'oublier alors que je pensais justement à toi, Diego, avait-elle demandé à Abraham, et lui seul savait que tu avais quitté le pays, parle-moi de toi, disait-elle, et moi, je l'invitais à prendre un café et je la questionnais à propos du mec du 4 x 4 qui avait disparu ou était mort, elle l'ignorait, elle était seule, seule et triste, aussi triste que Mercedes quand elle rompait le sortilège et, avec ses larmes, me ramenait dans notre petit appartement de Brooklyn, menaçant de me quitter, d'emmener les enfants loin, si je ne tempérais pas mon comportement et ne redevenais pas celui d'avant, le garçon de la maison sur la plage, l'homme qu'elle avait attendu si longtemps.
Parfois, par exemple, je m'imagine bêtement que je me retrouve avec Penélope dans les rues de New York, que c'est elle qui s'approche, distraite, par la Cinquième Avenue, et qu'elle ne m'a pas encore vu et je crains qu'elle ne me reconnaisse pas, mais, finalement si, elle a le regard surpris et le même sourire coquin que celui qu'elle affichait lors de nos soirées sur le quai de San Bartolo ; comment aurais-je pu t'oublier alors que je pensais justement à toi, Diego, avait-elle demandé à Abraham, et lui seul savait que tu avais quitté le pays, parle-moi de toi, disait-elle, et moi, je l'invitais à prendre un café et je la questionnais à propos du mec du 4 x 4 qui avait disparu ou était mort, elle l'ignorait, elle était seule, seule et triste, aussi triste que Mercedes quand elle rompait le sortilège et, avec ses larmes, me ramenait dans notre petit appartement de Brooklyn, menaçant de me quitter, d'emmener les enfants loin, si je ne tempérais pas mon comportement et ne redevenais pas celui d'avant, le garçon de la maison sur la plage, l'homme qu'elle avait attendu si longtemps.
Projet Émilie 8 – phrases 152-154
Percibíase claramente la combustible lluvia, en trazos de cobre que vibraban como el cordaje innumerable de un arpa, y de cuando en cuando mezclábanse con ella ligeras flámulas. Humaredas negras anunciaban incendios aquí y allá. Mis pájaros comenzaban a morir de sed y hube de bajar hasta el aljibe para llevarles agua.
Traduction temporaire :
La pluie combustible était nettement perceptible, dans des traits de cuivre vibrant telles les innombrables cordes d’une harpe, auxquels se mêlaient, par intermittence, de légers fanions. Des nuages de fumée noirs annonçaient des incendies ça et là. Comme mes oiseaux commençaient à mourir de soif, je dus descendre à la citerne pour leur apporter de l’eau.
La pluie combustible était nettement perceptible, dans des traits de cuivre vibrant telles les innombrables cordes d’une harpe, auxquels se mêlaient, par intermittence, de légers fanions. Des nuages de fumée noirs annonçaient des incendies ça et là. Comme mes oiseaux commençaient à mourir de soif, je dus descendre à la citerne pour leur apporter de l’eau.
Projet Marine / Céleste – phrases 112-120
De pronto me doy cuenta que no escucho nada y estoy mudo. Grito. Lloro. Pero en realidad sólo son grotescos movimientos de mi boca, como a César Vallejo sólo me sale espuma. Me caigo. Me arrastro entre penitentes descalzos, manolas vestidas de luto, entre las imágenes de la Virgen de las Angustias, La Virgen de los Cuchillos y la Dolorosa de Salzillo. Ahora se desvanece todo otra vez. No hay nada. Sólo el viento frío me golpea con la fiereza de cuchillos cortantes.
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
Projet Bastien / Andrés – phrase 40
Una prueba de que siempre le he resultado más atractivo cuando está borracha es que a la mitad de ese segundo whisky, Verónica abandonó su silencio hostil y empezó a decirme que le encantaban mi cuello y mis brazos y un montón de cosas de mi cuerpo que no pueden ser encantadoras para nadie.
Traduction temporaire :
La preuve qu'elle me trouve toujours plus attirant lorsqu'elle est saoule, c'est qu'à la moitié de son second whisky, Veronica sortit de son silence hostile et commença à me dire qu'elle aimait mon cou et mes bras et un tas de choses de mon corps qui ne peuvent guère plaire à qui que ce soit.
La preuve qu'elle me trouve toujours plus attirant lorsqu'elle est saoule, c'est qu'à la moitié de son second whisky, Veronica sortit de son silence hostile et commença à me dire qu'elle aimait mon cou et mes bras et un tas de choses de mon corps qui ne peuvent guère plaire à qui que ce soit.
mercredi 6 mai 2015
Projet Justine 4 – phrase 102
Aquella vez que sudé con gusto al acomodar nuestras pertenencias recién mudadas ingresé al primer cuarto de baño que me pertenecía dispuesto a cantar, a embadurnarme con generosa espuma y a ser enjuagado con las caricias de esa ducha importada que la señora Carmen había mandado instalar allí, qué señora tan buena gente, la donna e movile cual piuma al vento, hasta que el jabón entró en mis ojos, el escozor desesperó a mis manos que trataban de abrir más las llaves, con el mismo resultado inútil: la lluvia detenida, apagada hasta el día siguiente.
Traduction temporaire :
Après avoir transpiré avec plaisir en rangeant nos affaires récemment déménagées, j'étais rentré pour la première fois dans ma salle de bains, prêt à chanter, à m'enduire généreusement de mousse et à être rincé par les caresses de la douche coûteuse que Madame Carmen y avait fait installer – brave femme ! – la donna e movile cual piuma al vento, jusqu'à ce que le savon entre dans mes yeux, que mes mains brûlent de désespoir en essayant d'ouvrir plus les robinets, en vain : la pluie arrêtée, tarie jusqu'au lendemain.
Après avoir transpiré avec plaisir en rangeant nos affaires récemment déménagées, j'étais rentré pour la première fois dans ma salle de bains, prêt à chanter, à m'enduire généreusement de mousse et à être rincé par les caresses de la douche coûteuse que Madame Carmen y avait fait installer – brave femme ! – la donna e movile cual piuma al vento, jusqu'à ce que le savon entre dans mes yeux, que mes mains brûlent de désespoir en essayant d'ouvrir plus les robinets, en vain : la pluie arrêtée, tarie jusqu'au lendemain.
mardi 5 mai 2015
Projet Sophie 3 – texte entier
SUSANA WIENER
Dejó caer el anillo de compromiso
Dejó caer el anillo de compromiso dentro del cenicero, al partir. Ese sonido la acompañó durante el tiempo de la reconquista de su propia dignidad. Y aún resuena.
El pequeño brillante, si es que lo era, golpeó el metal dejando en el aire un sonido liberador.
Tiempo después, una amiga comentaría este acto diciendo:
-Digna, la estúpida.
Traduction temporaire :
En partant, elle laissa tomber sa bague de fiançailles dans le cendrier. Ce son l’accompagna le temps que dura la reconquête de sa propre dignité. Et il résonne encore.
Le petit brillant, si c’en était un, frappa le métal, envoyant dans l’air un son libérateur.
Plus tard, une amie commenterait cet acte en disant :
— Un peu de dignité, la gourde !
SUSANA WIENER
Elle laissa tomber sa bague de fiançailles
En partant, elle laissa tomber sa bague de fiançailles dans le cendrier. Ce son l’accompagna le temps que dura la reconquête de sa propre dignité. Et il résonne encore.
Le petit brillant, si c’en était un, frappa le métal, envoyant dans l’air un son libérateur.
Plus tard, une amie commenterait cet acte en disant :
— Un peu de dignité, la gourde !
Projet Sarah 19 – phrases 48-52
Horacio gritó y lloró largo rato, como había aprendido en misa, sin embargo, algo en él había cambiado: el padrecito, dijo, y pensó en lo que éste le había enseñado, en que si ahora estaba sufriendo, en la otra vida, en el cielo, iba a ser feliz, iba a ser reconfortado.
Esa misma noche Horacio enterró a Jacinta y a su hijo afuera del jacal, como lo hacían sus abuelos.
La semana siguiente Horacio bajó al pueblo. Lucía distinto. Ya no era el mismo que apenas unos meses atrás, había algo en sus ojos, que lo volvía distinto; un brillo que bien podía ser de duda, de coraje, de odio.
Traduction temporaire :
Horacio a crié et pleuré un bon moment, comme il l'avait appris à la messe, mais, quelque chose en lui avait changé : le curé, a-t-il dit, et il s'est rappelé ce que celui-ci lui avait enseigné, que si maintenant il souffrait, eh bien dans l'autre vie, au ciel, il serait heureux, on le réconforterait. Dans la nuit, Horacio a enterré Jacinta et son fils à l'extérieur de la hutte, comme le faisaient ses grands-parents. La semaine suivante, Horacio est descendu au village. Il avait l'air différent. Il n'était plus le même qu'à peine quelques mois auparavant, il y avait dans ses yeux, une chose qui le transformait ; une lueur qui pouvait bien être du doute, du courage, de la haine.
Horacio a crié et pleuré un bon moment, comme il l'avait appris à la messe, mais, quelque chose en lui avait changé : le curé, a-t-il dit, et il s'est rappelé ce que celui-ci lui avait enseigné, que si maintenant il souffrait, eh bien dans l'autre vie, au ciel, il serait heureux, on le réconforterait. Dans la nuit, Horacio a enterré Jacinta et son fils à l'extérieur de la hutte, comme le faisaient ses grands-parents. La semaine suivante, Horacio est descendu au village. Il avait l'air différent. Il n'était plus le même qu'à peine quelques mois auparavant, il y avait dans ses yeux, une chose qui le transformait ; une lueur qui pouvait bien être du doute, du courage, de la haine.
Projet Noemi 4 – phrases 113-116
Perdido por los pasillos de la comisaría le aplastaba la sensación de estar en un laberinto de tamaño continental. De pronto, sobre una banca de madera, encontró el motivo de su congoja: el disfraz de galleta. Aunque intentó controlarse sus ojos resplandecieron y se acercó a esa piel para acariciarla con ternura. Mientras sus manos vibraban una energía rara se expandió por su cuerpo y le hizo sonreír de esperanza.
Traduction temporaire :
Perdu dans les couloirs du commissariat, il se sentait écrasé par la sensation d'être dans un labyrinthe de taille continentale. Soudain, sur un banc en bois, il trouva la raison de son angoisse : le déguisement du biscuit. Bien qu'il essayât de se contrôler, ses yeux s'illuminèrent et il s'approcha de cette peau pour la caresser avec tendresse. Tandis que ces mains vibraient, une étrange énergie se répandit dans tous son corps et lui donna un sourire d'espoir.
Perdu dans les couloirs du commissariat, il se sentait écrasé par la sensation d'être dans un labyrinthe de taille continentale. Soudain, sur un banc en bois, il trouva la raison de son angoisse : le déguisement du biscuit. Bien qu'il essayât de se contrôler, ses yeux s'illuminèrent et il s'approcha de cette peau pour la caresser avec tendresse. Tandis que ces mains vibraient, une étrange énergie se répandit dans tous son corps et lui donna un sourire d'espoir.
Projet Morgane 12 – phrase 132
Escribo drogado y drogado creo comprender que es desde aquí, desde este presente oscilante, que el acto del recuerdo puede volverse hostil y engañoso.
Traduction temporaire :
J'écris, drogué et drogué, je crois comprendre que c'est depuis ici, depuis ce présent oscillant, que l'acte du souvenir peut devenir hostile et trompeur.
J'écris, drogué et drogué, je crois comprendre que c'est depuis ici, depuis ce présent oscillant, que l'acte du souvenir peut devenir hostile et trompeur.
dimanche 3 mai 2015
Projet Hélène 5 – titre + phrases 1-5
Alfredo Pita (Pérou)
Extraños frutos
Para José Manuel Fajardo y Karla Suárez
El automóvil apareció como una sombra fosforescente y pasó, lento, frente al lugar donde él estaba. Era blanco, avanzaba en silencio y sus llantas apenas bisbiseaban sobre el asfalto húmedo. La calle brillaba dándole lustre y hondura a la oscuridad. La noche estaba cargada de una reverberación helada, pero tal vez era él, que ya estaba empapado.
El automóvil apareció como una sombra fosforescente y pasó, lento, frente al lugar donde él estaba. Era blanco, avanzaba en silencio y sus llantas apenas bisbiseaban sobre el asfalto húmedo. La calle brillaba dándole lustre y hondura a la oscuridad. La noche estaba cargada de una reverberación helada, pero tal vez era él, que ya estaba empapado.
Traduction temporaire :
Pour José Manuel Fajardo et Karla Suárez
L’automobile apparut telle une ombre phosphorescente et passa, lentement, devant l’endroit où il se trouvait. Elle était blanche, avançait en silence et ses jantes chuchotaient à peine sur l’asphalte humide. La rue brillait, donnant de l’éclat et de la profondeur à l’obscurité. La nuit était chargée d’une réverbération glacée, mais peut-être cette impression venait-elle du fait qu'il était déjà trempé.
Alfredo Pita
(Pérou)
Étranges fruits
Pour José Manuel Fajardo et Karla Suárez
L’automobile apparut telle une ombre phosphorescente et passa, lentement, devant l’endroit où il se trouvait. Elle était blanche, avançait en silence et ses jantes chuchotaient à peine sur l’asphalte humide. La rue brillait, donnant de l’éclat et de la profondeur à l’obscurité. La nuit était chargée d’une réverbération glacée, mais peut-être cette impression venait-elle du fait qu'il était déjà trempé.
Projet Morgane 13 – phrases 34-36
El tren llegó a cobrar presencia en mi vida espiritual como imagino que ocurrió a mi madre. Fue ella quien me enseñó a amar al tren que para mí tuvo alma, corazón y un sin fin de inimaginables ilusiones que nos mantenían pendientes los sábados del saco del correo y del ruido de las chirriantes ruedas de acero cuando el tren entraba al pueblo. “Se fue tu padre”, le escuché en cierta ocasión, hablándole a mi retrato.
Traduction temporaire :
Le train finit par acquérir une présence dans ma vie spirituelle, comme c'était le cas pour ma mère, me semble-t-il. Elle m'apprit à aimer le train qui, selon moi, avait une âme, un cœur et une infinité d'espoirs nous rendant, tous les samedis, dépendants du sac du courrier et du bruit des roues d'acier grinçantes lorsque le train entrait dans le village. « Ton père est parti » l'entendis-je murmurer certaines fois, en parlant à mon portrait.
Le train finit par acquérir une présence dans ma vie spirituelle, comme c'était le cas pour ma mère, me semble-t-il. Elle m'apprit à aimer le train qui, selon moi, avait une âme, un cœur et une infinité d'espoirs nous rendant, tous les samedis, dépendants du sac du courrier et du bruit des roues d'acier grinçantes lorsque le train entrait dans le village. « Ton père est parti » l'entendis-je murmurer certaines fois, en parlant à mon portrait.
Projet Déborah / Julie – phrases 195-202
—Quince —respondió ella bajado la mirada y mordiéndose los labios —.¿Tienes novia?
—No. ¿Y tú? —dijimos agradeciendo de que ella hubiese tocado el tema. Hacía tiempo que habíamos querido preguntar pero no habíamos encontrado el valor suficiente para hacerlo.
—Tampoco —nos contestó y por un instante fuimos el muchacho más feliz del planeta. Pero entonces se escapó de nuestro abrazo y comenzó a patalear hacia la orilla —. A ver quién llega primero… —alcanzamos a oírle decir.
Traduction temporaire :
— Quinze ans, répondit-elle en baissant les yeux et en se mordant les lèvres. As-tu une petite amie ?
— Non, et toi ? dîmes-nous, reconnaissants qu'elle ait abordé le sujet. Cela faisait un moment que nous voulions le lui demander, mais nous n'avions pas trouvé le courage.
— Non plus. Et durant un instant nous fûmes le garçon le plus heureux du monde. Mais, elle s'échappa soudain de notre étreinte et commença à se diriger vers le bord. Le premier arrivé…, réussîmes-nous à l'entendre dire.
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