Estar sola en
la oscuridad veintitrés de veinticuatro horas, cualquiera se loquea
así. A veces veo flotando delante de mí los goyots y los mapaches
que cazábamos y comíamos en mi pueblo, y el olor de la comida me
sacude, el olor dulzón de las especias de mamá, papá en la cocina
preparando la cena del nuevo año, y sé q’ese olor está cerca y
lo persigo, mas choco con las paredes de la celda y nostá. Igual con
los sonidos, que a veces no me dejan dormir. Oigo el rumor de los
ciempiés en la celda, percibo sus patitas miserables arrastrándose
por el suelo, a veces animándose a visitarme en busca de orificios
p’anidar, como las garrapatas en aquellas jornadas nel puesto de
observación en Malhado, tembleques ante la posible aparición de
Malacosa.
Traduction temporaire :
N'importe qui deviendrait fou à rester seul dans le noir vingt-trois heures sur vingt-quatre. Parfois, je vois flotter devant moi les goyots et les carcajous que nous chassions et mangions dans mon village, et l'odeur de la nourriture m'ébranle, l'odeur sucrée des épices de maman, papa dans la cuisine, en train de préparer le repas de fin d'année, et je sais que cette odeur est proche et je la suis, mais je me cogne contre les murs de ma cellule : elle n'y est pas. Pareil pour les sons, qui m'empêchent souvent de dormir. J'entends le bruit des mille-pattes dans la cellule, je sens leurs misérables petites pattes se traînant par terre, osant de temps à autre me rendre visite pour chercher des trous où nicher, comme les tiques lors des journées au poste de surveillance à Malhado, à trembler à l'idée de la possible apparition de Malacosa.
N'importe qui deviendrait fou à rester seul dans le noir vingt-trois heures sur vingt-quatre. Parfois, je vois flotter devant moi les goyots et les carcajous que nous chassions et mangions dans mon village, et l'odeur de la nourriture m'ébranle, l'odeur sucrée des épices de maman, papa dans la cuisine, en train de préparer le repas de fin d'année, et je sais que cette odeur est proche et je la suis, mais je me cogne contre les murs de ma cellule : elle n'y est pas. Pareil pour les sons, qui m'empêchent souvent de dormir. J'entends le bruit des mille-pattes dans la cellule, je sens leurs misérables petites pattes se traînant par terre, osant de temps à autre me rendre visite pour chercher des trous où nicher, comme les tiques lors des journées au poste de surveillance à Malhado, à trembler à l'idée de la possible apparition de Malacosa.
11 commentaires:
À force de rester seule dans le noir vingt-trois heures sur vingt-quatre, n'importe qui devient fou. Parfois je vois flottant devant moi les goyots et les carcajous que nous chassions et mangions dans mon village, et l'odeur de la nourriture me secoue, l'odeur sucrée des épices de maman, papa dans la cuisine en train de préparer le repas de fin d'année, et je sais que cette odeur est proche et je la suis, mais je me cogne contre les murs de ma cellule et elle n'y est pas. Il en va de même concernant les sons qui quelquefois ne me laissent pas dormir. J'entends le bruit des mille-pattes dans la cellule, je perçois leurs misérables petites pattes se traînant par terre, osant de temps à autre me rendre visite pour chercher des trous où nicher, comme les tiques lors des journées au poste de surveillance à Malhado, à trembler à l'idée de la possible apparition de Malacosa.
À force de rester seule dans le noir vingt-trois heures sur vingt-quatre, n'importe qui devient fou.
Trop loin de la V.O.
Parfois je vois flottant devant moi les goyots et les carcajous que nous chassions et mangions dans mon village, et l'odeur de la nourriture me secoue, l'odeur sucrée des épices de maman, papa dans la cuisine en train de préparer le repas de fin d'année, et je sais que cette odeur est proche et je la suis, mais je me cogne contre les murs de ma cellule et elle n'y est pas. Il en va de même concernant les sons qui quelquefois ne me laissent pas dormir. J'entends le bruit des mille-pattes dans la cellule, je perçois leurs misérables petites pattes se traînant par terre, osant de temps à autre me rendre visite pour chercher des trous où nicher, comme les tiques lors des journées au poste de surveillance à Malhado, à trembler à l'idée de la possible apparition de Malacosa.
N'importe qui devient fou à rester seule dans le noir vingt-trois heures sur vingt-quatre. Parfois je vois flottant devant moi les goyots et les carcajous que nous chassions et mangions dans mon village, et l'odeur de la nourriture me secoue, l'odeur sucrée des épices de maman, papa dans la cuisine en train de préparer le repas de fin d'année, et je sais que cette odeur est proche et je la suis, mais je me cogne contre les murs de ma cellule et elle n'y est pas. Il en va de même concernant les sons qui quelquefois ne me laissent pas dormir. J'entends le bruit des mille-pattes dans la cellule, je perçois leurs misérables petites pattes se traînant par terre, osant de temps à autre me rendre visite pour chercher des trous où nicher, comme les tiques lors des journées au poste de surveillance à Malhado, à trembler à l'idée de la possible apparition de Malacosa.
N'importe qui devient [« deviendrait »] fou à rester seule [masculin ; généralité] dans le noir vingt-trois heures sur vingt-quatre. Parfois [virgule !] je vois flottant [mal placé + infinitif] devant moi les goyots et les carcajous que nous chassions et mangions dans mon village, et l'odeur de la nourriture me secoue [peu clair ; dans quel sens ?], l'odeur sucrée des épices de maman, papa dans la cuisine [virgule] en train de préparer le repas de fin d'année, et je sais que cette odeur est proche et je la suis, mais je me cogne contre les murs de ma cellule et elle n'y est pas [la fin n'est pas très claire]. Il en va de même concernant [lourd et peu naturel] les sons qui quelquefois [pas très naturel ; ou peut-être un pb de syntaxe – fais d'autres essais] ne me laissent pas dormir. J'entends le bruit des mille-pattes dans la cellule, je perçois [bizarre ici ou alors manque une cheville] leurs misérables petites pattes se traînant par terre, osant de temps à autre me rendre visite pour chercher des trous où nicher, comme les tiques lors des journées au poste de surveillance à Malhado, à trembler à l'idée de la possible apparition de Malacosa.
N'importe qui deviendrait fou à rester seul dans le noir vingt-trois heures sur vingt-quatre. Parfois, je vois devant moi flotter les goyots et les carcajous que nous chassions et mangions dans mon village, et l'odeur de la nourriture me bouleverse, l'odeur sucrée des épices de maman, papa dans la cuisine, en train de préparer le repas de fin d'année, et je sais que cette odeur est proche et je la suis, mais je me cogne contre les murs de ma cellule : elle n'y est pas. Pareil pour les sons qui souvent m'empêchent de dormir. J'entends le bruit des mille-pattes dans la cellule, je sens leurs misérables petites pattes se traînant par terre, osant de temps à autre me rendre visite pour chercher des trous où nicher, comme les tiques lors des journées au poste de surveillance à Malhado, à trembler à l'idée de la possible apparition de Malacosa.
N'importe qui deviendrait fou à rester seul dans le noir vingt-trois heures sur vingt-quatre. Parfois, je vois devant moi [mets ça après] flotter les goyots et les carcajous que nous chassions et mangions dans mon village, et l'odeur de la nourriture me bouleverse [bof… bizarre], l'odeur sucrée des épices de maman, papa dans la cuisine, en train de préparer le repas de fin d'année, et je sais que cette odeur est proche et je la suis, mais je me cogne contre les murs de ma cellule : elle n'y est pas. Pareil pour les sons [virgule] qui souvent [place-le après] m'empêchent de dormir. J'entends le bruit des mille-pattes dans la cellule, je sens leurs misérables petites pattes se traînant par terre, osant de temps à autre me rendre visite pour chercher des trous où nicher, comme les tiques lors des journées au poste de surveillance à Malhado, à trembler à l'idée de la possible apparition de Malacosa.
N'importe qui deviendrait fou à rester seul dans le noir vingt-trois heures sur vingt-quatre. Parfois, je vois flotter les goyots et les carcajous que nous chassions et mangions dans mon village devant moi, et l'odeur de la nourriture m'ébranle, l'odeur sucrée des épices de maman, papa dans la cuisine, en train de préparer le repas de fin d'année, et je sais que cette odeur est proche et je la suis, mais je me cogne contre les murs de ma cellule : elle n'y est pas. Pareil pour les sons, qui m'empêchent souvent de dormir. J'entends le bruit des mille-pattes dans la cellule, je sens leurs misérables petites pattes se traînant par terre, osant de temps à autre me rendre visite pour chercher des trous où nicher, comme les tiques lors des journées au poste de surveillance à Malhado, à trembler à l'idée de la possible apparition de Malacosa.
;-)
N'importe qui deviendrait fou à rester seul dans le noir vingt-trois heures sur vingt-quatre. Parfois, je vois flotter les goyots et les carcajous que nous chassions et mangions dans mon village devant moi [trop loin], et l'odeur de la nourriture m'ébranle, l'odeur sucrée des épices de maman, papa dans la cuisine, en train de préparer le repas de fin d'année, et je sais que cette odeur est proche et je la suis, mais je me cogne contre les murs de ma cellule : elle n'y est pas. Pareil pour les sons, qui m'empêchent souvent de dormir. J'entends le bruit des mille-pattes dans la cellule, je sens leurs misérables petites pattes se traînant par terre, osant de temps à autre me rendre visite pour chercher des trous où nicher, comme les tiques lors des journées au poste de surveillance à Malhado, à trembler à l'idée de la possible apparition de Malacosa.
N'importe qui deviendrait fou à rester seul dans le noir vingt-trois heures sur vingt-quatre. Parfois, je vois flotter devant moi les goyots et les carcajous que nous chassions et mangions dans mon village [trop loin], et l'odeur de la nourriture m'ébranle, l'odeur sucrée des épices de maman, papa dans la cuisine, en train de préparer le repas de fin d'année, et je sais que cette odeur est proche et je la suis, mais je me cogne contre les murs de ma cellule : elle n'y est pas. Pareil pour les sons, qui m'empêchent souvent de dormir. J'entends le bruit des mille-pattes dans la cellule, je sens leurs misérables petites pattes se traînant par terre, osant de temps à autre me rendre visite pour chercher des trous où nicher, comme les tiques lors des journées au poste de surveillance à Malhado, à trembler à l'idée de la possible apparition de Malacosa.
N'importe qui deviendrait fou à rester seul dans le noir vingt-trois heures sur vingt-quatre. Parfois, je vois flotter devant moi les goyots et les carcajous que nous chassions et mangions dans mon village [trop loin], et l'odeur de la nourriture m'ébranle, l'odeur sucrée des épices de maman, papa dans la cuisine, en train de préparer le repas de fin d'année, et je sais que cette odeur est proche et je la suis, mais je me cogne contre les murs de ma cellule : elle n'y est pas. Pareil pour les sons, qui m'empêchent souvent de dormir. J'entends le bruit des mille-pattes dans la cellule, je sens leurs misérables petites pattes se traînant par terre, osant de temps à autre me rendre visite pour chercher des trous où nicher, comme les tiques lors des journées au poste de surveillance à Malhado, à trembler à l'idée de la possible apparition de Malacosa.
OK.
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