vendredi 8 avril 2016

Projet Justine / Marion – phrases 152-159

Verónica no supo qué decir. En todo ese verano nada, ni los rezos antes de dormir, ni la abuela con los ojos ardientes, ni los cuadros llenos de sangre la habían preparado para una historia así, con esa chica probablemente loca encerrada en un armario por una mujer bruta. Durante todo el verano habían hablado de los chicos que les gustaban, de la escuela –iban a la misma, aunque a distinto grado; Mariela tenía 12 años, uno más que Verónica–; habían mirado blogs de moda, habían hecho listas de la ropa que querían comprarse, habían visto películas y leído mangas y habían pasado horas en Facebook. Los padres dejaban que Mariela hiciera exactamente lo mismo que cualquier otra nena: como a todas, le controlaban lo que veía en Internet, no la dejaban mirar televisión después de las diez de la noche, ni hablar horas por teléfono, ni salir sola. Cierto: las películas de terror estaban prohibidas en la casa de los Domínguez. Pero Verónica conocía muchas casas con esa regla, de otras amigas que no eran religiosas. Salvo por los domingos en la iglesia y las oraciones, era una familia normal. Paulina era rara pero Paulina tenía 16 años, la misma edad que su hermano cuando murió; y Martín también había sido raro y no porque estuviera enfermo, se había puesto raro cuando empezó la secundaria y dejó de ser su amigo, y Paulina era igual.

Traduction temporaire :
Verónica ne sut quoi dire. Durant tout l'été, rien, ni les prières avant de se coucher, ni la grand-mère aux yeux de braises, ni les tableaux sanglants, ne l'avait préparée à une telle histoire, avec cette fille, probablement folle, enfermée dans une armoire par une femme brutale. Elles avaient passé tout l'été à parler des garçons qui leur plaisaient, de l'école – elles allaient dans la même, mais n'étaient pas dans la même classe ; Mariela avait 12 ans, un an de plus que Verónica – elles avaient consulté les blogs de mode, fait des listes de vêtements qu'elles voulaient s'acheter, vu des films et lu des mangas, traîné des heures sur Facebook. Ses parents laissaient Mariela faire exactement la même chose que n'importe quelle adolescente : comme pour les autres, ils contrôlaient son accès Internet, lui interdisaient de regarder la télé après vingt-deux heures, de parler des heures au téléphone ou de sortir seule. Évidemment : les films d'horreur étaient proscrits chez les Domínguez. Mais Verónica connaissait beaucoup de foyers qui établissaient cette règle, pour d'autres amies à elle qui n'étaient pas pratiquantes. À part les dimanches à l'église et les prières, les Domínguez étaient une famille normale. Paulina était bizarre, sauf que Paulina avait 16 ans, le même âge que son frère quand il est mort ; or, Martín était devenu bizarre, lui aussi, et pas parce qu'il était malade, non, il avait changé au début de son secondaire et n'avait plus été son ami. Et Paulina était exactement pareille.

4 commentaires:

Justine a dit…

Verónica ne sut quoi dire. Durant tout l'été, rien, ni les prières avant de se coucher, ni la grand-mère aux yeux de braises, ni les tableaux sanglants, ne l'avait préparé à une histoire comme ça, avec cette fille probablement folle, enfermée dans une armoire par une femme rustre. Elles avaient passé tout l'été à parler des garçons qui leur plaisaient, de l'école – elles allaient dans la même, mais n'étaient pas dans la même classe ; Mariela avait 12 ans, un an de plus que Verónica – elles avaient consulté les blogs de mode, fait des listes de vêtements qu'elles voulaient s'acheter, vu des films et lu des mangas, traîné des heures sur Facebook. Ses parents laissaient Mariela faire exactement la même chose que n'importe quelle adolescente : comme pour les autres, ils contrôlaient son accès [pour contourner « voir »] Internet, lui interdisaient de regarder la télé après vingt-deux heures, de parler des heures au téléphone ou de sortir seule. Évidemment : les films d'horreur étaient proscrits chez les Domínguez. Mais Verónica connaissait beaucoup de foyers qui établissaient cette règle, pour d'autres amies à elle qui n'étaient pas pratiquantes. À part les dimanches à l'église et les prières, les Domínguez étaient une famille normale. Paulina était bizarre, logique, Paulina avait 16 ans, le même âge que son frère quand il est mort ; or, Martín était devenu bizarre lui aussi, et pas parce qu'il était malade, non, il avait changé en début de secondaire et il n'avait plus été son ami. Et Paulina était exactement pareille.

Tradabordo a dit…

Verónica ne sut quoi dire. Durant tout l'été, rien, ni les prières avant de se coucher, ni la grand-mère aux yeux de braises, ni les tableaux sanglants, ne l'avait [grammaire ?] préparé [grammaire ?] à une histoire comme ça [« cela » ?] [ou : « telle histoire » ? Je te laisse trancher], avec cette fille [virgule] probablement folle, enfermée dans une armoire par une femme rustre [j'hésite… Regarde ce que dit le dico unilingue]. Elles avaient passé tout l'été à parler des garçons qui leur plaisaient, de l'école – elles allaient dans la même, mais n'étaient pas dans la même classe ; Mariela avait 12 ans, un an de plus que Verónica – elles avaient consulté les blogs de mode, fait des listes de vêtements qu'elles voulaient s'acheter, vu des films et lu des mangas, traîné des heures sur Facebook. Ses parents laissaient Mariela faire exactement la même chose que n'importe quelle adolescente : comme pour les autres, ils contrôlaient son accès Internet, lui interdisaient de regarder la télé après vingt-deux heures, de parler des heures au téléphone ou de sortir seule. Évidemment : les films d'horreur étaient proscrits chez les Domínguez. Mais Verónica connaissait beaucoup de foyers qui établissaient cette règle, pour d'autres amies à elle qui n'étaient pas pratiquantes. À part les dimanches à l'église et les prières, les Domínguez étaient une famille normale. Paulina était bizarre, logique [texte ?], Paulina avait 16 ans, le même âge que son frère quand il est mort [PQP ? ou c'est après ?] ; or, Martín était devenu bizarre [virgule] lui aussi, et pas parce qu'il était malade, non, il avait changé en [« au » ?] début de secondaire et il n'avait plus été son ami. Et Paulina était exactement pareille.

Justine a dit…

Verónica ne sut quoi dire. Durant tout l'été, rien, ni les prières avant de se coucher, ni la grand-mère aux yeux de braises, ni les tableaux sanglants, ne l'avait [grammaire ? / c'est pour accorder avec « rien »] préparée à une telle histoire, avec cette fille, probablement folle, enfermée dans une armoire par une femme brutale. Elles avaient passé tout l'été à parler des garçons qui leur plaisaient, de l'école – elles allaient dans la même, mais n'étaient pas dans la même classe ; Mariela avait 12 ans, un an de plus que Verónica – elles avaient consulté les blogs de mode, fait des listes de vêtements qu'elles voulaient s'acheter, vu des films et lu des mangas, traîné des heures sur Facebook. Ses parents laissaient Mariela faire exactement la même chose que n'importe quelle adolescente : comme pour les autres, ils contrôlaient son accès Internet, lui interdisaient de regarder la télé après vingt-deux heures, de parler des heures au téléphone ou de sortir seule. Évidemment : les films d'horreur étaient proscrits chez les Domínguez. Mais Verónica connaissait beaucoup de foyers qui établissaient cette règle, pour d'autres amies à elle qui n'étaient pas pratiquantes. À part les dimanches à l'église et les prières, les Domínguez étaient une famille normale. Paulina était bizarre, sauf que Paulina avait 16 ans, le même âge que son frère quand il est mort ; or, Martín était devenu bizarre, lui aussi, et pas parce qu'il était malade, non, il avait changé au début de son secondaire et n'avait plus été son ami. Et Paulina était exactement pareille.

Tradabordo a dit…

Verónica ne sut quoi dire. Durant tout l'été, rien, ni les prières avant de se coucher, ni la grand-mère aux yeux de braises, ni les tableaux sanglants, ne l'avait préparée à une telle histoire, avec cette fille, probablement folle, enfermée dans une armoire par une femme brutale. Elles avaient passé tout l'été à parler des garçons qui leur plaisaient, de l'école – elles allaient dans la même, mais n'étaient pas dans la même classe ; Mariela avait 12 ans, un an de plus que Verónica – elles avaient consulté les blogs de mode, fait des listes de vêtements qu'elles voulaient s'acheter, vu des films et lu des mangas, traîné des heures sur Facebook. Ses parents laissaient Mariela faire exactement la même chose que n'importe quelle adolescente : comme pour les autres, ils contrôlaient son accès Internet, lui interdisaient de regarder la télé après vingt-deux heures, de parler des heures au téléphone ou de sortir seule. Évidemment : les films d'horreur étaient proscrits chez les Domínguez. Mais Verónica connaissait beaucoup de foyers qui établissaient cette règle, pour d'autres amies à elle qui n'étaient pas pratiquantes. À part les dimanches à l'église et les prières, les Domínguez étaient une famille normale. Paulina était bizarre, sauf que Paulina avait 16 ans, le même âge que son frère quand il est mort ; or, Martín était devenu bizarre, lui aussi, et pas parce qu'il était malade, non, il avait changé au début de son secondaire et n'avait plus été son ami. Et Paulina était exactement pareille.

OK.