dimanche 26 juin 2016

Projet Elena 13 – phrases 55 A

Vuelve a agigantarse y oigo campanas por todas partes, las campanas de la iglesia de Anerjee, las campanas de la única iglesia cristiana de Anerjee, y ahí vamos, con mis sis y pas, una familia kreol orgullosa como pocas, una familia que se lleva bien con los irisinos que trabajan pa ella y con los pieloscura y kreols que mandan nel pueblo y la miran a menos, somos un cóctel de rasgos, dicen, y nau qué, mas pronto comenzarán con esa historia de que no tengo hermanos, campanas, campanas,

Traduction temporaire :
Il s'agrandit de nouveau et j'entends des cloches partout, les cloches de l'église d'Anerjee, les cloches de la seule église chrétienne d'Anerjee, et nous voilà, avec mes sœurs et mes parents, une famille kréole des plus fières, une famille qui s'entend aussi bien avec les Irisiens travaillant sous ses ordres qu'avec les peaux-foncées et les kréols qui commandent le village et qui la regardent d'en haut, nous sommes un cocktail de particularités, disent-ils, et alors ? Et sans tarder, ils rabâcheront que je n'ai pas de frères, des cloches, des cloches,

14 commentaires:

Elena a dit…

Il s'agrandit de nouveau et j'entends des cloches partout, les cloches de l'église d'Anerjee, les cloches de la seule église chrétienne d'Anerjee, et nous voilà, avec mes sœurs et mes parents, une famille kréol de plus fières, une famille qui s'entend bien avec les Irisiens qui travaillent sous ses ordres et avec les peau-foncée et les kréols qui commandent le village et qui la regardent d'en haut, nous sommes un cocktail de traits, déclarent-ils, et alors ?, et tout de suite, ils insisteront sur le fait que je n'ai pas de frères, des cloches, des cloches.

Tradabordo a dit…

Il s'agrandit de nouveau et j'entends des cloches partout, les cloches de l'église d'Anerjee, les cloches de la seule église chrétienne d'Anerjee, et nous voilà, avec mes sœurs et mes parents, une famille kréol de [incorrect] plus fières, une famille qui s'entend bien avec les Irisiens qui [pas génial les deux « qui » à la suite…] travaillent sous ses ordres et avec les peau-foncée et les kréols qui commandent le village et qui la regardent d'en haut, nous sommes un cocktail de traits, déclarent-ils, et alors ?, et tout de suite, ils insisteront sur le fait que je n'ai pas de frères, des cloches, des cloches.

Elena a dit…

Il s'agrandit de nouveau et j'entends des cloches partout, les cloches de l'église d'Anerjee, les cloches de la seule église chrétienne d'Anerjee, et nous voilà, avec mes sœurs et mes parents, une famille kréole des plus fières, une famille qui s'entend aussi bien avec les Irisiens travaillant sous ses ordres et qu'avec les peaux-foncées et les kréols qui commandent le village et qui la regardent d'en haut, nous sommes un cocktail de traits, déclarent-ils, et alors ?, et tout de suite, ils insisteront sur le fait que je n'ai pas de frères, des cloches, des cloches.

Elena a dit…

J'ai laissé une coquille. :-/

Il s'agrandit de nouveau et j'entends des cloches partout, les cloches de l'église d'Anerjee, les cloches de la seule église chrétienne d'Anerjee, et nous voilà, avec mes sœurs et mes parents, une famille kréole des plus fières, une famille qui s'entend aussi bien avec les Irisiens travaillant sous ses ordres qu'avec les peaux-foncées et les kréols qui commandent le village et qui la regardent d'en haut, nous sommes un cocktail de traits, déclarent-ils, et alors ?, et tout de suite, ils insisteront sur le fait que je n'ai pas de frères, des cloches, des cloches.

Tradabordo a dit…

Il s'agrandit de nouveau et j'entends des cloches partout, les cloches de l'église d'Anerjee, les cloches de la seule église chrétienne d'Anerjee, et nous voilà, avec mes sœurs et mes parents, une famille kréole des plus fières,

una familia kreol orgullosa como pocas, una familia que se lleva bien con los irisinos que trabajan pa ella y con los pieloscura y kreols que mandan nel pueblo y la miran a menos, somos un cóctel de rasgos, dicen, y nau qué, mas pronto comenzarán con esa historia de que no tengo hermanos, campanas, campanas,

une famille qui s'entend aussi bien avec les Irisiens travaillant sous ses ordres qu'avec les peaux-foncées et les kréols qui commandent le village et qui la regardent d'en haut, nous sommes un cocktail de traits, déclarent[sans doute mieux avec « dire ici»]-ils, et alors ?, [pas de virgule après un point] et tout [débrouille-toi pour éviter « tout »] de suite, ils insisteront [texte ?] sur le fait que je n'ai pas de frères, des cloches, des cloches. [virgule]

Elena a dit…

Il s'agrandit de nouveau et j'entends des cloches partout, les cloches de l'église d'Anerjee, les cloches de la seule église chrétienne d'Anerjee, et nous voilà, avec mes sœurs et mes parents, une famille kréole des plus fières,

una familia kreol orgullosa como pocas, una familia que se lleva bien con los irisinos que trabajan pa ella y con los pieloscura y kreols que mandan nel pueblo y la miran a menos, somos un cóctel de rasgos, dicen, y nau qué, mas pronto comenzarán con esa historia de que no tengo hermanos, campanas, campanas,

une famille qui s'entend aussi bien avec les Irisiens travaillant sous ses ordres qu'avec les peaux-foncées et les kréols qui commandent le village et qui la regardent d'en haut, nous sommes un cocktail de traits, disent-ils, et alors ? Et de suite, ils rabâcheront que je n'ai pas de frères, des cloches, des cloches,

Tradabordo a dit…

Ce qui m'embête quand même, dans cette trad, c'est qu'on ne rend pas du tout cette langue bizarre……………


Il s'agrandit de nouveau et j'entends des cloches partout, les cloches de l'église d'Anerjee, les cloches de la seule église chrétienne d'Anerjee, et nous voilà, avec mes sœurs et mes parents, une famille kréole des plus fières,

una familia kreol orgullosa como pocas, una familia que se lleva bien con los irisinos que trabajan pa ella y con los pieloscura y kreols que mandan nel pueblo y la miran a menos, somos un cóctel de rasgos, dicen, y nau qué, mas pronto comenzarán con esa historia de que no tengo hermanos, campanas, campanas,

une famille qui s'entend aussi bien avec les Irisiens travaillant sous ses ordres qu'avec les peaux-foncées et les kréols qui commandent le village et qui la regardent d'en haut, nous sommes un cocktail de traits [assez clair ?], disent-ils, et alors ? Et de suite [populaire], ils rabâcheront que je n'ai pas de frères, des cloches, des cloches,

Elena a dit…

Je sais, mais on est confrontées au Spanglish... Je ferai quelques recherches...

Elena a dit…

Je n'ai pas vraiment de réponse concrète, c'est un vrai problème de traduction, parce que, en plus, ici, c'est un spanglish familier, les mots sont hachurés.

J'ai trouvé ça dans un article intéressant que je résume :
http://e-revues.pum.univ-tlse2.fr/sdx2/la-main-de-thot/article.xsp?numero=2&id_article=Article_Breton_et_Tinchant-620

En fonction des contraintes esthétiques et éditoriales, le traducteur pourra donc opter pour une homogénéisation monolingue du texte source (quitte à recourir à une typographie indiquant le passage d’un code à l’autre et/ou à la fameuse « Note du traducteur » – figure repoussoir pour certains traducteurs lorsqu’elle est perçue comme un contournement de l’acte traductif –, si l’édition retenue s’y prête), ou comme une re-création mixte et ludique, exigeante, engageant pleinement le lecteur, en appelant à sa curiosité et à sa capacité à « jouer », mêlant le français à chacune des deux langues, ou à l’une des deux selon les cas de figure, en fonction de la maîtrise linguistique supposée du public attendu.

On peut donc observer dans le texte original en spanglish au moins deux niveaux différents et complémentaires : un premier niveau qui serait un niveau lexical (avec une observation ou un repérage du registre utilisé et de l’origine des mots utilisés, origine mexicaine, portoricaine, cubaine ou encore dominicaine… – le traducteur verra s’il y a exclusivité d’un espagnol portoricain, dominicain, mexicain… ou bien si deux ou plus de ces langues sont mêlées, métissées, ce qui engendrerait un deuxième niveau de métissage, à l’intérieur même de la langue espagnole) ; en second lieu, comme cela a déjà été souligné, un niveau syntaxique (pour savoir si la syntaxe d’une des deux langues domine - anglais ou espagnol - ou bien si nous assistons un métissage syntaxique, qui par conséquent traduirait un « métissage » plus profond de la langue spanglish, allant bien au-delà du simple recours, plus « superficiel » si l’on peut dire, à l’emprunt lexical superposé à la syntaxe d’une langue précise).

Deux stratégies peuvent donc se confronter : soit la variété espagnole (dominicain, cubain, portoricain, etc.) constitue une sorte de « code », soit le spanglish constitue au contraire une ouverture et facilite la compréhension interlinguistique, translinguistique et transculturelle. Pour la traduction, le résultat est le même mais, en ce qui concerne l’écriture cryptée, codée, si l’on peut dire, de la variété espagnole (si cette stratégie est choisie), la traduction soit effacera ce « code », soit le retranscrira en notes.

Elena a dit…

J'avais opté pour effacer le code parce que je n'ai pas trouvé d'autre solution. Les traits du spanglish phonétique me semblent marquer la provenance du narrateur : il est latino. Mais, en même temps, l'auteur utilise plutôt l'espagnol. J'ignore si c'est parce qu'il vise un public en particulier ou si parce qu'étant d'origine bolivienne, il n'a pas intégré complètement le spanglish qui est plutôt utilisé dans les communautés latinos fermées. Ou bien parce qu'on est dans un futur dystopique et le Spanglish est parlé comme ça... Ou parce que dans ce futur tout a évolué à tel point que l'anglais est devenu le "Españolang" ??
Je mélange quand c'est à peu près transparent avec le français et je change la graphie si ça reste lisible. La deuxième option semble être d'utiliser le registre familier ou argotique des quartiers d'ici. Les notes du traducteur seraient trop lourdes...
Sinon, on invente le Spanfranglish ? :-)
Je ne sais pas..........................

Tradabordo a dit…

Là, le problème, c'est qu'on fait un texte lisse et le lecteur n'a pas le moyen de savoir qu'il y a toutes ces aspérités. Si tu veux, on poursuit comme ça et au moment de la relectures, tu compareras avec la V.O. et tu essaieras de trouver une solution pour « typer » la langue.

Elena a dit…

Oui, faisons comme ça. Entretemps, peut-être qu'on trouvera d'autres idées ou que la trad elle-même nous donnera d'autres clés.

Elena a dit…

Il s'agrandit de nouveau et j'entends des cloches partout, les cloches de l'église d'Anerjee, les cloches de la seule église chrétienne d'Anerjee, et nous voilà, avec mes sœurs et mes parents, une famille kréole des plus fières,

una familia kreol orgullosa como pocas, una familia que se lleva bien con los irisinos que trabajan pa ella y con los pieloscura y kreols que mandan nel pueblo y la miran a menos, somos un cóctel de rasgos, dicen, y nau qué, mas pronto comenzarán con esa historia de que no tengo hermanos, campanas, campanas,

une famille qui s'entend aussi bien avec les Irisiens travaillant sous ses ordres qu'avec les peaux-foncées et les kréols qui commandent le village et qui la regardent d'en haut, nous sommes un cocktail de particularités, disent-ils, et alors ? Et sans tarder, ils rabâcheront que je n'ai pas de frères, des cloches, des cloches,

Tradabordo a dit…

Il s'agrandit de nouveau et j'entends des cloches partout, les cloches de l'église d'Anerjee, les cloches de la seule église chrétienne d'Anerjee, et nous voilà, avec mes sœurs et mes parents, une famille kréole des plus fières, une famille qui s'entend aussi bien avec les Irisiens travaillant sous ses ordres qu'avec les peaux-foncées et les kréols qui commandent le village et qui la regardent d'en haut, nous sommes un cocktail de particularités, disent-ils, et alors ? Et sans tarder, ils rabâcheront que je n'ai pas de frères, des cloches, des cloches,

OK.