No podré volver a probar de tu wayranto. Tampoco podré volver a tocarte. Pero derribado aquí, en este fondo del lago, te he podido ver a través del agua, caminado cerca de este totoral, buscándome, sentándote varias horas, aguar dándome. Y te he visto marcharte, triste.
¿De dónde brota la alegría, Alga? Cuando te vi mar chándote así, me ofrendé yo mismo a este lago tuyo, a este lago que te adora. «Prolonga mi muerte cien días, si quieres; pero haz que cada vez que nuestra Alma, Alga, ven ga a buscarnos, una legión de libélulas se eleve desde las totoras; que le anuncie buenas noticias y a través de su canto le ofrezca el consejo que desde hace muchos años aguarda». El lago no demoró ni un instante en responder y aceptó mi ofrenda.
Ya no veo, es cierto. Pero todavía oigo.
Bzzz; Alma está cerca. Bzzzz, bzzz; Alga ya está llegando. Bzzz, bzzz, bzzz; Alma está interpretando un mensaje. Bzzz, bzzz, bzzz, bzzz; Alga está feliz.
Traduction temporaire :
Je ne pourrai pas goûter de nouveau ton wayranto. Ni te toucher de nouveau. Jeté ici, au fond de ce lac, j'ai néanmoins pu t'observer à travers l'eau, marchant près des roseaux, me cherchant, assise durant des heures, m'attendant. Puis je t'ai vue t'en aller, triste. D'où naît la joie, Algue ? Lorsque je t'ai vue partir ainsi, je me suis moi-même offert à ton lac, à ce lac qui t'adore. « Prolonge ma mort cent jours, si tu le souhaites, mais fais en sorte qu'à chaque fois qu'Alma, Algue viendra nous chercher, une légion de libellules s'élève depuis les roseaux, qu'elle apporte des bonnes nouvelles et qu'elle donne grâce à son chant le conseil qu'elle renferme depuis longtemps.» Le lac n'a pas longtemps tardé à me répondre et a accepté mon offrande. Je ne vois plus, c'est sûr. Cependant, j'entends encore. Zzz ; Alma est à côté. Zzz, zzz ; Alma est presque là. Zzz, zzz, zzz ; Alma interprète ce message. Zzz, zzz, zzz, zzz ; Alma est heureuse.
Je ne pourrai pas goûter de nouveau ton wayranto. Ni te toucher de nouveau. Jeté ici, au fond de ce lac, j'ai néanmoins pu t'observer à travers l'eau, marchant près des roseaux, me cherchant, assise durant des heures, m'attendant. Puis je t'ai vue t'en aller, triste. D'où naît la joie, Algue ? Lorsque je t'ai vue partir ainsi, je me suis moi-même offert à ton lac, à ce lac qui t'adore. « Prolonge ma mort cent jours, si tu le souhaites, mais fais en sorte qu'à chaque fois qu'Alma, Algue viendra nous chercher, une légion de libellules s'élève depuis les roseaux, qu'elle apporte des bonnes nouvelles et qu'elle donne grâce à son chant le conseil qu'elle renferme depuis longtemps.» Le lac n'a pas longtemps tardé à me répondre et a accepté mon offrande. Je ne vois plus, c'est sûr. Cependant, j'entends encore. Zzz ; Alma est à côté. Zzz, zzz ; Alma est presque là. Zzz, zzz, zzz ; Alma interprète ce message. Zzz, zzz, zzz, zzz ; Alma est heureuse.
12 commentaires:
Mais... mais ce n'est plus le même homme !! ;)
Je ne pourrai pas regoûter ton wayranto. Ni te retoucher. Néanmoins, jeté ici, au fond de ce lac, j'ai pu t'observer à travers l'eau, marchant près des roseaux, me cherchant, assise plusieurs heures à m'attendre. Puis je t'ai vue t'en aller, triste. D'où naît la joie, Algue ? Lorsque je t'ai vue ainsi partir, je me suis moi-même offert à ton lac, à ce lac qui t'adore. "Prolonge ma mort cent jours si tu le souhaites ; mais fais en sorte qu'à chaque fois qu'Alma, Algue viendra nous chercher, une légion de libellules s'envole depuis les roseaux ; qu'elle soit porteuse de bonnes nouvelles et à travers son chant, qu'elle lui révèle le conseil qu'elle renferme depuis longtemps." Le lac n'a pas tardé un instant à me répondre et a accepté mon offrande. Je ne vois plus, c'est sûr. Cependant, j'entends encore. Zzz ; Alma est à côté. Zzz, zzz ; Alma est presque là. Zzz, zzz, zzz ; Alma interprète ce message. Zzz, zzz, zzz, zzz ; Alma est heureuse.
Mince, je viens d'envoyer mon commentaire alors que j'allais reprendre les subjonctifs que je traduirais plutôt par des futurs. Je reprendrai lorsque tu auras posté ma proposition. Désolée ;)
Je ne pourrai pas regoûter ton wayranto. Ni te retoucher. Néanmoins, jeté ici, au fond de ce lac, j'ai pu t'observer à travers l'eau, marchant près des roseaux, me cherchant, assise plusieurs heures à m'attendre. Puis je t'ai vue t'en aller, triste. D'où naît la joie, Algue ? Lorsque je t'ai vue ainsi partir, je me suis moi-même offert à ton lac, à ce lac qui t'adore. "Prolonge ma mort cent jours si tu le souhaites ; mais fais en sorte qu'à chaque fois qu'Alma, Algue viendra nous chercher, une légion de libellules s'élèvera depuis les roseaux ; qu'elle sera porteuse de bonnes nouvelles et à travers son chant, qu'elle lui révèlera le conseil qu'elle renferme depuis longtemps." Le lac n'a pas tardé un instant à me répondre et a accepté mon offrande. Je ne vois plus, c'est sûr. Cependant, j'entends encore. Zzz ; Alma est à côté. Zzz, zzz ; Alma est presque là. Zzz, zzz, zzz ; Alma interprète ce message. Zzz, zzz, zzz, zzz ; Alma est heureuse.
Je ne pourrai pas regoûter [malgré tout, je pense qu'il vaut mieux repasser par le système « de nouveau »… d'autant qu'avec « toucher » / « retoucher », qui vient après, c'est carrément bizarre] ton wayranto. Ni te retoucher. Néanmoins [placé après ? Après « j'ai pu » ?], jeté ici, au fond de ce lac, j'ai pu t'observer à travers l'eau, marchant près des roseaux, me cherchant, assise plusieurs heures à m'attendre [bizarre, non ?]. Puis je t'ai vue t'en aller, triste. D'où naît la joie, Algue ? Lorsque je t'ai vue ainsi partir [syntaxe ?], je me suis moi-même offert à ton lac, à ce lac qui t'adore. "[les guillemets français = « »]Prolonge ma mort cent jours [virgule ? J'hésite] si tu le souhaites ; [pas de ; dans les dialogues] mais fais en sorte qu'à chaque fois qu'Alma, Algue viendra nous chercher, une légion de libellules s'élèvera [grammaire] depuis les roseaux ; [virgule] qu'elle sera [grammaire] porteuse de bonnes nouvelles et à travers son chant, qu'elle lui révèlera [reprends tout ça…] le conseil qu'elle renferme depuis longtemps." Le lac n'a pas tardé un instant à me répondre et a accepté mon offrande. Je ne vois plus, c'est sûr. Cependant, j'entends encore. Zzz ; Alma est à côté. Zzz, zzz ; Alma est presque là. Zzz, zzz, zzz ; Alma interprète ce message. Zzz, zzz, zzz, zzz ; Alma est heureuse.
Bah oui, les verbes dépendent de "fais en sorte que", c'étaient donc des subjonctifs en français aussi !
C'est très bien aussi "néanmoins" placé après. J'aime.
J'avais aussi hésité pour la virgule, donc on la met ;).
Ok pour tout le reste, je reprends :)
Je ne pourrai pas goûter de nouveau ton wayranto. Ni te toucher de nouveau. Jeté ici, au fond de ce lac, j'ai néanmoins pu t'observer à travers l'eau, marchant près des roseaux, me cherchant, t'asseyant plusieurs heures, m'attendant. Puis je t'ai vue t'en aller, triste. D'où naît la joie, Algue ? Lorsque je t'ai vue partir ainsi, je me suis moi-même offert à ton lac, à ce lac qui t'adore. « Prolonge ma mort cent jours, si tu le souhaites. Mais fais en sorte qu'à chaque fois qu'Alma, Algue viendra nous chercher, une légion de libellules s'élève depuis les roseaux, qu'elle soit porteuse de bonnes nouvelles et à travers son chant, qu'elle lui révèle le conseil qu'elle renferme depuis longtemps.» Le lac n'a pas tardé un instant à me répondre et a accepté mon offrande. Je ne vois plus, c'est sûr. Cependant, j'entends encore. Zzz ; Alma est à côté. Zzz, zzz ; Alma est presque là. Zzz, zzz, zzz ; Alma interprète ce message. Zzz, zzz, zzz, zzz ; Alma est heureuse.
Je ne pourrai pas goûter de nouveau ton wayranto. Ni te toucher de nouveau. Jeté ici, au fond de ce lac, j'ai néanmoins pu t'observer à travers l'eau, marchant près des roseaux, me cherchant, t'asseyant plusieurs [« des » ? Comme tu veux…] heures, m'attendant. Puis je t'ai vue t'en aller, triste. D'où naît la joie, Algue ? Lorsque je t'ai vue partir ainsi, je me suis moi-même offert à ton lac, à ce lac qui t'adore. « Prolonge ma mort cent jours, si tu le souhaites. [virgule] Mais fais en sorte qu'à chaque fois qu'Alma, Algue viendra nous chercher, une légion de libellules s'élève depuis les roseaux, qu'elle soit [nécessaire ?] porteuse de bonnes nouvelles et à travers [« avec » ?] son chant [placé après ?], qu'elle lui [nécessaire ?] révèle le conseil qu'elle renferme depuis longtemps.»
Faisons cela.
Le lac n'a pas tardé un instant à me répondre et a accepté mon offrande. Je ne vois plus, c'est sûr. Cependant, j'entends encore. Zzz ; Alma est à côté. Zzz, zzz ; Alma est presque là. Zzz, zzz, zzz ; Alma interprète ce message. Zzz, zzz, zzz, zzz ; Alma est heureuse.
"durant des heures" ?
Je trouve que ça fait bizarre d'enchaîner un nom et une subordonnée "porteuse, qu'elle révèle". Je vais réfléchir à autre chose.
"grâce à son chant" ?
Ok pour tout le reste, merci :)
Je ne pourrai pas goûter de nouveau ton wayranto. Ni te toucher de nouveau. Jeté ici, au fond de ce lac, j'ai néanmoins pu t'observer à travers l'eau, marchant près des roseaux, me cherchant, t'asseyant durant des heures, m'attendant. Puis je t'ai vue t'en aller, triste. D'où naît la joie, Algue ? Lorsque je t'ai vue partir ainsi, je me suis moi-même offert à ton lac, à ce lac qui t'adore. « Prolonge ma mort cent jours, si tu le souhaites, mais fais en sorte qu'à chaque fois qu'Alma, Algue viendra nous chercher, une légion de libellules s'élève depuis les roseaux, qu'elle apporte des bonnes nouvelles et qu'elle révèle grâce à son chant le conseil qu'elle renferme depuis longtemps.» Le lac n'a pas tardé un instant à me répondre et a accepté mon offrande. Je ne vois plus, c'est sûr. Cependant, j'entends encore. Zzz ; Alma est à côté. Zzz, zzz ; Alma est presque là. Zzz, zzz, zzz ; Alma interprète ce message. Zzz, zzz, zzz, zzz ; Alma est heureuse.
Je ne pourrai pas goûter de nouveau ton wayranto. Ni te toucher de nouveau. Jeté ici, au fond de ce lac, j'ai néanmoins pu t'observer à travers l'eau, marchant près des roseaux, me cherchant, t'asseyant [« assise » ?] durant des heures, m'attendant. Puis je t'ai vue t'en aller, triste. D'où naît la joie, Algue ? Lorsque je t'ai vue partir ainsi, je me suis moi-même offert à ton lac, à ce lac qui t'adore. « Prolonge ma mort cent jours, si tu le souhaites, mais fais en sorte qu'à chaque fois qu'Alma, Algue viendra nous chercher, une légion de libellules s'élève depuis les roseaux, qu'elle apporte des bonnes nouvelles et qu'elle révèle [« révéler » un conseil ?] grâce à son chant le conseil qu'elle renferme depuis longtemps.»
El lago no demoró ni un instante en responder y aceptó mi ofrenda. Ya no veo, es cierto. Pero todavía oigo. Bzzz; Alma está cerca. Bzzzz, bzzz; Alga ya está llegando. Bzzz, bzzz, bzzz; Alma está interpretando un mensaje. Bzzz, bzzz, bzzz, bzzz; Alga está feliz.
Le lac n'a pas tardé un instant [mal dit] à me répondre et a accepté mon offrande. Je ne vois plus, c'est sûr. Cependant, j'entends encore. Zzz ; Alma est à côté. Zzz, zzz ; Alma est presque là. Zzz, zzz, zzz ; Alma interprète ce message. Zzz, zzz, zzz, zzz ; Alma est heureuse.
Ok pour "assise", c'est ce que j'avais écrit au début.
Je suis tout à fait d'accord, "révéler un conseil" est bizarre. Mais je trouve que juste "conseil" est bizarre.
Je ne pourrai pas goûter de nouveau ton wayranto. Ni te toucher de nouveau. Jeté ici, au fond de ce lac, j'ai néanmoins pu t'observer à travers l'eau, marchant près des roseaux, me cherchant, assise durant des heures, m'attendant. Puis je t'ai vue t'en aller, triste. D'où naît la joie, Algue ? Lorsque je t'ai vue partir ainsi, je me suis moi-même offert à ton lac, à ce lac qui t'adore. « Prolonge ma mort cent jours, si tu le souhaites, mais fais en sorte qu'à chaque fois qu'Alma, Algue viendra nous chercher, une légion de libellules s'élève depuis les roseaux, qu'elle apporte des bonnes nouvelles et qu'elle donne grâce à son chant le conseil qu'elle renferme depuis longtemps.» Le lac n'a pas longtemps tardé à me répondre et a accepté mon offrande. Je ne vois plus, c'est sûr. Cependant, j'entends encore. Zzz ; Alma est à côté. Zzz, zzz ; Alma est presque là. Zzz, zzz, zzz ; Alma interprète ce message. Zzz, zzz, zzz, zzz ; Alma est heureuse.
Je ne pourrai pas goûter de nouveau ton wayranto. Ni te toucher de nouveau. Jeté ici, au fond de ce lac, j'ai néanmoins pu t'observer à travers l'eau, marchant près des roseaux, me cherchant, assise durant des heures, m'attendant. Puis je t'ai vue t'en aller, triste. D'où naît la joie, Algue ? Lorsque je t'ai vue partir ainsi, je me suis moi-même offert à ton lac, à ce lac qui t'adore. « Prolonge ma mort cent jours, si tu le souhaites, mais fais en sorte qu'à chaque fois qu'Alma, Algue viendra nous chercher, une légion de libellules s'élève depuis les roseaux, qu'elle apporte des bonnes nouvelles et qu'elle donne grâce à son chant le conseil qu'elle renferme depuis longtemps.» Le lac n'a pas longtemps tardé à me répondre et a accepté mon offrande. Je ne vois plus, c'est sûr. Cependant, j'entends encore. Zzz ; Alma est à côté. Zzz, zzz ; Alma est presque là. Zzz, zzz, zzz ; Alma interprète ce message. Zzz, zzz, zzz, zzz ; Alma est heureuse.
OK.
Tu peux aller chercher ton texte dans travaux en cours, etc. N'oublie pas de bien remettre la mise en page de la V.O.
Tu me diras si tu veux enchaîner avec autre chose.
Ouiiii, je veux continuer :)).
Ok. Mais tu pourrais me renvoyer par mail la V.O. stp ? Merci :)
C'est fait.
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