Eduardo Cerdán
La silla mortecina
Hoy hablé con mi hija Ali por teléfono, ¡qué bonita voz tiene! Le pregunté por el peque y le dije que cuando pueda me mande una foto para ponerla en un portarretratos bien bonito que me compré. Me dijo que sí, que “a ver cuándo”... Aunque ya no creo volver a verla. Dejé de escribir las últimas dos semanas porque pensé que por el mero hecho de invocar a la muerte, malas cosas ocurrirían. Definitivamente estaba equivocado: el desgaste continúa y nada hay que pueda hacer al respecto. De la silla sólo quedan pedazos: es un hecho que desaparece conmigo. Pienso que ya estoy preparado, ya preveo la antes temida llegada. Quizás esta noche sea la última de mi vida. Si es así, no me preocupa. Hoy la muerte se presenta ante mí como un destino. Como un umbral. Como un umbral redentor.
Hoy hablé con mi hija Ali por teléfono, ¡qué bonita voz tiene! Le pregunté por el peque y le dije que cuando pueda me mande una foto para ponerla en un portarretratos bien bonito que me compré. Me dijo que sí, que “a ver cuándo”... Aunque ya no creo volver a verla. Dejé de escribir las últimas dos semanas porque pensé que por el mero hecho de invocar a la muerte, malas cosas ocurrirían. Definitivamente estaba equivocado: el desgaste continúa y nada hay que pueda hacer al respecto. De la silla sólo quedan pedazos: es un hecho que desaparece conmigo. Pienso que ya estoy preparado, ya preveo la antes temida llegada. Quizás esta noche sea la última de mi vida. Si es así, no me preocupa. Hoy la muerte se presenta ante mí como un destino. Como un umbral. Como un umbral redentor.
Traduction temporaire :
Eduardo Cerdán (Mexique)
La chaise mortuaire
Aujourd'hui, j'ai parlé avec Ali, ma fille, au téléphone. Elle a une si jolie voix ! Je lui ai posé des questions sur le petit et lui ai demandé de m'envoyer une photo, quand elle pourra, pour la mettre dans un cadre ravissant que j'ai acheté. Elle m'a répondu oui, « qu'on verrait quand ». Même si je ne pense plus la revoir. J'ai arrêté d'écrire il y a deux semaines parce que j'ai pensé que le simple fait d'invoquer la mort déclencherait de mauvaises choses. Décidément, je me trompais : la dégradation continue et il n'y a rien pour y remédier. Il ne reste plus que quelques morceaux de la chaise : un fait qui disparaît avec moi. Je pense qu'à présent, je suis prêt, j'entrevois [Je pense qu'on peut l'enlever, la phrase est lourde] l'arrivée que je craignais avant. Peut-être que cette nuit sera la dernière de ma vie. Si c'est le cas, cela ne m'inquiète pas. Aujourd'hui, la mort se présente devant moi comme un destin. Comme un seuil. Comme un seuil rédempteur.
Eduardo Cerdán (Mexique)
La chaise mortuaire
Aujourd'hui, j'ai parlé avec Ali, ma fille, au téléphone. Elle a une si jolie voix ! Je lui ai posé des questions sur le petit et lui ai demandé de m'envoyer une photo, quand elle pourra, pour la mettre dans un cadre ravissant que j'ai acheté. Elle m'a répondu oui, « qu'on verrait quand ». Même si je ne pense plus la revoir. J'ai arrêté d'écrire il y a deux semaines parce que j'ai pensé que le simple fait d'invoquer la mort déclencherait de mauvaises choses. Décidément, je me trompais : la dégradation continue et il n'y a rien pour y remédier. Il ne reste plus que quelques morceaux de la chaise : un fait qui disparaît avec moi. Je pense qu'à présent, je suis prêt, j'entrevois [Je pense qu'on peut l'enlever, la phrase est lourde] l'arrivée que je craignais avant. Peut-être que cette nuit sera la dernière de ma vie. Si c'est le cas, cela ne m'inquiète pas. Aujourd'hui, la mort se présente devant moi comme un destin. Comme un seuil. Comme un seuil rédempteur.
8 commentaires:
Eduardo Cerdán (Mexique)
La chaise mortuaire
Aujourd'hui, j'ai parlé avec ma fille Ali au téléphone, elle a une voix si agréable ! Je lui ai posé des questions sur le petit et lui ai demandé, quand elle pourra, de m'envoyer une photo pour la mettre dans un joli cadre que j'ai acheté. Elle m'a répondu oui, qu'on verrait quand. Même si je ne pense plus la revoir. J'ai arrêté d'écrire les deux dernières semaines parce que j'ai pensé que le simple fait d'invoquer la mort entraînerait de mauvaises choses. En définitive, je me trompais : la dégradation continue et il n'y a rien à y faire. Il ne reste plus que quelques morceaux de la chaise : c'est un fait qui disparaît avec moi. Je pense que je suis désormais prêt, j'ai déjà entrevu l'arrivée que je craignais auparavant. Peut-être que cette nuit sera la dernière de ma vie. Si c'est le cas, cela ne m'inquiète pas. Aujourd'hui, la mort se présente devant moi comme un destin. Comme un seuil. Comme un seuil rédempteur.
Eduardo Cerdán (Mexique)
La chaise mortuaire
Aujourd'hui, j'ai parlé avec ma fille Ali [ou « Ali, ma fille » ? J'hésite…] au téléphone, [point ?] elle a une voix si agréable [texte] ! Je lui ai posé des questions sur le petit et lui ai demandé, quand elle pourra [j'hésite sur la position dans la phrase], de m'envoyer une photo pour la mettre dans un joli cadre que j'ai acheté. Elle m'a répondu oui, qu'on verrait quand [et les guillemets de la V.O. ?]. Même si je ne pense plus la revoir. J'ai arrêté d'écrire les [mal dit] deux dernières semaines parce que j'ai pensé que le simple fait d'invoquer la mort entraînerait [bof] de mauvaises choses. En définitive [FS ?], je me trompais : la dégradation continue et il n'y a rien à y faire. Il ne reste plus que quelques morceaux de la chaise : c'est un fait [tu as « faire » dans la phrase d'avant… alors essaie de trouver une solution – pour l'un ou l'autre] qui disparaît avec moi. Je pense que je suis désormais prêt [pas très naturel], j'ai déjà entrevu l'arrivée que je craignais auparavant [idem]. Peut-être que cette nuit sera la dernière de ma vie. Si c'est le cas, cela ne m'inquiète pas. Aujourd'hui, la mort se présente devant moi comme un destin. Comme un seuil. Comme un seuil rédempteur.
Eduardo Cerdán (Mexique)
La chaise mortuaire
Aujourd'hui, j'ai parlé avec Ali, ma fille, au téléphone. Elle a une si jolie voix ! Je lui ai posé des questions sur le petit et lui ai demandé de m'envoyer une photo, quand elle pourra, pour la mettre dans un cadre ravissant que j'ai acheté. Elle m'a répondu oui, « qu'on verrait quand ». Même si je ne pense plus la revoir. J'ai arrêté d'écrire il y a deux semaines parce que j'ai pensé que le simple fait d'invoquer la mort déclencherait de mauvaises choses. Définitivement, je me trompais : la dégradation continue et il n'y a rien pour y remédier. Il ne reste plus que quelques morceaux de la chaise : c'est un fait qui disparaît avec moi. Je pense que je suis préparé désormais, j'entrevois déjà l'arrivée que je craignais avant. Peut-être que cette nuit sera la dernière de ma vie. Si c'est le cas, cela ne m'inquiète pas. Aujourd'hui, la mort se présente devant moi comme un destin. Comme un seuil. Comme un seuil rédempteur.
Eduardo Cerdán (Mexique)
La chaise mortuaire
Aujourd'hui, j'ai parlé avec Ali, ma fille, au téléphone. Elle a une si jolie voix ! Je lui ai posé des questions sur le petit et lui ai demandé de m'envoyer une photo, quand elle pourra, pour la mettre dans un cadre ravissant que j'ai acheté. Elle m'a répondu oui, « qu'on verrait quand ». Même si je ne pense plus la revoir. J'ai arrêté d'écrire il y a deux semaines parce que j'ai pensé que le simple fait d'invoquer la mort déclencherait de mauvaises choses. Définitivement [assez clair ?], je me trompais : la dégradation continue et il n'y a rien pour y remédier. Il ne reste plus que quelques morceaux de la chaise : c'est [nécessaire ? D'autant que tu en as mis un autre après…] un fait qui disparaît avec moi. Je pense que je suis préparé désormais [« je pense qu'à présent, je suis prêt »], j'entrevois déjà [ça ne porte pas sur ça] l'arrivée que je craignais avant. Peut-être que cette nuit sera la dernière de ma vie. Si c'est le cas, cela ne m'inquiète pas. Aujourd'hui, la mort se présente devant moi comme un destin. Comme un seuil. Comme un seuil rédempteur.
Eduardo Cerdán (Mexique)
La chaise mortuaire
Aujourd'hui, j'ai parlé avec Ali, ma fille, au téléphone. Elle a une si jolie voix ! Je lui ai posé des questions sur le petit et lui ai demandé de m'envoyer une photo, quand elle pourra, pour la mettre dans un cadre ravissant que j'ai acheté. Elle m'a répondu oui, « qu'on verrait quand ». Même si je ne pense plus la revoir. J'ai arrêté d'écrire il y a deux semaines parce que j'ai pensé que le simple fait d'invoquer la mort déclencherait de mauvaises choses. Décidément, je me trompais : la dégradation continue et il n'y a rien pour y remédier. Il ne reste plus que quelques morceaux de la chaise : un fait qui disparaît avec moi. Je pense qu'à présent, je suis prêt, j'entrevois maintenant l'arrivée que je craignais avant. Peut-être que cette nuit sera la dernière de ma vie. Si c'est le cas, cela ne m'inquiète pas. Aujourd'hui, la mort se présente devant moi comme un destin. Comme un seuil. Comme un seuil rédempteur.
Eduardo Cerdán (Mexique)
La chaise mortuaire
Aujourd'hui, j'ai parlé avec Ali, ma fille, au téléphone. Elle a une si jolie voix ! Je lui ai posé des questions sur le petit et lui ai demandé de m'envoyer une photo, quand elle pourra, pour la mettre dans un cadre ravissant que j'ai acheté. Elle m'a répondu oui, « qu'on verrait quand ». Même si je ne pense plus la revoir. J'ai arrêté d'écrire il y a deux semaines parce que j'ai pensé que le simple fait d'invoquer la mort déclencherait de mauvaises choses. Décidément, je me trompais : la dégradation continue et il n'y a rien pour y remédier. Il ne reste plus que quelques morceaux de la chaise : un fait qui disparaît avec moi. Je pense qu'à présent, je suis prêt, j'entrevois maintenant [nécessaire ? J'hésite] l'arrivée que je craignais avant. Peut-être que cette nuit sera la dernière de ma vie. Si c'est le cas, cela ne m'inquiète pas. Aujourd'hui, la mort se présente devant moi comme un destin. Comme un seuil. Comme un seuil rédempteur.
Eduardo Cerdán (Mexique)
La chaise mortuaire
Aujourd'hui, j'ai parlé avec Ali, ma fille, au téléphone. Elle a une si jolie voix ! Je lui ai posé des questions sur le petit et lui ai demandé de m'envoyer une photo, quand elle pourra, pour la mettre dans un cadre ravissant que j'ai acheté. Elle m'a répondu oui, « qu'on verrait quand ». Même si je ne pense plus la revoir. J'ai arrêté d'écrire il y a deux semaines parce que j'ai pensé que le simple fait d'invoquer la mort déclencherait de mauvaises choses. Décidément, je me trompais : la dégradation continue et il n'y a rien pour y remédier. Il ne reste plus que quelques morceaux de la chaise : un fait qui disparaît avec moi. Je pense qu'à présent, je suis prêt, j'entrevois [Je pense qu'on peut l'enlever, la phrase est lourde] l'arrivée que je craignais avant. Peut-être que cette nuit sera la dernière de ma vie. Si c'est le cas, cela ne m'inquiète pas. Aujourd'hui, la mort se présente devant moi comme un destin. Comme un seuil. Comme un seuil rédempteur.
Eduardo Cerdán (Mexique)
La chaise mortuaire
Aujourd'hui, j'ai parlé avec Ali, ma fille, au téléphone. Elle a une si jolie voix ! Je lui ai posé des questions sur le petit et lui ai demandé de m'envoyer une photo, quand elle pourra, pour la mettre dans un cadre ravissant que j'ai acheté. Elle m'a répondu oui, « qu'on verrait quand ». Même si je ne pense plus la revoir. J'ai arrêté d'écrire il y a deux semaines parce que j'ai pensé que le simple fait d'invoquer la mort déclencherait de mauvaises choses. Décidément, je me trompais : la dégradation continue et il n'y a rien pour y remédier. Il ne reste plus que quelques morceaux de la chaise : un fait qui disparaît avec moi. Je pense qu'à présent, je suis prêt, j'entrevois [Je pense qu'on peut l'enlever, la phrase est lourde] l'arrivée que je craignais avant. Peut-être que cette nuit sera la dernière de ma vie. Si c'est le cas, cela ne m'inquiète pas. Aujourd'hui, la mort se présente devant moi comme un destin. Comme un seuil. Comme un seuil rédempteur.
OK.
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