–Temblaba, a la firme –dice Jualma–. Todo se había detenido como en una foto, y el tiempo corría en cámara lenta. Miraba los labios del tombo que se movían preguntándome si la conocía; miraba a ella mirándome; miraba las circulinas rojas de la patrulla dar vueltas, tornando de rojo las paredes sucias de las casas; miraba la calle desierta, sin darme ninguna salida, esa calle que pudo ser mía y de Aleh; miraba todo, confundiendo mis sentimientos con la lluvia que humedecía la tristeza de mi vida, la de ella. Sin disimular la cobardía, desperté de pronto.
–¿La conoces? –preguntó el guardia por quinta vez– Tú, el de uniforme, ¿la conoces?
–No, señor, no la conozco –le respondí tartamudeando.
Traduction temporaire :
— Je tremblais, vraiment, avoue Jualma. Tout s’était arrêté, comme sur une photo, et le temps s'écoulait au ralenti. Je regardais les lèvres du flic qui bougeaient, me demandant si je la connaissais. Je regardais tourner les gyrophares rouges de la voiture de patrouille, qui inondaient de rouge les murs sales des maisons. Je regardais la rue déserte, ne me proposant aucune issue, cette rue qui aurait pu être la mienne et celle Aleh.
Je regardais tout, mêlant mes sentiments à la pluie qui mouillait la tristesse de ma vie, de la sienne. Sans dissimuler ma lâcheté, je me suis soudain réveillé.
— Tu la connais ? m’a demandé l’agent pour la cinquième fois. Toi, là-bas, avec ton uniforme, tu la connais ?
— Non monsieur, je la connais pas, ai-je répondu en bredouillant.
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— Je tremblais, vraiment, avoue Jualma. Tout s’était arrêté, comme sur une photo, et le temps tournait au ralenti. Je regardais les lèvres du flic qui bougeaient et me demandaient si je la connaissais ; je regardais tourbillonner les gyrophares rouges de la patrouille, qui inondaient de rouge les murs sales des maisons ; je regardais la rue déserte, ne me proposant aucune sortie, cette rue qui a pu être la mienne et celle d’Aleh. Je regardais tout, mêlant mes sentiments à la pluie qui mouillait ma triste vie, la sienne. Sans cacher ma lâcheté, je me suis réveillé tout à coup.
— Tu la connais ? m’a demandé l’agent pour la cinquième fois. Toi, avec ton uniforme, tu la connais ?
— Non monsieur, je la connais pas, ai-je répondu en bredouillant.
— Je tremblais, vraiment [tu as bien vérifié], avoue Jualma. Tout s’était arrêté, comme sur une photo, et le temps tournait au ralenti. Je regardais les lèvres du flic qui bougeaient et me demandaient [« , me demandant » ?] si je la connaissais ; [pas de ; dans les dialogues] je regardais tourbillonner [sûre ?] les gyrophares rouges de la patrouille [sûre ?], qui inondaient de rouge les murs sales des maisons ; [idem] je regardais la rue déserte, ne me proposant aucune sortie [sûre de l'interprétation], cette rue qui a pu être la mienne et celle d’Aleh [?????].
Faisons déjà cela ; au besoin, redemande son aide à Elena.
Je regardais tout, mêlant mes sentiments à la pluie qui mouillait ma triste vie, la sienne. Sans cacher ma lâcheté, je me suis réveillé tout à coup.
— Tu la connais ? m’a demandé l’agent pour la cinquième fois. Toi, avec ton uniforme, tu la connais ?
— Non monsieur, je la connais pas, ai-je répondu en bredouillant.
— Je tremblais, vraiment [tu as bien vérifié/ oui, «« De verdad ». Expresión que busca la reafirmación de algo dicho » ], avoue Jualma. Tout s’était arrêté, comme sur une photo, et le temps tournait au ralenti. Je regardais les lèvres du flic qui bougeaient, me demandant si je la connaissais. Je regardais tourbillonner [sûre ?/ j’avais opté pour « tourner », mais on l’a deux lignes avant] les gyrophares rouges de la patrouille [sûre ?/ « patrulla » désigne « el grupo de gente armada », tout comme patrouille désigne « un groupe de personnes employées à une mission de surveillance », dans les deux cas, on est sur un genre de synecdoque, non ?], qui inondaient de rouge les murs sales des maisons. Je regardais la rue déserte, ne me proposant aucune issue, cette rue qui a pu être la mienne et celle d’Aleh [????? / je suis pas sûre de voir ce qui ne va pas : la forme verbale ?].
— Je tremblais, vraiment, avoue Jualma. Tout s’était arrêté, comme sur une photo, et le temps tournait au ralenti. Je regardais les lèvres du flic qui bougeaient, me demandant si je la connaissais. Je regardais tourbillonner [sûre ?/ j’avais opté pour « tourner », mais on l’a deux lignes avant //// oui, mais là, ça n'est pas adapté… Trouve une autre solution] les gyrophares rouges de la patrouille [sûre ?/ « patrulla » désigne « el grupo de gente armada », tout comme patrouille désigne « un groupe de personnes employées à une mission de surveillance », dans les deux cas, on est sur un genre de synecdoque, non ? //// « voiture de patrouille »], qui inondaient de rouge les murs sales des maisons. Je regardais la rue déserte, ne me proposant aucune issue, cette rue qui a pu être la mienne et celle d’Aleh [????? / je suis pas sûre de voir ce qui ne va pas : la forme verbale ? Non, je ne comprends pas].
— Je tremblais, vraiment, avoue Jualma. Tout s’était arrêté, comme sur une photo, et le temps tournait au ralenti. Je regardais les lèvres du flic qui bougeaient, me demandant si je la connaissais. Je regardais virevolter les gyrophares rouges de la voiture de patrouille, qui inondaient de rouge les murs sales des maisons. Je regardais la rue déserte, ne me proposant aucune issue, cette rue qui avait été à moi et à Aleh.
— Je tremblais, vraiment, avoue Jualma. Tout s’était arrêté, comme sur une photo, et le temps tournait au ralenti. Je regardais les lèvres du flic qui bougeaient, me demandant si je la connaissais. Je regardais virevolter [tu as décidément besoin de « tourner » ici / change celui qu'il y a avant] les gyrophares rouges de la voiture de patrouille, qui inondaient de rouge les murs sales des maisons. Je regardais la rue déserte, ne me proposant aucune issue, cette rue qui avait été à moi et à Aleh.
Bonjour,
"que pudo ser mía" est une supposition : "qui aurait..."
Emploi particulier de l'espagnol. Par le contexte, on comprend que non, qu'ils se font prendre.
Merci, Elena.
Merci Elena pour ton oeil de lynx ;)
— Je tremblais, vraiment, avoue Jualma. Tout s’était arrêté, comme sur une photo, et le temps filait au ralenti. Je regardais les lèvres du flic qui bougeaient, me demandant si je la connaissais. Je regardais tourner les gyrophares rouges de la voiture de patrouille, qui inondaient de rouge les murs sales des maisons. Je regardais la rue déserte, ne me proposant aucune issue, cette rue qui aurait pu être la mienne et celle Aleh.
— Je tremblais, vraiment, avoue Jualma. Tout s’était arrêté, comme sur une photo, et le temps filait au ralenti [un peu contradictoire]. Je regardais les lèvres du flic qui bougeaient, me demandant si je la connaissais. Je regardais tourner les gyrophares rouges de la voiture de patrouille, qui inondaient de rouge les murs sales des maisons. Je regardais la rue déserte, ne me proposant aucune issue, cette rue qui aurait pu être la mienne et celle Aleh.
— Je tremblais, vraiment, avoue Jualma. Tout s’était arrêté, comme sur une photo, et le temps s'écoulait au ralenti. Je regardais les lèvres du flic qui bougeaient, me demandant si je la connaissais. Je regardais tourner les gyrophares rouges de la voiture de patrouille, qui inondaient de rouge les murs sales des maisons. Je regardais la rue déserte, ne me proposant aucune issue, cette rue qui aurait pu être la mienne et celle Aleh.
— Je tremblais, vraiment, avoue Jualma. Tout s’était arrêté, comme sur une photo, et le temps s'écoulait au ralenti. Je regardais les lèvres du flic qui bougeaient, me demandant si je la connaissais. Je regardais tourner les gyrophares rouges de la voiture de patrouille, qui inondaient de rouge les murs sales des maisons. Je regardais la rue déserte, ne me proposant aucune issue, cette rue qui aurait pu être la mienne et celle Aleh.
OK.
Il manque la fin.
Je regardais tout, mêlant mes sentiments à la pluie qui mouillait ma triste vie, la sienne. Sans dissimuler ma lâcheté, je me suis réveillé tout à coup.
— Tu la connais ? m’a demandé l’agent pour la cinquième fois. Toi, avec ton uniforme, tu la connais ?
— Non monsieur, je la connais pas, ai-je répondu en bredouillant.
miraba todo, confundiendo mis sentimientos con la lluvia que humedecía la tristeza de mi vida, la de ella. Sin disimular la cobardía, desperté de pronto.
–¿La conoces? –preguntó el guardia por quinta vez– Tú, el de uniforme, ¿la conoces?
–No, señor, no la conozco –le respondí tartamudeando.
Je regardais tout, mêlant mes sentiments à la pluie qui mouillait ma triste vie [ou littéral ?], la sienne. Sans dissimuler ma lâcheté, je me suis réveillé tout [tu en as déjà un avant] à coup.
— Tu la connais ? m’a demandé l’agent pour la cinquième fois. Toi, [cheville : « là-bas»] avec ton uniforme, tu la connais ?
— Non monsieur, je la connais pas, ai-je répondu en bredouillant.
Je regardais tout, mêlant mes sentiments à la pluie qui mouillait la tristesse de ma vie, de la sienne. Sans dissimuler ma lâcheté, je me suis soudain réveillé.
— Tu la connais ? m’a demandé l’agent pour la cinquième fois. Toi, là-bas, avec ton uniforme, tu la connais ?
— Non monsieur, je la connais pas, ai-je répondu en bredouillant.
Je regardais tout, mêlant mes sentiments à la pluie qui mouillait la tristesse de ma vie, de la sienne. Sans dissimuler ma lâcheté, je me suis soudain réveillé.
— Tu la connais ? m’a demandé l’agent pour la cinquième fois. Toi, là-bas, avec ton uniforme, tu la connais ?
— Non monsieur, je la connais pas, ai-je répondu en bredouillant.
OK.
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