jeudi 8 septembre 2016

Projet Émilie 9 – phrases 54-61

Era como una desesperación; adivinaba sollozos; pero no me llamaba la atención que, entre todas las tonalidades de amor, la triste fuera suya. Quedé dos o tres días desagregado, tenue, llevando en mí la sensación de un desvarío que me amplificaba. ¿Qué era de Inés? ¿Por qué me miraba así fríamente y evitaba encontrarme a solas? ¿Se guardaba rencor por haberme cedido? Mucho tiempo anduve sin saberlo, y las veces que me atreví a insinuar un recuerdo de la noche pasada hacíase la desentendida. Creí, pues, me indicaba un camino, y callé, dispuesto a actuar sin palabras para evitarle la situación neta que parecía rehuir. Al fin y al cabo, todo estaba de acuerdo con la guardada del antifaz. Modo, en verdad, curioso de pudor. 

Traduction temporaire :
On aurait dit du désespoir ; je devinais des sanglots, sans me soucier qu’entre toutes les tonalités de l’amour, elle ait choisi la plus triste.
Je demeurai deux ou trois jours comme morcelé, éteint, portant en moi la sensation d’un délire qui m’enflait.
Qu’en était-il d’Inès ? Pourquoi me regardait-elle ainsi, avec froideur, et évitait-elle d’être seule avec moi ? Me gardait-elle rancœur parce qu’elle m’avait cédé ?
Je restai longtemps sans le savoir, et, les fois où j’osai insinuer un souvenir de la nuit passée, elle faisait celle qui ne comprenait pas. Je crus alors qu’elle m’indiquait un chemin et me tus, prêt à agir sans un mot pour lui éviter la situation précise qu’elle semblait fuir. Au bout du compte, tout concordait avec son  souci de rester masquée. Forme bien curieuse de pudeur, en vérité.

6 commentaires:

Emilie a dit…

On aurait dit du désespoir ; je devinais des sanglots, sans me soucier qu’au milieu de toutes les tonalités de l’amour, la sienne était triste. [pas sûre qu’on comprenne]
Je demeurai deux ou trois jours comme désagrégé, ténu, portant en moi la sensation d’une folie qui m’amplifiait. [euh, ça ne ressemble pas à grand chose…]
Qu’en était-il d’Inès ? Pourquoi me regardait-elle ainsi, avec froideur, et évitait-elle d’être seule avec moi ? Me gardait-elle rancœur parce qu’elle m’avait cédé ?
Je restai longtemps sans le savoir, et, les fois où j’osai insinuer un souvenir de la nuit passée, elle faisait celle qui ne comprenait pas. Je crus alors qu’elle m’indiquait un chemin et me tus, prêt à agir sans un mot pour lui éviter la situation précise qu’elle semblait fuir. Au bout du compte, tout concordait avec son souci de conserver son masque. Forme bien curieuse de pudeur, en vérité.

Tradabordo a dit…

On aurait dit du désespoir ; je devinais des sanglots, sans me soucier qu’au milieu de toutes les tonalités de l’amour, la sienne était triste [à prendre / gros manque de naturel et, oui, de clarté / dans ce genre de cas, il faut que tu te dégages du littéral et que tu n'aies en tête que le sens].
Je demeurai deux ou trois jours comme désagrégé, ténu, portant en moi la sensation d’une folie qui m’amplifiait. [demande son aide à Elena]
Qu’en était-il d’Inès ? Pourquoi me regardait-elle ainsi, avec froideur, et évitait-elle d’être seule avec moi ? Me gardait-elle rancœur parce qu’elle m’avait cédé ?
Je restai longtemps sans le savoir, et, les fois où j’osai insinuer un souvenir de la nuit passée, elle faisait celle qui ne comprenait pas. Je crus alors qu’elle m’indiquait un chemin et me tus, prêt à agir sans un mot pour lui éviter la situation précise qu’elle semblait fuir. Au bout du compte, tout concordait avec son souci de conserver son masque [bof]. Forme bien curieuse de pudeur, en vérité.

Emilie a dit…

On aurait dit du désespoir ; je devinais des sanglots, sans me soucier qu’entre toutes les tonalités de l’amour, elle avait choisi la plus triste.
[voici ce que propose Elena:] Je demeurai deux ou trois jours comme morcelé, éteint, portant en moi la sensation d’un délire qui m’enflait.
Qu’en était-il d’Inès ? Pourquoi me regardait-elle ainsi, avec froideur, et évitait-elle d’être seule avec moi ? Me gardait-elle rancœur parce qu’elle m’avait cédé ?
Je restai longtemps sans le savoir, et, les fois où j’osai insinuer un souvenir de la nuit passée, elle faisait celle qui ne comprenait pas. Je crus alors qu’elle m’indiquait un chemin et me tus, prêt à agir sans un mot pour lui éviter la situation précise qu’elle semblait fuir. Au bout du compte, tout concordait avec son souci de rester masquée. Forme bien curieuse de pudeur, en vérité.

Tradabordo a dit…

On aurait dit du désespoir ; je devinais des sanglots, sans me soucier qu’entre toutes les tonalités de l’amour, elle avait [« ait » ?] choisi la plus triste.
Je demeurai deux ou trois jours comme morcelé, éteint, portant en moi la sensation d’un délire qui m’enflait.
Qu’en était-il d’Inès ? Pourquoi me regardait-elle ainsi, avec froideur, et évitait-elle d’être seule avec moi ? Me gardait-elle rancœur parce qu’elle m’avait cédé ?
Je restai longtemps sans le savoir, et, les fois où j’osai insinuer un souvenir de la nuit passée, elle faisait celle qui ne comprenait pas. Je crus alors qu’elle m’indiquait un chemin et me tus, prêt à agir sans un mot pour lui éviter la situation précise qu’elle semblait fuir. Au bout du compte, tout concordait avec son souci de rester masquée. Forme bien curieuse de pudeur, en vérité.

Emilie a dit…

On aurait dit du désespoir ; je devinais des sanglots, sans me soucier qu’entre toutes les tonalités de l’amour, elle ait choisi la plus triste.
Je demeurai deux ou trois jours comme morcelé, éteint, portant en moi la sensation d’un délire qui m’enflait.
Qu’en était-il d’Inès ? Pourquoi me regardait-elle ainsi, avec froideur, et évitait-elle d’être seule avec moi ? Me gardait-elle rancœur parce qu’elle m’avait cédé ?
Je restai longtemps sans le savoir, et, les fois où j’osai insinuer un souvenir de la nuit passée, elle faisait celle qui ne comprenait pas. Je crus alors qu’elle m’indiquait un chemin et me tus, prêt à agir sans un mot pour lui éviter la situation précise qu’elle semblait fuir. Au bout du compte, tout concordait avec son souci de rester masquée. Forme bien curieuse de pudeur, en vérité.

Tradabordo a dit…

On aurait dit du désespoir ; je devinais des sanglots, sans me soucier qu’entre toutes les tonalités de l’amour, elle ait choisi la plus triste.
Je demeurai deux ou trois jours comme morcelé, éteint, portant en moi la sensation d’un délire qui m’enflait.
Qu’en était-il d’Inès ? Pourquoi me regardait-elle ainsi, avec froideur, et évitait-elle d’être seule avec moi ? Me gardait-elle rancœur parce qu’elle m’avait cédé ?
Je restai longtemps sans le savoir, et, les fois où j’osai insinuer un souvenir de la nuit passée, elle faisait celle qui ne comprenait pas. Je crus alors qu’elle m’indiquait un chemin et me tus, prêt à agir sans un mot pour lui éviter la situation précise qu’elle semblait fuir. Au bout du compte, tout concordait avec son souci de rester masquée. Forme bien curieuse de pudeur, en vérité.

OK.