O tener lo que los humanos tienen en especial… esa cosa llamada, alma.
Elena : Un problème de ponctuation. Pourquoi ces deux virgules ? Ce qui permet de rappeler l'anecdote suivante : avec Marta, l'une de mes anciennes collègues de Bordeaux 3, nous avions le même groupe de CAPES – elle en thème et moi en version. Or au bout de quelques semaines, les étudiants nous ont dit que pour la ponctuation, nous leur donnions des consignes contradictoires. Moi (française) : « La ponctuation est très importante… Le sens en dépend en grande partie ». Elle (espagnoles) : « La ponctuation est secondaire ; ce qui compte pour le sens, c'est la syntaxe ». Amusant et significatif. Bref, dans le passage de l'une vers l'autre de nos deux langues fétiches, il convient de porter une attention spéciale à cette question, a fortiori, donc, en version. Vois ce qu'il faut faire ici.
Irène : Oui, mais ça ne s'enchaîne pas avec la phrase précédente. Vois comment tu peux raccrocher les bidons… sans pour autant enlever le point – à l'évidence le rythme « saccadé » est volontaire.
Irène : - Le problème étant qu'il est difficile de parler de règles en la matière. Il y a un ou deux ans, Sophie Duval, l'enseignante qui faisait les cours de stylistique aux étudiants du master 2 de traduction nous a donné quelques références d'ouvrages (regarde à partir du moteur de recherche du blog). Raison pour laquelle il faut lire (notamment des traductions), pour voir comment font les autres… et pratiquer soi-même.
Jamais elles ne nourriraient le dessein et n'auraient la malignité de tuer des êtres vivants. Ou encore avoir ce que les humains ont de spécial… ce qu’on appelle une âme.
Est-ce que là, tu vois le problème ? On ne comprend pas le lien : « ou encore » se rattache à quoi dans la phrase précédente ? Les deux phrases ne s'emboîtent pas. L'idée est-elle que les machines ne revendiquent pas d'avoir une âme (ce qui suppose d'ailleurs qu'elles en ont déjà une) ou que, tout simplement, elles n'en ont pas. Dans ce cas, est-ce que ça n'est pas juste : « ou n'auraient » ? C'est toi l'hispanophone… à toi de nous dire, donc.
Je vois, tu te demandes pourquoi, tout à coup, on passe à une phrase positive... Ce n'est pas un pb de l'espagnol, c'est plutôt un pb de cohérence en français... L'espagnol est plus "malléable", ce pourquoi on me reproche souvent de "prendre des libertés"...
Jamais elles ne nourriraient le dessein et n'auraient la malignité de tuer des êtres vivants. Ni n'auraient ce que les humains ont de spécial… ce qu’on appelle une âme.
Jamais elles ne nourriraient le dessein et n'auraient la malignité de tuer des êtres vivants. Ni seraient pourvus de ce que les humains ont de spécial… ce que l’on appelle une âme.
Jamais elles ne nourriraient le dessein et n'auraient la malignité de tuer des êtres vivants. Ni seraient pourvus de ce que les humains ont de spécial… ce que l’on appelle une âme.
- Attention : « Ni NE seraient… » - « Ni ne » ou « Pas plus qu'elles »
Jamais elles ne nourriraient le dessein et n'auraient la malignité de tuer des êtres vivants. Ni ne /Pas plus qu'elles ne seraient pourvues de ce que les humains ont de spécial… ce que l’on appelle une âme.
Oui, j'ai vu la faute d'accord après... car j'ai changé le verbe "avoir" par "être".
23 commentaires:
Ou bien, d’avoir ce que les humains ont de spécial… ce qu’on appelle, une âme.
O tener lo que los humanos tienen en especial… esa cosa llamada, alma.
Elena :
Un problème de ponctuation. Pourquoi ces deux virgules ?
Ce qui permet de rappeler l'anecdote suivante : avec Marta, l'une de mes anciennes collègues de Bordeaux 3, nous avions le même groupe de CAPES – elle en thème et moi en version. Or au bout de quelques semaines, les étudiants nous ont dit que pour la ponctuation, nous leur donnions des consignes contradictoires. Moi (française) : « La ponctuation est très importante… Le sens en dépend en grande partie ». Elle (espagnoles) : « La ponctuation est secondaire ; ce qui compte pour le sens, c'est la syntaxe ». Amusant et significatif. Bref, dans le passage de l'une vers l'autre de nos deux langues fétiches, il convient de porter une attention spéciale à cette question, a fortiori, donc, en version. Vois ce qu'il faut faire ici.
Ou avoir ce que les humains ont de particulier... cette chose que l'on appelle âme.
Le problème tombe bien : quelles sont les règles de ponctuation ou quel ouvrage de référence faut-il consulter ?
Ou encore avoir ce que les humains ont de spécial… ce qu’on appelle : une âme.
Irène :
Oui, mais ça ne s'enchaîne pas avec la phrase précédente. Vois comment tu peux raccrocher les bidons… sans pour autant enlever le point – à l'évidence le rythme « saccadé » est volontaire.
Irène :
- Le problème étant qu'il est difficile de parler de règles en la matière. Il y a un ou deux ans, Sophie Duval, l'enseignante qui faisait les cours de stylistique aux étudiants du master 2 de traduction nous a donné quelques références d'ouvrages (regarde à partir du moteur de recherche du blog). Raison pour laquelle il faut lire (notamment des traductions), pour voir comment font les autres… et pratiquer soi-même.
Elena :
Non, les deux points sont hyper abrupts. Et si on ne mettait rien du tout ?
Ou encore avoir ce que les humains ont de spécial… ce qu’on appelle une âme.
Oui, mais on enlève la pause d'hésitation, de définition, de mystère...
Le verbe avoir me gêne :
Ou bien / encore, ce que les humains ont de particulier... cette chose que l'on appelle âme.
Mon problème c'est que plus je réfléchis, moins j'y arrive...
Elena :
Tu as raison, mais ça, nous l'avons déjà avec les points de suspension.
Je suis vraiment ennuyée par le lien avec la phrase précédente… et je me demande si on a raison de mettre le « d'»… d'avoir.
Pour moi non, c'est pour cela que je l'avais enlevé le "d" :
Ou encore avoir ce que les humains ont de spécial… ce qu’on appelle une âme.
Alors voilà, je mets les deux phrases :
Jamais elles ne nourriraient le dessein et n'auraient la malignité de tuer des êtres vivants. Ou encore avoir ce que les humains ont de spécial… ce qu’on appelle une âme.
Est-ce que là, tu vois le problème ? On ne comprend pas le lien : « ou encore » se rattache à quoi dans la phrase précédente ? Les deux phrases ne s'emboîtent pas.
L'idée est-elle que les machines ne revendiquent pas d'avoir une âme (ce qui suppose d'ailleurs qu'elles en ont déjà une) ou que, tout simplement, elles n'en ont pas. Dans ce cas, est-ce que ça n'est pas juste : « ou n'auraient » ? C'est toi l'hispanophone… à toi de nous dire, donc.
Au point où j'en suis, j'en perds mon latin !
Je vois, tu te demandes pourquoi, tout à coup, on passe à une phrase positive... Ce n'est pas un pb de l'espagnol, c'est plutôt un pb de cohérence en français... L'espagnol est plus "malléable", ce pourquoi on me reproche souvent de "prendre des libertés"...
Jamais elles ne nourriraient le dessein et n'auraient la malignité de tuer des êtres vivants. Ni n'auraient ce que les humains ont de spécial… ce qu’on appelle une âme.
Et rebelote : même pb avec "avoir"...
Et si pour le premier « n'auraient » on mettait « manifesteraient » ?
Jamais elles ne nourriraient le dessein et n'auraient la malignité de tuer des êtres vivants. Ni seraient pourvus de ce que les humains ont de spécial… ce que l’on appelle une âme.
Jamais elles ne nourriraient le dessein et n'auraient la malignité de tuer des êtres vivants. Ni seraient pourvus de ce que les humains ont de spécial… ce que l’on appelle une âme.
- Attention : « Ni NE seraient… »
- « Ni ne » ou « Pas plus qu'elles »
Je te laisse le choix... ;)
Au fait, attention à la grammaire : « pourvues », car le sujet était les machines.
Jamais elles ne nourriraient le dessein et n'auraient la malignité de tuer des êtres vivants. Ni ne /Pas plus qu'elles ne seraient pourvues de ce que les humains ont de spécial… ce que l’on appelle une âme.
Oui, j'ai vu la faute d'accord après... car j'ai changé le verbe "avoir" par "être".
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