samedi 9 avril 2016

Projet Justine / Marion – phrases 160-169

Esa noche Verónica no se quedó a dormir en casa de los Domínguez, aunque estaba invitada. En su cama, en su habitación, le costó dormirse: algo se movía en la habitación de su hermano. En el armario de su hermano. Sabía que era su madre: algunas noches acariciaba la ropa de su hijo y hojeaba sus carpetas del colegio. Pero no podía dejar de pensar en Celeste, encerrada con una lamparita que colgaba del techo, y el Diablo que la miraba, con ojos rojos, desde la pared.
Verónica evitó ir a la casa de Mariela durante dos días. Le mandó un mensaje, dijo que tenía que empezar a preparar las cosas de la escuela. Era mentira: no quería verla. Trató de contarle a su padre pero, antes de empezar a hablar, mientras revolvía un puré instantáneo algo rancio, se arrepintió. Mariela era su amiga y, en estos meses, a pesar de las estupideces sobre el Diablo, la había tratado mejor que sus padres. La había hecho reír, le había preparado milanesas al horno, le había acariciado el pelo cuando ella lloraba porque extrañaba a su hermano; porque lo extrañaba, a pesar de que en los últimos años, Martín había dejado de hablar con ella, y aunque siempre estaba de malhumor porque se sentía mal.

Traduction temporaire :
Même si elle était invitée, cette nuit-là, Verónica ne resta pas dormir chez les Domínguez. Dans son lit, dans sa chambre, elle eut du mal à trouver le sommeil. Quelque chose bougeait dans la chambre de son frère. Dans l'armoire de son frère. Elle savait que c'était sa mère ; certains soirs, elle caressait les vêtements de son fils et feuilletait ses classeurs de cours. Verónica n'arrivait cependant pas à chasser Celeste de ses pensées, enfermée, éclairée par une petite lampe suspendue au plafond et le Diable accroché au mur, qui la regardait avec ses yeux rouges.
Pendant deux jours, Verónica évita la maison de Mariela. Elle lui envoya un message lui expliquant qu'il fallait qu'elle commence à préparer ses affaires pour la rentrée. Elle mentait : elle n'avait pas envie de la voir. Elle essaya d'en parler à son père, mais, tandis qu'elle remuait une purée instantanée un peu rance, elle se ravisa avant de prononcer le moindre mot. Mariela était son amie et ces derniers mois, en dépit de ces bêtises à propos du Diable, elle l'avait mieux traitée que ses parents. Elle l'avait fait rire, lui avait cuisiné des escalopes milanaises au four, caressé les cheveux quand elle pleurait parce que son frère lui manquait ; parce qu'il lui manquait, même si ces dernières années il ne lui avait plus adressé la parole et était toujours de mauvaise humeur parce qu'il se sentait mal.

4 commentaires:

Justine a dit…

Même si elle était invitée, cette nuit-là Verónica ne resta pas dormir chez les Domínguez. Dans son lit, dans sa chambre, elle eut du mal à dormir. Quelque chose bougeait dans la chambre de son frère. Dans l'armoire de son frère. Elle savait que c'était sa mère ; certaines nuits, elle caressait les vêtements de son fils et feuilletait ses classeurs de cours. Malgré tout, Verónica n'arrivait pas à chasser Celeste de ses pensées, enfermée éclairée par une petite lampe suspendue au plafond et le Diable qui, accroché au mur, la regardait avec ses yeux rouges.
Pendant deux jours, Verónica évita la maison de Mariela. Elle lui envoya un message lui expliquant qu'il fallait qu'elle commence à préparer ses affaires pour la rentrée. Elle mentait : elle n'avait pas envie de la voir. Elle essaya d'en parler à son père, mais, tandis qu'elle remuait une purée instantanée périmée, elle se ravisa avant de prononcer le moindre mot. Mariela était son amie et ces derniers mois en dépit de ces bêtises à propos du Diable, elle l'avait mieux traitée que ses parents. Elle l'avait fait rire, lui avait cuisiné des escalopes milanaises au four, caressé les cheveux quand elle pleurait parce que son frère lui manquait ; parce qu'il lui manquait même si ces dernières années il ne lui avait plus adressé la parole et était toujours de mauvaise humeur parce qu'il se sentait mal.

Tradabordo a dit…

Même si elle était invitée, cette nuit-là [virgule] Verónica ne resta pas dormir chez les Domínguez. Dans son lit, dans sa chambre, elle eut du mal à dormir [tu l'as dans la phrase précédente]. Quelque chose bougeait dans la chambre de son frère. Dans l'armoire de son frère. Elle savait que c'était sa mère ; certaines nuits [un moyen de ne pas répéter ?], elle caressait les vêtements de son fils et feuilletait ses classeurs de cours. Malgré tout [bof ici], Verónica n'arrivait pas à chasser Celeste de ses pensées, enfermée [virgule] éclairée par une petite lampe suspendue au plafond et le Diable qui [ou ça placé après ? Essaie et vois ce qui est mieux], accroché au mur, la regardait avec ses yeux rouges.
Pendant deux jours, Verónica évita la maison de Mariela. Elle lui envoya un message lui expliquant qu'il fallait qu'elle commence à préparer ses affaires pour la rentrée. Elle mentait : elle n'avait pas envie de la voir. Elle essaya d'en parler à son père, mais, tandis qu'elle remuait une purée instantanée périmée [texte], elle se ravisa avant de prononcer le moindre mot. Mariela était son amie et ces derniers mois en dépit [ponctuation ?] de ces bêtises à propos du Diable, elle l'avait mieux traitée que ses parents. Elle l'avait fait rire, lui avait cuisiné des escalopes milanaises au four, caressé les cheveux quand elle pleurait parce que son frère lui manquait ; parce qu'il lui manquait [virgule] même si ces dernières années il ne lui avait plus adressé la parole et était toujours de mauvaise humeur parce qu'il se sentait mal.

Justine a dit…

Même si elle était invitée, cette nuit-là, Verónica ne resta pas dormir chez les Domínguez. Dans son lit, dans sa chambre, elle eut du mal à trouver le sommeil. Quelque chose bougeait dans la chambre de son frère. Dans l'armoire de son frère. Elle savait que c'était sa mère ; certains soirs, elle caressait les vêtements de son fils et feuilletait ses classeurs de cours. Verónica n'arrivait cependant pas à chasser Celeste de ses pensées, enfermée, éclairée par une petite lampe suspendue au plafond et le Diable accroché au mur, qui la regardait avec ses yeux rouges.
Pendant deux jours, Verónica évita la maison de Mariela. Elle lui envoya un message lui expliquant qu'il fallait qu'elle commence à préparer ses affaires pour la rentrée. Elle mentait : elle n'avait pas envie de la voir. Elle essaya d'en parler à son père, mais, tandis qu'elle remuait une purée instantanée un peu rance, elle se ravisa avant de prononcer le moindre mot. Mariela était son amie et ces derniers mois, en dépit de ces bêtises à propos du Diable, elle l'avait mieux traitée que ses parents. Elle l'avait fait rire, lui avait cuisiné des escalopes milanaises au four, caressé les cheveux quand elle pleurait parce que son frère lui manquait ; parce qu'il lui manquait, même si ces dernières années il ne lui avait plus adressé la parole et était toujours de mauvaise humeur parce qu'il se sentait mal.

Tradabordo a dit…

Même si elle était invitée, cette nuit-là, Verónica ne resta pas dormir chez les Domínguez. Dans son lit, dans sa chambre, elle eut du mal à trouver le sommeil. Quelque chose bougeait dans la chambre de son frère. Dans l'armoire de son frère. Elle savait que c'était sa mère ; certains soirs, elle caressait les vêtements de son fils et feuilletait ses classeurs de cours. Verónica n'arrivait cependant pas à chasser Celeste de ses pensées, enfermée, éclairée par une petite lampe suspendue au plafond et le Diable accroché au mur, qui la regardait avec ses yeux rouges.
Pendant deux jours, Verónica évita la maison de Mariela. Elle lui envoya un message lui expliquant qu'il fallait qu'elle commence à préparer ses affaires pour la rentrée. Elle mentait : elle n'avait pas envie de la voir. Elle essaya d'en parler à son père, mais, tandis qu'elle remuait une purée instantanée un peu rance, elle se ravisa avant de prononcer le moindre mot. Mariela était son amie et ces derniers mois, en dépit de ces bêtises à propos du Diable, elle l'avait mieux traitée que ses parents. Elle l'avait fait rire, lui avait cuisiné des escalopes milanaises au four, caressé les cheveux quand elle pleurait parce que son frère lui manquait ; parce qu'il lui manquait, même si ces dernières années il ne lui avait plus adressé la parole et était toujours de mauvaise humeur parce qu'il se sentait mal.

OK.