… en réponse (collective) à une question de l'un d'entre vous : l'ordre dans lequel je publie vos traductions ne relève pas d'un classement, de la même manière que je ne laisse aucun texte de côté sciemment – si vous ne voyez pas le vôtre, ne vous dites pas que je l'ai écarté parce qu'il n'était pas au niveau. Il est simplement passé entre les mailles de mes filets. Sachez et comprenez que j'assume tout, y compris vos fautes, vos erreurs et vos horreurs. Regardez d'un peu plus près les versions proposées depuis deux ans et vous vous rendrez compte que le résultat n'est pas toujours merveilleux ; mais l'important n'est pas là : chacune a été faite par quelqu'un qui s'est donné du mal et qui a eu suffisamment de courage, et peut-être de générosité, pour oser présenter son travail en public… or rien que cela mérite respect. L'essentiel est de progresser, quel que soit son point de départ. Donc, en cas d'absence de votre version, vous m'envoyez un mail et je ferai le nécessaire. Comment je procède ? J'ouvre vos documents au hasard et je les mets les uns derrière les autres, c'est tout. Ce qui me permet de répéter que faire des hiérarchies entre vous est contraire à l'esprit du blog et plus généralement de notre formation… D'ailleurs, avec un métier comme celui de traducteur, la réalité se chargera seule, et rapidement, d'opérer des lignes de partage entre vous : je vous parlerai souvent de la "chispa" ; car oui, être un bon traducteur demande une bonne technique, certes, mais aussi et surtout du talent – pour lire, pour comprendre, pour trouver le mot juste, la subtile nuance, etc. Or cela ne s'acquiert pas. Comme dirait l'autre, on l'a ou on l'a pas… de même que la patience, la ténacité et d'une certaine façon aussi l'amour… car parfois, il faut de la passion pour continuer alors que le sens résiste, alors que les mots ne viennent pas, alors qu'on est passé sur un texte près de dix fois et qu'il faut encore une dernière relecture pour s'assurer que tout l'édifice est en place. Et donc oui, cette année, comme les années précédentes, les lignes de partage se dessineront entre vous naturellement… parfois cruelles. Mon rôle à moi est de vous accompagner, jusqu'à une autre direction si la "chispa" n'est pas là ou si vous n'en faites rien alors qu'elle était là au départ… jusqu'à votre futur métier si la "chispa" est là et que vous ne la gâchez pas. Suivez votre bonhomme de chemin sans vous inquiéter de ce que font les autres !
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