Plateforme communautaire et participative de traduction espagnol / français ; français / espagnol – Université Paris Nanterre
mercredi 30 novembre 2011
mardi 29 novembre 2011
Un peu de lecture, de la part d'Elena
lundi 28 novembre 2011
« El sueño del robot » – phrase 23
« El sueño del robot » – phrase 22
À l'attention d'Irène et Elena
dimanche 27 novembre 2011
Pour la rubrique « perles de traduction »
samedi 26 novembre 2011
vendredi 25 novembre 2011
jeudi 24 novembre 2011
« El sueño del robot » – phrase 21
« El sueño del robot » – phrase 20
« El sueño del robot » – phrase 19
Et on continue avec la problématique question des notes de bas de page
« El sueño del robot » – phrase 18
mercredi 23 novembre 2011
mardi 22 novembre 2011
"El sueño del robot" - phrase 17
Solution temporaire :
lundi 21 novembre 2011
« El sueño del robot » – phrase 16
« El sueño del robot » – phrase 15
dimanche 20 novembre 2011
Bilan « El sueño del robot »
« El sueño del robot » – phrase 14
« El sueño del robot » – phrase 13
samedi 19 novembre 2011
« El sueño del robot » – phrase 12
« El sueño del robot » – phrase 11
vendredi 18 novembre 2011
« El sueño del robot » - récapitulatif / 18 novembre
« El sueño del robot » – phrase 10
« El sueño del robot » – phrase 9
« El sueño del robot » – phrase 8
Un peu de Borges, de la part d'Elena
Ausencia
Habré de levantar la vasta vida
que aún ahora es tu espejo:
cada mañana habré de reconstruirla.
Desde que te alejaste,
cuántos lugares se han tornado vanos
y sin sentido, iguales
a luces en el día.
Tardes que fueron nicho de tu imagen,
músicas en que siempre me aguardabas,
palabras de aquel tiempo,
yo tendré que quebrarlas con mis manos.
¿En qué hondonada esconderé mi alma
para que no vea tu ausencia
que como un sol terrible, sin ocaso,
brilla definitiva y despiadada?
Tu ausencia me rodea
como la cuerda a la garganta,
el mar al que se hunde.
J.L.B.
Pour information
« El sueño del robot » – phrase 7
Question de lexique
jeudi 17 novembre 2011
« El sueño del robot » – phrase 6
Nouvel habillage temporaire du blog
« El sueño del robot » – phrase 5
Pour information
Version pour les étudiants de Licence 2 (à rendre pour 2 décembre)
Pour information
mercredi 16 novembre 2011
mardi 15 novembre 2011
La chanson du mardi, choisie par Elena
http://youtu.be/BbPZpbQzfW8
Pour en savoir plus :
Tango Buenos Aires Festival y Mundial
http://youtu.be/Izgs8k-05ek
lundi 14 novembre 2011
« El sueño del robot » – phrase 4
« El sueño del robot » – phrase 3
« El sueño del robot » – phrase 2
« El sueño del robot » – phrase 1
Pour information
dimanche 13 novembre 2011
Pas de SF en Amérique latine ?
samedi 12 novembre 2011
vendredi 11 novembre 2011
Version de CAPES, 21 (à rendre pour le 16 novembre)
mardi 8 novembre 2011
La chanson du mardi, choisie par Elena
Référence culturelle : la pitaya
samedi 5 novembre 2011
Version de CAPES, 20 (à rendre pour le 10 novembre)
***
Justine nous propose sa traduction :
J’ai beaucoup rêvé tout au long de ma vie, mais le rêve que j’ai fait, ou plus exactement, que nous avons fait lors de l’été 1977, alla très loin, plus loin encore que ce genre de cauchemars dans lesquels on se voit changé en chevaux ou à la merci d’un bourreau chinois, et c’est en ce sens que ce rêve a été extraordinaire. Tout a commencé lorsque Pablo Ardisán, un membre du club d’alpinisme auquel j’appartenais alors, m’a invité à faire une traversée en passant par l’île d’Ellesmore, dans l’Océan Arctique. Ardisán m’a expliqué que l’île était très proche du Groenland et que leur but, à lui et à un autre passionné de montagne, un certain Fernando, était de traverser les cordillères et les vallées gelées qui s’étendaient entre Craig Harbour et une petite localité appelée Alert. « Qu’est ce que c’est encore que cette histoire ? », lui ai-je demandé. « Alert se situe plus au nord que Thule ou que n’importe quel autre endroit habité. C’est le dernier village du monde », m’a-t-il rétorqué. Ce n’était pas mal. A moi aussi l’idée d’arriver le plus au nord du nord me plaisait. D’autre part ma spécialité en alpinisme c’était le ski de fond. J‘étais partant, je lui ai dit de compter sur moi. Quelques mois plus tard, nous, les trois membres de l’expédition, nous sommes retrouvés à Ottawa, dans les bureaux de l’Etat Arctique canadien : « Pour quelle raison voulez-vous aller à Ellesmore ? Serait-ce parce qu’il n’y a que deux gendarmes sur toute l’île ? », nous a demandé le fonctionnaire sur un ton enjoué. « Enfin si les deux y sont toujours. Le bruit a couru que le plus jeune s’était enfui avec une ourse », a ajouté un autre fonctionnaire provoquant le rire de tous ceux qui à cet instant travaillaient dans le bureau. Son commentaire ne nous a pas étonnés. Le barman de l’hôtel nous avait déjà raconté deux blagues à propos de ce couple de la Gendarmerie royale, la seule qui paraît-il, patrouillait à travers les trente-cinq kilomètres carrés froids et isolés d’Ellesmore. « Nous sommes sportifs et nous voulons faire une traversée de Craig à Alert », a précisé Ardisán avec son sérieux habituel. « Je suppose que vous êtes au courant de la difficulté de votre entreprise », nous a dit le fonctionnaire en même temps qu’il nous remettait nos autorisations. Lui aussi était devenu sérieux. « Ne croyez pas que là-bas c’est l’Europe. C’est l’Arctique ». « Et en plus », a ajouté son collègue, celui qui auparavant était drôle, « le fantôme de William Baffin hante cette île. Mais ne vous inquiétez pas. Si vous avez le moindre problème, rendez-vous à la cabane des deux gendarmes. Pour eux ce sera un plaisir de vous donner un coup de main. A ce qu’on raconte, ils sont désireux de faire de nouvelles connaissances ». Nous avons souri à son commentaire, et nous avons quitté le bureau. Nous avions les autorisations, c’était là l’important.