mardi 30 septembre 2014

Projet Elena / Céline – phrases 27-36

El primer tirón lo sintió en el espinazo, a la altura de la cintura, la noche después de la caída. Nunca más volvió a sentir un dolor tan fuerte. Esa mañana, en la pieza de ellos, había sábanas en el suelo y yo no sabía por qué. "Tu­vo que dormir en el suelo toda la noche", me dijo mamá. "En la cama no podía ni darse vuel­ta". A la noche volvió cansado pero menos do­lorido. "Levantarme del suelo me dio un tra­bajo bárbaro", me dijo. Había ido al médico esa tarde. "Hernia de disco" le diagnosticaron. "Tómese unos calmantes".

Traduction temporaire :
Le premier élancement, il l'avait ressenti dans le dos, au niveau de la taille, la nuit après sa chute. Par la suite, il n'a jamais plus éprouvé une douleur aussi intense. Ce matin-là, dans leur chambre, il y avait des draps sur le sol. J'ignorais pourquoi. « Il a été obligé de dormir par terre », m'avait avoué maman. « Dans le lit, il n’arrivait même pas se retourner. » Le soir, il était rentré fatigué, mais moins endolori. « J’ai eu toutes les peines à me relever », m'avait-il confié. Il s’était rendu chez le médecin l'après-midi même. « Une hernie discale », lui avait-on diagnostiqué. « Prenez des calmants. »

Projet Elena 7 – phrases 204-211

Unos seis meses después, en otra de sus cartas, mi hermana me dio la gran noticia: los M dejaban la ciudad. El viejo ya había vendido el campo, en una fortuna. Se lo ofreció primero a papá, ni siquiera estaba enterado de que nos deshicimos de todo. Nadie sabe demasiado, sólo que se va la familia entera. Así que Freddy, supongo, dejará a su novia. Creo que planean viajar por el mundo un tiempo. O quizá no quieren decir adónde irán. Todo es muy misterioso. Capaz que vos tenías razón y alguien más empezaba a darse cuenta. Sea como sea, nos jodieron: ahora ya no sabremos nunca.

Traduction temporaire :
Environ six mois plus tard, dans une autre de ces lettres, ma sœur m'annonça la grande nouvelle : les M quittaient la ville. Le vieux avait vendu leur propriété pour une fortune. Il l'avait d'abord proposée à papa ; il ne savait même pas que nous nous étions dépouillés de tout. Personne n'est au courant de grand-chose, excepté que la famille au complet s'en va. Donc, je suppose que Freddy rompra avec sa fiancée. Je crois qu'ils prévoient un tour du monde durant un certain temps. Ou peut-être qu'ils ne veulent simplement pas dire où vont-ils. Tout est très mystérieux. Si ça trouve, tu avais raison et quelqu'un d'autre commençait à flairer quelque chose. Quoi qu'il en soit, ils nous ont eus : maintenant, nous n'aurons jamais le fin mot de cette histoire.

Projet Loïck – phrases 11-17

 —Tenés razón, pero en este caso...
Ni en éste ni en ninguno, habrá otros candidatos buenos.
Pero ella es claramente la mejor.
Mujeres jóvenes no. Necesitamos gente confiable que esté al pie del cañón siempre. Descartala, no sirve.
ok, entendí.

Traduction temporaire :

— T'as raison, mais dans ce cas…
— Y a pas de mais qui tienne, il y aura d'autres bons candidats.
— Mais elle, c'est clairement la meilleure.
— Pas de femmes jeunes. On a besoin de personnes de confiance et qui soient constamment au taquet. Vire-la, elle nous sert à rien.
— Ok, j'ai compris.

Projet Manon / Justine 2 – phrase 105

El cafetero se amañó tanto en esos parajes, se sintió tan a gusto en climas medios, rodeado de muchachas desternilladas de risa, viendo cielos limpios y juegos de luciérnagas durmiendo siestas lunáticas bajo los guamos agobiados de estuches acunando hollejos blancos aterciopelados, desenterró ancestros reviviendo edades puras y se volvió a embarcar.

Traduction temporaire :
Le producteur de café s'implanta si bien dans ces régions et se sentit si à l'aise sous ces climats tempérés, entouré de filles éclatant de rire, regardant des ciels clairs et jouer des vers luisants, faisant des siestes frénétiques à l'ombre des guamos affaissés sous le poids des enveloppes renfermant de blanches peaux duvetées, qu’il déterra des ancêtres, ramena des âges purs et embarqua de nouveau.

Projet Miroslaba – phrase 14-16

No supo cuánto durmió o murió. Fue un sueño distinto, poderoso, completo. No supo si todavía estaban en su cuerpo los cuarenta y seis años con que se acostó. Sus manos empezaron a adquirir el aspecto de troncos sarmentosos.

Traduction temporaire :
Elle ne sut pas combien de temps elle dormit ou depuis quand elle était morte. Il s'agit d'un rêve différent, puissant, complet. Elle ne sut pas si les quarante six années avec lesquelles elle s'était couchée se trouvaient toujours dans son corps. Ses mains commencèrent à avoir l'aspect de troncs sarmenteux. 

Projet Justine / Maxime – phrases 181-184

Aguinaga disparó y Fansi Carlon cayó sentado. Se arrastró hasta la pared y apoyó la espalda. Su respiración se transformó en un trabajo dificultoso. Poco a poco se fue desinflado como un globo. Burbujas rojas estallaban en las comisuras de su boca, los labios susurraban por lo bajo. 

Traduction temporaire :
Aguinaga tira. Fansi carlon s'écroula, en position assise. Il se traîna jusqu’au mur, y appuya son dos. Respirer lui devint pénible. Peu à peu, il se dégonfla comme un ballon. Des bulles rouges éclataient aux commissures de sa bouche, de ses lèvres sortaient des sons inaudibles.

Projet Justine 3 – phrases 7-8

Sabía, claro, que había sido en la casa de Iris, su prima, una guapa economista que trabajaba conmigo en la financiera, pero nada más. En cambio, Camila recordaba muchas cosas que no significaban nada para mí: como el día cuando le dije por primera vez que la amaba, la fecha en que tuvimos nuestra primera pelea, la tarde en que le hice el primer regalo o el día exacto cuando hicimos por primera vez el amor.

Traduction temporaire :
Oui, bien sûr, je savais qu’elle avait eu lieu chez Iris, sa cousine, une jolie économiste qui travaillait avec moi à la banque, mais rien d’autre. Camila, elle, en revanche, se rappelait quantité de choses qui, pour moi, ne signifiaient rien : par exemple, la première fois où je lui avais dit que je l’aimais, notre première dispute, le soir où je lui avais offert mon premier cadeau, ou encore la date exacte de la première fois où nous avions fait l’amour.

Projet Émilie 5 – phrases 86-92

Cinco: episodio con papiones. La señora Ema pasó mucho tiempo sentada frente a la jaula de los papiones. Miraba al viejo macho de cola pelada ir y venir alrededor de los barrotes de hierro. La hembra, más pequeña y joven, se sacaba las pulgas en lo alto de una rama. La señora Ema los miraba y pensaba en sus cosas. Por un momento se había olvidado de los tigres. Cuando el papión se cansó de caminar, se acercó a la orilla y pasó su mano extendida por entre los barrotes. 

Traduction temporaire :
Cinq : l’épisode des babouins. Madame Ema passa un long moment assise en face de la cage des babouins. Elle regardait le vieux mâle à la queue pelée, qui allait et venait le long des barreaux métalliques. La femelle, plus petite et plus jeune, s’épouillait en haut d’une branche. Madame Ema les observait en songeant à ses préoccupations quotidiennes. L’espace d’un instant, elle avait oublié les tigres. Lorsque le babouin fut lassé de marcher, il s’approcha de la grille et tendit la main à travers les barreaux.

Projet Joachim 3 – phrase 88

La japonesa me tomó los datos,  me agradeció y me fui con el subnormal que me esperó para que bajáramos juntos en el ascensor; y se me puso a hablar. Estuve a punto de romperle la cabeza.

Traduction temporaire :
La Japonaise prit mes données, me remercia et je partis avec l'autre débile mental, qui m'attendit pour que nous descendions ensemble par l'ascenseur ; et il se mit à me parler. Je fus à deux doigts de lui casser la gueule.

Projet Annelise 2 – phases 34-36

Historias que inventaba, cosas que decía o que había leído o escuchado en algún lado. Didier perpetró todo con la misma naturalidad que si estuviera llevándose la cuchara a la boca, con la inercia de su lado, con la esquizofrenia en su hoja de vida. Se ríe y me enseña el muñón, el trozo de hueso y carne, sin colgar. “Ahora puedo ser yo.”

Traduction temporaire :
Des histoires qu’il inventait, des choses qu’il disait, qu’il avait lues ou entendues quelque part. Didier avait accompli l'intégralité de ses gestes avec le même naturel que s'il s'agissait de porter une cuillère à sa bouche, l'inertie d'un côté et, de l'autre, la schizophrénie inscrite sur son Curriculum Vitae. Il rit et me montre son moignon, le morceau d’os et de chair, détaché du reste. « À présent je peux être moi-même. »

La chanson du mardi – choisie par Elena

Melendi - Un violinista en tu tejado

Projet Sabrina 4 – phrases 24-26

Sus llantos en mitad de la noche, sus ojeras, los suaves ruidos de puertas que se abren y se cierran. Todas esas señales, que no fui capaz de interpretar, adquieren hoy todo su significado, como una revelación que jamás hubiese querido escuchar. La mirada de Amanda fue siempre tan triste, ¿verdad, padre?

Traduction temporaire :
Ses pleurs en plein milieu de la nuit, ses cernes, le bruit discret de portes qui s'ouvrent puis se ferment. Tous ces signes, que je ne fus pas capable d'interpréter, prennent aujourd'hui tout leur sens, comme une révélation que je n'aurais jamais voulu voir. Le regard d'Amanda a toujours été si triste, n'est-ce pas, père ?

lundi 29 septembre 2014

Projet Audrey 4 – phrases 93-96

—Señorita Aura, a mí me parece que precisamente mostrando esas cosas es como usted da el ejemplo a la sociedad. Hay que meter en cintura a todos esos borrachines de maridos, hay que delatar a las zorras que destruyen hogares y hay que castigar a los muchachitos y muchachitas que se meten hasta el polvo de los ladrillos por las narices. Por cosas como esa me parece que su programa es admirable. Voy a meterme a uno de sus clubs de fans, que abundan por toda la ciudad.

Traduction temporaire :
— Mademoiselle Aura, moi, je trouve c'est justement en montrant ces choses-là que vous donnez le bon exemple à la société. Il faut serrer la vis à tous ces ivrognes de maris, il faut dénoncer les garces qui détruisent des foyers et il faut punir les jeunes qui sniffent tout et n'importe quoi. C'est pour des choses comme ça que je trouve votre émission admirable. Je vais aller dans un de vos clubs de fans, il y en a dans toute la ville.

Projet Elena / Céline – phrases 23-26

Que tenía floja la estrella del ril y de repente algo (nunca se supo qué) mordió el anzuelo y pegó tal disparada que el hilo de náilon, por el roce, le quemó el pulgar. Me acuerdo perfectamente de la línea blanca de la quemadura en el pulgar de papá. Y sin embargo, mi papá se murió. ¿No es increíble?

Traduction temporaire :
Qu'il avait desserré l'étoile du moulinet et que tout à coup, quelque chose (il n’a jamais su quoi) avait mordu à l'hameçon et que ç'avait tiré si fort que le frottement du fil en nylon lui avait brûlé le pouce. Je me souviens parfaitement du trait blanc de la brûlure sur le doigt de papa. Et pourtant, mon papa est mort. Incroyable, non ?

Projet Marine 1 – phrases 6-11

Eso me permitía hundir mis uñas. Pensaba en las uñas y en la cabeza. Las uñas bien clavadas. La cabeza bien erguida. Los talones rozaban el escalón que abandonaba el pie. Cuando estaba a unos cinco escalones, la tensión cedía, pero cuando tocaba el piso, siempre me daban unas ganas imprevistas de correr.

Traduction temporaire :
Cela me permettait de planter mes ongles. Je pensais à mes ongles et à ma tête. Mes ongles bien enfoncés. Et ma tête bien droite. Mes talons frôlaient la marche que mon pied quittait. Quand j'en étais à cinq marches, la tension se relâchait, mais quand j'atteignais l'étage, j'étais systématiquement prise d'une soudaine envie de courir.

Projet Agathe 2 – phrases 10-14

Lo escuchaba atentamente cuando él necesitaba oídos. La dejaba hablando sola cuando aventuraba  alguna opinión. - Comprensible: ella no tenía nada interesan-  te que decir. Lo dejó y no volvió más.  -Qué ingrata: nunca le faltó nada.

Traduction temporaire :
Elle l'écoutait attentivement lorsqu'il avait besoin d'une oreille. Il la laissait parler toute seule lorsqu'elle s'aventurait à donner son avis. - Compréhensible : elle, elle n'avait rien d'intéressant à dire. Elle le quitta et ne revint plus jamais. - Quelle ingrate : elle n'avait jamais manqué de rien.

Projet Victor 2 – phrases 11-13

Poco después aconteció que Urashima se quedó dormido en su barca. Era tiempo muy caluroso de verano, cuando casi nadie se resiste al mediodía a echar una siesta.
Apenas se durmió, salió del seno de las olas una hermosa dama que entró en la barca y dijo:

Traduction temporaire :

Peu après, Urashima s'assoupit dans sa barque. La chaleur estivale était telle que peu de gens résistaient à la sieste méridienne.
À peine fut-il endormi, qu'une jolie dame émergea des flots, monta à bord et dit :

Projet Manon 3 – phrases 118-122


Pues era cierto señor García. Totalmente cierto. ¿Acaso usted comprende a plenitud Cien años de soledad? ¿No es verdad que usted la experimentó siempre —como le ocurre a todo escritor con una de las así denominadas "obras maestras" — como un misterio que brotaba de sus manos? ¿No es verdad que usted sintió siempre como si el texto viniera siendo dictado desde otra parte y usted fuera sólo su amanuense? ¿No es verdad que usted siempre se percibió a sí mismo como un "amanuense del misterio"?

Traduction temporaire :

— Eh bien c'était vrai, Monsieur García. Totalement vrai. Comprenez-vous pleinement Cent ans de solitude ? N'est-il pas vrai que vous avez toujours senti – à l'instar de tout auteur de « chefs d'œuvre » – comme un mystère qui jaillissait de vos mains ? N'est-il pas vrai que vous avez toujours eu la sensation que le texte vous était dicté depuis ailleurs et que vous en étiez seulement le copiste ? N'est-il pas vrai que vous vous êtes toujours considéré comme le « copiste du mystère » ?

Projet Émilie 5 – phrases 82-85

Un barrendero del zoológico subía empujando su carro y se detuvo junto al cuidador. Lo saludó y la señora Ema pudo oír su nombre: se llamaba Duilio. Algo en ella cimbró al escuchar ese nombre. Algo que hacía años estaba dormido y que la señora Ema no llegó a descifrar por completo. Duilio es un buen nombre, tiene la dignidad del carcelero de las bestias hermosas, de los animales salvajes, se dijo a sí misma y siguió su camino.

Traduction temporaire :
Un balayeur du zoo qui montait en poussant son charriot s’arrêta près du soigneur. Il le salua, de sorte que madame Ema eut le loisir d'entendre son nom : Duilio. Quelque chose en elle vibra quand il retentit à son oreille. Une sensation endormie depuis des années et qu’elle ne parvint pas à déchiffrer entièrement. Duilio est un beau nom, qui évoque la dignité du gardien de la prison où sont parquées ces bêtes magnifiques, ces animaux sauvages, pensa-t-elle en poursuivant son chemin.

Projet Elena / Céline – phrases 20-22

A los chuchos, me decía papá, hay que aflojarles la estrella por­que pegan la disparada y si uno no les da línea la pueden cortar. Después se pegan al piso, ha­ciendo ventosa. Una vez papá fue a pescar solo  y cuando volvió contó que había tenido un pi­que increíble.

Traduction temporaire :
Si c’est un chucho, m'expliquait papa, il faut lâcher le frein en étoile parce qu'ils partent comme des flèches et si on ne donne pas un peu de mou, ils peuvent casser la ligne. Et ensuite, ils restent accrochés au fond, comme des ventouses. Un jour, papa est allé pêcher tout seul et à son retour, il nous a raconté que ç'avait mordu de manière incroyable.

Projet Elena 7 – phrases 202-203

En mi respuesta no me animé a insistir: todavía recordaba la cara alarmada de mi padre cuando le había hablado de las tumbas. Tampoco quise decirle que había dejado de escribir, y que me estaba convirtiendo insensiblemente, de monografía en congreso, en aquello de lo que me había reído tantas veces: un ratón de biblioteca, un scholar, un profesor de literatura.

Traduction temporaire :
Dans ma réponse, je n'osai pas insister : j'avais encore le souvenir de l'air alarmé de mon père lorsque je lui avais parlé des tombes. Je ne voulus pas non plus lui avouer que j'avais arrêté d'écrire et qu'insensiblement, à cause des monographies et des congrès, je devenais ce dont je m'étais souvent moqué : un rat de bibliothèque, un scholar, un professeur de littérature.

Projet Elena / Céline – phrases 17-19

Sabía también reconocer a los gatuzos, que son como tiburones chiquiti­tos; los que tenían manchas oscuras se llama­ban "overos". A los gatuzos les sacaban el an­zuelo y los tiraban otra vez al agua. Algu­nas veces sacábamos un chucho.

Traduction temporaire :

Je savais aussi reconnaître les émissoles gatuso, qui sont comme de minuscules requins ; ceux qui avaient des taches foncées s’appelaient « aubères ». Avec les emissoles gatuso, on retirait l’hameçon et on les remettait à l’eau. Parfois, on sortait un chucho (1).

Note :
1 Chucho : espèce de raie. Nom scientifique : Myliobatis goodei.

Projet Audrey 4 – phrases 90-92

Ahhhh… veo que conoces el veneno ese, ¿acaso lo consumes o consumías?
A usted eso no le importa… Si no apaga el televisor, me paro y lo desconecto; además me largo sin pagar—dijo dirigiéndose a Moma, quien sólo le prestaba atención a la pantalla.

Traduction temporaire :

— Ahhhh… Je vois que tu connais ce maudit poison. Tu en consommes peut-être ? Ou tu en consommais ?
— Ça ne vous regarde pas… Si vous n'éteignez pas la télé, je me lève et je le fais moi-même. En plus, je pars sans payer, dit-il en s'adressant à Moma, qui avait les yeux rivés sur l'écran.

Projet Margaux 10 – titre + phrases 1-2

CIN GONZÁLEZ (Chili)

Números


2 zumbidos de messenger convocando a un encuentro. 9 meses tomando helados y disimulando el amor que de a poco crecía. 3 años de pololeo con paréntesis entremedio.

Traduction temporaire :

CIN GONZÁLEZ (Chili)

« Nombres »


2 petits bips sur messenger qui annoncent un futur rendez-vous. 9 mois à manger des glaces et à dissimuler l'amour qui petit à petit grandissait. 3 ans de flirt entrecoupé de pauses.

Projet Julie – phrases 122-124

Pero ya no quedaban rastros del espurio hechicero…
Narhitorek llevó a cabo un nuevo intento: se incorporó escupiendo maldiciones a boca de jarro, y, dirigiéndose a la escalera, inició el descenso de la torre. Avanzó a trompicones, falto de aliento, hasta que se apoyó exhausto en la puerta que se abría al llano ensombrecido.

Traduction temporaire :

Mais il ne restait déjà plus traces du sorcier imposteur…
Narhitorek effectua un nouvel essai : il se redressa en crachant brusquement des injures, et, il commença à descendre les escaliers de la tour. Il avança cahin-caha, à bout de souffle, jusqu'à ce qu'exténué, il s'appuie sur la porte qui donnait sur la plaine sombre.

Projet Sabrina 3 – phrases 56-57

Hasta que un día el niño rompió su embeleso silencioso y dirigiéndose a su padre le preguntó por mí, quién era, de dónde provenía y por qué me encontraba sobre su mesa. Sentándolo sobre sus rodillas, aquel hombre insensible para todos se enterneció y haciendo gala de una fantasía que, como ya he dicho, yo vislumbraba enmohecida bajo el yugo de lo útil, le contó una historia que llegó a sorprenderme por su cercanía con la verdad.

Traduction temporaire :
Jusqu'à ce qu'un jour, l'intérêt silencieux du petit à mon égard soit rompu et qu'il vienne s'enquérir de moi auprès de son père : qui étais-je ? D'où venais-je ? Pourquoi me trouvais-je là, sur sa table ? En le prenant sur ses genoux, cet homme réputé insensible devint plus tendre. Et comme je l'ai déjà dit, avec une imagination que je devinais écrasée sous le poids de l'utile, il lui raconta une histoire qui réussit à me surprendre, tant elle s'approchait de la vérité.

Projet Victor 2 – phrases 6-10

-Un pez me sabrá tan bien para la comida y quizá mejor que la tortuga. ¿Para qué he de matar a este pobrecito animal y privarle de que viva aún novecientos noventa y nueve años? No, no quiero ser tan cruel. Seguro estoy de que mi madre aprobará lo que hago. Y en efecto, echó la tortuga de nuevo en la mar.

Traduction temporaire :
— Un poisson sera aussi bon, voire meilleur qu'une tortue. Pourquoi tuer cette pauvre petite bête et la priver des neuf cent quatre-vingt-dix-neuf ans qu’il lui reste à vivre ? Non, je ne veux pas être aussi cruel. Je suis sûr que ma mère approuvera ma décision. Et en effet, il remit la tortue à la mer.

samedi 27 septembre 2014

Projet Florian 4 – phrases 12-14

Comienzo por el este donde grandes avenidas con boulevard de palmeras dejan ver tiendas lujosas, quioscos repletos de margaritas, rosas y ramos de primavera. Mi sensación es de felicidad, no puedo estar lejos de Mercedes. En la primera avenida, a la derecha, hay una tienda con olor a puré de verduras y ruido de tenedor que choca con el plato para batir el huevo.

Traduction temporaire :
Je commence par l'est, là où de grandes avenues bordées par des rangées de palmiers laissent voir des magasins luxueux, des kiosques remplis de marguerites, de roses et toutes sortes de bouquets printaniers. J'éprouve une sensation de bonheur, je ne peux pas être loin de Mercedes. Sur la première avenue, à droite, il y a un magasin qui dégage une odeur de purée de légumes et d'où provient un bruit de fourchette qui racle l'assiette en battant l'œuf.

Projet Sabrina 3 – phrases 54-55

El pequeño… sí. Este niño de unos seis años era el único factor discordante en ese mundillo de intrigas y especulaciones y, por ese motivo, desde un principio nos sentimos mutuamente atraídos, mirándonos en secreto como dos amantes que ardientes se observan a la distancia con el convencimiento de la complicidad de ambos.

Traduction temporaire :
Le cadet... oui. Ce gamin d'environ six ans était le seul élément discordant dans ce petit monde d'intrigues et de spéculations. C'est pourquoi, dès le début, nous ressentîmes une attirance réciproque, nous dévisageant en secret, comme deux amants passionnés qui s'observent de loin, convaincus de leur complicité mutuelle.

Projet Margaux 9 – phrases 9-11

Son las cuatro de la tarde, los niños están por llegar y ya te sabes esta historia. Leal y protectora de tus cachorros, calculas cuánto más necesitas estirar el brazo para alcanzar el juego de cuchillos perfectamente ordenados en su madera. Lo miras a los ojos y él sabe, entiende en un instante, que eres de las perras que no ladra, pero muerde.

Traduction temporaire :

Il est seize heures, les enfants sont sur le point d'arriver et tu connais déjà l'histoire. Dévouée et protectrice envers tes petits, tu calcules le temps supplémentaire qui te sera nécessaire pour tendre le bras et atteindre le set de couteaux parfaitement rangés dans leur socle en bois. Tu le regardes droit dans les yeux et il sait, il le comprend en un instant, que tu fais partie des chiennes qui n'aboient pas, mais qui mordent.

Projet Émilie 5 – phrases 78-81

¿Tiene fuego?, le preguntó a la señora Ema. La señora Ema no llevaba consigo ni fósforos ni encendedores, así que el hombre volvió a guardar su cigarrillo y se alejó. La señora Ema lo miró tirar maíz molido a las jaulas de los faisanes y las perdices y pensó que los ojos del hombre transmitían lástima y desazón frente a las aves encerradas, frente a todos aquellos animales aburridos y condenados que para seguir viviendo dependían de su esfuerzo cotidiano y de sus puñados de maíz. En ese momento le hubiera gustado tener una caja de fósforos en el bolsillo.

Traduction temporaire :
Vous avez du feu ?, demanda-t-il à madame Ema. Comme elle n’avait ni allumettes ni briquet sur elle, l’homme rangea sa cigarette et s’éloigna. Madame Ema l’observa tandis qu'il jetait du maïs dans les cages des faisans et des perdrix ; elle se dit que ses yeux traduisaient la pitié et la peine de voir des oiseaux enfermés, tous ces animaux qui s’ennuyaient à mourir, et dont le sort dépendait de ses efforts quotidiens et de ses poignées de maïs. À ce moment-là, elle aurait aimé avoir une boîte d’allumettes dans sa poche.

Projet Elena / Céline – phrases 15-16

Sa­bía, por ejemplo, que los meros, aunque son chicos, tiran mucho y que a veces, por la for­ma en que se dobla la caña, uno puede con­fundirlos con un pez mucho más grande. Cuan­do alguno de los pescadores venía trayendo la línea con esfuer­zo y la caña se curvaba y vi­braba, yo me acercaba y le decía: "Por ahí es un mero, nomás".

Traduction temporaire :
Je savais, par exemple, que les mérous ont beau être petits, ils tirent très fort ; parfois, vu comment la canne se plie, on peut les confondre avec un poisson beaucoup plus grand. Quand l’un des pêcheurs avait du mal à ramener la ligne et que la canne ployait et vibrait, je m’approchais et lui disais : « Si ça se trouve, c’est juste un mérou. »

Projet Annelise 4 – phrases 4-8

Anocheceres convertidos en madrugada lograron armar el marco externo. Ahora, cada segundo libre era utilizado para llenarlo; fines de semana enteros, con sus noches. ¡Qué hermoso sería cuando estuviera terminado! Ya hasta había elegido la pared donde colgarlo. Sería un mural en su habitación.

Traduction temporaire :
Des crépuscules transformés en petit matin avaient permis l'assemblage du contour. À présent, chaque seconde de libre était consacrée à le remplir ; des week-ends entiers, les nuits aussi. Qu'il serait beau une fois terminé ! Elle avait même déjà choisi le mur où elle allait l'accrocher. Ce serait comme une fresque dans sa chambre.

Projet Loïck 1 – phrases 4-10

Sabés cuál es el problema, que tiene útero.
¿Y?
—¿Cómo «y»?, ¿no te das cuenta?, se puede quedar embarazada. Yo en mi equipo necesito gente para trabajar, no para estar de licencia.
¿Y si la apretamos un poco para que se comprometa a colocarse un diu?
Estás loco, nos puede acusar de discriminación. Además te mienten, se embarazan, y después andá a echarlas, te comés un juicio de la puta madre. 

Traduction temporaire :
— Tu sais quel est le problème avec un utérus ? 
— Hein ?
— Comment ça, hein ? Tu te rends pas compte ? Elle pourrait tomber enceinte. Moi, dans mon équipe, j'ai besoin de gens pour travailler, pas pour être en congés.
— Et si on lui mettait un peu la pression, histoire qu'elle s'engage à se faire poser un stérilet ?

— T'es fou, elle nous accuserait de discrimination. En plus, elles te mentent. Elles tombent enceintes, et après, si tu essaies de les virer, tu te manges une putain de condamnation.

Projet Miroslaba – phrase 11-13

Ahora, también ella misma estaba cansada de ella. Se lo mostraba la mujer del espejo. Retornó a la cama para morir o por lo menos, para ingresar a esa otra forma de morir durmiendo, donde no se oye, donde no se ve.

Traduction temporaire :
Maintenant, elle aussi, elle était fatiguée d'elle-même. La femme devant le miroir en témoignait. Elle retourna au lit pour mourir ou, du moins, pour entrer dans cet autre forme de mort de quand on dort, où on n'entend pas, où on ne voit pas.

Projet Justine / Maxime – phrases 174-180

—Es la única manera, Aguinaga. Esto va más allá de tus pretensiones. Este clon tiene tu cara, sí. Más aún, tu sangre late en ese corazón. Pero no te equivoques, las ansias por proteger al humano también están ahí, enraizadas en lo hondo. Vos también estás dentro de todo esto. Hay quienes sostienen que hay que ser severos en los momentos límites, y esta solución está plagada de severidad.

Traduction temporaire :
— C'est le seul moyen, Aguinaga. Cela va au-delà de tes prétentions. Oui, ce clone a ton visage. Plus encore, ton sang bat dans ce cœur. Mais ne t’y trompe pas, le désir de protéger l’être humain est là également, profondément ancré. Toi aussi, tu es dans tout ça. Certains soutiennent qu’il faut être sévère dans les moments charnières, or cette solution est pleine de sévérité.

vendredi 26 septembre 2014

Projet Victor 2 – phrases 3-5

Pues bien, cogió una grande tortuga con una concha muy recia y una cara vieja, arrugada y fea, y un rabillo muy raro. Bueno será que sepas una cosa, que sin duda no sabes, y es que las tortugas viven mil años; al menos las japonesas los viven.
Urashima, que no lo ignoraba, dijo para sí:

Traduction temporaire :
Eh bien il attrapa une grande tortue, avec une carapace très robuste, une tête vieillie, ridée et laide, et une queue étrange. Il faut que vous sachiez une chose que vous ignorez certainement : les tortues vivent mille ans, du moins celles du Japon.
Urashima, qui le savait, se dit :

Projet Elena / Céline – phrases 13-14

Al Flaco, por ejemplo, que tenía el pelo rubio y las cejas completamente negras, y a un se­ñor mayor (mayor que mi papá) que se lla­maba Ibarra. Yo me sentía muy orgu­llosa de los conocimientos que iba adqui­riendo y tra­taba de demostrarlos cada vez que podía.

Traduction temporaire :
Le Maigrichon, par exemple, un blond aux sourcils tout noirs, et un vieux monsieur (plus vieux que papa), qui s'appelait Ibarra. J'étais très fière d'acquérir des connaissances et de les mettre en pratique chaque fois que je le pouvais.

Projet Elena 7 – phrases 194-201

Le escribí entonces, y era la primera vez que se lo confiaba a alguien, lo que en realidad pensaba de la familia M. En su carta siguiente me dijo que la había hecho reír y me preguntó si era el argumento de un nuevo cuento. El tiempo pasa para todos, y también pasará para ellos. Es la única ley pareja de la vida. Freddy debe estar por cumplir treinta. Ya hizo también su master, tiene un buen trabajo y una novia que es la que más le duró de todas: ahora le toca casarse y echar pancita. Pero en todo caso, será fácil saber: sólo hay que dejar que pasen los años. Yo voy a estar acá vigilando: ya te contaré.

Traduction temporaire :
Alors je lui écrivis – et c'était la première fois que je l'avouais à quelqu'un –, ce que je pensais réellement de la famille M. Dans sa réponse, elle me dit que je l'avais fait rire et me demanda s'il s'agissait de l'argument de ma prochaine nouvelle. Le temps passe pour nous tous, et donc pour eux aussi. Dans la vie, c'est bien l'unique loi équitable existante. Freddy doit avoir bientôt trente ans. Il a décroché son master, il a un bon travail et une copine, celle avec qui il est resté le plus longtemps : maintenant, il devrait se marier et prendre du ventre. Mais, on le saura facilement : il n'y a qu'à laisser passer les années. Je serai vigilante : je te raconterai ça.

Projet Florian 4 – phrases 8-11

Leo en la guía que la ciudad está dividida longitudinalmente por una arteria principal: al este luce el sol tórrido del trópico; al oeste está nublado y llueve despacio, mojando suave pero rotundamente al paseante que se atreve a llegar a este sector. La guía advierte sobre lo peligroso que puede ser adentrarse en el sector oeste. Avisa también, de los espejismos que en ocasiones tiene el viajero que no quiere olvidar. No tengo miedo, solo quiero saber si ella me quiere.

Traduction temporaire :
Je lis dans le guide touristique que la ville est divisée en deux dans le sens de la longueur par une voie principale : le soleil torride des tropiques brille à l'est ; à l'ouest, c'est nuageux et il pleut lentement, mouillant délicatement mais sûrement le promeneur qui ose s'aventurer dans ce secteur. Le guide avertit que pénétrer dans le secteur ouest peut être dangereux. Il prévient également contre les occasionnels mirages que voit le voyageur qui ne veut pas oublier. Je n'ai pas peur, je veux uniquement savoir si elle m'aime

Projet Elena / Céline – phrase 8-12

Yo digo "nos" pero el único que pescaba era mi papá. Es decir, el único que manejaba la caña porque en Miramar había muy poco pique. Yo tenía una cañita pero nunca la llevaba; no me gusta­ba usarla. Lo que me gustaba era estar parada al lado de papá. En el muelle ya nos conocían y también nosotros cono­cíamos a los que iban más seguido.

Traduction temporaire :
Je dis « nous », mais le seul qui pêchait, c'était mon papa. Ou plutôt le seul qui manipulait la canne à pêche, parce qu’à Miramar, ça ne mordait pas trop. Moi, j’en avais une petite, mais je ne l'apportais jamais ; je n’aimais pas m’en servir. Je préférais rester debout à côté de papa. Sur la jetée, tout le monde nous connaissait bien et nous aussi, on connaissait ceux qui y allaient le plus souvent. 

Projet Aurélie S – phrase 4

Todo el mundo sabe, y yo también lo sabía, que la humedad propicia el desarrollo de los hongos y fue por eso por lo que me pregunté si mi manía de llorar cada mañana abrazada al volante, antes de poner el coche en marcha, era una de las causas del vertiginoso ritmo de crecimiento de la colonia.

Traduction temporaire :
Afin de savoir si les larmes étaient un bon engrais et, en général, pour en apprendre davantage sur les champignons, je me suis acheté un livre intitulé “Délices du mycologue” ; j'ai ainsi découvert qu'était née dans ma voiture une variété de lactaires délicieux des lames desquels coulent un liquide rouge similaire au sang.

Projet Audrey 4 – phrases 86-89

Señora, ¿usted es consciente de que su programa hace que pensemos que la gente de su país es increíblemente ridícula y fea y que está dispuesta a todo por dinero?
Cuidado con lo que dices niño; date cuenta de que expongo la realidad social de este mierdero de país degenerado.
Tengo bastantes cosas para decirle; pero ahora debo terminar de almorzar para irme al instituto. Así que mejor vuelva a la historia de la chica que toma chamber, que así es como lo llaman algunos.

Traduction temporaire :

— Madame, vous rendez-vous compte qu'à cause de votre émission, on pense que les gens de votre pays sont incroyablement ridicules, moches et prêts à tout pour l'argent ?
— Attention à ce que tu dis, mon garçon. Figure-toi que moi, là, je montre la réalité sociale de ce putain de pays dégénéré.
— J'ai pas mal de choses à vous dire… Mais pour l'instant, je dois finir de déjeuner car il faut que j'aille au lycée. Donc vous feriez mieux de retourner à votre histoire de la fille accro au cocktail "chamber", comme l'appellent certains.

Projet Margaux 9 – phrases 4-8

Mete la mano bajo tu falda, aprieta tu sexo y dice: “¿Te gusta así, PERRA?”. El tono en que lo dice, retumba en tu oído. Te miras como perra, la que se aparea con otro macho, uno mejor. Macho que te montó como perra... y te gustó. Sientes todo otra vez.

Traduction temporaire :
Il glisse sa main sous ta jupe, il pince ton sexe et te demande : « Ça te plaît ça, hein, SALOPE ? ». Le ton sur lequel il le dit résonne dans tes oreilles. Il te regarde comme si tu étais une salope, celle qui s’accouple avec un autre mâle, plus viril. Un mâle qui t'a monté comme une chienne… et ça t'a plu. Tout te revient à l'esprit.  

Projet LoïcK 1 – titre + phrases 1-3

Patricia Paz

Selección natural


—Es la mejor candidata. Mejor promedio de la facultad, residencia en el mejor hospital. Y viste cómo se desenvolvió en la entrevista, un avión.

Traduction temporaire :


Patricia Paz

Sélection naturelle 

— C'est la meilleure candidate. Meilleure moyenne de la faculté, interne dans le meilleur hôpital. Et tu as vu comment elle s'en est tirée pendant l'entrevue, une vraie flèche.

Projet Marine 1 – titre + phrases 1-5

Patricia Oddo (Argentine)

Cuando yo te miraba a los ojos, esto sucedía

Me daban mucho miedo las alturas. Cuando no me veías, bajaba las escaleras sentada. Cuando me mirabas, no podía asumir el temor. Trataba de aferrarme a la rugosidad de la pared. Era de cal, sin una terminación prolija.

Traduction temporaire :


Patricia Oddo (Argentine)

Voilà comment cela se passait lorsque je te regardais droit dans les yeux…

J'avais très peur de la hauteur. Quand tu ne me voyais pas, je descendais les escaliers assise. Quand tu me regardais, je ne pouvais pas affronter cette crainte. J'essayais de m'accrocher à la rugosité du mur. Il était passé à la chaux, grossièrement fini.

jeudi 25 septembre 2014

Projet Elena / Céline – phrases 4-7

Las plomadas, en general, tenían forma de pirámide. Eran muy pesadas. Tenían esa forma para evitar los enganches en las rocas. Ibamos a pescar al muelle o al Pozo de las Burriquetas y siempre se nos engan­chaba la plomada porque había muchas rocas.

Traduction temporaire :
En général, ils étaient en forme de pyramide et très lourds. Grâce à cette forme, ils ne s'accrochaient pas dans les rochers. On allait pêcher sur la jetée ou dans le Pozo de las Burriquetas et notre plomb restait toujours coincé parce qu'il y avait beaucoup de rochers.

Projet Hélène 2 – phrase 132

Un hijo varón, con la salud recia, lo recibió dando gritos en la sala de partos hasta que se puso morado, y él, conmovido por la experiencia, lo bautizó como Guilherme porque le recordó a su abuelo paterno, un mercante portugués que lo saludaba a gritos cada vez que lo identificaba en la vieja dársena.

Traduction temporaire :
Un fils, avec une santé de fer, qui l'avait reçu dans la salle d’accouchement en poussant des cris, jusqu’à ce qu’il devienne bleu. Bouleversé par cette expérience, il le baptisa Guilherme, car il lui avait rappelé son grand-père paternel, un marchand portugais qui le saluait en criant chaque fois qu’il le reconnaissait sur les anciens docks.

Projet Agathe 2 – phrases 4-9

Lo esperaba ilusionada cada noche. La saludaba con desdén. - Comprensible: llegaba cansado de trabajar. Le cocinaba con esmero. La insultaba si el condimento no era exacto. - En el fondo, era la única responsabilidad de ella.

Traduction temporaire :
Chaque soir, elle l'attendait, pleine d'espoirs. Il la saluait avec dédain. - Compréhensible : il arrivait fatigué du travail. Elle lui faisait la cuisine avec amour. Il l'insultait si l'assaisonnement n'était pas exact. - Au fond, c'était sa seule responsabilité.

Projet Élodie 9 – phrases 64-66

Agarro a Fran de sus bracitos y lo alzo, lo aprieto fuerte contra mi pecho, le beso sus lágrimas, le acaricio el pelo transpirado, me siento en su silla, lo acuno un rato hasta que se calma, Marianita se acerca y me abraza fuerte, ella acaricia mi cabeza con toda su ternura.
Ya pasó, mamá —dice—. Ya pasó, ya está.

Traduction temporaire :
J'attrape Fran par ses petits bras et je le soulève, je le serre fort contre ma poitrine, j'embrasse ses larmes, je caresse ses cheveux mouillés de sueur, je m'assieds sur sa chaise et je le berce, jusqu'à ce qu'il se calme. Marianita s'approche et m'enlace, elle caresse ma tête de toute sa tendresse.

— C'est fini, maman, dit-elle. C'est bon, c'est fini.

Projet Audrey 4 – phrases 84-85

Poco a poco la presentadora y todo el continente se enterarían de sus problemas personales dado que inevitablemente los pondrían en un episodio, con un elenco de papanatas disfrazados e insultándose, llevando pelucas y bigotes muy ordinarios, y haciendo la mímica a cambio de unos billetes, un tinto, y un carrito para vender comidas rápidas que era entregado al finalizar cada episodio. De nuevo miró a la pantalla.

Traduction temporaire :
Peu à peu, la présentatrice et tout le continent seraient au courant de ses problèmes personnels, car ils feraient inévitablement l'objet d'un épisode dans lequel une bande de glandus déguisés s'insulteraient, coiffés de perruques et portant de fausses moustaches. Ils joueraient la comédie en échange de quelques billets, d'une bouteille de rouge et d'une petite charrette pour faire de la restauration rapide, livrée à la fin de chaque épisode. Il fixa de nouveau l'écran.

mercredi 24 septembre 2014

Projet Nadia – phrases 76

Desgraciadamente, es corto espacio éste para exponer anchamente un tema, que es idea fija y lancinante desde que saliera yo al exilio, dos años después del asesinato del Presidente Allende y de la muerte, con carácter de asesinato, de Pablo Neruda. Es la idea que consta en el título de estas leves reflexiones.

Traduction temporaire :
Malheureusement, il s’agit d’un court espace pour amplement exposer un sujet, une idée fixe et lancinante depuis que je suis parti en exil, deux ans après l’assassinat du Président Allende et de la mort, aux airs d’assassinat, de Pablo Neruda. Voilà l’idée qui apparait dans le titre de ces simples réflexions.

Projet Hélène 3 – phrases 126-129

Días después, cuando por fin abandonaron el hospital, el anciano fue el primero en dirigirse a comprar un periódico en busca de información. A algún lugar tendrían que haber llevado a su hijo. Cuando Aliaksei buscó noticias en el periódico el día después de llegar a Pripyat, ni un sólo diario daba información al respecto. En la biblioteca, todos los libros acerca de la energía nuclear o de la radiación habían sido removidos, manojos de páginas arrancados y en su lugar, estantes huecos sin nada que decir.

Traduction temporaire :
Quelques jours plus tard, lorsqu'enfin, ils sortirent de l’hôpital, le vieil homme fut le premier à aller acheter un journal, à la recherche d’informations. Son fils devait bien avoir été emmené quelque part. Quand Aliaksei s’était mis en quête de nouvelles, le lendemain de son arrivée à Pripyat, la presse ne laissait absolument rien filtrer sur le sujet. À la bibliothèque, tous les livres traitant de l’énergie nucléaire ou des radiations avaient été mis sens dessus dessous, leurs pages arrachées par poignées, et à la place, on trouvait des étagères vides, sans plus rien à proposer.

Projet Morgane 12 – phrase 100

La vida, desde luego, no podía ser tan armónica por más sedentarios y relajados que fuéramos al vivirla. El caparazón invisible de ignorancia que nuestros padres habían construido para protegernos fue quebrado de pronto por la violencia inmanente que flotaba en el aire enardecido del país, un clima como de horror dormido que experimentamos de la peor forma una de esas noches que debió ser igual a las anteriores pero cambió; ahí estábamos nosotros fumando y embriagándonos y yendo a la discoteca casi de la mano, marchando ebrios y contentos por las calles de San Bartolo hasta llegar a la puerta atiborrada de El Huayco, dándole los últimos toquecitos al troncho, besando a Penélope entre los coches mientras Abraham nos llamaba, que se quedan afuera si no se apuran, exclamaba aún de espaldas a la 4 x 4 verde que surgió de las sombras como un tanque de guerra.

Traduction temporaire :
Nous avions beau être sédentaires et cools, la vie que nous menions ne pouvait bien sûr pas être aussi harmonieuse. L'invisible carapace d'ignorance que nos parents avaient construite pour nous protéger fut rapidement rompue par la violence immanente qui flottait dans l'air embrasé du pays, un climat d'horreur endormie, que nous ressentîmes de la pire façon qui soit, lors d'une nuit pas comme les autres. Nous autres étions là, à fumer, nous enivrer et sortir en discothèque presque main dans la main, à parcourir les rues de San Bartolo jusqu'à atteindre la porte blindée du Huayco, complètement ivres et contents, à tirer les dernières bouffées d'un joint, à embrasser Penélope entre les voitures alors qu'Abraham nous appelait, vous allez rester coincés dehors si vous ne vous affolez pas, s'écriait-il, tournant le dos au 4x4 vert qui surgit de l'ombre tel un tank de guerre.

Projet Justine / Maxime – phrases 169-173

El humano no puede dejar de tener sexo, doctor —dijo Aguinaga—. No puede erradicar las enfermedades manipulándonos de esta forma. En esta habitación y en ese clon el mundo no va a encontrar la cura para sus enfermedades.
¿La cura? Pensá —Fansi Carlon sonrió—: un ser que no necesita de la depravación para engendrar la vida.
Usted está desquiciado.

Traduction temporaire :

— L'être humain est incapable de ne pas avoir de rapports sexuels, décréta Aguinaga. Vous ne pourrez pas éradiquer les maladies en nous manipulant de la sorte. Ce n'est ni dans cette pièce, ni avec ce clone que le monde va trouver le remède à ses maladies.
— Le remède ? Réfléchis. Fansi Carlon sourit. Un être qui n'a pas besoin de la dépravation pour donner la vie.
— Vous êtes fou.

mardi 23 septembre 2014

Projet Sabrina 3 – phrases 52-53

Hasta entonces nunca había creído que los negocios y otros tantos aspectos de la vida cotidiana se pudieran llevar mediante un cálculo entre lo posible y lo real. Sin embargo, éste era el método que dominaba aquella sala, donde los hombres se reunían como generales dispuestos a organizar la batalla creando un ambiente bélico, incluso allí donde no lo había. Sólo por la noche conseguía distenderme de aquel enervante espectáculo, cuando mi dueño se retiraba, puntualmente, a las nueve de la noche, después de que hubiese entrado su hijo pequeño a saludarlo.

Traduction temporaire :
Jusqu'ici, je n'avais jamais imaginé que les affaires et tant d'autres aspects du quotidien puissent être gérés sur la base d'un calcul entre le possible et le réel. Pourtant, c'était bien la méthode qui gouvernait l'ordre de cette pièce, où les hommes se réunissaient comme des généraux préparant la bataille en créant une ambiance belliqueuse, y compris là où il n'y en avait pas. C'est seulement le soir que je réussissais à me détacher de cet irritant spectacle, lorsque mon propriétaire se retirait, ponctuellement, à 21 heures, après que son fils cadet était venu le saluer.

Projet L'ébène – phrases 2-4

Xiuying vuelve a mirar las latas, el pan duro, el trozo de pescado seco y, aunque se le pasa por la cabeza machacarlo todo para dárselo a su hijo, sabe que no merece la pena intentarlo. Ya trató de darle pan disuelto en agua y el bebé lo ha vomitado. Aguarda todavía con esperanza a que sus pechos vuelvan a tensarse.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Émilie 5 – phrases 71-77

Cuatro: el nombre de Duilio. Hasta el momento, la señora Ema no había visto ningún ser humano. El zoológico estaba desierto y las barrancas lo protegían del ruido de la ciudad. En el silencio se oían los loros y las cotorras, el croar de algún sapo y, un poco más lejos, los gruñidos de un felino inmenso, tal vez un león, o un yaguareté, o una pantera. Justo antes de que la quebrada se abriera para dar lugar a una gran explanada con un kiosco bar, sombrillas y sillas de plástico, la señora Ema encontró a uno de los cuidadores. Llevaba un balde de maíz molido en la mano, botas de goma, pantalones Ombú y una musculosa blanca con el logo de una pinturería. La señora Ema le preguntó qué había pasado con los tigres y el hombre le dijo que no podía darle esa información. Se sacó un cigarrillo de detrás de la oreja y lo llevó a su boca.

Traduction temporaire :
Quatre : le nom de Duilio. Jusqu’à présent, madame Ema n’avait pas vu le moindre être humain. Le zoo était désert et les fosses le protégeaient du bruit de la ville. Dans le silence, on entendait les perroquets et les perruches, le croassement d’un crapaud et, un peu plus loin, les feulements d’un énorme félin – un lion, peut-être, ou un jaguar, ou bien une panthère. Juste avant que le ravin ne s’élargisse pour donner sur une grande esplanade au centre de laquelle se trouvait un kiosque bar, des parasols et des chaises en plastique, madame Ema tomba sur l’un des soigneurs, un seau de maïs concassé à la main. Il portait des bottes en caoutchouc, un pantalon Ombú ainsi qu’un débardeur blanc estampillé du logo d’un magasin de peinture. Madame Ema lui demanda ce que les tigres étaient devenus, à quoi l’homme répondit qu’il ne pouvait lui donner cette information. Il sortit une cigarette de derrière son oreille et l'amena à sa bouche.

Projet Baptiste 1 – phrase 2

“Tal vez lo que critiquen es el hecho de que nuestra especie, sea la única que pueda elevarse de manera natural por el ancho espacio de este universo; seguramente lo difícil, es reconocer que somos, entre otros, cupido entre las fieles flores y agentes de viajes de diversas semillas, en asocio con los vientos colosales.

Traduction temporaire :
« Peut-être critiquent-ils le fait que notre espèce soit la seule qui puisse naturellement s'élever à travers l'immense espace de cet univers. Ce qui est certainement difficile, c'est de reconnaître qu'entre autres, nous sommes tel Cupidon parmi les fleurs, voire de véritables agents de voyage pour toutes sortes de graines, en association avec les vents colossaux.

Projet Justine 3 – phrase 6

Durante los dos años que estuvimos juntos, jamás llegué a comprender el cariño que tenía por las efemérides. Me parecía absolutamente tonto que me torturara molestándose y haciendo rabietas porque yo no recordaba exactamente el día en que nos habíamos conocido.

Traduction temporaire :
Les deux années qu’a duré notre relation, je n’ai jamais compris cet attachement qu’elle avait pour les éphémérides. Je trouvais complètement débile qu’elle me torture en se vexant et en piquant des colères, juste parce que je ne me rappelais pas la date exacte de notre rencontre.

Projet Justine / Vanessa – phrases 144-146

8

Entonces nos toco el turno y al Vaticano. Cuatro hermanos especialmente entrenados en camuflaje y distracción salieron con rumbo al famoso Arco del Triunfo en el centro de Paris. Arriba entre los macizos muros de la terraza del magnífico monumento; justo antes de tropezarse con la baranda metálica de protección del lado que daba a la avenida Foch, una piedra rojiza y con protuberancias que no eran otra cosa que letras del antiguo Cataró, encerraba el secreto más buscado por el hombre. 

Traduction temporaire :
8

Ce fut alors notre tour et celui du Vatican. Quatre frères spécialement entraînés dans l'art du camouflage et de la diversion mirent le cap sur le célèbre Arc de Triomphe, en plein centre de Paris. En haut, juste avant qu'on se heurte à la balustrade métallique de protection latérale donnant sur l'avenue Foch, là, au cœur des imposants murs de la terrasse de ce magnifique monument, une pierre rougeâtre saillait, laissant voir ses protubérances – des lettres du Cathare ancien – elle renfermait le secret qui était devenu la priorité de l'homme.

Projet Annelise 2 – phrases 29-33

No podía escribir. “Hay algo terrible en todo esto, loco, tan terrible que no lo vas a poder entender.” Y sí que existía algo terrible. Se le hicieron múltiples exámenes, pruebas con varios especialistas, historias de más desmembramientos. Un hombre que no soportó cortarse de más una patilla y decidió degollarse.

Traduction temporaire :
Il n'arrivait pas à écrire. « Il y a quelque chose de terrible là-dedans, mon pote, si terrible que tu ne pourras jamais comprendre. » Évidemment qu'il y avait quelque chose de terrible. Ils lui firent passer une batterie d'examens, des analyses prescrites par divers spécialistes, des histoires de démembrements. Un homme qui ne supporta pas de se couper une rouflaquette plus courte que l'autre et qui décida de s'égorger.

Projet Chloé 11 – phrases 14-15

Y así esperando a mi nuevo plato, mucho de lo mismo, me quedo observando a un par de guapas y jóvenes turistas, hablando con un policía turístico. El mapa va y viene y ellas se quedan mirándose porque entienden algunas palabras pero el significado parece que quedo inconcluso, tanto que se fueron con una interrogación en sus rostros.

Traduction temporaire :
Alors, en attendant une autre assiette, la même chose en copieuse quantité, je reste là, à observer quelques jolies filles et de jeunes touristes, en pleine conversation avec un policier affecté au tourisme. Le plan passe de main en main, et elles, elles sont là, à se dévisager parce que si elles comprennent quelques mots ici ou là, le sens global, lui, en revanche, semble leur échapper ; on le voyait bien à leur air perplexe en partant.

lundi 22 septembre 2014

Projet Hélène 2 – phrases 128-131

3

Luizinho nunca quiso tener un hijo. En realidad, nunca tuvo tiempo para pensar que tendría uno, hasta la tarde en que Nuria lo sorprendió con la noticia de su embarazo. Tal vez Nuria tampoco lo quisiera; pero su naturaleza sumisa y poco ambiciosa se adaptó mejor que él a la situación, y fue finalmente el ímpetu que demostró tener frente a su maternidad inalterable lo que terminó por contagiársele a su novio y futuro esposo. Nueve meses después, Luizinho fue padre.

Traduction temporaire :
3

Luizinho n’avait jamais voulu d’enfant. En fait, il n’avait jamais eu le temps de penser à en avoir, jusqu’à ce qu’un après-midi, Nuria le prenne au dépourvu en lui annonçant qu’elle était enceinte. Peut-être n’en voulait-elle pas non plus, mais sa nature soumise et peu ambitieuse s’adapta mieux que lui à la situation. Finalement, la vivacité dont elle fit preuve face à sa maternité imperturbable finit par gagner son fiancé et futur époux. Neuf mois plus tard, Luizinho était père.  

Projet Miroslaba – phrases 9-10

La habían excluido, imperceptiblemente al principio, descaradamente después. Se lo habían dicho, "Tú no opines", "Tú no sabes nada"" Tú no te metas", " Las viejas,  chitón".

Traduction temporaire :
On l'avait exclue, imperceptiblement au début, ouvertement plus tard. On le lui avait dit : « On ne te demande pas ton avis », « Tu ne sais rien », « De quoi tu te mêles, toi ? », « Chut, ferme-la, la vielle » 

dimanche 21 septembre 2014

Projet Sabrina 4 – phrases 19-23

No entiendo cómo no me di cuenta. Me siento tan estúpido, padre, no se lo imagina, estúpido y culpable. ¿Cómo pude no percibirlo? Fue demasiado tiempo. Ahora que ella misma me lo ha contado esta mañana, todo encaja a la perfección.

Traduction temporaire :
Je ne comprends pas comment je ne m'en suis pas rendu compte. Je me sens si stupide, père, vous ne pouvez pas imaginer ; stupide et coupable. Comment ai-je pu ne pas le voir ? Cela remonte à trop longtemps. Maintenant qu'elle me l'a raconté en personne, ce matin, tout colle parfaitement.

Projet Élise 3 – phrases 262-268

Zebrel reflexionó sin forzar la posición. Por lo pronto, ya no podía caer más hondo. Las mutilaciones, en esos tiempos de medicina milagrosa, podían resolverse con transplantes o regeneración celular. Finalmente encontraría algún modo de llamar a Milena o a su hermano. Ellos pondrían avisos en los diarios digitales y en el tridi, si no los habían puesto ya. Alguien, a pesar del odioso exoprot, terminaría reconociéndolo y avisaría a la policía o a su familia. Sólo le hubiera gustado saber cuánto tiempo había transcurrido desde el episodio con la lisiada.

Traduction temporaire :
Zebrel réfléchit, sans changer de position. Pour le moment, il ne pouvait pas tomber plus bas. En ces temps où la médecine faisait des miracles, on pouvait remédier aux mutilations grâce à des transplantations ou par régénération cellulaire. Il finirait bien par trouver le moyen de contacter Milena ou son frère. Ils mettraient des avis de recherche dans les journaux numériques ou sur le tridi, si ce n'était pas déjà fait. En dépit de cet insupportable exoprot, quelqu'un le reconnaîtrait forcément et préviendrait la police ou sa famille. Il aurait seulement voulu savoir combien de temps s'était écoulé depuis l'épisode avec l'estropiée.

Projet Caroline 2 – phrases 108-110

—¡Oh príncipe! Estos días son tristes para todos —Belcebú había tomado la palabra—, pues sabemos que no disponemos de muchas opciones. Y puesto que tu sabia boca lo ha pronunciado, dirijo ahora mi pregunta a todos los presentes: ¿sabemos ya lo que hará Yavé a partir de ahora?

Traduction temporaire :
— Ô prince ! Ces jours-ci sont tristes pour nous tous - Belzébuth avait pris la parole -, car nous savons que nous sommes face à un choix restreint. Et puisque ta sage bouche nous y a incité, j'adresse maintenant ma question à toutes les personnes ici présentes : savons-nous d'ores et déjà ce que va faire Yahvé ?

vendredi 19 septembre 2014

Projet Émilie 5 – phrases 64-70

Más allá, un par de flamencos apenas rosados custodiaban a una cebra que se espantaba las moscas con la cola. A la vuelta de una curva, la señora Ema se encontró con dos tortugas de agua cruzando el camino de gravilla. Iban una junto a la otra, zangoloteándose muy rápido. Tan rápido que la señora Ema se asombró. Nunca hubiera pensado que podrían desplazarse a esa velocidad. Las tortugas se sumergieron en una acequia que corría hacia la laguna de los patos y desaparecieron. La señora Ema se preocupó: las tortugas seguramente se habían fugado de alguna jaula y ahora harían estragos entre los patitos recién nacidos, porque las tortugas de agua son carnívoras, lo habían dicho en un documental, por la televisión.

Traduction temporaire :
Derrière, quelques flamants d'un rose très pâle veillaient sur un zèbre qui chassait les mouches avec sa queue. Au détour d’une courbe, madame Ema tomba sur deux tortues d’eau en train de traverser le chemin de gravillons. Elles avançaient côte à côte, très vite, en se dandinant. Si vite, que madame Ema en fut étonnée. Elle n’aurait jamais imaginé qu’elles pouvaient se déplacer à une telle vitesse. Elles plongèrent dans un canal qui alimentait l’étang des canards avant de disparaître. Madame Ema s’inquiéta : elles s’étaient certainement enfuies d’une cage et allaient maintenant causer des dégâts parmi les canetons nouveau-nés, parce que les tortues d’eau sont carnivores – ils l’avaient dit, dans un documentaire, à la télévision.

Projet Miroslaba – phrase 8

Cansancio de ver la vida de los otros en la tele, de escuchar los problemas de los otros sólo detrás las puertas y las paredes.

Traduction temporaire :
La fatigue de regarder la vie des autres à la télé, de n'entendre les problèmes des autres que derrière les portes et les murs.

Que signifie…

… l'expression « À bon rat bon chat » ?

Projet Agathe 2 – titre + phrases 1-3

BET GERBER

Objeto directo

Lo apoyó en toda su carrera profesional.
La convenció de dejar arquitectura en tercer año.
- Lógico: él era mejor inversión, ella no se iba a destacar.

Traduction temporaire :


BET GERBER

Objet direct

Elle l'avait soutenu pendant toute sa carrière professionnelle.
Il l'avait convaincue d'abandonner l'architecture en troisième année.
- Logique : il était un meilleur placement, elle, elle ne sortirait pas du lot.

Projet Florian 4 – phrases 6-7

Sin despedirme cogí el tren con destino a la Ciudad de la Memoria. Era un tren con asientos de madera en el que tan sólo viajaba un maquinista anciano y un revisor tuerto con bigote blanco que me entregó un plano y una guía. Y ahora que ya ha amanecido dejo atrás la estación y me encuentro en una gran avenida.

Traduction temporaire :
Sans même dire au revoir, je pris le train à destination de la Ville de la Mémoire. Un train équipé de sièges en bois et à bord duquel ne voyageaient qu'un vieux mécanicien et un contrôleur borgne avec une moustache blanche qui me remit un plan et un guide touristique. Et maintenant que le jour est bel et bien levé, je laisse la gare derrière moi et me retrouve sur une grande avenue.

Projet Hélène 3 – phrases 120-125

7

Al llegar al hospital de Kiev, Anya, Natashenka y Aliaksei fueron bañados una vez  más. También les obligaron a afeitarse todos los pelos del cuerpo: la cabeza, los brazos, las piernas, el sexo. Se mudaron nuevamente de ropa. Aliaksei trató de ponerse unos pantalones dos tallas más pequeñas a sabiendas de que usarlos no tenía sentido. Anya seguía quejándose de la comezón y esas manchas rojas que le habían salido en la cara. A pesar de que los doctores les dijeron que estas irían desapareciendo con el tiempo, eso nunca sucedió.

Traduction temporaire :

7

On baigna de nouveau Anya, Natashenka et Aliaksei à leur arrivée à l’hôpital de Kiev. On les obligea également à se raser les cheveux et les poils : les bras, les jambes, le sexe. Ils changèrent encore de vêtements. Aliaksei essaya de mettre un pantalon deux tailles au-dessous, sachant pertinemment que l'user était inutile. Anya se plaignait toujours des démangeaisons et des plaques rouges sur son visage. D’après les médecins, elles disparaitraient avec le temps ; sauf que ça n'est jamais arrivé.

Projet Morgane 12 – phrases 98-99

Por suerte, Penélope no me hacía ese tipo de preguntas. Pasamos la mayor parte de ese verano juntos, riéndonos de nuestras locuras cuando teníamos más de tres tronchos en la cabeza, bebiendo hasta el amanecer con los amigos del malecón sur que solían tocar la guitarra y salir en patota hacia El Huayco, una discoteca llena de tablistas donde abundaban las pastillas y la coca.

Traduction temporaire :
Par chance, Penélope ne me posait pas ce genre de questions. Nous passâmes presque tout notre temps ensemble cet été-là, à rire de nos folies quand nous avions fumé plus de trois joints, à boire jusqu'au petit matin avec les amis de la jetée sud, qui jouaient souvent de la guitare et sortaient en bande au Huayco, une boîte de nuit bourrée de surfeurs où on trouvait des pilules et de la cocaïne en abondance.

Projet Justine / Maxime – phrases 162-168

El desarrollo de un nuevo individuo a partir de un huevo no fertilizado —parafraseó Aguinaga—, es una característica que le pertenece a los reptiles, a los insectos. No voy a permitir que utilice mi sangre para crear semejante monstruo. La evolución natural sabe lo que hace al mantenernos así, como machos y hembras.
¿Naturaleza? ¿Evolución?—gritó Carlon—. ¡El PIA, la MAC y el SIDA son lo que la evolución normal nos trajo! ¡Abrí los ojos, de una buena vez!

Traduction temporaire :
— Le développement d'un nouvel individu à partir d'un œuf non fécondé, paraphrasa Aguiniga, est une particularité chez les reptiles, les insectes. Je vous interdis d'utiliser mon sang pour engendrer un tel monstre. L'évolution naturelle sait ce qu'elle fait en nous séparant en deux catégories, les mâles et les femelles.
— Nature ? Évolution ? s'étrangla Carlon. La PIA, le MAC et le SIDA, voilà ce que nous apporte l'évolution normale ! Mais ouvre donc les yeux, nom d'une pipe !

Projet Elena / Céline – titre + phrases 1-3

A. M. S

Los días de pesca

Cuando yo era chica, en verano, iba siempre a pescar con mi papá. La caja de pesca era de madera y estaba pintada de verde. Adentro había anzuelos de distintos tamaños: los más chicos eran para pejerreyes y los más grandes para tiburo­nes. También había plomadas.

Traduction temporaire :

Les jours de pêche

Quand j’étais petite, l'été, j'allais toujours pêcher avec mon papa. Sa boîte à pêche était en bois peint en vert. À l'intérieur, il y avait des hameçons de différentes tailles : les plus petits pour les éperlans, les plus gros pour les requins. Il y avait également des plombs.

Projet Victor 2 – titre + phrases 1-2

Juan Valera (Espagne)
EL PESCADORCITO URASHIMA

Vivía muchísimo tiempo hace, en la costa del mar del Japón, un pescadorcito llamado Urashima, amable muchacho, y muy listo con la caña y el anzuelo. Cierto día salió a pescar en su barca; pero en vez de coger un pez, ¿qué piensas que cogió?

Traduction temporaire :

Juan Valera (Espagne)

Urashima, le petit pêcheur

Il y a bien longtemps, vivait, sur la côte de la mer du Japon, un petit pêcheur nommé Urashima, un garçon aimable et très habile avec une canne et un hameçon. Un jour, il partit à la pêche dans sa barque ; mais au lieu d'un poisson, que pensez-vous qu’il attrapa ?

Projet Margaux 9 – titre + phrases 1-3

CLAUDIA FARAH (Chili)

Silenciosa

“¡Perra!” -escuchas su voz acercándose- “¡Me cagaste, perra!” No sientes los golpes, ni su brazo apretando tu garganta, ajena a ese cuerpo sometido en una cocina siempre pulcra y ordenada.

Traduction temporaire :

CLAUDIA FARAH (Chili)

« Silencieuse »

« Salope ! » – tu entends sa voix se rapprocher – « Tu m'as bien fait chier, espèce de salope ! » Tu ne sens pas les coups, ni son bras qui étrangle ta gorge, dépossédée de ce corps soumis dans une cuisine toujours propre et ordonnée.

mercredi 17 septembre 2014

Projet Justine / Vanessa – phrases 142-143

Estos no se percataron que Minc no estaba sólo contra el mundo. En una inesperada acción tipo comando, varios de sus seguidores se presentaron en los sets de los canales de televisión más reputados del planeta para; continuar con las premoniciones de su líder.

Traduction temporaire :
Elles ne se rendirent pas compte que Minc n'était pas seul contre tous. Lors d'une opération commando inattendue, plusieurs de ses partisans se présentèrent sur les plateaux des chaînes de télé les plus populaires de la planète avec l'intention de continuer à diffuser les prémonitions de leur leader.

Projet Justine 3 – phrases 4-5

Eran las diez y media, faltaban dos horas para Navidad y yo nunca había sido supersticioso. Además, cientos de veces había visto esos pañuelos alrededor de la cabeza de Camila y había sido yo quien se los había regalado, uno tras otro, en cualquier día del calendario, para compensar mi pertinaz olvido de las fechas que tanto significaban para ella.

Traduction temporaire :
Il était 22h30. Il ne restait que deux heures avant Noël ; et, moi, je n’avais jamais été superstitieux de toute façon. Par ailleurs, j’avais vu ces foulards autour de la tête de Camila des centaines de fois ; je les lui avais offerts, l’un après l’autre, n’importe quel jour du calendrier, en compensation de mon éternel oubli des dates qui signifiaient tant pour elle.

Projet Hélène 2 – phrases 122-127

Entregué al hombre viejo que tanto me había cuidado y al que tanto quería, y la enfermera que lo recibió pareció entender lo que este simple hecho significaba para ambos. Al momento de despedirse, Guiraldes, Capitán Nemo, me dio un abrazo, y su aliento, amargo e ineludible como la vejez, me golpeó de lleno el oído:
–¿Quieres conocer la isla? –me dijo.
–¿Cómo? –respondí.
–Conocerla... lo que hay más allá de la orilla, en tierra firme. ¿Quieres verlo?

Traduction temporaire :
Je confiai le vieil homme, qui avait tellement pris soin de moi et que j’aimais tant, à l’infirmière. Celle-ci parut comprendre ce que ce simple geste signifiait pour nous deux. Au moment de nous dire au revoir, Guiraldes, Capitaine Némo, me prit dans ses bras ; à l'instar de la vieillesse, amère et inévitable, son souffle me frappa en plein dans l’oreille :
— Tu veux aller sur l’île ?
— Comment ?

— Y aller… voir ce qu’il y a après la plage, sur la terre ferme. Ça te dit ?

mardi 16 septembre 2014

Projet Aurélie – phrases 30-31

Incluso había clientes que llevaban sus pelucas y sus trajes para que Consuelo los disfrazara, y que después de mirarse en el espejo se metían un pajazo o se vaciaban al primer cachetadón. Llegar a los 45 años para sonar a los pervertidos era una suerte comparado con lo de Soledad.

Traduction temporaire :
Il y avait même des clients qui apportaient leurs perruques et leurs robes pour que Consuelo les déguise, et qui, après s'être regardés dans le miroir, se branlaient ou éjaculaient à la première gifle. Être connue des pervers à 45 ans était une chance comparé au parcours de la vielle Soledad.

Projet Élodie 9 – phrase 63

De repente, es como si el techo del departamento desapareciera, y vuelo, alto hacia el cielo, todo está calmo, olor a jazmines como el jardín de mi abuela, pájaros, nubes de colores y todo se aquieta, mi corazón late despacio, mi respiración es pausada, y todo esta bien.

Traduction temporaire :
Soudain, c'est comme si le toit au-dessus de l'appartement disparaissait, et je vole, très haut, vers le ciel. Tout est calme, ça sent le jasmin, comme le jardin de ma grand-mère, des oiseaux, des nuages de couleur et tout s'apaise, mon cœur bat lentement, ma respiration est paisible et tout va bien.

Question de lexique

Qu'est-ce qu'un : « Gimmick » ?

lundi 15 septembre 2014

Projet Justine + Maxime – phrases 157-161

¿En nombre de quién trabaja? ¿Quién se cree que es? Reemplazar la sexualidad humana por la partenogénesis es un error en el que nunca debí involucrarme.
Aguinaga, vas a quedar en los libros de historia —replicó Fansi—. Tu sangre está circulando por las venas y arterias de este clon. Te recuerdo que fuiste el primero en ofrecerte como voluntario.

Traduction temporaire :
— Au nom de qui travaillez-vous ? Qui croyez-vous être ? Remplacer la sexualité humaine par la parthénogenèse est une erreur dans laquelle je n'aurais jamais dû me laisser entraîner.
— Aguinaga, tu vas passer à la postérité dans les livres d'histoire, répliqua Fansi. Actuellement, ton sang circule dans les veines et les artères de ce clone. Je te rappelle que tu as été le premier à te proposer comme volontaire.

Projet Elena 7 – phrases 185-193

Se habían mudado nuevos dueños a la planta alta. Tenían perros, pero no los sacaban a pasear. Orinaban directamente en la terraza y por una filtración de las junturas el pis se escurría desde las vigas del techo a las paredes de nuestra casa. Así que ahora estamos meados por los perros stricto sensu, como dice papá. En la posdata decía: Adiviná qué. El viejo M volvió a ganar el Torneo Mayor este año. ¿No es increíble? Me lo crucé en el supermercado el otro día. Tiene ahora el pelo totalmente blanco, pero fuera de eso está idéntico.

Traduction temporaire :
De nouveaux propriétaires avaient emménagé à l'étage. Ils avaient des chiens, qu'ils ne promenaient pas et qui, donc, urinaient directement sur la terrasse. Le pipi s'infiltrait par les joints et s'écoulait par les madriers du toit jusqu'aux murs de notre maison. Donc, voilà, comme dit papa : nous avons la pisse, stricto sensu. Dans le postscriptum, elle ajoutait : Devine quoi. Le vieux M a de nouveau remporté le Grand Tournoi de cette année. N'est-ce pas incroyable ? Je l'ai croisé au supermarché l'autre jour. Il a les cheveux tous blancs, mais à part ça, il est strictement identique.  

Projet Justine 3 – phrase 3

Pero también dijo que eran un mal obsequio de Navidad, porque una superstición decía que la persona que recibía de regalo un pañuelo acababa por enemistarse con quien se lo había regalado.

Traduction temporaire :
Elle a néanmoins précisé que c’était une mauvaise idée de cadeau de Noël, car à en croire une superstition, la personne qui se voyait offrir un foulard à Noël finissait par devenir l’ennemi de celui qui le lui avait offert.

Projet Justine / Vanessa – phrase 141

Minc el profeta, fue encarcelado por Swestneger cuando frente a un centenar de cámaras de todo el orbe, predecía el fin del mundo. Los altos cargos de la casa blanca salieron dos horas después a explicar este arresto y con cara dura pronunciaron que el señor Minc había sido invitado al pentágono por su propia seguridad y para explicar sus premoniciones a los altos mandos militares del ejército de los Estados Unidos.

Traduction temporaire :
Minc, le prophète, fut incarcéré par Swestneger au moment où il prédisait la fin du monde devant des centaines de caméras du monde entier. Deux heures plus tard, les hauts responsables de la Maison Blanche vinrent expliquer cette arrestation et, le visage fermé, déclarèrent que Monsieur Minc avait été invité au Pentagone pour sa sécurité personnelle et pour exposer ses prémonitions aux hautes autorités militaires de l'armée des États-Unis.

Projet Élise 3 – phrases 249-261

¿A qué se debe este repentino cambio? —dijo el monitor, suspicaz.
A que no lograré nada de otro modo.
No te creo; tratarás de urdir algo.
Decidí que no tiene sentido.
Ya lo veremos.
Sí, lo veremos —dijo Zebrel—. ¿Qué hago?
El monitor vaciló un segundo, pero por lo visto tenía mucha experiencia y aquella situación debía ser frecuente. —No abandones la posición. Los herejes de Neo-Jabad la codician y no la queremos ceder.
¿Qué dice? No comprendo...
No te preocupes; ya te vas a enterar.

Traduction temporaire :
— À quoi doit-on ce soudain changement d'attitude ? s'enquit le moniteur, méfiant. 
— Au fait que je n'obtiendrai rien autrement.
— Je ne te crois pas, tu essaieras forcément de manigancer quelque chose.
— J'ai compris que ça n'a aucun sens.
— On verra bien.
— Oui, on verra bien, répliqua Zebrel. Que dois-je faire ? 
Le moniteur hésita une seconde,] mais il avait visiblement de l'expérience et ce genre de situation devait être fréquent.
— N'abandonne pas ta position. Les hérétiques de Neo-Jabad la convoitent et nous refusons de la leur céder.
— Qu'est-ce que vous dites ? Je ne saisis pas… 

— Ne t'inquiète pas, tu vas vite comprendre.

Projet Élise / Nadia – phrases 244-250

Aunque ninguna tarde, me parece, resultó tan memorable y gloriosa como la de mi debut. A pesar de rebasar a mi primo Mario, demorando casi veinticinco minutos, no oí, gracias a la buena voluntad del grupo, el impaciente, bullicioso coro de silbidos. Después, se me concedería ese honor. Disfruté incluso, como únicamente un muchacho tímido puede hacerlo, ante una andanada de reproches e invectivas: «¡Pendejo demorón!», «¡Qué conchudo eres!», «¡Ya te sientes el más trome de todos!».

Traduction temporaire :
Même si aucune soirée, me semble-t-il, ne fut aussi mémorable et glorieuse que celle de ma première fois. J'eus beau surpasser mon cousin Mario en restant presque vingt-cinq minutes avec elle, j'échappai au concert retentissant de sifflements impatients, grâce à la bienveillance de la bande à mon égard. On me ferait cet honneur plus tard. J'arrivai même à apprécier, comme seul un garçon timide en est capable, leur torrent de reproches et d'insultes : « Putain de traînard ! », « Mais quel enfoiré ! », « Ça y est, tu te prends pour le plus malin du monde ! ».

Projet Émilie 5 – phrases 58-63

Más adelante apareció la pileta de los lobos marinos. Había dos. El más viejo dormía sobre la costa de rocas falsas; el más joven nadaba en el agua turbia. Un cartel advertía a los visitantes que el olor era causado por el alimento de los lobos marinos. También decía que renovaban el agua una vez por semana y que sus estados de pH se analizaban a diario. Lo firmaba el director.

Traduction temporaire :
Plus loin, il y avait la piscine des loups de mer. Ils étaient deux. Le plus vieux dormait sur la côte en faux rochers ; le plus jeune, lui, nageait dans l’eau trouble. Un panneau prévenait les visiteurs que l’odeur provenait de la nourriture des animaux. On y lisait aussi que l’eau était changée une fois par semaine et que l’on mesurait son pH quotidiennement. Le tout signé du directeur.

Projet Justine 3 – titre + phrases 1-2

Javier Enrique Arévalo Piedra (Pérou)

Camila

La vendedora, una señora gorda y canosa que con una barba habría pasado por Papá Noel, me dijo que los pañuelos eran de la India. Yo lo sabía, pero ella insistió en explicarme que eran delicados, que a una mujer le bastaba llevarlos atados alrededor de la cabeza para embellecerse.

Traduction temporaire :

Javier Enrique Arévalo Piedra (Pérou)

Camila

La vendeuse, une grosse dame aux cheveux grisonnants – qu’on aurait pu prendre pour le Père Noël, si elle avait porté une barbe – m’a appris que les foulards venaient d’Inde. Je le savais, mais elle a insisté, m’expliquant qu’ils étaient élégants, qu’il suffisait qu’une femme les noue autour de sa tête pour être encore plus belle.

Projet Alison 4 – texte entier

ANDREA AVARIA (Chili)

Divorcio

Después de años de desgano y silencio se decidió, a pesar del asma y el marcapaso de su mujer.
Mariana, le dijo, estoy convencido: me separo de ti.
Demoró en recobrarse del espanto que le produjo verla tirar el tubo de oxígeno y salir escaleras abajo gritando y saltando de eufórica alegría.

Traduction temporaire :

ANDREA AVARIA (Chili)

Divorce

Après des années d’inappétence et de silence, il passa outre l'asthme et le pacemaker de sa femme et prit l'initiative :
« Mariana, lui dit-il, c'est décidé, je te quitte. »
Il mit du temps à se remettre de l'effroi de la voir retirer son masque à oxygène, sortir, puis dévaler les escaliers, en criant et sautant de joie, euphorique.

Projet Florian 4 – phrases 4-5

Me identifiqué con el hombre maduro del que estaba enamorada dejando el papel de amante descorazonado para el escritor que, al fin y al cabo, estaba muerto. La sola idea de que me podía seguir queriendo me obsesionaba tanto que no había descansado hasta saber su paradero.

Traduction temporaire :
Je m'identifiai à l'homme d'âge mûr dont elle était amoureuse, laissant le rôle de l'amant éconduit à l'écrivain qui, après tout, était mort. Le seul fait de penser qu'elle pouvait encore m'aimer m'obsédait tellement que je n'eus de cesse de connaître son adresse.

Projet Justine / Maxime – phrases 147-156

¿Mentira? ¿Terminar con el vicio y el desenfreno inmoral que nos están matando es mentir? ¿Con cuántas supuestas curas e infinidad de placebos nos han estado inundando? ¿Cuántas generaciones han tenido que soportar la manipulación de las empresas privadas que nos llenan de medicinas hasta el cuello? Nos están matando, Aguinaga. Vos lo sabés bien. ¿No estás a favor de la moralidad del mundo?
Este no es el modo de reparar nada, doctor —dijo Aguinaga—. No puede extirpar lo esencial de la naturaleza. Es inhumano.
Mirá, Aguinaga…

Traduction temporaire :

— Mensonge ? En finir avec le vice et le dévergondage immoral qui sont en train de nous tuer, c'est mentir, ça ? Par combien de prétendus traitements et quelle infinité de placebos sommes-nous envahis ? Combien de générations ont dû endurer d'être manipulées par les laboratoires privés qui nous gavent de médicaments ? Ils sont en train de nous anéantir, Aguinaga, tu le sais bien. Tu n'es pas favorable à la moralité du monde ?
— Vous n'arrangerez rien de cette manière, docteur, répondit Aguinaga. Vous ne pouvez pas extirper l'essence de la nature humaine. C'est inhumain.
— Réfléchis, Aguinaga…

Projet Manon / Justine 2 – phrase 104

Voló a sembrarse en las breñas por donde transitara la mirada nostálgica y el espíritu corajudo de un guerrero apodado Quindío.

Traduction temporaire :
Il vola pour se semer dans les broussailles où circulait le regard nostalgique et l'esprit courageux d'un guerrier surnommé Quindío.

Projet L'ébène – phrase 16

La cría murió a la mañana siguiente, porque a los insectos machacados les faltaba otra cosa, algo de la madre pájaro, los jugos gástricos, quizás.

Traduction temporaire :
L'oisillon mourut le lendemain matin. Sans doute les insectes écrasés étaient insuffisants, notamment parce qu'y manquaient les sucs gastriques de leur maman.

Projet Émilie 5 – phrases 53-57

Tres: un par de tortugas prófugas. Los senderos del zoológico corrían por lo hondo de un cañadón. Las plantas de yucas y los espinillos colgaban de la pendiente y pendulaban en el viento. El polvo volvía marrones los yuyos del borde del camino. De tanto en tanto, a un costado u otro aparecía alguna jaula o surgía un sendero estrecho que conducía a la base de las barrancas donde estaban los pumas y un oso tibetano.

Traduction temporaire :
Trois : deux tortues fugitives. Les sentiers du zoo serpentaient au fond d’un ravin. Les maniocs et les acacias accrochés à la pente oscillaient dans le vent. Les mauvaises herbes longeant le chemin étaient marron de poussière. De temps en temps, d’un côté ou de l’autre, surgissait une cage ou une étroite sente qui menait au bas des fosses, où se trouvaient les pumas et un ours du Tibet.