mardi 31 mars 2015

Projet Manuel / Thomas – phrases 110-114

Santiago se sentía pleno, dueño de una íntima certidumbre que siempre le había sido ajena. Desde arriba, todo parecía distinto. Los mil ojos de la noche, menudos y brillantes como salamandras, bullían alrededor de él. Oteó el cielo vasto y limpio y por primera vez creyó entender el mundo, esa vida que se agazapaba bajo la oscuridad, todos esos gritos sofocados, todas esas miradas crispadas, todos esos deseos que aguijoneaban a los hombres. Él velaba el sueño de la ciudad y la noche se desplegaba y le tendía una mano gigantesca para recogerlo y llevarlo por los aires.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Émilie 8 – phrases 111-117

Regresé temprano y rendido. Nunca me acogí al lecho con más grata pesadez de sueño. Desperté bañado en sudor, los ojos turbios, la garganta reseca. Había afuera un rumor de lluvia. Buscando algo, me apoyé en la pared, y por mi cuerpo corrió como un latigazo el escalofrío del miedo. La pared estaba caliente y conmovida por una sorda vibración. Casi no necesité abrir la ventana para darme cuenta de lo que ocurría.

Traduction temporaire :
Je rentrai tôt, épuisé. Jamais je n’avais rejoint mon lit si agréablement alourdi de sommeil. Je m’éveillai en sueur, la vue brouillée, la gorge sèche. Dehors, on entendait le bruit de la pluie. En tâtonnant un peu, je m’appuyai contre le mur : le frisson de la peur parcourut mon corps, tel un coup de fouet. La paroi était chaude et ébranlée par une vibration sourde. Je n’eus quasiment pas besoin d’ouvrir la fenêtre pour me rendre compte de ce qui se passait.

Projet Chloé T 1 – phrases 34-38

La idea le llegó de repente.
Un lapsus de genialidad, inspirado sin dudas por la presencia de Beethoven que, desde el busto de yeso, lo miraba con sus ojos eternos.
Aquella misma noche, tomó el cuchillo de la cocina.
Fue rasgándose la piel del vientre con mucho cuidado.
Detenía la hemorragia con un trapo rojo.

Traduction temporaire :
L'idée lui apparut subitement. Un lapsus de génialité, sans doute inspiré par la présence de Beethoven qui, depuis le buste en plâtre, le regardait avec ses yeux éternels. Cette nuit-là, il prit un couteau de la cuisine. Il s'entailla la peau du ventre, très soigneusement, tout en contenant l'hémorragie avec un torchon rouge.

Projet Justine 4 – phrases 88-92

Cuando le respondimos que la señora Carmen nunca había hablado de sacrificios notamos cierta contrariedad en sus cejas que, tras la sorpresa, se relajaron al mismo tiempo que sus labios. Sacrificios es una palabra dura, tal vez mal empleada. Ya conocerán nuestra política de buena vecindad hoy mismo, cuando acudan a nuestra junta trimestral. Allí podrán empaparse de todo y, de paso, discutir qué haremos con ese estacionamiento que no van a usar. En la reunión conocerán a muchos vecinos que lo querrán alquilar, y ustedes podrán elegir al mejor postor.

Traduction temporaire :
Quand nous lui répondîmes que Madame Carmen n'avait jamais parlé de sacrifices, nous remarquâmes chez lui une certaine contrariété, au vu de l'inflexion de ses sourcils, qui, la surprise passée, se détendirent en même temps que ses lèvres. Sacrifices est un terme fort, peut-être employé à mauvais escient. Vous aurez l'occasion de découvrir notre politique de bon voisinage aujourd'hui même, lors de notre réunion de copropriété trimestrielle. Là, vous pourrez vous imprégner de tout cela et, au passage, débattre de la décision à prendre au sujet de la place de parking que vous n'utiliserez pas. À cette réunion, vous ferez la connaissance de nombreux voisins souhaitant la louer et vous serez en droit de choisir le plus offrant.

Projet Justine / Nadia / Elise – phrases 262-265

Su último mes, marzo, lo pensaba pasar, como de costumbre, en La Punta. El Pato estaba en cuarto de media. Tenía el cabello rubio cenizo y una sonrisa simpática, natural, despreocupada, que lo ponía siempre por encima de todo. Era casi como ese tío increíble que aparecía en los carteles de publicidad fumándose un Camel en la cumbre de una montaña.
Además, el prestigio del Pato rozaba el cielo:

Traduction temporaire :
Il pensait passer le mois de mars – la fin de ses congés – à la Punta, comme d'habitude. Pat était en troisième. Il avait les cheveux blond cendré et un sourire sympathique, naturel, insouciant, qui donnait sans cesse l'impression que tout glissait sur lui. Il était presque comme ce type incroyable qui trônait sur les affiches publicitaires une Camel à la bouche, au sommet d'une montagne. En plus, le prestige de Pat atteignait presque le ciel :

Projet Élodie 10 – phrases 44-47

. De su boca me llegaba el olor a ron y de su cuello, una mezcla de coco y algo parecido al clavo, al curry, a la alcoravea quizá. Me moría por morderle en el cuello. Tan excitada estaba encima de ella, ¿te importa que duerma esta noche aquí, contigo?, tan pegada a su aliento, a sus ojos, a sus pechos, que solo se me ocurrió decir: ¿para qué? Pues para nada, tonta, ¿para qué más iba a querer dormir contigo?

Traduction temporaire :
De sa bouche, me parvenait l'odeur du rhum et de son cou, un mélange de coco et de quelque chose proche du clou de girofle, du curry, et peut-être à du cumin. Je mourais d'envie de la mordre dans le cou. J'étais tellement excitée, penchée au-dessus d'elle ! Cette nuit, ça t'embête si je dors ici, avec toi ? J'étais tellement collée à son souffle, à ses yeux, à ses seins que j'arrivai seulement à demander : pourquoi ? Ben, pour rien, imbécile, pourquoi je voudrais dormir avec toi à ton avis ?

lundi 30 mars 2015

Projet Fanny / Laura – phrases 85-86

Aunque cuando le conoció ella pensó que lo tenía alquilado, resultó que era de su propiedad, y no había querido buscar otro inquilino porque prefería tenerlo como sitio para guardar sus cosas. Cosas insignificantes pero que sin duda ocupaban mucho espacio: comics, ropa, DVDs y juegos, libros y todos los apuntes de la universidad…

Traduction temporaire :
Bien qu'elle ait cru, quand elle l'avait rencontré, qu'il le louait, il s'avéra qu'il en était propriétaire. Il n'avait pas voulu chercher un autre locataire parce qu'il préférait l'avoir pour garder ses affaires. Des affaires insignifiantes, mais qui prenaient beaucoup de place : des bandes dessinées, des vêtements, des DVD, des jeux, des livres, et tous ses cours de l'université…

Projet Caroline 2 – phrases 250-256

No te equivocas —dijo Lucifer—. Soy el espíritu de los muchos nombres, pero en realidad no tengo ninguno; porque la verdad es que no soy nada. La conciencia, ese fenómeno difuso que cada uno de nosotros poseemos y que nos hace creer que somos únicos en el Universo, es tan ilusoria como la imagen reflejada en las aguas claras de un río. Yo mismo soy una ilusión. Y si, cuando yo no esté, alguien me recuerda, me recordará precisamente como eso.
¿Es que no pensabas despedirte? ¿Lo saben los demás?

Traduction temporaire :

— Ne te méprends pas, répondit Lucifer. Je suis l'esprit aux noms multiples, mais en fait, je n'en ai aucun ; parce qu'en réalité, je ne suis rien. La conscience, ce phénomène diffus que chacun de nous possède et qui nous fait croire que nous sommes uniques dans l'Univers, est tout aussi illusoire que l'image reflétée dans l'eau claire d'un fleuve. Je suis moi-même une illusion. Et si, quand je ne serai plus là, quelqu'un se souvient de moi, ce sera ainsi.
— Mais tu ne comptais pas faire tes adieux ? Les autres sont-ils au courant ?

Projet Sonita 19 – phrases 6-10

Murió joven Horacio. Tendría unos 22 años, pero ya había sufrido lo suficiente, lo de una vida completa.
La madre murió al parirlo y el padre poco tiempo después. Desde entonces tuvo que luchar solo; trabajó desde pequeño en la sierra y ahí mismo se fue curtiendo.
No hacía mucho que había llegado hasta allá un sacerdote venido de la ciudad a enseñar su palabra y su amor, y a levantar en plena sierra, una casa de Dios.

Traduction temporaire :
Horacio mourut jeune. Il devait avoir dans les 22 ans, mais il avait déjà pas mal souffert, pour une vie entière. Sa mère mourut en couches et son père la suivit peu après. Depuis, il dut lutter seul ; il travailla dès son plus jeune âge dans la montagne et c'est là qu'il s'endurcit. Peu de temps auparavant, un curé en provenance de la ville y était arrivé, pour enseigner Sa parole et Son amour et ériger une maison de Dieu, là, en pleine montagne. 

Projet Agathe 5 – phrases 48-49

Y entonces no sé lo que dije pero él aprisionó mis piernas entre las suyas. Es posible que hasta lo haya llamado con otro nombre porque al comienzo éramos Clara y Damián y después él utilizaba unos diminutivos que primero se emparentaban con Clarita pero después sonaban algo así como Cosita, Nenita, y si bien yo sabía que era caer en los lugares comunes y en la cursilería, lo imitaba en todo.

Traduction temporaire :
Je ne sais pas ce que je dis alors, mais il emprisonna mes jambes entre les siennes. Possible que je sois allée jusqu'à l'appeler par un autre nom, parce qu'au début, nous étions juste Clara et Damián, et ensuite, il se mit à employer des diminutifs qui premièrement, s'apparentaient à Ma petite Clara, et puis devenaient quelque chose comme Mon cœur, Mon bébé ; et bien que je sache que c'était tomber dans les lieux communs et dans les manières, je l'imitais sur toute la ligne.

Projet André / Bénédicte – phrase 29

Por supuesto que esta historia no la encontrará en los libros de texto escolares, ya que el mencionado cabo Linares, hoy por hoy, es un venerable y condecorado oficial de nuestro ejército, hasta existe una foto, muy decente por así decirlo, colgada en el museo de guerra en Villamontes, al sur de Bolivia, le recomiendo que vaya para que se cague de risa.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Hélène 4 – phrases 61-67

Estaba un poco cansado. Me detuve detrás del hombre calvo que me saludaba con gestos de extrañeza. De pronto lo vi. Era un aparato drone que hacía su aparición ante mis ojos para posarse gentilmente delante del hombre del control. Todo el mundo a su alrededor dio vivas y empezaron a besarse. Luego se dirigieron hacia el hombre calvo de sonrisa perfecta para abrazarlo y felicitarlo. Los aplausos eran más ensordecedores que el dichoso aparato.

Traduction temporaire :
J’étais un peu fatigué. Je me plantai derrière le chauve, qui me saluait avec des gestes d'étonnement. Soudain, je l’aperçus : Un drone apparut sous mes yeux et se posa gentiment devant l’homme à la télécommande. Tout le monde autour de lui poussa des vivats ; ils se mirent à s’embrasser. Ils se dirigèrent ensuite vers le chauve au sourire parfait afin de lui donner l’accolade et le féliciter. Les applaudissements étaient plus assourdissants encore que ce maudit appareil.

Projet Aurélie O 11 – phrases 3-5

Pero el Pinocho que quería Lorman no era el de las películas o libros; el moralizante dibujo con una nariz enorme por decir mentiras. Ese no le hacía falta porque de narizones mentirosos estamos repletos. No, el Pinocho de Lorman debía ser el transformado ya en niño; ya sin mentiras; ya con papá y yendo a la escuela para ser mejor niño y mejor hijo.

Traduction temporaire :
Mais le Pinocchio que Lorman voulait n’était pas celui des films ou des livres : le dessin moralisateur au nez qui s’allonge quand il dit des mensonges. Non, ce n’est pas celui-là qu’il lui fallait, car de grands nez menteurs, on en a bien assez comme ça. Non, le Pinocchio de Lorman devait déjà être transformé en enfant ; ne plus mentir ; avec un papa et allant à l’école pour être un meilleur enfant et un meilleur fils. 

Projet Bastien / Andrés – phrases 31-33

Una noche fuimos a tomar algo a un bar de Nueva Córdoba, era un lugar caro y yo no tenía un peso o, mejor dicho, el peso que tenía me alcanzaba para pagar una cerveza y volverme a pie a casa. Me impuse un plan de urgencia económica: no pedí nada. Estamos en un bar, dijo Verónica, ¿por qué no tomás algo?

Traduction temporaire :
Un soir, nous sommes allés boire un verre dans un bar de Nueva Córdoba ; un endroit cher, or, moi, je n'avais pas un sou, le peu d'argent que j'avais me suffisait à peine pour me payer une bière et rentrer à pied chez moi. Je me suis imposé un plan d'urgence économique : je n'ai rien commandé. Nous sommes dans un bar, a dit Verónica, pourquoi tu ne prends rien ?

Projet Miroslaba – phrases 17-19

Cuando el tío pidió al niño que repitiera una frase musical y lo hizo tan perfectamente, ambos se abrazaron poseídos del misterio. Fue gracias al oído divino del niño que entendió que, no sería un niño que no solamente recibía la música, sino que pronto crearía, daría desde sí mismo. Así empezaron las clases de música para el niño.

Traduction temporaire :
Lorsque l’oncle demanda à l’enfant de répéter une phrase musicale, il l’exécuta si parfaitement qu’ils se serrèrent dans les bras, ensorcelés par le mystère. Il comprit que le garçon, grâce à sa divine oreille musicale, ne recevrait pas seulement la musique, mais la créerait bientôt, elle viendrait de lui-même. C’est de cette manière que les cours de musique commencèrent pour le petit.

Projet Annelise 2 – phrases 155-160

Mejor regreso a mi casa, me acuesto a dormir, no sé. En el escritorio están su computadora, sus fotografías, sus papeles. La imagen del papá junto a la mamá y Celine, de niña. Él se ve mayor que la madre, mucho mayor. “El esperma viejo da vida a medias”, solía decir cuando miraba la foto. Celine dice que vio a su doble, sólo espero que se le pase lo mismo, que no se corte nada.

Traduction temporaire :
Il vaut mieux que je rentre chez moi, que je me couche, je ne sais pas. Dans le bureau, il y a son ordinateur, ses photographies, ses papiers. L'image du papa et de la maman ensemble, avec Celine, petite. Lui, il a l'air plus âgé que la mère, beaucoup plus. « Le vieux sperme donne des vies à moitié », avait-il l'habitude de dire en regardant la photo. Celine affirme qu'elle a vu son double, j'espère seulement qu'il ne lui arrivera pas la même chose, qu'elle ne se coupera rien.

Projet Ludivine / Élise – phrases 216-221

Después vinieron los años en la ciudad, el instituto, las primeras chicas… y al fin, su primer coche. La ilusión por viajar y hacer realidad todos sus sueños de niño, la impaciencia primero y la decepción después. Las cosas nunca eran como las había imaginado. Eran mucho más grises, más corrientes y anodinas. La vida en general lo era. Le costó cuatro años decidirse. Se decía a sí mismo que debía estar loco y dos minutos después se convencía de que jamás había estado tan cuerdo.

Traduction temporaire :
Puis, étaient venues les années en ville, le lycée, les premières filles… et finalement, sa première voiture. L'espoir de voyager et de transformer tous ses rêves d'enfant en réalité, l'impatience d'abord, la déception ensuite. Les choses n'étaient jamais comme il les avait imaginées. Elles semblaient beaucoup plus grises, plus banales et anodines. La vie en général l'était. Il avait mis quatre ans à se décider. Il se disait à lui-même qu'il devait être fou, et deux minutes après, il se convainquait qu'il n'avait jamais été aussi raisonnable.

samedi 28 mars 2015

Projet Justine 4 – phrases 86-87

A los dos días nos mudamos con la esperanza desbordando nuestros cuerpos, con el mayor orgullo –tan jóvenes y con casa propia– y con los zapatos preparados para caminar a falta de auto. El presidente de la junta de propietarios nos dio la bienvenida, habló generalidades que no entendimos del todo acerca de la cooperación, la disciplina, otra vez la disciplina, y los sacrificios que la señora Carmen ya les debe haber comentado para vivir en armonía y con decencia.

Traduction temporaire :
Deux jours après, nous emménageâmes, débordants d'espoir, extrêmement fiers – si jeunes et déjà notre chez-nous ! – avec nos chaussures pour marcher, puisque nous étions désormais sans voiture. Le président de la copropriété nous souhaita la bienvenue, débita force banalités, auxquelles ne nous comprîmes rien du tout, à propos de la coopération, de la discipline, encore de la discipline, et des sacrifices, dont Madame Carmen a déjà dû vous parler, visant à vivre décemment et en harmonie.

Projet Manuel / Thomas – phrases 106-109

Santiago se impulsó fuera de la habitación y se elevó hacia el tendido eléctrico y sobrevoló en torno a la cometa, examinando cómo podía liberarla. Tal como había sospechado, los sucesivos golpes de viento habían enredado aún más la cola. Sabía que mientras no tuviera contacto con la tierra no habría mayor riesgo, pero tenía que ser cuidadoso. Resolvió tomarse un respiro antes de proceder, de modo que voló de vuelta a la azotea y dejó que sus pies se posaran sobre el muro.

Traduction temporaire :
Santiago se propulsa hors de la chambre, s'éleva en direction du câble électrique et survola le cerf-volant, analysant la manière dont il l'attraperait. Comme il s'en était douté, les coups de vent successifs avaient encore plus emmêlé la queue. Il savait que tant qu'il n'avait aucun contact avec la terre, il n'encourrait pas de risques majeurs, mais qu'il devait être prudent. Il décida de faire une pause avant d’agir ; de sorte qu'il rejoignit la terrasse en volant, puis laissa ses pieds se poser sur le mur.

Projet Chloé 11 – phrases 43-45

Panchito siempre dice: es tan idiota mi mujer que después de tantos años de casados todavía me cree cuando le digo que la amo. Todos nos reímos, ¡Dios, es un maldito infeliz!
Y por supuesto quedo yo al final, el que siempre se ríe y hace alguna acotación para seguir riéndonos un poco más.

Traduction temporaire :

Panchito dit toujours : ma femme est tellement idiote, qu'après tant d'années de mariage, elle me croit encore quand je lui affirme que je l'aime. Tout le monde rigole. Dieu est vraiment un misérable ! Et, bien sûr, à la fin, il reste moi ; celui qui plaisante constamment et ajoute un commentaire pour qu'on continue à rire un peu.

Projet Émeline 4 – phrases 7-8

Parque desigual sin hierba amarillenta alrededor de las bancas donde sólo se ama de noche y no hay casi nada que describir. Entonces preocupado me aproximo al antiguo colegio y su pintura-mosaico por el tiempo, desafío espontáneo de animales desdibujados, aureola sin rostro, manos abiertas.

Traduction temporaire :
Parc accidenté, sans herbe jaunie autour des bancs, où l'on ne s'aime que la nuit et où il n'y a presque rien à décrire. Alors, inquiet, je m'approche de l'ancienne école et de sa peinture qui, avec le temps, est devenue une mosaïque, affrontement spontané d'animaux estompés, auréole sans visage, mains ouvertes.

vendredi 27 mars 2015

Projet Éléonore / Johanna – phrases 98-101


La niña piensa de inmediato que puede tratarse de una trampa. Puede estar escondido en cualquier parte, aguardando el momento preciso para sorprenderla y entonces atacarla. La niña azuza la mirada alrededor del patio, las rodillas temblando, pero no, no aparece: se ha esfumado, se ha hecho polvo. El patio ha quedado en completo silencio.

Traduction temporaire :
La fillette se dit immédiatement qu'il doit s'agir d'un piège. Il peut être caché n'importe où, attendant le moment opportun pour la surprendre et alors l'attaquer. La fillette s'acharne à regarder partout dans la cour, les genoux tremblant, or non, il n'apparaît pas : il a disparu, il est devenu poussière. La cour est restée dans un silence complet.

Projet Elena 12 – phrases 28-30

No me refiero a mi pasado personal, sino al pasado de mi… generación, digamos. Y el retorno a mi mundo es un viaje a su futuro; al futuro de este momento. Y, sin embargo, nada de lo que hagamos ahora cambiará el futuro de mi mundo porque, a los fines del viaje por el espacio-tiempo, mi tiempo y el suyo son simultáneos.

Traduction temporaire :
Je ne fais pas référence à mon passé personnel, mais au passé de ma… génération, disons. Et le retour à mon monde est un voyage vers son futur ; au futur de ce moment-là. Néanmoins, rien de ce que l'on affirmera maintenant ne changera le futur de mon monde, car dans ce voyage spatio-temporel mon temps et le vôtre sont simultanés, en fin de compte.

Projet Hortense / Morgane – phrases 109-114

No pasó mucho tiempo para que los ruidos se repitieran y esta vez fueron más fuertes. Mi abuela, en lugar de enviarme a indagar, optó por acurrucarse debajo de las cobijas, al mismo tiempo que me abrazaba como si tratara de protegerme de algún peligro. Estuve seguro de que se hallaba sobrecogida por el miedo.
De repente, en medio del silencio nocturnal, se escucharon voces provenientes del patio.
¡Señora Biñe! —llamó alguien desde la calle, repetidamente.

Era la voz de una niña que mi abuela reconoció.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Pablo / Simon – phrases 50-56


Sobrevino la pequeña muerte. La sensación de ser líquido y escurrirse, de vaciarse en su totalidad. Un blanco mental prolongado, toda la vida en un instante, la nada en vez del ser. La satisfacción total. La relajación absoluta.
Vit concluyó para sí mismo que aquella cultura que había sido capaz de producir esta perversa exquisitez debía ser sin duda la dominante en el abigarrado tablero nacional que se decía conformaba la Tierra originaria. Suspiró, artificiosamente nostálgico y dijo en voz alta: Somos enanos parados sobre los hombros de gigantes.

Traduction temporaire :
La petite mort survint. La sensation d’être liquide et de s’égoutter, de se vider dans sa totalité. Un blanc mental prolongé, toute la vie en un instant, le rien à la place de l’être. La satisfaction totale. La relaxation absolue. Vit conclut pour lui-même que cette culture-là, qui avait été capable de produire cette perverse exquisité, devait sûrement être la plus importante dans l'échiquier national bigarré, dont on disait qu'il composait la Terre originelle. Il soupira, artificieusement nostalgique, et affirma à voix haute : nous sommes des nains juchés sur des épaules de géants.

Projet Fanny / Laura – phrases 83-84

No tenía sospechas claras, no podía coger a Josef y preguntarle directamente, mirándole a la cara, qué super poder ejercía sobre ella para que jamás pudiera ser impredecible para él. Aprovechó que el chico tenía una entrevista de trabajo y buscó la llave del apartamento donde Josef vivía cuando se conocieron.

Traduction temporaire :
Elle n’avait pas de soupçons clairs et ne pouvait demander directement à Josef, en le regardant droit dans les yeux, quel super pouvoir il exerçait sur elle pour qu'elle ne soit jamais imprévisible à ses yeux. Elle profita de ce que le jeune homme avait un entretien d’embauche pour chercher la clé de l’appartement où vivait Josef quand ils s’étaient rencontrés.

Projet Sonita 19 – phrases 3-5

Y es que una tragedia, y no otra cosa, es lo que ahí había acontecido. La sangre era de Horacio, cuyo cuerpo, sin vida, estorbaba el descenso del agua...
La vida misma de Horacio había sido una tragedia, sobretodo a últimas fechas y así, trágicamente, había de terminar.

Traduction temporaire :
C'est une tragédie, et pas autre chose, ce qui était arrivé là. Le sang appartenait à Horacio, dont le corps sans vie, entravait le flux de l'eau… La vie même d'Horacio avait été une tragédie, surtout les derniers temps, et tout devait finir comme ça, tragiquement.  

Projet Justine 4 – phrases 82-85

Su respuesta fue franca, sin pensarlo dos veces, sin ese asomo de temor que me pareció ver antes. Nos tenemos el mayor de los respetos, contestó, y prosiguió diciendo que los vecinos son de lo mejor, todos sacrificarían cualquier cosa por mantener el orden. Me parece que ustedes son iguales y que se adaptarán mejor que yo a la disciplina del edificio. Eso de la disciplina no sonó muy bien, nos pareció el argumento de una directora de colegio, pero quizás era cuestión de vocabulario a falta de una palabra más adecuada.

Traduction temporaire :
Elle me répondit franchement, sans y réfléchir à deux fois, sans cet air craintif que j'avais cru apercevoir précédemment. Nous avons le plus grand des respects les uns pour les autres, commença-t-elle, avant de continuer en précisant qu'ici, les voisins sont les meilleurs voisins possibles, que tous seraient prêts à n'importe quel sacrifice pour maintenir l'ordre. J'ai l'impression que vous êtes comme eux et que vous vous adapterez mieux que moi à la discipline de l'immeuble. Ce terme de discipline nous mit la puce à l'oreille, nous crûmes entendre le discours d'une directrice d'école, mais peut-être n'était-ce qu'une question de vocabulaire, en l'absence d'un mot plus approprié. 

Projet Justine / Nadia / Élise – phrases 260-261

Sea lo que haya sido, lo cierto es que, con lo que pasó a fines de ese verano —el arribo del Pato Mesones, el más bacán de todos los bacanes, recién bajadito de los Estados Unidos—, la oscura reputación de la Zurda, o la leyenda negra de Irina Marovich, como decían los cada día más intragables Mendieta Solana, terminó por asentarse definitivamente. Compañero de colegio de mi primo Mario, divertido y muy desenvuelto, el Pato Mesones, prototipo agringado del joven deportista que gustaba a las mujeres, venía de unas vacaciones de dos meses en Chicago.

Traduction temporaire :
Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'avec ce qui se passa à la fin de cet été-là – l'arrivée de « Pat » Mesones, le plus friqué des friqués, fraîchement débarqué des États-Unis – la sombre réputation de la Gauchère ou la légende noire d'Irina Marovich, pour reprendre les termes des Mendieta Solano, de plus en plus insupportables, finit quoi qu'il en soit par être définitivement scellée. Camarade de classe de mon cousin Mario, drôle et très désinvolte, « Pat » Mesones, prototype gringo du jeune sportif qui plaisait aux femmes, revenait de deux mois de vacances à Chicago.

jeudi 26 mars 2015

Projet Marie / Laura – phrases 59-61

Después me dejó ahí, suelto en medio de esa catástrofe estelar que me había dejado absolutamente solo, envuelto en una soledad tierna, calma, roma...
un remate romo, gentil y cuidadoso, temeroso de dañar, tan sutil que apenas se insinúa como final. Un final arrepentido de serio y que aún se esfuerza por dejar la impresión de que podría continuar infinitamente calentando mis cabellos, ondeando y balanceándose, llegando y despidiéndose como se terminan o inician las conversaciones con amigos olvidados. 

Traduction temporaire :
Après, elle me laissa là-bas, abandonné au beau milieu de cette catastrophe stellaire qui m'avait laissé absolument seul, enveloppé dans une solitude tendre, calme, douce… un doux dénouement, agréable et soigneux, craignant de blesser, tellement subtil qu'il s'annonce à peine comme une fin. Une fin regrettant d'exister, qui s'efforce encore de laisser l'impression qu'elle pourrait continuer infiniment de réchauffer mes cheveux, ondoyant et se balançant, allant et venant comme des amis oubliés terminent ou commencent leurs conversations.

Projet Nathalie 4 – phrases 22-25

Nicolás la escuchaba atento. El Moreno y el Chibuto no se despegaban de su espalda. Está bien, doña, le entro, dijo Nicolás, pero me espera siquiera dos semanas a que le pague los primeros mil pesos. Órale, dijo doña Silvia, al rato te vas a ver a mijo en la bodega para que te dé la mercancía; Chibuto, lo acomodas donde estaba don Cande.

Traduction temporaire :
Nicolás l'écoutait attentivement. Le Basané et Barbu le surveillaient de très près. D'accord doña, je me lance, dit Nicolás, mais il faudra que vous attendiez au moins deux semaines pour que je vous règle les premiers mille pesos. T'inquiète pas, répondit doña Silvia, d'ici peu, tu vas aller voir mon fils au magasin pour qu'il te donne la marchandise ; le Basané, tu le places là où se trouvait don Cande.

Projet Ludivine / Élise – phrases 208-215

La realidad no siempre responde a nuestras fantasías.
Soy consciente de eso. Pero no puedo vivir de sueños.
Hubo un momento de silencio. Después la voz del coche pronunció la que sería su última frase dirigida a Roberto:
Fuiste un buen conductor.
Y tú un buen juguete. Pero debo salir, tomar contacto con el mundo real.

Traduction temporaire :
— La réalité ne correspond pas toujours à nos fantasmes. 
— J'en suis conscient. Mais je ne peux pas vivre de rêves.
Il y avait eu un moment de silence. Ensuite, la voix de la voiture avait prononcé ce qui serait sa dernière phrase à Roberto :
— Tu as été un bon conducteur. 

— Et toi, un bon jouet. Mais je dois partir, prendre contact avec la réalité.

mercredi 25 mars 2015

Projet Pablo / Simon – phrases 48-49


Se asió con fuerza de los bordes, cruzó las piernas extendidas, cerró los párpados presionándolos tanto que veía estrellas en su temporal ceguera y comenzó a temblar violentamente arrastrando a la delicada reposera en las convulsiones. Y entonces sucedió. Petit mort.

Traduction temporaire :
Il agrippa fermement les bords, croisa ses jambes tendues, ferma les yeux si fort qu’il voyait des étoiles dans son aveuglement temporel. Il se mit à trembler violemment, entraînant la fragile chaise longue dans ses convulsions. Et alors cela arriva. Petite mort*.

Projet Marjorie / Margot – phrase 19


De todos modos, no había por qué preocuparse en exceso, aseguraba la eminencia: al día siguiente, o al otro a lo más tardar, el grueso de aquella población parada sería reabsorbida por el Efecto Sastem de los propios Bonos Orbal, de manera que presumiblemente irían a parar al sector servicios.

Traduction temporaire :
De toute façon, il n'y avait pas trop de quoi s'inquiéter, assurait la sommité : le lendemain, ou le surlendemain, au plus tard, la majeure partie de cette population au chômage serait résorbée par l'Effet Sastem des propres obligations Orbal ; de sorte qu'ils se retrouveraient probablement dans le secteur des services. 

Projet Marine / Céleste – phrases 79-84

Entonces me vestí de negro y salí hacia la casa de Malena llevando los pésames de Silvia. Esa noche no regresé a casa. Silvia no consiguió ubicarme pues había apagado mi móvil. Cuatro o cinco días después, cuando llegué a casa, Silvia atinó a espetarme con energía: Estás loco, loco de remate... No contesté, sólo la besé en los labios a la volada y me metí a la ducha. Desde ese día caminaba como sonámbulo sin decir una palabra.

Traduction temporaire :
Je me suis alors habillé en noir et suis sorti pour aller chez Malena afin de présenter mes condoléances à Silvia. Ce soir-là, je ne suis pas rentré chez moi. Silvia n'a pas pu me trouver, car j'avais éteint mon portable. Quatre ou cinq jours plus tard, quand je suis arrivé à la maison, Silvia a fini par me dire brusquement : Tu es fou, tu es fou à lier... Je n'ai pas répondu, je l'ai seulement embrassée sur les lèvres au vol et je suis allé sous la douche. Depuis ce jour, je suis un somnambule qui ne dit pas un mot.

Projet Noëlllia – phrases 19-23

El camión se detiene en la puerta de un bloque de apartamentos de seis plantas, en la Via della Madonna dell’Orto. Alrededor, se empiezan a amontonar ya los curiosos.
Apartamento 316, capitán —dice el suboficial.
Pero el capitán no tiene que dar ninguna orden a sus hombres, que ya se han bajado del vehículo y se cuadran en formación ante la fachada del edificio. Desde allí abajo, en el jardín, junto a la valla de madera y los columpios de los niños, no parece que en aquel edificio de viviendas suceda nada fuera de lo normal.

Traduction temporaire :

Le camion s’arrête à la porte d’un immeuble de six étages dans la Via della Madonna dell’Orto. Les curieux se regroupent aussitôt autour du véhicule.
— Appartement 316, capitaine, prévient l’adjudant.
Mais le capitaine n’a même pas à donner d'ordres à ses hommes, qu'ils sont déjà descendus du véhicule et se mettent en rang devant la façade. D'ici, en bas, dans le jardin, près de la palissade en bois et des balançoires des enfants, on ne dirait pas que dans ce bâtiment habité il pourrait s'être passé quoi que ce soit d’anormal.

Projet Sarah 19 – phrases 42-44

Yo quisiera que todo esto no pasara, papá, que no ocurriera, y que las cosas volvieran a ser como antes, cuando usted estaba en la casa. Yo siempre me acuerdo de cuando usted se levantaba al alba con el canto del gallo, qué lindo hombre era usted, papá, cuando yo le veía en la madrugada y usted se iba a sembrar, que era un buen sembrador, usted, me dijo mi hermano. Y lo que más me apena, papá, es que mi mamá dice que si ella se vuelve para los cerros, nosotros, mi hermano y yo, deberemos quedarnos en el pueblo, porque ese es nuestro lugar, ha dicho ella, nuestro lugar en la tierra.

Traduction temporaire :
J'aimerais que cela n'ait pas eu lieu, papa, que rien ne se soit pas passé, et que tout redevienne comme avant, lorsque vous viviez à la maison. J'ai sans cesse en mémoire ces moments où vous vous leviez à l'aube, avec le chant du coq, quel bel homme vous étiez, papa, quand je vous voyais au petit matin et que vous partiez semer, chose que vous faisiez bien, selon mon frère. Ce qui m'attriste le plus, papa, c'est que si maman retourne dans les collines, mon frère et moi, nous devrons rester au village, car c'est notre endroit, a-t-elle dit, notre lieu sur terre.

Projet Éléonore / Johanna – phrases 95-97

Hacerlo resulta casi imposible. La niña está a punto de tirar la toalla cuando, al voltear la mirada hacia el lugar donde juega su hermano, se da cuenta de que algo ha sucedido en el patio: no hay rastro alguno de su hermano, ha desaparecido por completo sin decir nada. El perro chusco gira persiguiendo su cola y la resortera, abandonada en el suelo, tiene una piedra en la liga que no fue lanzada.

Traduction temporaire :
Le faire s'avère quasiment impossible. La fillette est sur le point de jeter l’éponge, quand, en tournant les yeux vers l'endroit où son frère joue, elle se rend compte qu'il s'est passé quelque chose dans la cour : pas la moindre trace de lui, il a entièrement disparu, sans rien dire. Le chien rigolo tourne sur lui-même en poursuivant sa queue. Abandonné par terre, le lance-pierre a encore dans son élastique une pierre qui n'a pas été lancée.

Projet Morgane 13 – phrases 27-29

Con vitalidad de corza bíblica de Los Cantares, debido a su peculiar amor por la naturaleza y todo lo que encarnaba la existencia. Según opinión de la abuela, en ella no se daban las condiciones para rumiar la soledad. Y haciendo eco a lo que decía la abuela, tengo total certeza que mi madre fue bella.

Traduction temporaire :
Avec la vitalité d'un cerf biblique des Cantiques, générée par son amour particulier pour la nature et tout ce qui incarnait l'existence. Selon la grand-mère, les conditions pour méditer sur la solitude ne se trouvaient pas en elle. Et pour faire écho à ses propos, je suis absolument convaincu de la beauté de ma mère.

Projet Manuel / Thomas – phrases 103-105

Santiago había visto, desde la ventana de su estudio, los vanos intentos que el muchacho y sus amigos habían hecho para recuperar el barrilete. Sí, era una buena idea. Roberto se alegraría al saber que su padre también podía alejarse un rato de sus papeles y dejar de fastidiar con sus preocupaciones sobre el bloqueo de su imaginación para acometer con éxito algo tan práctico y corriente como rescatar una cometa atascada.

Traduction temporaire :
Depuis la fenêtre de son bureau, Santiago avait vu les vaines tentatives du garçon et de ses amis, pour rattraper le jouet. Oui, c’était une bonne idée. Roberto se réjouirait à l’idée que son père, lui aussi, pouvait délaisser ses papiers un moment, et cesser d'ennuyer son monde à propos de son manque d’imagination, pour entreprendre avec succès, quelque chose d’aussi pratique et courant : récupérer un cerf-volant coincé.

Projet Justine / Nadia / Élise – phrases 251-259

Aquella tarde, además, quedó sellada con una singular despedida. Antes de que yo volviera a empaparme en el tormentoso garaje, ella, Irina, puso dos de sus finos dedos sobre mi boca, como haciendo una reja, y los besó. Un gesto rápido, tierno, que me dejó pensativo. ¿Se protegía de algo eludiendo los besos en la boca? ¿Acaso ese terco repudio a ser besada, y en ello no podían intervenir las mellizas Arteaga, constituía la verdadera causa de los rumores? ¿Qué la atemorizaba? ¿La mononucleosis? ¿Estaba, como muchísima gente en esos años, obsesionada por la invisible existencia de los microbios?

Traduction temporaire :

De plus, cet après-midi s'acheva sur un au revoir singulier. Avant que je ne retourne me tremper dans le garage tempétueux, elle, Irina, posa deux de ses doigts fins sur ma bouche, comme pour former une grille, et les embrassa. Un geste rapide, tendre, qui me laissa pensif. Se protégeait-elle de quelque chose en évitant les baisers sur la bouche ? Ce refus obstiné d'être embrassée – les jumelles Arteaga n'avaient rien à voir là-dedans – était peut-être la véritable cause des rumeurs qui couraient sur son compte ? De quoi avait-elle peur ? D'attraper la mononucléose ? Était-elle, comme beaucoup de gens à cette époque, obnubilée par l'existence invisible des microbes ?

Projet Aurélie S – phrases 16-17

En todo caso, debía protegerlo y empecé a exigir que mis acompañantes lo respetaran. Al principio me fue fácil porque todo acompañante es consciente que está invadiendo el espacio de otro y, por eso, se pliega generalmente a sus gustos musicales, a la intensidad del aire acondicionado y a su grado de respeto a la floración espontánea.

Traduction temporaire :
De toute manière, je devais le protéger et j'ai commencé à exiger des gens qui m'accompagnaient d'y faire attention. Au début, ç'a été facile parce que chacun est bien conscient d'envahir l'espace d'un tiers et c'est pourquoi on se plie généralement à mes goûts musicaux, à l'intensité de l'air conditionné et à son degré de respect pour la floraison spontanée.

Projet Justine 4 – phrases 78-81

Me pregunté si era posible que existieran vecinos tan molestos como para que uno tuviera que huir de ellos como si fueran la peste en plena Edad Media. Sólo unos vecinos insoportables, desquiciados, incendiarios y peligrosos harían vender una propiedad apresuradamente, aún mellando su valor real. Mi pregunta fue directa, a quemarropa, calibrada para medir reacciones e impedir cualquier intento de disfraz. Qué tal se lleva usted con sus vecinos.

Traduction temporaire :
Je me demandai s'il était possible qu'il y ait des voisins tellement pénibles qu'on doive les fuir comme la peste en plein Moyen-Âge ; parce que seuls des voisins désaxés, pyromanes ou dangereux feraient vendre un bien précipitamment, en baissant son prix en-dessous de sa valeur réelle. Ma question fut directe, posée à brûle-pourpoint, calibrée pour mesurer ses réactions et empêcher toute tentative de dissimulation : quelles relations entretenez-vous avec vos voisins ?

Projet Hélène 4 – phrases 57-60

Me detuve, acomodé la fedora lo mejor que pude y decidí prestar más atención a lo que me rodeaba. Frente a mí se divisaban decenas de rostros, parejas en actitud amorosa que rodeaban a un tipo, un calvo que manejaba con destreza una especie de control remoto. Al acercarme mucho más a ellos, un ruido aterrador hizo su siniestra presencia. Provenía del centro mismo del cielo, más allá de los árboles que ocultaban la biblioteca, el edificio más alto de la ciudad, hacia el norte del campus.

Traduction temporaire :
Je m’arrêtai, remis mon fedora en place du mieux que je pus, et décidai de prêter davantage attention à ce qui m’entourait. Devant moi, des dizaines de visages, des couples amoureux encerclaient un type chauve qui maniait habilement une sorte de télécommande à distance. Alors que je m'approchais d'eux, un bruit terrifiant retentit sinistrement. Il provenait du milieu même du ciel, au-delà des arbres qui occultaient la bibliothèque, le bâtiment le plus haut de la ville, au nord du campus.

Projet Morgane 12 – phrases 130 A


El verano acababa, las familias empezaban a empacar y a poner candados y rejas a las puertas, y las promesas de verse en Lima se fueron diluyendo con los días y las clases en la escuela y los nuevos amigos que salían a Barranco los sábados por la noche o iban a los quinceañeros en el Country Club, y pronto también la academia, perderse el verano para entrar a la universidad, la Católica para ella, la de Lima para mí,

Traduction temporaire :
L'été s'achevait, les familles commençaient à remballer et à remettre des cadenas et des grilles sur les portes, et les promesses de se retrouver à Lima se diluèrent avec le temps, les cours et les nouveaux amis qui sortaient à Barranco le samedi soir ou allaient voir les adolescents au Country Club ; puis, très vite, l'école, perdre son été pour entrer à l'université, la Catholique pour elle, celle de Lima pour moi.

Projet Sonita 19 – titre + phrases 1-2

Andrés Monroy (Mexique)
El inconfundible color de la sangre

La tenue llovizna ya comenzaba a formar un arroyuelo en la brecha, ahí en medio de la sierra, una brecha que se había formado con el andar de pies morenos descalzos.
El agua, que aunque poca, bajaba a gran velocidad, de repente se tiñó de color rojo, un rojo espeso, inconfundible, ese color rojo que trae implícita la tragedia, el rojo de la sangre...

Traduction temporaire :

Andrés Monroy (Mexique)

« L'inimitable couleur du sang »

La légère bruine commençait déjà à former un petit ruisseau dans la brèche, là, en pleine montagne ; une brèche qui s'était formée sous les pas de pieds hâlés déchaussés.

Bien qu'en petite quantité, l'eau descendait à toute vitesse, quand, soudain, elle se teignit de rouge, un rouge épais, inimitable, ce rouge qui amène implicitement la tragédie, le rouge du sang…

Projet Caroline 2 – phrases 240-249

Aquello ocurrió hace mucho tiempo, cuando las circunstancias eran muy diferentes a las de ahora. Fue una nueva experiencia para los de nuestra raza; algo curioso, y positivo en cierto modo. Pero muy inferior a lo que aquí podemos...
Sí, ya sé —le interrumpió Satanás —. Aun así quiero terminar allí mis días. Tomaré un cuerpo material, beberé, comeré y disfrutaré hasta el hartazgo de los placeres de la vida terrenal. Viviré como un hombre y moriré como un hombre.
Y tendrás descendencia. El talento se hereda, ¿recuerdas? Será poco el tiempo que te quede. Pero supongo que lo has pensado el tiempo suficiente.

Traduction temporaire :

— C’était il y a fort longtemps. Les circonstances étaient très différentes d’aujourd’hui. Il s'agissait d'une expérience nouvelle pour ceux de notre race, une chose intrigante, et d'une certaine manière positive. Mais largement inférieure à ce qu’ici, nous pouvons…
— Oui, je sais, le coupa Satan. Mais je veux malgré tout finir mes jours là-bas. Je m'incarnerai, je boirai, je mangerai et je profiterai jusqu'à satiété des plaisirs de la vie terrestre. Je vivrai comme un homme, et je mourrai comme un homme.
— Et tu auras une descendance. Le talent se transmet héréditairement, tu te rappelles ? Il te restera probablement peu de temps. Mais je suppose que tu y as mûrement réfléchi.

Projet Hadia / Kaina – phrases 31 A

En verdad, la sensación era más fantástica, el estado mucho más divino, que en aquellas ocasiones en las que luego de recuperar uno de los diamantes que guardan El Tiempo de los Colores —salvaguardas de la oscuridad perpetua—, me presentaba al reino mágico de la Princesa Cristerval, para ofrecerlo junto al corazón del dragón que lo engulló y una copa con la sangre de éste;

Traduction temporaire :
En vérité, la sensation était encore plus fantastique, l'état bien plus divin que lors de ces occasions où, après avoir récupéré l'un des diamants que gardent LE Temps des Couleurs – anges gardiens de l'obscurité perpétuelle –, je me présentais au royaume magique de la Princesse Cristerval pour l'offrir avec le cœur du dragon qui l'a englouti et une coupe remplie de son sang ;

Projet Agathe 5 – phrase 47

El barrito sobresalía del poro levemente hinchado y alteraba la piel mate que resplandecía como el vidrio húmedo del tinto que él cada tanto vertía en mi copa alternando el brindis que fue skool, prosit, salute, chin-chin, y que cuando arribó al “por nosotros” casi me hace olvidar ese diminuto punto que crecía hasta transformar su cara en aquella otra cara, rojiza, donde los granos y las pecas ocultaban las facciones.

Traduction temporaire :
Le petit comédon dépassait du pore légèrement gonflé et enlaidissait sa peau mate, qui brillait comme le verre humide de la bouteille de vin rouge, vin qu'il versait de temps en temps dans mon verre à pied, alternant le toast qu'il nomma skool, prosit, salute, tchin-tchin. Lorsqu'il arriva au « à nous deux », il me fit presque oublier ce minuscule point qui poussait, jusqu'à transformer son visage en cet autre visage, rougeâtre, où les boutons et les taches de rousseur cachaient les traits du visage.

lundi 23 mars 2015

Projet Justine 4 – phrases 76-77

Una vez descartada la estafa, recuerdos infantiles despertaron y me susurraron lo de las casas poseídas por espíritus aterradores que destapan las sábanas y apagan las luces, haciendo huir a los habitantes como literalmente parecía hacerlo la señora Carmen, pero qué tonterías se te ocurren, hombre, perder tremendo negocio por culpa de los fantasmas de tu infancia. Aunque existe una tercera posibilidad.

Traduction temporaire :
L'éventualité d'une escroquerie écartée, des souvenirs d'enfance resurgirent et me murmurèrent des histoires de maisons hantées par des esprits terrifiants qui enlèvent les draps et éteignent les lumières pour faire fuir les habitants, comme semblait littéralement le faire Madame Carmen. Mais, allons donc, quelles bêtises te viennent à l'esprit ? Perdre une affaire pareille à cause des fantômes de ton enfance ! Bien qu'il existe une troisième possibilité.

Projet Déborah / Julie – phrases 145-151

No alcanzamos a enterarnos de mucho más. Pocos minutos después Internet también colapsó dejándonos aislados en un perdido rincón de Centroamérica mientras el resto del mundo se precipitaba al abismo. O eso era al menos lo que pensamos en ese momento.
—¿Qué pasa? —volvimos a preguntarle al chileno en algún momento.
—Fueron las computadoras, Luija —nos informó—. Todas dejaron de funcionar al mismo tiempo, o comenzaron a funcionar como ellas querían. Al menos eso fue lo que dijeron.

Traduction temporaire :

Nous ne sommes pas arrivés à en apprendre davantage. Quelques minutes après, Internet planta aussi, nous laissant isolés dans un coin perdu de l'Amérique centrale, tandis que le reste du monde se précipitait dans l'abîme. C'était du moins ce que nous pensâmes à ce moment-là.
— Que se passe-t-il ? redemandâmes-nous au Chilien.
— Ce sont les ordinateurs, Luija. Ils ont tous cessé de fonctionner en même temps, ou ont commencé à fonctionner selon leur bon vouloir. Néanmoins, ç'a été ce que l'on nous a raconté.

Projet Émilie 8 – phrases 104-110

Yo hice una rápida salida. La ciudad, caprichosamente iluminada, había aprovechado la coyuntura para decretarse una noche de fiesta. En algunas cornisas, alumbraban perfumando, lámparas de incienso. Desde sus balcones, las jóvenes burguesas, excesivamente ataviadas, se divertían en proyectar de un soplo a las narices de los transeúntes distraídos, tripas pintarrajeadas y crepitantes de cascabeles. En cada esquina se bailaba. De balcón a balcón cambiábanse flores y gatitos de dulce. El césped de los parques palpitaba de parejas.

Traduction temporaire :
Je sortis brièvement. La ville, capricieusement illuminée, avait profité des circonstances pour décréter une nuit de fête. Sous certaines corniches, des lampes à encens brillaient en parfumant l’air. Depuis leurs balcons, les jeunes bourgeoises, parées avec excès, s’amusaient à lancer sans crier gare leurs ventres bariolés et crépitants de grelots sous le nez des passants distraits. On dansait à tous les coins de rue. D’un balcon à l’autre, on s’échangeait des fleurs et des douceurs. Couverte de couples, la pelouse des parcs palpitait.

Projet Chloé T – phrases 32-33

Su momento de gloria duraría exactamente ocho minutos, y luego toda su vida volvería a condensarse a las cuatro paredes de su habitación, al busto de yeso de Beethoven que había colocado en una mesa de noche y al gato bizco que no entendía ni carajo de música.
Era preciso que encontrase alguna manera de alcanzar lo extraordinario, la sombra esa de la genialidad de las que tantos teóricos habían hablado en las biografías y los documentales.

Traduction temporaire :
Son heure de gloire durerait exactement huit minutes ; ensuite, sa vie serait de nouveau condamnée aux quatre murs de sa chambre, au buste en plâtre de Beethoven qu'il avait posé sur une table de nuit, au chat bigleux qui comprenait que dalle à la musique.  Il fallait qu'il trouve le moyen d'atteindre l'extraordinaire, l'ombre de cette génialité dont tant de théoriciens ont parlé dans les biographies et les documentaires.

Projet Hortense / Morgane – phrases 103-108

Lo de los gatos ni ella misma lo creía, los ruidos fueron fuertes, como si alguien hubiese golpeado el piso, varias
veces con algo muy pesado y contundente.
Al poco rato, los ruidos volvieron a resonar.
No registraste bien, sube y busca en todos los rincones —volvió a ordenarme, sentándose otra vez.
Así lo hice y como era de esperarse, nada encontré.
Ella se acostó nuevamente, recomendándome que yo hiciera lo mismo.

Traduction temporaire :
Le coup des chats, elle n'y croyait pas elle-même. Les bruits avaient été forts, comme si quelqu'un avait cogné contre le sol, plusieurs fois, avec quelque chose de très lourd et de contondant.
Peu après, cela recommença.
— Tu n'as pas bien regardé, monte et cherche dans tous les coins, m'ordonna-t-elle de nouveau, en se rasseyant.
Je m'exécutai, mais comme il fallait s'y attendre, je ne trouvai rien.

Elle se rallongea, m'intimant d'en faire de même.

Projet Agathe 5 – phrase 46

Y miré las manos de uñas grandes que alisaban papel y me dije que si no lograba seducirlo, nunca esas palmas acariciarían mi cuerpo y sólo sería Clara Contardi, con su camisa con el logotipo del banco y la sonrisa dibujada en la ventanilla y los reproches de Tamara.

Traduction temporaire :
Je regardai ses mains, aux ongles longs, qui lissaient le papier, et je me dis que si je ne réussissais pas à le séduire maintenant, ces paumes ne caresseraient jamais mon corps, et que je serais seulement Clara Contardi, avec sa chemise imprimée du logo de la banque et son sourire dessiné derrière le guichet, condamnée à écouter les reproches de Tamara.

Projet Fanny / Laura – phrases 77-82

 Empezó a elegir sitios o cosas que no le gustaban realmente, solo para ver las caras que ponía él. La miraba extrañado como preguntándose, por ejemplo “¿Por qué hemos venido a ver esta peli? Si a ti te hubiese gustado más la otra…”. Josef nunca protestaba ni se enfadaba por esas pruebas, nunca objetaba nada, pero ella veía ese momento de desconcierto en sus ojos.
Hacía ya unos diez meses que vivían juntos, en un pequeño estudio que alquilaron por el centro, cuando Roslin ya no pudo soportarlo más. Llevaban casi cinco años saliendo.

Traduction temporaire :
Elle commença à choisir des endroits ou des choses qui ne lui plaisaient pas vraiment, juste pour voir la tête qu'il ferait. Il la regardait bizarrement, comme s'il se demandait, par exemple : « Pourquoi sommes-nous allés voir ce film, alors que tu aurais préféré l'autre… ? » Josef ne protestait jamais et ne se mettait pas en colère devant ces tests, ne faisait jamais aucune objection, mais elle percevait l’instant de confusion dans ses yeux. Cela faisait déjà dix mois qu'ils vivaient ensemble dans un petit studio qu'ils louaient dans le centre quand Roslin ne put plus le supporter. Ils étaient ensemble depuis presque cinq ans.

Projet Émilie 8 – phrases 98-103

Cobertores cuya abolición habían pedido los ciudadanos honrados. Pues mi ciudad sabía gozar, sabía vivir. Al anochecer recibí dos visitas que cenaron conmigo. Un condiscípulo jovial, matemático cuya vida desarreglada era el escándalo de la ciencia, y un agricultor enriquecido. La gente sentía necesidad de visitarse después de aquellas chispas de cobre. De visitarse y de beber, pues ambos se retiraron completamente borrachos.

Traduction temporaire :
Des couvre-lits dont les honnêtes citoyens avaient réclamé l’abolition. Car ma ville savait jouir, savait vivre. À la tombée du jour, deux personnes me rendirent visite et dînèrent avec moi. Un condisciple jovial, mathématicien dont la vie déréglée faisait le scandale de la science, ainsi qu’un agriculteur devenu riche. Les gens ressentaient le besoin de se voir après cette pluie de cuivre. De se voir et de boire : tous deux, en effet, se retirèrent complètement ivres.

Projet Élodie 10 – phrases 39-43

Hasta que llamé a Micaela aquel viernes y me inventé una discusión con mi amante. Salimos a beber. Micaela acabó borracha y entre risas, eructos y trompicones, conseguí traerla a casa y meterla en mi dormitorio. Mi gata, que nos seguía con su ronroneo, fue la primera en saltar a los pies del colchón. Micaela y yo caímos a su lado como una sola, yo encima, mis pechos contra los suyos, y me separé un poco para mirarla.

Traduction temporaire :
Et enfin seules, elle disait dans un murmure à ma chatte, comme si elle voulait lui mordre les oreilles : je vais te tuer, petite chatte, je vais te tuer. Jusqu'à ce que, ce vendredi-là, j'appelle Micaela et m'invente une dispute avec mon amante. Nous sortîmes boire un verre. Micaela finit ivre et, entre deux rires, rots et trébuchements, je réussis à la ramener à la maison et à la porter dans ma chambre. Ma chatte, qui nous suivait avec son ronronnement, fut la première à sauter au pied du matelas. Micaela et moi tombâmes toutes les deux à côté d'elle, moi dessus, mes seins contre les siens ; je me redressai un peu pour la regarder.

Projet Elena 12 – phrases 23-27


 ―Su oído no lo engaña ―la mujer esbozó una mueca que intentó ser una sonrisa―. Podría decirse que soy extranjera. Bueno… quizá le resulte insólito ―vaciló por un instante, como quien está a punto de hacer una revelación ― pero vengo de un mundo muy lejano y fuera de esta galaxia. Y, por esas cosas del viaje en el espacio-tiempo, vengo de… milenios en el futuro. Verá, mi viaje hasta acá es, también, un viaje a mi pasado.

Traduction temporaire :
— Votre oreille ne vous trompe pas. La femme esquissa une moue qui se voulait un sourire. On pourrait effectivement dire que je suis étrangère. Enfin… vous allez peut-être trouver cela insolite, elle hésita un instant, comme qui est sur le point de faire une révélation, mais je viens d'un monde très éloigné et en dehors de cette galaxie. Grâce au voyage spatio-temporel, je viens de… quelques millénaires dans le futur. Voyez-vous, mon voyage jusqu'ici est aussi un voyage vers mon passé.

Projet Bastien / Andrés – phrase 30

Al final de lo que podría llamar la primera etapa de nuestra relación, cuando salíamos todos los días, Verónica empezó a hacer un gesto similar con los ojos, los movía de un lado a otro o los ponía en blanco, aunque era mucho más difícil detectar cuándo estaba exagerando sus sentimientos o cuándo estaba exponiéndolos sin palabras.

Traduction temporaire :
À la fin de ce que je pourrais appeler la première étape de notre relation, quand nous sortions ensemble tous les jours, Verónica commença à faire un geste similaire avec les yeux, elle les bougeait d'un côté à l'autre ou elle les roulait, bien qu'il ait été beaucoup plus difficile de déterminer quand elle exagérait ses sentiments ou quand elle les exprimait sans paroles.

Projet Ludivine / Elise – phrases 200-207


No es culpa mía —trató de justificarse—. Me estoy haciendo mayor, soy casi un adolescente… Eres un coche fantástico y hemos vivido juntos aventuras increíbles, pero… no eran de verdad. Lo que ahora quiero —la mirada le cambió. Miraba más allá de las nubes que adornaban el papel pintado, más allá de aquel cielo que de pronto le parecía infantil y poco creíble—, lo que quiero es algo distinto. Quiero poder ver, tocar, caminar por sitios reales. Quiero un coche de verdad que de verdad me lleve a todos esos lugares que hemos imaginado. Quiero que las fantasías se hagan realidad.

Traduction temporaire :

— Ce n'est pas de ma faute, tenta-t-il de se justifier. Je grandis, je suis presque un adolescent… Tu es une voiture fantastique et ensemble, nous avons vécu des aventures incroyables, mais… elles n'étaient pas réelles. Ce que je veux maintenant. Son regard changea, il regardait au-delà des nuages qui ornaient le papier peint, au-delà de ce ciel qui, soudain, lui semblait infantile et chimérique. Ce à quoi j'aspire, est quelque chose de différent. Je veux pouvoir voir, toucher, marcher dans des endroits réels. Je veux une vraie voiture qui me mène réellement dans tous ces lieux que nous avons imaginés. Je veux que les rêves deviennent réalité.

Projet Hélène 4 – phrases 52-56

Alistair vio salir a su amigo demacrado y descompuesto. Al atravesar la puerta del establecimiento, el pistolero empezó a silbar Love Will Tear Us Apart Again de Joy Division, canción, que por lo visto, le había vuelto a gustar después de su ruptura con Madame Bovary. “Ya se le pasará”, pensó Alistair. “Mañana de seguro tocará la puerta de mi casa para contarme alguna tontería, entonces, idiota, estúpido, le gritaré, me cagaré de risa”.

3 Bassoons


El sol era esplendoroso y la suave brisa jugaba con mi cabello y casi hace rodar la fedora que llevaba inscrita la distintiva fleur de lys dorada de los Saints de New Orleans.

Traduction temporaire :

Alistair vit sortir son ami, décharné et décomposé. En passant la porte de l’établissement, le tueur commença à siffler Love Will Tear Us Apart Again de Joy Division, une chanson qui semblait de nouveau lui plaire après sa rupture avec Madame Bovary. « Ça lui passera », pensa Alistair. « À coup sûr, demain, il frappera à ma porte pour me raconter une ânerie ; je lui crierai alors qu’il est idiot, stupide, et je me tordrai de rire »

3 Bassons

Le soleil était resplendissant ; la brise légère jouait avec mes cheveux et faillit faire tourner le fedora avec l’imprimé de fleur de lys dorée, caractéristique des Saints de la Nouvelle Orléans.

Projet Fanny / Laura – phrases 72-76

Era algo relativo a la forma en la que su chico siempre se adelantaba a sus pensamientos, o cómo parecía saber todos sus gustos, su pasado, incluso si alguien a quien acababan de conocer iba a caerle bien o no. Cuando iban de compras juntos, Josef sabía exactamente qué vestido le gustaría a ella para cualquier ocasión. En los restaurantes se anticipaba a lo que pediría sólo con echar un vistazo a la carta. Parecía conocerla más que ella a sí misma. No es que le agobiase, ni que decidiese por ella, pero siempre acertaba, como si pudiese meterse dentro de su cabeza, como si le leyese los pensamientos, y a veces eso le resultaba bastante siniestro.

Traduction temporaire :
Cela venait de la manière dont son copain devançait systématiquement ses pensées, où de comment il semblait tout savoir de ses goûts, de son passé, et même si quelqu'un qu'ils venaient de rencontrer allait lui plaire ou non. Quand ils allaient faire des courses ensemble, Joseph savait exactement quelle robe elle aimerait pour la moindre occasion. Au restaurant, il devinait ce qu'elle allait commander rien qu'en jetant un coup d’œil à la carte. Il semblait la connaître mieux qu'elle-même. Ce n'est pas qu'il l'étouffait ou qu'il décidait pour elle, mais il ne se trompait jamais, comme s'il pouvait entrer dans sa tête, comme s'il lisait dans ses pensées, et parfois, cela était assez sinistre. 

Projet Éléonore / Johanna – phrases 88-94

Tiene que ser en un momento en que Julio esté distraído. Pero, ¿en cuál? Él siempre está alerta. Siempre está en busca de cualquier oportunidad para molestarla, golpearla. Se fija en todos sus movimientos. Es muy ágil. Y ella no quiere recibir uno de sus puñetazos a traición, los cuales suelen dejarle moretones en todo el cuerpo, agrietados y deformes como los mapas de los países.

Traduction temporaire :
Ça doit être à un moment où Julio est distrait. Mais quand ? Il est toujours sur le qui-vive, et à la recherche de la moindre occasion pour l'embêter, la frapper. Il fait attention à tous ses mouvements. Il est très agile. Et elle ne veut pas recevoir un de ses coups de poing en traître, qui lui laissent des bleus sur tout le corps, crevassés et difformes comme les cartes des pays.

Projet Sarah 19 – phrases 40-41

Y ahora uno de ellos viene con el cuento de que la mamá se pasea en sueños por sus tierras, que les pisotea la siembra, dicen, y hablan de la mamá como de una vaca que se cruza los cercos y arruina los sembrados, y una de las Jarma dice que la mamá es bruja porque hizo que ella perdiera la criatura que estaba esperando. Que ni mi mamá ni yo ni nadie, sabíamos que esa estaba preñada, y que si lo perdió fue porque era un hijo malhabido, que vaya a saber con quién lo hizo, papá, esa Jarma que es una víbora.

Traduction temporaire :
Et maintenant, l'un d'eux s'amuse à raconter que quand elle dort, maman se promène sur ses terres, qu'elle piétine ses plans, ils parlent d'elle comme s'il s'agissait d'une vache qui traverserait les clôtures et ruinerait les semailles. L'une des Jarma l'accuse d'être une sorcière : d'après elle, elle lui aurait fait perdre le petit qu'elle attendait, alors que ni ma mère, ni moi, ni personne ne savait qu'elle était enceinte ; c'était juste un enfant mal conçu, allez savoir qui l'a engrossée, papa, cette vipère de Jarma.

samedi 21 mars 2015

Projet André / Bénédicte – phrases 26-28

“Precisamente, por una mamada, es que el cabo Joaquín Linares, ascendió al grado de sargento, en un dos por tres. Ahora sí le recomiendo que escriba lo que le voy a contar. Como oficial de alto rango del partido nazi, el Capitán Röhm, gozaba de ciertos privilegios en la Paz: como vivir al estilo alemán, comer al estilo alemán y joder al cabo Linares al estilo alemán.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Émilie 8 – phrases 95-97

Seguido por tres jóvenes enmascarados pasó un negro amabilísimo, que dibujaba en los patios, con polvos de colores derramados al ritmo de una danza, escenas secretas. También depilaba al oropimente y sabía dorar las uñas. Un personaje fofo, cuya condición de eunuco se adivinaba en su morbidez, pregonaba al son de crótalos de bronces, cobertores de un tejido singular que producía el insomnio y el deseo.

Traduction temporaire :
Suivi de trois jeunes gens masqués, un Noir très aimable passa. Dans les cours, il dessinait des scènes secrètes en répandant des poudres de couleurs au rythme d’une danse. Il épilait aussi à l’orpiment et savait dorer les ongles. Au son de crotales en bronze, un personnage flasque, dont on devinait la condition d’eunuque à la mollesse, vantait les mérites de couvre-lits d’un singulier tissu qui provoquait l’insomnie et le désir.

Projet Déborah / Julie – phrases 139-144

Sergio nos miró de nuevo, siempre condescendiente, como diciendo que nos lo había advertido. Nunca lo olvidaremos. Ya no llovía afuera y hacía un calor de mierda. Pero los pelos se nos pusieron de punta y un escalofrío recorrió nuestro cuerpo. Un gigantesco incendio en Brooklyn, media Europa a oscuras, multitudes saqueando supermercados en Sudamérica. Wall Street había suspendido sus operaciones en medio de una caída general de los indicadores, mientras que una flota americana y su contraparte china habían entrado en combate en algún lugar cerca de Taiwán.

Traduction temporaire :
Sergio nous regarda de nouveau, toujours condescendant, comme s’il nous disait qu’il nous avait prévenus. Nous ne l’oublierons jamais. Dehors, il ne pleuvait plus et il faisait une putain de chaleur. Nos cheveux se dressèrent sur notre tête et un frisson parcourut notre corps. Un gigantesque incendie à Brooklyn, la moitié de l’Europe dans l’obscurité, des hordes qui pillaient les supermarchés en Amérique du Sud, Wall Street qui avait suspendu ses opérations en plein milieu d’une chute générale des indicateurs, pendant qu’une flotte américaine et son adversaire chinois étaient entrés en guerre, dans un lieu proche de Taïwan.

Projet Hortense / Morgane – phrases 94-102

Poco a poco fui quedándome dormido, cuando de pronto unos ruidos fuertes provenientes del terrado me sobresaltaron. Mi abuela algo adormilada y aturdida, se sentó y me preguntó si sabía de donde provenían los ruidos.
De arriba, del terrado —dije.
Tal vez son gatos, coge la linterna y anda a ver —me ordenó.
Los gatos no hacen ruidos tan fuertes —repliqué.
Anda, sube —me ordenó, sin hacer caso a mi razonamiento.
Cogí la linterna y pronto estuve buscando a los supuestos gatos a sabiendas que no los había.
No encontré a ninguno —dije muy seguro, al mismo tiempo que bajaba las escaleras.
Regresa a la cama y duerme —me ordenó.

Traduction temporaire :

Je m’endormis peu à peu, quand, soudain, des bruits forts provenant de la terrasse me réveillèrent. Encore assoupie et étourdie, ma grand-mère s'assit et me demanda si je savais d'où ils venaient.
— D'en haut, de la terrasse, dis-je.
— Peut-être que ce sont des chats, prends la lampe torche et va voir, m’ordonna-t-elle.
— Les chats ne font pas de tels bruits, répliquai-je.
— Aller, monte ! exigea-t-elle, sans écouter mon raisonnement.
Je pris la lampe torche et me mis à chercher rapidement les prétendus chats, sachant qu'il n'y en avait pas.
— Je n'en ai trouvé aucun, affirmai-je, sûr de moi, en même temps que je descendais les escaliers.
— Recouche-toi et dors, décida-t-elle.

Projet Agathe 5 – phrases 43-45

Y seguro que Damián se estaba diciendo lo mismo porque cada vez que yo respondía a sus preguntas mis palabras sonaban ridículas, tan ridículas como las imágenes que me asaltaban y que estaban lejos de El acorazado Potemkin. Hacía años que no me acordaba de Juan Carlos, su acné juvenil y sus manos curiosas. Y así como mis dedos ansiaban la mejilla de Damián, otra zona de mi cuerpo, más íntima, revivía las exploraciones eróticas de mi antiguo vecino.

Traduction temporaire :
Sûrement que Damián se disait la même chose, parce que chaque fois que je répondais à ses questions, mes paroles avaient l'air ridicules, aussi ridicules que les images qui m'assaillaient et qui étaient très loin du Cuirassé Potemkine. Cela faisait des années que j'avais oublié Juan Carlos, son acné juvénile et ses mains curieuses. De la même façon que mes doigts désiraient ardemment la joue de Damián, une autre partie de mon corps, plus intime, elle, revivait les explorations érotiques de mon ancien voisin.

Projet Marjorie / Margot – phrase 18 B

por otra parte, las finanzas estaban siendo objeto de una nueva subida gracias al sistema de bonos Orbal, si bien un reputado economista ya avisaba de la inflación subsiguiente para mañana, seguida de un cuadro grave de paro en Europa del Sur.

Traduction temporaire :
d'un autre côté, les finances faisaient l'objet d'une nouvelle hausse grâce au système d'obligations Orbal, même si un économiste de renom annonçait déjà l'inflation subséquente pour le lendemain, suivie d'un chômage élevé au sud de l'Europe.

Projet Éléonore / Johanna – phrases 86-87

Parece una gota de lluvia aferrándose al marco de la ventana: cualquier movimiento, por cauto que sea, produciría su desprendimiento. La niña puede, por ejemplo, agarrar una de las tantas piedras que hay en el patio, lanzarla con fuerza hacia el fruto, esperar su caída y entonces recogerlo con uno de los tenedores de plástico y esconderlo de inmediato.

Traduction temporaire :
Il est comme une goutte de pluie s'accrochant à l'encadrement de la fenêtre : le moindre mouvement, aussi prudent soit-il, le ferait tomber. La petite peut, par exemple, prendre l'une des nombreuses pierres qu'il y a dans la cour, la lancer vigoureusement vers le fruit, attendre sa chute, le ramasser avec l'une des fourchettes en plastique et le cacher immédiatement.

Projet Annelise 2 – phrases 152-154

Una vez me dijo, al acostarnos a dormir, que el padre también parecía que había perdido algo, desmembrado de alguna sensación, de algún criterio y que no sabe cómo ponerlo en palabras. Es ahora que te pones a pensar en esas cosas que no son más que absurdos que alguien dijo y que se te quedan incrustados en la cabeza para algo que no tiene sentido. Ahora he perdido a Didier, a la segunda familia.

Traduction temporaire :
Une fois, au moment de nous coucher, il m'a dit que son père semblait lui aussi avoir perdu quelque chose, être amputé d'une certaine sensation, d'un certain discernement, sans savoir comment l'exprimer avec des mots. Il est grand temps de se mettre à penser à ces histoires complètement absurdes, que quelqu'un a racontées, et qui restent gravées dans la mémoire alors qu'elles n'ont aucun sens. À présent, j'ai perdu Didier, et ma deuxième famille.

Projet Léonie / Asnouna – phrases 16-19

-¿Qué te parece? ¿Cenamos? –dijo ella con el pelo recogido arriba, recostando en el marco de la puerta el frescor de su cuerpo en una bata marcadora, dócil.
-Como a ti te parezca –contestó él con dificultad sobre un largo bostezo. Ella entró en el cuarto y cerró bien la persiana.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Simon / Pablo – phrases 45-47

Vit se dispuso entonces a postergar la éxtasis lo más que pudiera. Apresurado en la cuenta regresiva, dejó caer la copa vacía al suelo, la cual no produjo ningún ruido y rebotó sin siquiera sufrir un rasguño.  Empujó atrás la nuca, hundiendo la base del cráneo en el rodillo que remataba la chaise-longue, recorrió con ambas manos sus lados, el cuero y el metal, lo frío y lo cálido contenidos en la forma perfecta.

Traduction temporaire :
Vit s'apprêta à prolonger l’extase autant que possible. Pressé par le compte à rebours, il laissa la coupe tomber par terre ; elle ne produisit aucun bruit et rebondit sans subir la moindre égratignure. Il pencha sa nuque en arrière, appuyant la base de son crâne sur le rouleau qui couronnait la chaise-longue dont il parcourut les contours des deux mains, le cuir et le métal, le froid et le chaud contenus dans la forme parfaite.

Projet Maïté 12 – phrases 8-17

Se han encontrado hace algunos meses. Siguen viéndose. Él no siempre la maltrata; ella no protesta nunca. Al año se casan. Tienen una hija y comienza lo duro. Él llega borracho y le pega y la insulta ante la mirada herida de la niña. Después él pide perdón con rezos, ella le cree. Hasta que una noche su golpe le rompe la cabeza contra un mueble. La hija queda a cargo de los abuelos. A él lo condenan por homicidio. La que escribe es esa niña, la hija, ya adulta.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Justine 4 – phrases 71-75

Debe haber algo malo en esta casa para que nos la remate con tanto desprendimiento. Si bien dice que se tiene que ir de viaje cuanto antes, en un par de días hubiera conseguido una propuesta más razonable. En apariencia, todo estaba en orden. Pero la posibilidad de una estafa se desvaneció cuando me mostró los papeles en regla, felizmente usted es abogado y entiende de ésto, joven. Podemos ir a la notaría que usted elija para finiquitar la compra con la mayor rapidez y transparencia.

Traduction temporaire :
Il doit y avoir un vice caché pour qu'on nous le brade si généreusement. Bien que la propriétaire déclare être obligée de partir en voyage au plus vite, elle aurait pu obtenir une proposition plus raisonnable d'ici deux jours. En apparence, tout était en ordre. Mais l'éventualité d'une escroquerie s'envola quand elle me montra les papiers – tout était en règle. Heureusement, vous êtes avocat, vous maîtrisez donc le sujet, jeune homme. Nous pouvons aller chez le notaire de votre choix pour conclure l'achat, dans les meilleurs délais et la plus absolue transparence.

Projet Justine 6 – phrases 56-58

Los coches se habían detenido… las cámaras de TV habían dejado de funcionar…  LA CIUDAD ESTABA PARALIZADA… LOS HABITANTES HABIAN DESCUBIERTO –ESPANTADOS– ¡QUE YA NO ERAN CAPACES DE CAMINAR! Sólo un atlético adolescente recorría con pasos elásticos las desiertas calles de la ciudad. Sus "championes" blancos brillaban bajo la luz del amanecer…

Traduction temporaire :

Les voitures s'étaient arrêtées… Les caméras de TV avaient cessé de fonctionner… LA VILLE ÉTAIT PARALYSÉE… LES HABITANTS – EFFRAYÉS – AVAIENT DÉCOUVERT QU'ILS NE POUVAIENT PLUS MARCHER ! Seul un adolescent athlétique parcourait les rues désertes de la ville de son pas élastique. Ses « championnes » blanches brillaient sous la lumière du lever du jour.

Projet Manuel / Thomas – phrases 100-102

Santiago llegó a la conclusión de que necesitaba una prueba, algo que pudiera dar fe de su vuelo. Se acordó que hacía unos días el viento había arrojado la cometa de Roberto contra los cables del alumbrado, donde había quedado atrapada. Era una cometa hermosa y su hijo había lamentado mucho su pérdida porque él mismo la había diseñado y su construcción había sido bastante laboriosa.

Traduction temporaire :
Santiago parvint à la conclusion qu'il avait besoin d'une preuve, qui témoignerait de l'authenticité de son vol. Il se souvint que quelques jours auparavant, le vent avait emporté le cerf-volant de Roberto contre les câbles électriques, où il s'était retrouvé coincé. C'était un joli cerf-volant et son fils déplorait beaucoup sa perte ; l'ayant conçu lui-même, il lui avait fallu faire beaucoup d'efforts pour le construire.

Projet Noemi 4 – phrases 96-107

La correteó por calles repletas de ojos estupefactos. Luego por la berma central de una autopista. Los vehículos pasaban rápidamente y en los timones se exhibían rostros de desconcierto. Ni el Dinosaurio ni la Galleta mostraba cansancio. Estaban dispuestos a cruzar sus límites. Avanzaron cerca de diez kilómetros. –Te atraparé –vociferaba el Dinosaurio–. Te cansarás. Y te atraparé. Aunque era un buen plan no sucedió. Una patrulla de policía los detuvo. Los guardias se los llevaron por promover el desorden público.

Traduction temporaire :
Il la talonna à travers des rues de regards stupéfaits. Ensuite, sur la berme centrale de l'autoroute. Les voitures passaient rapidement et derrière les volants s'affichaient des mines d'étonnement. Ni le Dinosaure, ni le Biscuit ne montraient de signes de fatigue. Ils étaient bien disposés à aller au-delà de leurs limites. Ils parcoururent ainsi près de dix kilomètres. « Je vais t'attraper », vociférait le Dinosaure. « Tu vas te fatiguer et alors, je t'attraperai ». Bien que ce fût un bon plan, cela ne se produisit pas. Une patrouille de policiers les arrêta. Les agents les emmenèrent pour trouble à l'ordre public.

Projet Chloé T – phrases 27-31

Pronto supo que su talento era una brizna de hierba dentro de un bosque inmenso. El momento por el que había esperado toda su vida iba a escapársele entre las manos. Tenía el violín, su persistencia y deseos de tocar, pero aquello no era suficiente. Ni siquiera extraordinario. Estrenaría la pieza, y recibiría –cómo no- algunos aplausos de las viejas solteronas que asistían cada domingo a los conciertos, cuando más la sonrisa tolerante de los otros músicos a su alrededor.

Traduction temporaire :
Très vite, il sut que son talent n'était guère qu'un brin d'herbe dans une forêt immense. Le moment qu'il avait attendu toute sa vie allait lui filer entre les doigts. Il avait le violon, sa persévérance et l'envie de jouer, mais cela n'était pas suffisant. Pas même extraordinaire. Il étrennerait la pièce et recevrait – évidemment – quelques applaudissements des vieilles célibataires qui assistaient aux concerts chaque dimanche, au mieux le sourire tolérant des autres musiciens autour de lui.

Projet Morgane 12 – phrase 129

Lo que siguió a nuestro desconcierto fue demasiado previsible y se mantuvo de esa forma hasta que cayó el régimen de Fujimori y el General Valdivieso y su familia huyeron del país.

Traduction temporaire :
Ce qui suivit toute cette confusion fut trop prévisible et demeura en l'état jusqu'à la chute du régime de Fujimori et la fuite hors du pays du Général Valdivieso avec sa famille.

vendredi 20 mars 2015

Projet Justine 6 – phrases 51-55

Cuando llegó a su casa, el silencio reinante le indicó que sus habitantes estaban profundamente dormidos. El joven se dirigió a la cocina y sacó a la mu-chacha mecánica de su ataúd nocturno; conectó la pila que estimulaba el cerebro y comenzó a hablar quedamente al "ciborg". El organismo cibernético hizo una señal de asentimiento y se incorporó lentamente…
Al otro día, la ciudad entera era presa del pánico y la consternación. Una enorme rata (animal doméstico que se consideraba extinguido) había causado un cortocircuito en la Central Hidroeléctrica.

Traduction temporaire :
En arrivant chez lui, le silence qui régnait lui indiqua que tout le monde dormait profondément. Il alla à la cuisine et sortit la jeune femme mécanique de son cercueil nocturne ; il brancha la pile qui stimulait son cerveau et se mit à parler à voix basse au « cyborg ». L'organisme cybernétique fit un signe d'assentiment et se redressa lentement… Le lendemain, la ville entière cédait à la panique et à la consternation. Un énorme rat (animal domestique considéré comme disparu) avait provoqué un court-circuit dans la Centrale Hydroélectrique.

Projet Hortense / Morgane – phrases 90-93

Pero había algo en esta narración que me pareció estaba fuera de lugar y ese algo era el nombre de la princesa. En los cuentos de este género, los nombres de las princesas siempre son bonitos y tiernos, pero en éste, el de Selina me pareció raro y discordante. Años más tarde, al recordar e intentar escribir esta historia, caí en cuenta de que ese nombre pudo haber sufrido una distorsión con el pasar de los años. Posiblemente era Selene, nombre de la diosa que en la mitología griega personifica a la luna.

Traduction temporaire :
Mais il y avait quelque chose dans cette histoire qui me parut hors de propos et ce quelque chose était le nom de la Princesse. Dans les contes de ce genre, les noms des princesses sont toujours jolis et gracieux, alors que dans celui-ci, le nom de Selina me sembla étrange et incohérent. Quelques années plus tard, en me souvenant et en essayant d'écrire cette histoire, je compris que ce nom avait pu subir une distorsion au fil des années. C'était probablement Selene, nom de la déesse qui, dans la mythologie grecque, personnifie la Lune. 

Projet Marie / Laura – phrase 58


Marchan veloces y con toda intención hasta ese lugar desde el cual no existe más camino de vuelta que la desnudez, el temblor y un alud de líquidos densos y tibios que hacen todo más fácil, y recuerdo la primera vez, a esa mujer... entonces me pareció que el mundo podría partirse en mil pedazos y ser como una de esas plantas que lanzan sus semillas sin importarles dónde ni cómo caigan, y pensaba que me estaba muriendo, que la presión me descendía rapidísimo y que las cosas parecían salir de mí conciencia disparadas con prisa, espantadas, casi con respeto por lo que estaba sintiendo por primera vez.

Traduction temporaire :
Elles se promènent rapidement, délibérément, jusqu'à cet endroit depuis lequel il n'existe plus de retour possible que la nudité, le tremblement et une avalanche de liquides épais et tièdes qui facilitent les choses, et je me souviens de la première fois, de cette femme… alors, il m’a semblé que le monde pourrait se briser en mille morceaux et être comme l'une de ces plantes qui jettent leurs graines sans se soucier de où ni de comment elles retombent. Je pensais que j'étais en train de mourir, que la pression en moi baissait très rapidement et que les choses paraissaient sortir de ma conscience, expulsées à toute vitesse, apeurées, presque avec respect vis-à-vis de ce que je ressentais la première fois.

Projet Odile 2 – phrases 137-148

Avanza caminando por el centro de la calle. No puede gritar más. Se ha asomado a todas las ventanas, ha allanado todas las viviendas, todos los lugares en los que sospechó algún signo de vida. Sólo camina. Llamaré a mis padres, decidió Julio. Marcó el número. No hubo respuesta. Marcó diez, veinte números. No hubo respuesta. Meditó un rato. ¿Y mi personaje?, pensó repentinamente. Lo dejé solo.

Traduction temporaire :
l avance en marchant au milieu de la chaussée. Il ne peut plus crier. Il s’est penché à toutes les fenêtres, s’est introduit dans tous les logements, dans tous les lieux où il a suspecté qu'il pourrait y avoir un quelconque signe de vie. Il ne fait que marcher. Je vais appeler mes parents, décida Julio. Il composa le numéro. Il n’y eut pas de réponse. Il réfléchit un instant. Et mon personnage ? pensa-t-il soudain. Je l’ai laissé seul.

Projet Elena 12 – phrases 20-22


 ―Desde luego. Aunque no puedo precisar el acento, su condición de extranjera de seguro la mueve a una indulgente consideración de los torpes ejercicios con los que este sudamericano, viejo y ciego, se mal entretiene. Siéntese, por favor, al menos tendré la oportunidad de disuadirla de dirigir su admiración hacia propósitos más edificantes.

Traduction temporaire :

— Volontiers. Bien que je ne parvienne pas à déterminer d'où provient votre accent, il est évident que votre condition d'étrangère vous incite à vous intéresser avec bienveillance aux exercices maladroits qui permettent à ce Sud-américain vieux et aveugle de se distraire. Asseyez-vous, je vous en prie. J'aurai au moins l'opportunité de vous dissuader de porter votre admiration vers des propos plus dignes.

Projet Déborah / Julie – phrases 135-138

Busqué en los bolsillos de mi impermeable el pequeño computador que nos habían dado para realizar el trabajo. Odiábamos esas cosas, de veras que las odiábamos. Pero claro, no podíamos prescindir de ellas en el mundo en que vivíamos.
Una vez que el aparatito se conectó y comenzó a mostrarnos en su minúscula pantalla las imágenes y el sonido de lo que estaba pasando entonces entendimos de qué estaba hablando nuestro compañero.

Traduction temporaire :
Je cherchai dans les poches de mon imperméable le petit ordinateur qu’ils nous avaient donné pour réaliser le travail. Nous détestions ces choses, vraiment, nous les détestions. Mais, bien sûr, nous ne pouvions nous passer d’elles dans le monde où nous vivions. Une fois que l'appareil fut connecté et commença à nous montrer, sur son minuscule écran, les images et le son de ce qui se passait, nous comprîmes de quoi parlait notre collègue.

Projet Marine 5 – phrases 48-50

Y él me beso un poco con mi permiso y otro poco de prepo. Yo quería, pero suavecito, apenas tocarse los labios. Y él me apretaba fuerte y me dio miedo, y calor, y vergüenza, pero me gustó, también, me tiritaban las piernas, las tenía flojitas flojitas y era como que me faltaba el aire.

Traduction temporaire :
Et lui, il m'a embrassée, un peu avec ma permission, un peu dominateur. Moi, je voulais, mais tout doucement, que nos lèvres se touchent à peine. Il me serrait fort ; ça m'a fait peur et ça m'a donné chaud et ça m'a fait honte. Mais, ça m'a plu aussi. Mes jambes tremblaient, elles étaient très flageolantes, vraiment très fragiles, c'était comme si l'air me manquait.

Projet Bastien / Andrés – phrase 29

Pero en una canción que invita a bailar a las momias, esa mirada no trasmite miedo, sólo comunica la gracia de una chica que se burla de los misterios de las pirámides.

Traduction temporaire :
Mais dans une chanson qui invite les momies à danser, ce regard-là ne fait pas peur, il ne traduit que l'amusement d'une fille qui se moque des mystères des pyramides.

Projet Hadia / Kaina – phrase 30

Por fin, estaba fuera de ese quiosco desvencijado y me arrullaba en la calidez de su bolso, embriagado por su perfume.

Traduction temporaire :
J'étais enfin hors de ce kiosque déglingué et elle me berçais dans la chaleur de son sac, enivré par son parfum.

Projet Fanny / Laura – phrases 66-71

Tras pocos meses parecía que se conocían de años. Josef se adelantaba a todos los caprichos y gustos de la chica, la mimaba como si de una reina se tratase, y cada día tenía una sonrisa para ella. Roslin se dejaba querer y se dedicaba a sus estudios. Quizá fuese el sexto sentido femenino. También podéis llamarlo intuición, gusto por los detalles o simplemente tener la mosca detrás de la oreja… el caso es que había algo raro en aquella relación. Roslin lo veía, pero no era capaz de definir exactamente qué era.

Traduction temporaire :
Après quelques mois seulement, on aurait dit qu'ils se connaissaient depuis des années. Josef devançait tous les caprices et les envies de la jeune fille, la gâtait comme une reine et avait chaque jour un sourire pour elle. Roslin se laissait aimer et se consacrait à ses études. Peut-être qu'il était question de sixième sens féminin. Appelez ça intuition, goût pour les détails ou simplement avoir la puce à l'oreille… Le fait est qu'il y avait quelque chose de bizarre dans cette relation. Roslin le sentait, mais n'était pas capable de définir exactement de quoi il s'agissait.

Projet Justine 6 – phrases 48-50

El funcionario miró los "championes" del caminante, frunciendo el ceño, y –después de musitar algo por lo bajo– abrió la puerta transparente del vehículo y haciendo una señal al conductor, se alejó a gran velocidad.
En medio de la quietud nocturna, se escuchaba el zumbido lejano de los generadores eléctricos de la ciudad arrullando en la noche el sueño confiado de sus habitantes.
Guillermo Walker se detuvo, durante unos instantes, al escuchar el familiar susurro del colmenar eléctrico donde se destilaba el rayo de las tormentas, y con un extraño brillo en los ojos –después de consultar su reloj de batería solar– decidió volver sobre sus pasos.

Traduction temporaire :
Le fonctionnaire regarda les « championnes » du marcheur en fronçant les sourcils et, après avoir grommelé quelque chose, ouvrit la portière transparente du véhicule, puis, faisant signe au conducteur, s'éloigna à toute vitesse. Au cœur de la quiétude nocturne, le lointain vrombissement des générateurs électriques de la ville berçait le sommeil confiant de ses habitants. Guillermo Walker s'arrêta quelques instants pour écouter le ronron familier du rucher électrique où était distillée la foudre des orages, et, après avoir consulté sa montre à énergie solaire, il décida de revenir sur ses pas, un éclat étrange dans le regard.