CAROLINA PEZOA
Octogenaria
El gobierno ha dicho que de hoy en adelante las crudas noches de invierno serán dignas. Así lo ha dicho. Así lo han escuchado hombres, mujeres y niños que deambulan por las calles.
Desde entonces, al caer la tarde, todos corren, buscan y se hacen espacio entre los colchones y frazadas que han sido dispuestos al interior del estadio. Todos corren, excepto ella, con sus ojos viejos, enjuta y encorvada. Su paso es lento y sabe que se hará tarde para llegar al albergue. A su edad, no le teme a nada, solo a la vergüenza.
Traduction temporaire :
Carolina Pezoa
« Octogénaire »
Le gouvernement a dit qu’à partir d’aujourd’hui, les dures nuits d’hiver seraient dignes.
Voilà ce qu’il a dit. Voici comment les hommes, les femmes et les enfants qui déambulent dans les rues l’ont entendu.
Depuis, à la nuit tombée, tous courent, cherchent et ménagent une place parmi les matelas et les couvertures disposés dans l’enceinte du stade. Tous courent, mais pas elle, les yeux fatigués, maigre et bossue. Son pas est lent et elle sait que son arrivée à l’auberge sera tardive. À son âge, elle n’a peur de rien, si ce n'est de la honte.
« Octogénaire »
Le gouvernement a dit qu’à partir d’aujourd’hui, les dures nuits d’hiver seraient dignes.
Voilà ce qu’il a dit. Voici comment les hommes, les femmes et les enfants qui déambulent dans les rues l’ont entendu.
Depuis, à la nuit tombée, tous courent, cherchent et ménagent une place parmi les matelas et les couvertures disposés dans l’enceinte du stade. Tous courent, mais pas elle, les yeux fatigués, maigre et bossue. Son pas est lent et elle sait que son arrivée à l’auberge sera tardive. À son âge, elle n’a peur de rien, si ce n'est de la honte.
14 commentaires:
CAROLINA PEZOA
« Octogénaire »
Le gouvernement a dit qu’à partir d’aujourd’hui et jusqu’à nouvel ordre, les dures nuits d’hiver seraient dignes.
Maïté
CAROLINA PEZOA [remets le nom en minuscules]
« Octogénaire »
Le gouvernement a dit qu’à partir d’aujourd’hui et jusqu’à nouvel ordre, les dures nuits d’hiver seraient dignes.
OK.
Voici comment il l’a dit. Voici comment les hommes, les femmes et les enfants qui déambulent dans les rues l’ont entendu.
Maïté
Remets l'ensemble.
Carolina Pezoa
« Octogénaire »
Le gouvernement a dit qu’à partir d’aujourd’hui et jusqu’à nouvel ordre, les dures nuits d’hiver seraient dignes.
Voici comment il l’a dit. Voici comment les hommes, les femmes et les enfants qui déambulent dans les rues l’ont entendu.
maite
Carolina Pezoa
« Octogénaire »
Le gouvernement a dit qu’à partir d’aujourd’hui et jusqu’à nouvel ordre [est-ce qu'avec « à partir d'aujourd'hui », ça ne suffit pas ?], les dures nuits d’hiver seraient dignes.
Voici comment il l’a dit [« il a dit cela » ?]. Voici comment les hommes, les femmes et les enfants qui déambulent dans les rues l’ont entendu.
Carolina Pezoa
« Octogénaire »
Le gouvernement a dit qu’à partir d’aujourd’hui, les dures nuits d’hiver seraient dignes.
Voilà ce qu’il a dit. Voici comment les hommes, les femmes et les enfants qui déambulent dans les rues l’ont entendu.
Maïté
Carolina Pezoa
« Octogénaire »
Le gouvernement a dit qu’à partir d’aujourd’hui, les dures nuits d’hiver seraient dignes.
Voilà ce qu’il a dit. Voici comment les hommes, les femmes et les enfants qui déambulent dans les rues l’ont entendu.
OK. Tu peux mettre la suite.
Carolina Pezoa
« Octogénaire »
Le gouvernement a dit qu’à partir d’aujourd’hui, les dures nuits d’hiver seraient dignes.
Voilà ce qu’il a dit. Voici comment les hommes, les femmes et les enfants qui déambulent dans les rues l’ont entendu.
Depuis, à la nuit tombée, tous courent, cherchent et se frayent une place entre les matelas et les couvertures qui ont été disposés dans l’enceinte du stade. Tous courent, sauf elle, les yeux fatigués, maigre et bossue. Son pas est lent et elle sait qui se fera tard pour arriver à l’auberge. À son âge, elle n’a peur de rien, à part de l’ignominie.
Maïté
Carolina Pezoa
« Octogénaire »
Le gouvernement a dit qu’à partir d’aujourd’hui, les dures nuits d’hiver seraient dignes.
Voilà ce qu’il a dit. Voici comment les hommes, les femmes et les enfants qui déambulent dans les rues l’ont entendu.
Depuis, à la nuit tombée, tous courent, cherchent et se frayent [« ménagent »] une place entre [?] les matelas et les couvertures qui ont été [nécessaire ? J'hésite] disposés dans l’enceinte du stade. Tous courent, [cheville : « , oui, » ? Comme tu veux ; je te laisse trancher…] sauf elle, les yeux fatigués, maigre et bossue. Son pas est lent et elle sait qui [?] se fera tard pour arriver à l’auberge. À son âge, elle n’a peur de rien, à part de l’ignominie [pourquoi tu changes ?].
Carolina Pezoa
« Octogénaire »
Le gouvernement a dit qu’à partir d’aujourd’hui, les dures nuits d’hiver seraient dignes.
Voilà ce qu’il a dit. Voici comment les hommes, les femmes et les enfants qui déambulent dans les rues l’ont entendu.
Depuis, à la nuit tombée, tous courent, cherchent et ménagent une place parmi les matelas et les couvertures disposés dans l’enceinte du stade. Tous courent, mais pas elle, les yeux fatigués, maigre et bossue. Son pas est lent et elle sait que son arrivée à l’auberge sera tardive. À son âge, elle n’a peur de rien, sauf de la honte.
Maïté
(pour le retard, une honte encore, je m'excuse)
Carolina Pezoa
« Octogénaire »
Le gouvernement a dit qu’à partir d’aujourd’hui, les dures nuits d’hiver seraient dignes.
Voilà ce qu’il a dit. Voici comment les hommes, les femmes et les enfants qui déambulent dans les rues l’ont entendu.
Depuis, à la nuit tombée, tous courent, cherchent et ménagent une place parmi les matelas et les couvertures disposés dans l’enceinte du stade. Tous courent, mais pas elle, les yeux fatigués, maigre et bossue. Son pas est lent et elle sait que son arrivée à l’auberge sera tardive. À son âge, elle n’a peur de rien, sauf [« si ce n'est » ?] de la honte.
Carolina Pezoa
« Octogénaire »
Le gouvernement a dit qu’à partir d’aujourd’hui, les dures nuits d’hiver seraient dignes.
Voilà ce qu’il a dit. Voici comment les hommes, les femmes et les enfants qui déambulent dans les rues l’ont entendu.
Depuis, à la nuit tombée, tous courent, cherchent et ménagent une place parmi les matelas et les couvertures disposés dans l’enceinte du stade. Tous courent, mais pas elle, les yeux fatigués, maigre et bossue. Son pas est lent et elle sait que son arrivée à l’auberge sera tardive. À son âge, elle n’a peur de rien, si ce n'est de la honte.
Maïté
Carolina Pezoa
« Octogénaire »
Le gouvernement a dit qu’à partir d’aujourd’hui, les dures nuits d’hiver seraient dignes.
Voilà ce qu’il a dit. Voici comment les hommes, les femmes et les enfants qui déambulent dans les rues l’ont entendu.
Depuis, à la nuit tombée, tous courent, cherchent et ménagent une place parmi les matelas et les couvertures disposés dans l’enceinte du stade. Tous courent, mais pas elle, les yeux fatigués, maigre et bossue. Son pas est lent et elle sait que son arrivée à l’auberge sera tardive. À son âge, elle n’a peur de rien, si ce n'est de la honte.
OK.
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