IV.
Plata de la que consigo adueñarme, plata que va a parar al costurero. Hago milagros con los mandados para que me sobre vuelto. Otro poquitito me sobra cuando voy al banco a pagar las facturas. Los billetes los escondo adentro de la almohadilla donde van pinchados los alfileres, camuflados entre el relleno. La casa entera empieza a convertirse en una búsqueda del tesoro. Sin embargo, estoy preocupada porque no creo que llegue a juntar lo que me falta para pagar la segunda cuota del vestido. Y por más que pienso, no se me ocurre qué excusa inventarle a Héctor para pedirle plata. Encima ayer discutimos.
Siempre le recuerdo que me avise si sale tarde de trabajar. No es que lo ande controlando, sólo quiero calcular bien el horario de la cena. Ayer se apareció como a las nueve y media y empezó a los gritos porque la casa estaba llena de humo y olor a grasa. ¿Juan Carlos te hace lo mismo? Yo, pensando en que no comiera frío, había tratado de mantener la carne a fuego mínimo pero al final se me terminó yendo la mano. Héctor me corre con eso de que a su madre nunca se le pasan los churrascos y a mí me dan ganas de contestarle que se mude nuevamente con ella, así le cocina todos los días y me dejan tranquila. Pero me muerdo la lengua porque entiendo que viene cansado de trabajar, que día tras día lo explotan más en esa basura de oficina y ni siquiera le pagan las horas extras. Espero que la mujer del negocio de ropa no se enoje conmigo si me atraso unos días. ¿Vos no tendrás para prestarme y te lo devuelvo el mes que viene?
Traduction temporaire :
IV.
Argent dont j'arrive à m'emparer, argent qui atterrit dans ma corbeille à ouvrage. J'accomplis des miracles avec les commandes afin qu'il me reste de la monnaie. J'en garde encore un peu quand je vais payer les factures à la banque. Je cache les billets à l'intérieur du coussinet où l'on pique les aiguilles, les camouflant ainsi dans le rembourrage. La maison entière commence à ressembler à une chasse au trésor. Cependant, je suis inquiète parce que je ne crois pas pouvoir réunir la somme manquante pour le second paiement de la robe. Et j'ai beau réfléchir, aucune excuse valable à donner à Héctor pour lui demander de l'argent ne me vient à l'esprit. Pour couronner le tout, hier nous nous sommes disputés. Je lui rappelle toujours de me prévenir s'il sort tard du travail. Non que je le surveille, je veux juste bien calculer l'heure du dîner. Or, hier, il a débarqué vers neuf heures et demie et il s'est mis à crier parce que la maison était enfumée et sentait la graisse. Juan Carlos te fait le même coup ? Moi qui voulais seulement qu'il ne mange pas un repas froid : j'avais essayé de garder la viande sur un feu très doux, mais finalement, je me suis laissée déborder. Héctor me bassine avec sa mère qui, elle, ne rate jamais la cuisson des viandes. Moi, j'ai envie de lui répondre qu'il n'a qu'à retourner habiter chez elle, comme ça, elle cuisinera pour lui tous les jours et j'aurai la paix. Toutefois, je me mords la langue, car je sais bien qu'il rentre fatigué du travail, que jour après jour, on l'exploite davantage dans cette pourriture de bureau et ne lui paie même pas ses heures supplémentaires. J'espère que la femme du magasin de vêtements ne se fâchera pas contre moi si j'ai quelques jours de retard. Toi, tu n'as pas, par hasard, de l'argent à me prêter et je te le rends le mois prochain ?
Argent dont j'arrive à m'emparer, argent qui atterrit dans ma corbeille à ouvrage. J'accomplis des miracles avec les commandes afin qu'il me reste de la monnaie. J'en garde encore un peu quand je vais payer les factures à la banque. Je cache les billets à l'intérieur du coussinet où l'on pique les aiguilles, les camouflant ainsi dans le rembourrage. La maison entière commence à ressembler à une chasse au trésor. Cependant, je suis inquiète parce que je ne crois pas pouvoir réunir la somme manquante pour le second paiement de la robe. Et j'ai beau réfléchir, aucune excuse valable à donner à Héctor pour lui demander de l'argent ne me vient à l'esprit. Pour couronner le tout, hier nous nous sommes disputés. Je lui rappelle toujours de me prévenir s'il sort tard du travail. Non que je le surveille, je veux juste bien calculer l'heure du dîner. Or, hier, il a débarqué vers neuf heures et demie et il s'est mis à crier parce que la maison était enfumée et sentait la graisse. Juan Carlos te fait le même coup ? Moi qui voulais seulement qu'il ne mange pas un repas froid : j'avais essayé de garder la viande sur un feu très doux, mais finalement, je me suis laissée déborder. Héctor me bassine avec sa mère qui, elle, ne rate jamais la cuisson des viandes. Moi, j'ai envie de lui répondre qu'il n'a qu'à retourner habiter chez elle, comme ça, elle cuisinera pour lui tous les jours et j'aurai la paix. Toutefois, je me mords la langue, car je sais bien qu'il rentre fatigué du travail, que jour après jour, on l'exploite davantage dans cette pourriture de bureau et ne lui paie même pas ses heures supplémentaires. J'espère que la femme du magasin de vêtements ne se fâchera pas contre moi si j'ai quelques jours de retard. Toi, tu n'as pas, par hasard, de l'argent à me prêter et je te le rends le mois prochain ?
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IV.
Aussitôt la main mise sur de l'argent, aussitôt l'argent mis dans le panier à couture. Je fais des miracles avec les commandes afin qu'il me reste de la monnaie. Il m'en reste encore un peu quand je vais payer les factures à la banque. Je cache les billets, camouflés dans le rembourrage, à l'intérieur du coussinet où l'on pique les aiguilles. La maison entière commence à ressembler à une chasse au trésor. Cependant, je suis inquiète parce que je ne crois pas arriver à réunir la somme manquante pour le second paiement de la robe. Et j'ai beau réfléchir, aucune excuse valable à donner à Héctor pour lui demander de l'argent, ne me vient à l'esprit. Pour couronner le tout, hier nous nous sommes disputés.
Je lui rappelle toujours de me prévenir s'il sort tard du travail. Ce n'est pas parce que je le surveille, je veux juste bien calculer l'heure du dîner. Hier, il a fait son apparition vers neuf heures et demie, et il s'est mis à crier parce que la maison était enfumée et sentait la graisse. Juan Carlos te fait le même coup ? Moi qui pensais seulement à ce qu'il ne mange pas froid, j'avais essayé de garder la viande sur un feu très doux mais en fin de compte, ça m'a dépassée. Héctor me bassine avec le fait que sa mère ne rate jamais la cuisson des viandes et moi, j'ai envie de lui répondre qu'il retourne habiter chez elle, comme ça, elle lui fait la cuisine tous les jours et ils me fichent la paix. Mais je me retiens, car je comprends qu'il rentre fatigué du travail, que jour après jour, ils l'exploitent encore plus dans cette pourriture de bureau et ne lui paient même pas les heures supplémentaires. J'espère que la femme du magasin de vêtements ne se fâchera pas contre moi si j'ai quelques jours de retard. Toi, tu n'as pas, par hasard, de quoi me prêter et je te le rends le mois prochain ?
IV.
Aussitôt la main mise sur de l'argent, aussitôt l'argent mis dans le panier à couture [pourquoi ces « aussitôt » ????]. Je fais [un moyen de contourner « faire » ?] des miracles avec les commandes afin qu'il me reste de la monnaie. Il m'en reste encore un peu quand je vais payer les factures à la banque. Je cache les billets, camouflés [pourquoi cet ajout ?] dans le rembourrage [texte ?], à l'intérieur du coussinet où l'on pique les aiguilles.
Reprenez déjà cela. Attention de bien rester près de la V.O. Traduire n'est pas réécrire :-)
La maison entière commence à ressembler à une chasse au trésor. Cependant, je suis inquiète parce que je ne crois pas arriver à réunir la somme manquante pour le second paiement de la robe. Et j'ai beau réfléchir, aucune excuse valable à donner à Héctor pour lui demander de l'argent, ne me vient à l'esprit. Pour couronner le tout, hier nous nous sommes disputés.
Je lui rappelle toujours de me prévenir s'il sort tard du travail. Ce n'est pas parce que je le surveille, je veux juste bien calculer l'heure du dîner. Hier, il a fait son apparition vers neuf heures et demie, et il s'est mis à crier parce que la maison était enfumée et sentait la graisse. Juan Carlos te fait le même coup ? Moi qui pensais seulement à ce qu'il ne mange pas froid, j'avais essayé de garder la viande sur un feu très doux mais en fin de compte, ça m'a dépassée. Héctor me bassine avec le fait que sa mère ne rate jamais la cuisson des viandes et moi, j'ai envie de lui répondre qu'il retourne habiter chez elle, comme ça, elle lui fait la cuisine tous les jours et ils me fichent la paix. Mais je me retiens, car je comprends qu'il rentre fatigué du travail, que jour après jour, ils l'exploitent encore plus dans cette pourriture de bureau et ne lui paient même pas les heures supplémentaires. J'espère que la femme du magasin de vêtements ne se fâchera pas contre moi si j'ai quelques jours de retard. Toi, tu n'as pas, par hasard, de quoi me prêter et je te le rends le mois prochain ?
IV.
La main mise sur de l'argent, aussitôt l'argent mis dans le panier à couture [pourquoi pas une trad littérale ?]. J'accomplis des miracles avec les commandes afin qu'il me reste de la monnaie. Il m'en reste [un moyen de ne pas répéter ?] encore un peu quand je vais payer les factures à la banque. Je cache les billets, [sans la virgule] à l'intérieur du coussinet où l'on pique les aiguilles, camouflés dans le rembourrage. La maison entière commence à ressembler à une chasse au trésor. Cependant, je suis inquiète parce que je ne crois pas arriver à réunir la somme manquante pour le second paiement de la robe. Et j'ai beau réfléchir, aucune excuse valable à donner à Héctor pour lui demander de l'argent, [sans la virgule] ne me vient à l'esprit. Pour couronner le tout, hier nous nous sommes disputés. Je lui rappelle toujours de me prévenir s'il sort tard du travail. Ce [« Ça » ?] n'est pas parce que je le surveille, je veux juste bien calculer l'heure du dîner. [cheville : « Or, » ? Comme vous voulez…]Hier, il a fait [dommage de gaspiller un « faire » pour ça… D'autant que vous l'avez mis dans la phrase juste après] son apparition vers neuf heures et demie, [la virgule ?] et il s'est mis à crier parce que la maison était enfumée et sentait la graisse. Juan Carlos te fait le même coup ? Moi qui pensais seulement à ce qu'il [pas très fluide] ne mange pas froid, j'avais essayé de garder la viande sur un feu très doux [virgule avant « mais »] mais en fin de compte, ça m'a dépassée [pas très naturel / cette phrase est à reprendre]. Héctor me bassine avec le fait [dommage] que sa mère [cheville : « , elle, elle »] ne rate jamais la cuisson des viandes et moi, [ou juste avec un point ?] j'ai envie de lui répondre qu'il [cheville : « a qu'à » ?] retourne habiter chez elle, comme ça, elle lui fait [X3] la cuisine tous les jours et ils me fichent la paix [pas très naturel]. Mais [débrouillez-vous pour trouver autre chose…] je me retiens [TEXTE !], car [« parce que » est toujours plus naturel avec ce genre de texte… alors à moins que vous cherchiez à éviter une répétition…] je comprends qu'il rentre fatigué du travail, que jour après jour, ils l'exploitent encore plus [naturel ?] dans cette pourriture de bureau et ne lui paient même pas les [possessif] heures supplémentaires. J'espère que la femme du magasin de vêtements ne se fâchera pas contre moi si j'ai quelques jours de retard. Toi, tu n'as pas, par hasard, de quoi me prêter [pas très bien construit…] et je te le [?] rends le mois prochain ?
IV.
Argent qui arrive en ma possession, argent qui atterrit dans ma corbeille à ouvrage [Vous parliez de "costurero" ou de la phrase entière ? Du coup, j'ai tout changé, c'est un peu bizarre peut-être mais la structure en espagnol l'est aussi un peu]. J'accomplis des miracles avec les commandes afin qu'il me reste de la monnaie. J'en garde encore un peu quand je vais payer les factures à la banque. Je cache les billets à l'intérieur du coussinet où l'on pique les aiguilles, camouflés dans le rembourrage. La maison entière commence à ressembler à une chasse au trésor. Cependant, je suis inquiète parce que je ne crois pas arriver à réunir la somme manquante pour le second paiement de la robe. Et j'ai beau réfléchir, aucune excuse valable à donner à Héctor pour lui demander de l'argent ne me vient à l'esprit. Pour couronner le tout, hier nous nous sommes disputés. Je lui rappelle toujours de me prévenir s'il sort tard du travail. Ça n'est pas parce que je le surveille, je veux juste bien calculer l'heure du dîner. Or hier, il a débarqué vers neuf heures et demie et il s'est mis à crier parce que la maison était enfumée et sentait la graisse. Juan Carlos te fait le même coup ? Moi qui pensais seulement à éviter qu'il mange un repas froid: j'avais essayé de garder la viande sur un feu très doux, mais finalement j'ai perdu le contrôle de la situation. Héctor me bassine avec sa mère qui, elle, ne rate jamais la cuisson des viandes. Moi, j'ai envie de lui répondre qu'il n'a qu'à retourner habiter chez elle, comme ça, elle cuisinera pour lui tous les jours et j'aurai la paix. Toutefois, je me mords la langue, car [« parce que » est toujours plus naturel avec ce genre de texte… alors à moins que vous cherchiez à éviter une répétition… // Oui je l'ai utilisé un peu plus haut] je comprends qu'il rentre fatigué du travail, que jour après jour, ils l'exploitent davantage dans cette pourriture de bureau et ne lui paient même pas ses heures supplémentaires. J'espère que la femme du magasin de vêtements ne se fâchera pas contre moi si j'ai quelques jours de retard. Toi, tu n'as pas, par hasard, de l'argent à me prêter et je te le rends le mois prochain ?
IV.
Argent arrive en ma possession [« dont j'arrive à m'emparer » ?], argent qui atterrit dans ma corbeille à ouvrage. J'accomplis des miracles avec les commandes afin qu'il me reste de la monnaie. J'en garde encore un peu quand je vais payer les factures à la banque. Je cache les billets à l'intérieur du coussinet où l'on pique les aiguilles, camouflés [ou : « les camouflant (ainsi) » ? Je vous laisse voir ce qui est mieux] dans le rembourrage. La maison entière commence à ressembler à une chasse au trésor. Cependant, je suis inquiète parce que je ne crois pas arriver [vous l'avez dans la première phrase] à réunir la somme manquante pour le second [il n'était pas prévu qu'elle paie en trois fois ? Si oui, ici : deuxième] paiement de la robe. Et j'ai beau réfléchir, aucune excuse valable à donner à Héctor pour lui demander de l'argent ne me vient à l'esprit. Pour couronner le tout, hier nous nous sommes disputés. Je lui rappelle toujours de me prévenir s'il sort tard du travail. Ça n'est [nécessaire ?] pas parce [nécessaire ?] que je le surveille, je veux juste bien calculer l'heure du dîner. Or [toujours une virgule après « or »] hier, il a débarqué vers neuf heures et demie et il s'est mis à crier parce que la maison était enfumée et sentait la graisse. Juan Carlos te fait le même coup ? Moi qui pensais seulement à éviter [pas terrible] qu'il mange un repas froid[espace]: j'avais essayé de garder la viande sur un feu très doux, mais finalement [virgule] j'ai perdu le contrôle de la situation [vous le diriez dans ce contexte ? « être dépassé » ?]. Héctor me bassine avec sa mère qui, elle, ne rate jamais la cuisson des viandes. Moi, j'ai envie de lui répondre qu'il n'a qu'à retourner habiter chez elle, comme ça, elle cuisinera pour lui tous les jours et j'aurai la paix. Toutefois, je me mords la langue, car je comprends [adapté ?] qu'il rentre fatigué du travail, que jour après jour, ils [ou « on » ?] l'exploitent davantage dans cette pourriture de bureau et ne lui paient même pas ses heures supplémentaires. J'espère que la femme du magasin de vêtements ne se fâchera pas contre moi si j'ai quelques jours de retard. Toi, tu n'as pas, par hasard, de l'argent à me prêter et [« que » ?] je te le rends le mois prochain ?
V.
Argent dont j'arrive à m'emparer, argent qui atterrit dans ma corbeille à ouvrage. J'accomplis des miracles avec les commandes afin qu'il me reste de la monnaie. J'en garde encore un peu quand je vais payer les factures à la banque. Je cache les billets à l'intérieur du coussinet où l'on pique les aiguilles, les camouflant ainsi dans le rembourrage. La maison entière commence à ressembler à une chasse au trésor. Cependant, je suis inquiète parce que je ne crois pas pouvoir réunir la somme manquante pour le second [Oui j'avais vérifié avant, c'est bien 2 fois seulement. :) ] paiement de la robe. Et j'ai beau réfléchir, aucune excuse valable à donner à Héctor pour lui demander de l'argent ne me vient à l'esprit. Pour couronner le tout, hier nous nous sommes disputés. Je lui rappelle toujours de me prévenir s'il sort tard du travail. Non que je le surveille, je veux juste bien calculer l'heure du dîner. Or, hier, il a débarqué vers neuf heures et demie et il s'est mis à crier parce que la maison était enfumée et sentait la graisse. Juan Carlos te fait le même coup ? Moi qui voulais seulement qu'il ne mange pas un repas froid : j'avais essayé de garder la viande sur un feu très doux, mais finalement, je me suis laissée déborder. Héctor me bassine avec sa mère qui, elle, ne rate jamais la cuisson des viandes. Moi, j'ai envie de lui répondre qu'il n'a qu'à retourner habiter chez elle, comme ça, elle cuisinera pour lui tous les jours et j'aurai la paix. Toutefois, je me mords la langue, car je sais bien qu'il rentre fatigué du travail, que jour après jour, on l'exploite davantage dans cette pourriture de bureau et ne lui paie même pas ses heures supplémentaires. J'espère que la femme du magasin de vêtements ne se fâchera pas contre moi si j'ai quelques jours de retard. Toi, tu n'as pas, par hasard, de l'argent à me prêter et [dans cette question, j'aime bien sans le "que", je trouve que ça fait un peu plus langage parlé] je te le rends le mois prochain ?
V.
Argent dont j'arrive à m'emparer, argent qui atterrit dans ma corbeille à ouvrage. J'accomplis des miracles avec les commandes afin qu'il me reste de la monnaie. J'en garde encore un peu quand je vais payer les factures à la banque. Je cache les billets à l'intérieur du coussinet où l'on pique les aiguilles, les camouflant ainsi dans le rembourrage. La maison entière commence à ressembler à une chasse au trésor. Cependant, je suis inquiète parce que je ne crois pas pouvoir réunir la somme manquante pour le second paiement de la robe. Et j'ai beau réfléchir, aucune excuse valable à donner à Héctor pour lui demander de l'argent ne me vient à l'esprit. Pour couronner le tout, hier, nous nous sommes disputés. Je lui rappelle toujours de me prévenir s'il sort tard du travail. Non que je le surveille, je veux juste bien calculer l'heure du dîner. Or, hier, il a débarqué vers neuf heures et demie et il s'est mis à crier parce que la maison était enfumée et sentait la graisse. Juan Carlos te fait le même coup ? Moi qui voulais seulement qu'il ne mange pas un repas froid : j'avais essayé de garder la viande sur un feu très doux, mais finalement, je me suis laissée déborder. Héctor me bassine avec sa mère qui, elle, ne rate jamais la cuisson des viandes. Moi, j'ai envie de lui répondre qu'il n'a qu'à retourner habiter chez elle, comme ça, elle cuisinera pour lui tous les jours et j'aurai la paix. Toutefois, je me mords la langue, car je sais bien qu'il rentre fatigué du travail, que jour après jour, on l'exploite davantage dans cette pourriture de bureau et ne lui paie même pas ses heures supplémentaires. J'espère que la femme du magasin de vêtements ne se fâchera pas contre moi si j'ai quelques jours de retard. Toi, tu n'as pas, par hasard, de l'argent à me prêter et [dans cette question, j'aime bien sans le "que", je trouve que ça fait un peu plus langage parlé] je te le rends le mois prochain ?
OK.
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