Tampoco le gustaba la abuela: había pasado todo el mes de enero sin conocerla, porque la anciana pasaba el principio del verano con su otra hija, la tía de Mariela, hermana del padre. Había vuelto una mañana, cuando todos tomaban el desayuno –jugo de naranjas, leche chocolatada– en la cocina. La abuela tenía el pelo muy largo y completamente blanco peinado en una larga trenza y, como el padre, usaba anteojos oscuros. Era un problema en los ojos, le había explicado Mariela: los dos tenían fotofobia, si no usaban anteojos les dolía tanto la cabeza que no podían levantarse de la cama. Verónica saludó a la abuela con un beso pero fue como besar a una muñeca. No se movía, no respondía de ninguna manera. Con los días se enteró de que estaba muy enferma y que no tenía energía más que para ver televisión en su cuarto, leer la Biblia e ir al baño. Verónica se la había cruzado yendo al baño, por la noche: no llevaba puestos los anteojos y en la oscuridad los ojos le brillaban como llamas de fósforos, como si tuviera las cuencas huecas y, a través de los agujeros, se pudiera ver el fuego que la consumía por dentro. No volvió a dormir esa noche y se la pasó escuchando la respiración de su amiga, lenta y pacífica, mezclada con la de la abuela que, como el cuadro de Jesús, le hacía acordar a su hermano, a la respiración agitada, superficial, agónica, de sus últimos días.
Traduction temporaire :
Elle n'aimait pas non plus la grand-mère. Elle ne l'avait pas connue avant le mois de février, parce que la vieille dame passait le début de l'été avec son autre fille, la tante de Mariela, la sœur de son père. Elle était rentrée un matin, quand tout le monde prenait le petit déjeuner – jus d'orange, chocolat au lait – dans la cuisine. La grand-mère avait les cheveux très longs et complètement blancs, coiffés en une longue tresse. Comme le père, elle portait des lunettes de soleil. Ils avaient un problème aux yeux, lui avait expliqué Mariela : tous les deux souffraient de photophobie ; sans lunettes, ils avaient si mal à la tête qu'ils ne pouvaient quitter leur lit. Verónica embrassa la grand-mère pour lui dire bonjour, mais ce fut comme embrasser une poupée. Elle ne bougeait pas, ne répondait d'aucune manière. Les jours passant, elle apprit qu'elle était très malade et n'avait d'énergie que pour regarder la télé dans sa chambre, lire la Bible ou aller aux toilettes. Dans la nuit, Verónica l'avait croisée en allant aux toilettes. Elle ne portait pas ses lunettes et dans l'obscurité, ses yeux brillaient telles des flammes d'allumettes, comme si ses orbites étaient vides et, qu'à travers les trous, il était possible de voir le feu qui la consumait de l'intérieur. Elle ne se rendormit pas cette nuit-là, elle l'occupa à écouter la respiration de son amie, lente et pacifique, mêlée à celle de la grand-mère, qui, comme le tableau de Jésus, lui faisait se souvenir de son frère, de sa respiration agitée, superficielle, agonisante, des derniers jours.
Elle n'aimait pas non plus la grand-mère. Elle ne l'avait pas connue avant le mois de février, parce que la vieille dame passait le début de l'été avec son autre fille, la tante de Mariela, la sœur de son père. Elle était rentrée un matin, quand tout le monde prenait le petit déjeuner – jus d'orange, chocolat au lait – dans la cuisine. La grand-mère avait les cheveux très longs et complètement blancs, coiffés en une longue tresse. Comme le père, elle portait des lunettes de soleil. Ils avaient un problème aux yeux, lui avait expliqué Mariela : tous les deux souffraient de photophobie ; sans lunettes, ils avaient si mal à la tête qu'ils ne pouvaient quitter leur lit. Verónica embrassa la grand-mère pour lui dire bonjour, mais ce fut comme embrasser une poupée. Elle ne bougeait pas, ne répondait d'aucune manière. Les jours passant, elle apprit qu'elle était très malade et n'avait d'énergie que pour regarder la télé dans sa chambre, lire la Bible ou aller aux toilettes. Dans la nuit, Verónica l'avait croisée en allant aux toilettes. Elle ne portait pas ses lunettes et dans l'obscurité, ses yeux brillaient telles des flammes d'allumettes, comme si ses orbites étaient vides et, qu'à travers les trous, il était possible de voir le feu qui la consumait de l'intérieur. Elle ne se rendormit pas cette nuit-là, elle l'occupa à écouter la respiration de son amie, lente et pacifique, mêlée à celle de la grand-mère, qui, comme le tableau de Jésus, lui faisait se souvenir de son frère, de sa respiration agitée, superficielle, agonisante, des derniers jours.
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Elle n'aimait pas non plus la grand-mère : elle avait passé tout le mois de janvier sans la connaître, parce que la vieille dame passait le début de l'été avec son autre fille, la tante de Mariela, la sœur de son père. Elle était revenue un matin, quand tout le monde prenait le petit-déjeuner – jus d'orange, lait chocolaté – dans la cuisine. La grand-mère avait les cheveux très longs et complétement blancs, coiffés en une large tresse et, comme le père, utilisait des lunettes de soleil. Ils avaient un problème aux yeux, lui avait expliqué Mariela : les deux souffraient de photophobie, s'ils ne mettaient de lunettes, ils avaient si mal à la tête qu'ils ne pouvaient se lever de leur lit. Verónica embrassa la grand-mère pour lui dire bonjour mais ce fut comme d'embrasser une poupée. Elle ne bougeait pas, ne répondait d'aucune manière. Les jours passant, elle apprit qu'elle était très malade et qu'elle n'avait d'énergie que pour regarder la télé dans sa chambre, lire la Bible ou aller aux toilettes. Verónica l'avait croisée en allant aux toilettes, dans la nuit : elle ne portait pas ses lunettes et dans l'obscurité ses yeux brillaient comme des flammes d'allumettes, comme si ses orbites étaient vides et, qu'à travers les trous, on pouvait voir le feu qui la consumait de l'intérieur. Elle ne se rendormit pas cette nuit-là et elle la passa à écouter la respiration de son amie, lente et pacifique, mélangée à celle de la grand-mère qui, comme le tableau de Jésus, lui faisait se souvenir de son frère, de sa respiration agitée, superficielle, agonisante, des derniers jours.
Elle n'aimait pas non plus la grand-mère : elle avait passé tout le mois de janvier sans la connaître [le littéral ne va pas… Prenez bien le recul nécessaire pour être en mesure de déterminer quand il faut se dégager un peu de la V.O.], parce que la vieille dame passait le début de l'été avec son autre fille, la tante de Mariela, la sœur de son père. Elle était revenue [« rentrée » ?] un matin, quand tout le monde prenait le petit-déjeuner [pas de tiret / en mettre un pour le verbe] – jus d'orange, lait chocolaté [on dit ça ?] – dans la cuisine. La grand-mère [« Elle » ?] avait les cheveux très longs et complétement [accent] blancs, coiffés en une large [FS !] tresse et, [un point à la place ?] comme le père, utilisait [bof] des lunettes de soleil. Ils avaient un problème aux yeux, lui avait expliqué Mariela : les deux [mal dit] souffraient de photophobie, [point ou point-virgule ?] s'ils ne mettaient de lunettes, ils avaient si mal à la tête qu'ils ne pouvaient se lever de [« quitter » / « sortir » ?] leur lit. Verónica embrassa la grand-mère pour lui dire bonjour [virgule avant les « mais » au cœur des phrases] mais ce fut comme d'[nécessaire ?]embrasser une poupée. Elle ne bougeait pas, ne répondait d'aucune manière. Les jours passant, elle apprit qu'elle était très malade et qu'elle [nécessaire ?] n'avait d'énergie que pour regarder la télé dans sa chambre, lire la Bible ou aller aux toilettes. Verónica l'avait croisée en allant aux toilettes, dans la nuit [ou placé avant ? Essayez et voyez ce qui est mieux] : elle ne portait pas ses lunettes et dans l'obscurité [virgule] ses yeux brillaient comme [vous avez pas mal de « comme » ; passez par « tel »] des flammes d'allumettes, comme si ses orbites étaient vides et, qu'à travers les trous, on pouvait voir le feu qui la consumait de l'intérieur. Elle ne se rendormit pas cette nuit-là et elle [avec une simple virgule] la passa à écouter la respiration de son amie, lente et pacifique, mélangée [« mêlée » ?] à celle de la grand-mère qui, comme le tableau de Jésus, lui faisait se souvenir de son frère, de sa respiration agitée, superficielle, agonisante, des derniers jours.
Elle n'aimait pas non plus la grand-mère : elle ne l'avait pas connue avant le mois de février, parce que la vieille dame passait le début de l'été avec son autre fille, la tante de Mariela, la sœur de son père. Elle était rentrée un matin, quand tout le monde prenait le petit déjeuner – jus d'orange, lait chocolaté [je dis plutôt Cacolac mais comme c'est une marque française, ça ne va pas. Chocolat frappé ? ] – dans la cuisine. La grand-mère avait les cheveux très longs et complètement blancs, coiffés en une longue tresse. Comme le père, elle portait des lunettes de soleil. Ils avaient un problème aux yeux, lui avait expliqué Mariela : tous les deux souffraient de photophobie ; s'ils ne mettaient de lunettes, ils avaient si mal à la tête qu'ils ne pouvaient quitter leur lit. Verónica embrassa la grand-mère pour lui dire bonjour, mais ce fut comme embrasser une poupée. Elle ne bougeait pas, ne répondait d'aucune manière. Les jours passant, elle apprit qu'elle était très malade et n'avait d'énergie que pour regarder la télé dans sa chambre, lire la Bible ou aller aux toilettes. Dans la nuit, Verónica l'avait croisée en allant aux toilettes : elle ne portait pas ses lunettes et dans l'obscurité, ses yeux brillaient tels des flammes d'allumettes, comme si ses orbites étaient vides et, qu'à travers les trous, on pouvait voir le feu qui la consumait de l'intérieur. Elle ne se rendormit pas cette nuit-là, elle la passa à écouter la respiration de son amie, lente et pacifique, mêlée à celle de la grand-mère qui, comme le tableau de Jésus, lui faisait se souvenir de son frère, de sa respiration agitée, superficielle, agonisante, des derniers jours.
Elle n'aimait pas non plus la grand-mère : [pourquoi deux points, au fait ?] elle ne l'avait pas connue avant le mois de février, parce que la vieille dame passait le début de l'été avec son autre fille, la tante de Mariela, la sœur de son père. Elle était rentrée un matin, quand tout le monde prenait le petit déjeuner – jus d'orange, lait chocolaté [je dis plutôt Cacolac mais comme c'est une marque française, ça ne va pas. Chocolat frappé ? « chocolat au lait »] – dans la cuisine. La grand-mère avait les cheveux très longs et complètement blancs, coiffés en une longue tresse. Comme le père, elle portait des lunettes de soleil. Ils avaient un problème aux yeux, lui avait expliqué Mariela : tous les deux souffraient de photophobie ; s'ils ne mettaient de [on va simplifier : « sans »] lunettes, ils avaient si mal à la tête qu'ils ne pouvaient quitter leur lit. Verónica embrassa la grand-mère pour lui dire bonjour, mais ce fut comme embrasser une poupée. Elle ne bougeait pas, ne répondait d'aucune manière. Les jours passant, elle apprit qu'elle était très malade et n'avait d'énergie que pour regarder la télé dans sa chambre, lire la Bible ou aller aux toilettes. Dans la nuit, Verónica l'avait croisée en allant aux toilettes : [attention au tic des deux points ; vous en mettez trop] elle ne portait pas ses lunettes et dans l'obscurité, ses yeux brillaient tels [grammaire : tel s'accorde avec ce qui suit] des flammes d'allumettes, comme si ses orbites étaient vides et, qu'à travers les trous, on pouvait [vous l'avez avant] voir le feu qui la consumait de l'intérieur. Elle ne se rendormit pas cette nuit-là, elle la passa [vous avez les jours passant, plis haut ; débrouillez-vous pour ne pas répéter] à écouter la respiration de son amie, lente et pacifique, mêlée à celle de la grand-mère [virgule] qui, comme le tableau de Jésus, lui faisait se souvenir de son frère, de sa respiration agitée, superficielle, agonisante, des derniers jours.
Elle n'aimait pas non plus la grand-mère. Elle ne l'avait pas connue avant le mois de février, parce que la vieille dame passait le début de l'été avec son autre fille, la tante de Mariela, la sœur de son père. Elle était rentrée un matin, quand tout le monde prenait le petit déjeuner – jus d'orange, chocolat au lait – dans la cuisine. La grand-mère avait les cheveux très longs et complètement blancs, coiffés en une longue tresse. Comme le père, elle portait des lunettes de soleil. Ils avaient un problème aux yeux, lui avait expliqué Mariela : tous les deux souffraient de photophobie ; sans lunettes, ils avaient si mal à la tête qu'ils ne pouvaient quitter leur lit. Verónica embrassa la grand-mère pour lui dire bonjour, mais ce fut comme embrasser une poupée. Elle ne bougeait pas, ne répondait d'aucune manière. Les jours passant, elle apprit qu'elle était très malade et n'avait d'énergie que pour regarder la télé dans sa chambre, lire la Bible ou aller aux toilettes. Dans la nuit, Verónica l'avait croisée en allant aux toilettes. Elle ne portait pas ses lunettes et dans l'obscurité, ses yeux brillaient telles des flammes d'allumettes, comme si ses orbites étaient vides et, qu'à travers les trous, il était possible de voir le feu qui la consumait de l'intérieur. Elle ne se rendormit pas cette nuit-là, elle l'occupa à écouter la respiration de son amie, lente et pacifique, mêlée à celle de la grand-mère, qui, comme le tableau de Jésus, lui faisait se souvenir de son frère, de sa respiration agitée, superficielle, agonisante, des derniers jours.
Elle n'aimait pas non plus la grand-mère. Elle ne l'avait pas connue avant le mois de février, parce que la vieille dame passait le début de l'été avec son autre fille, la tante de Mariela, la sœur de son père. Elle était rentrée un matin, quand tout le monde prenait le petit déjeuner – jus d'orange, chocolat au lait – dans la cuisine. La grand-mère avait les cheveux très longs et complètement blancs, coiffés en une longue tresse. Comme le père, elle portait des lunettes de soleil. Ils avaient un problème aux yeux, lui avait expliqué Mariela : tous les deux souffraient de photophobie ; sans lunettes, ils avaient si mal à la tête qu'ils ne pouvaient quitter leur lit. Verónica embrassa la grand-mère pour lui dire bonjour, mais ce fut comme embrasser une poupée. Elle ne bougeait pas, ne répondait d'aucune manière. Les jours passant, elle apprit qu'elle était très malade et n'avait d'énergie que pour regarder la télé dans sa chambre, lire la Bible ou aller aux toilettes. Dans la nuit, Verónica l'avait croisée en allant aux toilettes. Elle ne portait pas ses lunettes et dans l'obscurité, ses yeux brillaient telles des flammes d'allumettes, comme si ses orbites étaient vides et, qu'à travers les trous, il était possible de voir le feu qui la consumait de l'intérieur. Elle ne se rendormit pas cette nuit-là, elle l'occupa à écouter la respiration de son amie, lente et pacifique, mêlée à celle de la grand-mère, qui, comme le tableau de Jésus, lui faisait se souvenir de son frère, de sa respiration agitée, superficielle, agonisante, des derniers jours.
OK.
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