Mi sangre llegará al río
Estás en el borde de la tierra, de cara al puente que atraviesa el abismo.
Hacés un paso, tus pies se apoyan sobre un trozo de madera vieja, angosta. Después de esa madera hay un hueco; y otra madera y otro hueco y otra madera. No podés ver porque es de noche y esta noche no tiene luna. Sujetas las manos a las cadenas que corren paralelas a tu cuerpo y comenzás a cruzar el puente; mientras, oís un murmullo, sabés que lo produce el río que corre abajo, en el fondo del abismo.
Avanzás, despacio, apoyando con cuidado los pies, de madera en madera, aferrado a las cadenas. Con cada paso la estructura se balancea, tus piernas tiemblan, se aflojan.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma. Querés ver la herida pero tus dedos regresan veloces a cerrarse sobre el mamotreto oxidado. Tu sangre corre por la cadena, cae, se hunde en el precipicio.
—Mi sangre llegará al río —decís.
Tu voz suena extraña, suponés que fue otro el que habló. Girás la cabaza y sólo ves pedazos de tablas perdiéndose en la oscuridad. Dudás, no sabés si ibas en la dirección que apunta tu pecho o tu cara.
—Es lo mismo —decidís, y continuás avanzando.
Cadenas, tablas, huecos, negrura, calma.
Silencio.
Ya no oís el río.
—El río se llevó toda mi sangre y ahora me sobra piel: su maza pegada al esqueleto me agobia. Quisiera ser una entidad formada sólo por músculos, no, los músculos se agarrotan con el frío, mejor ser un ojo. Mejor aún, una mirada. Las miradas atraviesan espacios vacíos sin sufrir. Una mirada. O un grito.
Hacés equilibrio. Soportás el vértigo, la nausea que provoca el vaivén del puente, los agujeros.
Llegás a la orilla.
Es la orilla de otro puente.
Estás en el borde de la tierra, de cara al puente que atraviesa el abismo.
Hacés un paso, tus pies se apoyan sobre un trozo de madera vieja, angosta. Después de esa madera hay un hueco; y otra madera y otro hueco y otra madera. No podés ver porque es de noche y esta noche no tiene luna. Sujetas las manos a las cadenas que corren paralelas a tu cuerpo y comenzás a cruzar el puente; mientras, oís un murmullo, sabés que lo produce el río que corre abajo, en el fondo del abismo.
Avanzás, despacio, apoyando con cuidado los pies, de madera en madera, aferrado a las cadenas. Con cada paso la estructura se balancea, tus piernas tiemblan, se aflojan.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma. Querés ver la herida pero tus dedos regresan veloces a cerrarse sobre el mamotreto oxidado. Tu sangre corre por la cadena, cae, se hunde en el precipicio.
—Mi sangre llegará al río —decís.
Tu voz suena extraña, suponés que fue otro el que habló. Girás la cabaza y sólo ves pedazos de tablas perdiéndose en la oscuridad. Dudás, no sabés si ibas en la dirección que apunta tu pecho o tu cara.
—Es lo mismo —decidís, y continuás avanzando.
Cadenas, tablas, huecos, negrura, calma.
Silencio.
Ya no oís el río.
—El río se llevó toda mi sangre y ahora me sobra piel: su maza pegada al esqueleto me agobia. Quisiera ser una entidad formada sólo por músculos, no, los músculos se agarrotan con el frío, mejor ser un ojo. Mejor aún, una mirada. Las miradas atraviesan espacios vacíos sin sufrir. Una mirada. O un grito.
Hacés equilibrio. Soportás el vértigo, la nausea que provoca el vaivén del puente, los agujeros.
Llegás a la orilla.
Es la orilla de otro puente.
Traduction temporaire :
Mon sang rejoindra le fleuve
Tu es au bord de la terre, face au pont qui traverse l'abîme.
Tu fais un pas, tes pieds s'appuient sur un morceau de bois, vieux, étroit. Après ce morceau de bois, il y a un trou, suivi d'un autre morceau de bois, d'un autre trou et d'un autre morceau de bois. Tu ne peux rien voir parce qu'il fait nuit, une nuit sans lune. Tu rives tes mains aux chaînes qui courent, parallèles à ton corps, et tu commences à traverser le pont ;tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Tu avances, en douceur, les pieds prudemment posés sur un morceau de bois après l'autre, arrimé aux chaînes.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La température est basse, mais tu transpires. À cause de tes vêtements humides, tu frissonnes. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume. Tu veux voir la blessure, mais tes doigts reviennent rapidement se fermer sur le piège rouillé. Ton sang coule le long de la chaîne, tombe, sombre dans le précipice.
— Mon sang rejoindra le fleuve, affirmes-tu.
Ta voix est bizarre, tu te dis que c'est quelqu'un d'autre qui a parlé. Tu tournes la tête et tu ne vois que des morceaux de planches se perdre dans l'obscurité. Tu hésites. Tu ne sais pas si tu allais dans la direction indiquée par ton cœur ou celle indiquée par ta tête.
— C'est pareil, décides-tu, et tu continues d'avancer.
Chaînes, planches, trous, noirceur, calme.
Silence.
Tu n'entends plus le fleuve.
— Le fleuve a emporté tout mon sang, et maintenant, j'ai un excédent de peau : sa masse collée à mon squelette me gêne. Je voudrais être une entité formée uniquement de muscles, non, les muscles se raidissent sous l'effet du froid. Mieux vaut être un œil. Mieux encore, un regard. Les regards traversent des espaces déserts sans souffrir. Un regard. Ou un cri.
Tu gardes l'équilibre. Tu endures le vertige, les nausées provoquées par le va-et-vient du pont, les trous.
Tu atteins la berge.
La berge d'un autre pont.
Mon sang rejoindra le fleuve
Tu es au bord de la terre, face au pont qui traverse l'abîme.
Tu fais un pas, tes pieds s'appuient sur un morceau de bois, vieux, étroit. Après ce morceau de bois, il y a un trou, suivi d'un autre morceau de bois, d'un autre trou et d'un autre morceau de bois. Tu ne peux rien voir parce qu'il fait nuit, une nuit sans lune. Tu rives tes mains aux chaînes qui courent, parallèles à ton corps, et tu commences à traverser le pont ;tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Tu avances, en douceur, les pieds prudemment posés sur un morceau de bois après l'autre, arrimé aux chaînes.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La température est basse, mais tu transpires. À cause de tes vêtements humides, tu frissonnes. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume. Tu veux voir la blessure, mais tes doigts reviennent rapidement se fermer sur le piège rouillé. Ton sang coule le long de la chaîne, tombe, sombre dans le précipice.
— Mon sang rejoindra le fleuve, affirmes-tu.
Ta voix est bizarre, tu te dis que c'est quelqu'un d'autre qui a parlé. Tu tournes la tête et tu ne vois que des morceaux de planches se perdre dans l'obscurité. Tu hésites. Tu ne sais pas si tu allais dans la direction indiquée par ton cœur ou celle indiquée par ta tête.
— C'est pareil, décides-tu, et tu continues d'avancer.
Chaînes, planches, trous, noirceur, calme.
Silence.
Tu n'entends plus le fleuve.
— Le fleuve a emporté tout mon sang, et maintenant, j'ai un excédent de peau : sa masse collée à mon squelette me gêne. Je voudrais être une entité formée uniquement de muscles, non, les muscles se raidissent sous l'effet du froid. Mieux vaut être un œil. Mieux encore, un regard. Les regards traversent des espaces déserts sans souffrir. Un regard. Ou un cri.
Tu gardes l'équilibre. Tu endures le vertige, les nausées provoquées par le va-et-vient du pont, les trous.
Tu atteins la berge.
La berge d'un autre pont.
59 commentaires:
Mi sangre llegará al río
Estás en el borde de la tierra, de cara al puente que atraviesa el abismo.
Hacés un paso, tus pies se apoyan sobre un trozo de madera vieja, angosta. Después de esa madera hay un hueco; y otra madera y otro hueco y otra madera. No podés ver porque es de noche y esta noche no tiene luna. Sujetas las manos a las cadenas que corren paralelas a tu cuerpo y comenzás a cruzar el puente;
Mon sang rejoindra le fleuve
Tu es au bord de la terre, face au pont qui traverse l'abîme.
Tu fais un pas, tes pieds s'appuient sur un morceau de bois, vieux, étroit. Après ce morceau de bois, il y a un trou, suivi d'un autre morceau de bois, d'un autre trou et d'un autre morceau de bois. Tu ne peux rien voir parce qu'il fait nuit, une nuit sans lune. Tu accroches tes mains aux chaînes qui courent parallèles à ton corps et tu commences à traverser le pont ;
Mon sang rejoindra le fleuve
Tu es au bord de la terre, face au pont qui traverse l'abîme.
Tu fais un pas, tes pieds s'appuient sur un morceau de bois, vieux, étroit. Après ce morceau de bois, il y a un trou, suivi d'un autre morceau de bois, d'un autre trou et d'un autre morceau de bois. Tu ne peux rien voir parce qu'il fait nuit, une nuit sans lune. Tu accroches [j'hésite] tes mains aux chaînes qui courent [virgule] parallèles à ton corps [virgule] et tu commences à traverser le pont ;
Mon sang rejoindra le fleuve
Tu es au bord de la terre, face au pont qui traverse l'abîme.
Tu fais un pas, tes pieds s'appuient sur un morceau de bois, vieux, étroit. Après ce morceau de bois, il y a un trou, suivi d'un autre morceau de bois, d'un autre trou et d'un autre morceau de bois. Tu ne peux rien voir parce qu'il fait nuit, une nuit sans lune. Tu rives tes mains aux chaînes qui courent, parallèles à ton corps, et tu commences à traverser le pont ;
Mon sang rejoindra le fleuve
Tu es au bord de la terre, face au pont qui traverse l'abîme.
Tu fais un pas, tes pieds s'appuient sur un morceau de bois, vieux, étroit. Après ce morceau de bois, il y a un trou, suivi d'un autre morceau de bois, d'un autre trou et d'un autre morceau de bois. Tu ne peux rien voir parce qu'il fait nuit, une nuit sans lune. Tu rives tes mains aux chaînes qui courent, parallèles à ton corps, et tu commences à traverser le pont ;
OK.
Elena ?
OK.
mientras, oís un murmullo, sabés que lo produce el río que corre abajo, en el fondo del abismo.
Avanzás, despacio, apoyando con cuidado los pies, de madera en madera, aferrado a las cadenas. Con cada paso la estructura se balancea, tus piernas tiemblan, se aflojan.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
alors que tu entends un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve qui court en contrebas, au fond de l'abîme.
Tu avances, lentement, appuyant prudemment tes pieds d'un morceau de bois sur l'autre, arrimé aux chaînes.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La température est basse, mais tu transpires. Tes vêtements humides te donnent des frissons. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
alors que tu entends un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve qui [pas génial le « qu' » + « qui »] court en contrebas, au fond de l'abîme.
Tu avances, lentement, appuyant prudemment tes pieds d'un morceau de bois sur l'autre, arrimé aux chaînes.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La température est basse, mais tu transpires. Tes vêtements humides te donnent des frissons. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
alors que tu entends un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Tu avances, lentement, appuyant prudemment tes pieds d'un morceau de bois sur l'autre, arrimé aux chaînes.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La température est basse, mais tu transpires. Tes vêtements humides te donnent des frissons. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
alors que tu entends un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
OK pour ça. Elena ?
Pour la suite, remets-moi l'espagnol. J'ai l'impression que je n'ai pas corrigé.
Tu avances, lentement, appuyant prudemment tes pieds d'un morceau de bois sur l'autre, arrimé aux chaînes.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La température est basse, mais tu transpires. Tes vêtements humides te donnent des frissons. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
C'est "mientras" =
tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Avanzás, despacio, apoyando con cuidado los pies, de madera en madera, aferrado a las cadenas.
Tu avances, lentement, appuyant prudemment tes pieds d'un morceau de bois sur l'autre, arrimé aux chaînes.
Con cada paso la estructura se balancea, tus piernas tiemblan, se aflojan.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
La température est basse, mais tu transpires. Tes vêtements humides te donnent des frissons. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Avanzás, despacio, apoyando con cuidado los pies, de madera en madera, aferrado a las cadenas.
Tu avances, lentement, appuyant prudemment [pas génial, les deux adverbes en « -ment »] tes pieds d'[incorrect]un morceau de bois sur l'autre, arrimé aux chaînes.
Faisons cela.
Con cada paso la estructura se balancea, tus piernas tiemblan, se aflojan.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
La température est basse, mais tu transpires. Tes vêtements humides te donnent des frissons. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Avanzás, despacio, apoyando con cuidado los pies, de madera en madera, aferrado a las cadenas.
Tu avances, lentement, les pieds prudemment appuyés sur un morceau de bois après l'autre, arrimé aux chaînes.
Con cada paso la estructura se balancea, tus piernas tiemblan, se aflojan.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
La température est basse, mais tu transpires. Tes vêtements humides te donnent des frissons. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Avanzás, despacio, apoyando con cuidado los pies, de madera en madera, aferrado a las cadenas.
Tu avances, lentement, les pieds prudemment [cf mon commentaire sur les deux adverbes] appuyés sur un morceau de bois après l'autre, arrimé aux chaînes.
Con cada paso la estructura se balancea, tus piernas tiemblan, se aflojan.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
La température est basse, mais tu transpires. Tes vêtements humides te donnent des frissons. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Avanzás, despacio, apoyando con cuidado los pies, de madera en madera, aferrado a las cadenas.
Tu avances, pas à pas, les pieds prudemment appuyés sur un morceau de bois après l'autre, arrimé aux chaînes.
Con cada paso la estructura se balancea, tus piernas tiemblan, se aflojan.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
La température est basse, mais tu transpires. Tes vêtements humides te donnent des frissons. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Avanzás, despacio, apoyando con cuidado los pies, de madera en madera, aferrado a las cadenas.
Tu avances, pas à pas [texte], les pieds prudemment appuyés sur un morceau de bois après l'autre, arrimé aux chaînes.
Con cada paso la estructura se balancea, tus piernas tiemblan, se aflojan.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
La température est basse, mais tu transpires. Tes vêtements humides te donnent des frissons. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Avanzás, despacio, apoyando con cuidado los pies, de madera en madera, aferrado a las cadenas.
Tu avances, en douceur, les pieds prudemment appuyés sur un morceau de bois après l'autre, arrimé aux chaînes.
Con cada paso la estructura se balancea, tus piernas tiemblan, se aflojan.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
La température est basse, mais tu transpires. Tes vêtements humides te donnent des frissons. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Avanzás, despacio, apoyando con cuidado los pies, de madera en madera, aferrado a las cadenas.
Tu avances, en douceur, les pieds prudemment appuyés [« posés »] sur un morceau de bois après l'autre, arrimé aux chaînes.
Con cada paso la estructura se balancea, tus piernas tiemblan, se aflojan.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
La température est basse, mais tu transpires. Tes vêtements humides te donnent [bof] des frissons. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Avanzás, despacio, apoyando con cuidado los pies, de madera en madera, aferrado a las cadenas.
Tu avances, en douceur, les pieds prudemment posés sur un morceau de bois après l'autre, arrimé aux chaînes.
Con cada paso la estructura se balancea, tus piernas tiemblan, se aflojan.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
La température est basse, mais tu transpires. Tes vêtements humides te font ressentir des frissons. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Tu avances, en douceur, les pieds prudemment posés sur un morceau de bois après l'autre, arrimé aux chaînes.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
La température est basse, mais tu transpires. Tes vêtements humides te font ressentir des frissons [à cause de tes, tu… ]. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Tu avances, en douceur, les pieds prudemment posés sur un morceau de bois après l'autre, arrimé aux chaînes.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
La température est basse, mais tu transpires. À cause de tes vêtements humides, tu as des frissons. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Tu avances, en douceur, les pieds prudemment posés sur un morceau de bois après l'autre, arrimé aux chaînes.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
La température est basse, mais tu transpires. À cause de tes vêtements humides, tu as des frissons. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Tu avances, en douceur, les pieds prudemment posés sur un morceau de bois après l'autre, arrimé aux chaînes.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
La température est basse, mais tu transpires. À cause de tes vêtements humides, tu as des frissons [juste le verbe ?]. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
u entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Tu avances, en douceur, les pieds prudemment posés sur un morceau de bois après l'autre, arrimé aux chaînes.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
La température est basse, mais tu transpires. À cause de tes vêtements humides, tu frissonnes. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Tu avances, en douceur, les pieds prudemment posés sur un morceau de bois après l'autre, arrimé aux chaînes.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
La température est basse, mais tu transpires. À cause de tes vêtements humides, tu frissonnes. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
tu entends alors un murmure, tu sais qu'il est produit par le fleuve courant en contrebas, au fond de l'abîme.
Tu avances, en douceur, les pieds prudemment posés sur un morceau de bois après l'autre, arrimé aux chaînes.
À chacun de tes pas, la structure se balance, tes jambes tremblent, flanchent.
La temperatura es baja pero vos sudás, la ropa húmeda te provoca escalofríos. Una de tus manos resbala, la cadena te corta la palma.
La température est basse, mais tu transpires. À cause de tes vêtements humides, tu frissonnes. L'une de tes mains glisse, la chaîne entaille ta paume.
OK.
Elena ?
Querés ver la herida pero tus dedos regresan veloces a cerrarse sobre el mamotreto oxidado. Tu sangre corre por la cadena, cae, se hunde en el precipicio.
—Mi sangre llegará al río —decís.
Tu voz suena extraña, suponés que fue otro el que habló. Girás la cabaza y sólo ves pedazos de tablas perdiéndose en la oscuridad.
Tu veux voir la blessure, mais tes doigts viennent rapidement se refermer sur le piège rouillé.
Ton sang coule le long de la chaîne, tombe, sombre dans le précipice.
— Mon sang rejoindra le fleuve, affirmes-tu.
Ta voix sonne faux, tu supposes que quelqu'un d'autre a parlé. Tu tournes la tête et tu ne vois que des morceaux de planches se perdre dans l'obscurité.
Querés ver la herida pero tus dedos regresan veloces a cerrarse sobre el mamotreto oxidado. Tu sangre corre por la cadena, cae, se hunde en el precipicio.
—Mi sangre llegará al río —decís.
Tu voz suena extraña, suponés que fue otro el que habló. Girás la cabaza y sólo ves pedazos de tablas perdiéndose en la oscuridad.
Tu veux voir la blessure, mais tes doigts viennent [« regresar » ?] rapidement se re[?]fermer sur le piège rouillé. Ton sang coule le long de la chaîne, tombe, sombre dans le précipice.
— Mon sang rejoindra le fleuve, affirmes-tu.
Ta voix sonne faux [texte ?], tu supposes [« te dis » ?] que quelqu'un d'autre a parlé. Tu tournes la tête et tu ne vois que des morceaux de planches se perdre dans l'obscurité.
Querés ver la herida pero tus dedos regresan veloces a cerrarse sobre el mamotreto oxidado. Tu sangre corre por la cadena, cae, se hunde en el precipicio.
—Mi sangre llegará al río —decís.
Tu voz suena extraña, suponés que fue otro el que habló. Girás la cabaza y sólo ves pedazos de tablas perdiéndose en la oscuridad.
Tu veux voir la blessure, mais tes doigts reviennent rapidement se fermer sur le piège rouillé. Ton sang coule le long de la chaîne, tombe, sombre dans le précipice.
— Mon sang rejoindra le fleuve, affirmes-tu.
Ta voix est bizarre, tu te dis que quelqu'un d'autre a parlé. Tu tournes la tête et tu ne vois que des morceaux de planches se perdre dans l'obscurité.
Querés ver la herida pero tus dedos regresan veloces a cerrarse sobre el mamotreto oxidado. Tu sangre corre por la cadena, cae, se hunde en el precipicio.
—Mi sangre llegará al río —decís.
Tu voz suena extraña, suponés que fue otro el que habló. Girás la cabaza y sólo ves pedazos de tablas perdiéndose en la oscuridad.
Tu veux voir la blessure, mais tes doigts reviennent rapidement se fermer sur le piège rouillé. Ton sang coule le long de la chaîne, tombe, sombre dans le précipice.
— Mon sang rejoindra le fleuve, affirmes-tu.
Ta voix est bizarre, tu te dis que [je crois qu'il faut ajouter le « c'est » / raison de plus pour ne pas en mettre quand ça n'est pas utile] quelqu'un d'autre a parlé. Tu tournes la tête et tu ne vois que des morceaux de planches se perdre dans l'obscurité.
Querés ver la herida pero tus dedos regresan veloces a cerrarse sobre el mamotreto oxidado. Tu sangre corre por la cadena, cae, se hunde en el precipicio.
—Mi sangre llegará al río —decís.
Tu voz suena extraña, suponés que fue otro el que habló. Girás la cabaza y sólo ves pedazos de tablas perdiéndose en la oscuridad.
Tu veux voir la blessure, mais tes doigts reviennent rapidement se fermer sur le piège rouillé. Ton sang coule le long de la chaîne, tombe, sombre dans le précipice.
— Mon sang rejoindra le fleuve, affirmes-tu.
Ta voix est bizarre, tu te dis que c'est quelqu'un d'autre qui a parlé. Tu tournes la tête et tu ne vois que des morceaux de planches se perdre dans l'obscurité.
Querés ver la herida pero tus dedos regresan veloces a cerrarse sobre el mamotreto oxidado. Tu sangre corre por la cadena, cae, se hunde en el precipicio.
—Mi sangre llegará al río —decís.
Tu voz suena extraña, suponés que fue otro el que habló. Girás la cabaza y sólo ves pedazos de tablas perdiéndose en la oscuridad.
Tu veux voir la blessure, mais tes doigts reviennent rapidement se fermer sur le piège rouillé. Ton sang coule le long de la chaîne, tombe, sombre dans le précipice.
— Mon sang rejoindra le fleuve, affirmes-tu.
Ta voix est bizarre, tu te dis que c'est quelqu'un d'autre qui a parlé. Tu tournes la tête et tu ne vois que des morceaux de planches se perdre dans l'obscurité.
OK.
Elena ?
Tu veux voir la blessure, mais tes doigts reviennent rapidement se fermer sur le piège rouillé. Ton sang coule le long de la chaîne [Ici, j’inverserais la syntaxe : "le long de la chaîne, ton sang coule"], tombe, sombre dans le précipice.
— Mon sang rejoindra le fleuve, affirmes-tu.
Ta voix est bizarre, tu te dis que c'est quelqu'un d'autre qui a parlé. Tu tournes la tête et tu ne vois que des morceaux de planches se perdre dans l'obscurité.
Tu veux voir la blessure, mais tes doigts reviennent rapidement se fermer sur le piège rouillé. Ton sang coule le long de la chaîne [Ici, j’inverserais la syntaxe : "le long de la chaîne, ton sang coule" / non, c'était mieux dans l'autre sens], tombe, sombre dans le précipice.
— Mon sang rejoindra le fleuve, affirmes-tu.
Ta voix est bizarre, tu te dis que c'est quelqu'un d'autre qui a parlé. Tu tournes la tête et tu ne vois que des morceaux de planches se perdre dans l'obscurité.
Tu veux voir la blessure, mais tes doigts reviennent rapidement se fermer sur le piège rouillé. Ton sang coule le long de la chaîne, tombe, sombre dans le précipice.
— Mon sang rejoindra le fleuve, affirmes-tu.
Ta voix est bizarre, tu te dis que c'est quelqu'un d'autre qui a parlé. Tu tournes la tête et tu ne vois que des morceaux de planches se perdre dans l'obscurité.
OK.
OK.
Dudás, no sabés si ibas en la dirección que apunta tu pecho o tu cara.
—Es lo mismo —decidís, y continuás avanzando.
Cadenas, tablas, huecos, negrura, calma.
Silencio.
Ya no oís el río.
—El río se llevó toda mi sangre y ahora me sobra piel:
Tu doutes. Tu ignores quelle direction prendre. Celle indiquée par ta poitrine ou celle indiquée par ta tête.
— C'est pareil, décides-tu, et tu continues d'avancer.
Chaînes, planches, trous, noir [pour éviter de répéter « obscurité »], calme.
Silence.
Tu n'entends plus le fleuve.
— Le fleuve a emporté tout mon sang, et maintenant, il ne me reste plus que ma peau :
Attention, tu commences à en mettre de plus en plus long. Je t'ai expliqué que je ne peux pas tout mener de front. Pour te permettre de rester active, je te poste plusieurs textes en même temps, mais reste dans des limites faisables pour moi.
Tu doutes. Tu ignores quelle direction prendre [CS ! Raison de plus pour prendre ton temps]. Celle indiquée par ta poitrine ou celle indiquée par ta tête.
— C'est pareil, décides-tu, et tu continues d'avancer.
Chaînes, planches, trous, noir [pour éviter de répéter « obscurité »], calme.
Dudás, no sabés si ibas en la dirección que apunta tu pecho o tu cara.
—Es lo mismo —decidís, y continuás avanzando.
Cadenas, tablas, huecos, negrura, calma.
Tu doutes. Tu ne sais pas si tu allais dans la direction indiquée par ta poitrine ou celle indiquée par ta tête.
— C'est pareil, décides-tu, et tu continues d'avancer.
Chaînes, planches, trous, noir [pour éviter de répéter « obscurité »], calme.
Dudás, no sabés si ibas en la dirección que apunta tu pecho o tu cara.
—Es lo mismo —decidís, y continuás avanzando.
Cadenas, tablas, huecos, negrura, calma.
Tu doutes [ou « hésites » ?]. Tu ne sais pas si tu allais dans la direction indiquée par ta poitrine ou celle indiquée [là, on laisse entendre que ce sont deux directions différentes ; je ne dis pas que c'est faux, mais est-ce effectivement ce que suggère la V.O. ? Elena ?] par ta tête.
— C'est pareil, décides-tu, et tu continues d'avancer.
Chaînes, planches, trous, noir [pour éviter de répéter « obscurité » / regarde quand même dans le dico des synonymes], calme.
Dudás, no sabés si ibas en la dirección que apunta tu pecho o tu cara.
—Es lo mismo —decidís, y continuás avanzando.
Cadenas, tablas, huecos, negrura, calma.
Tu hésites. Tu ne sais pas si tu allais dans la direction indiquée par ta poitrine ou celle indiquée par ta tête.
— C'est pareil, décides-tu, et tu continues d'avancer.
Chaînes, planches, trous, noirceur, calme.
Dudás, no sabés si ibas en la dirección que apunta tu pecho o tu cara.
—Es lo mismo —decidís, y continuás avanzando.
Cadenas, tablas, huecos, negrura, calma.
Tu hésites. Tu ne sais pas si tu allais dans la direction indiquée par ta poitrine [pas dans le sens de coeur ?] ou celle indiquée par ta tête.
— C'est pareil, décides-tu, et tu continues d'avancer.
Chaînes, planches, trous, noirceur, calme.
Tu hésites. Tu ne sais pas si tu allais dans la direction indiquée par ta poitrine [pas dans le sens de cœur ? // J'ai hésité aussi. Justine, tu tranches ? ;-)] ou celle indiquée par ta tête.
— C'est pareil, décides-tu, et tu continues d'avancer.
Chaînes, planches, trous, noirceur, calme.
Tu hésites. Tu ne sais pas si tu allais dans la direction indiquée par ta poitrine [pas dans le sens de cœur ? // J'ai hésité aussi. Justine, tu tranches ? ;-)] ou celle indiquée par ta tête.
— C'est pareil, décides-tu, et tu continues d'avancer.
Chaînes, planches, trous, noirceur, calme.
OK, voyons l'avis de Justine.
Tu hésites. Tu ne sais pas si tu allais dans la direction indiquée par ton cœur ou celle indiquée par ta tête.
— C'est pareil, décides-tu, et tu continues d'avancer.
Chaînes, planches, trous, noirceur, calme.
Tu hésites. Tu ne sais pas si tu allais dans la direction indiquée par ton cœur ou celle indiquée par ta tête.
— C'est pareil, décides-tu, et tu continues d'avancer.
Chaînes, planches, trous, noirceur, calme.
OK.
Vous pouvez boucler.
Je pense qu'on ne boucle pas cette fois, sinon, le fragment risque d'être un peu long :
Silencio.
Ya no oís el río.
—El río se llevó toda mi sangre y ahora me sobra piel: su maza pegada al esqueleto me agobia. Quisiera ser una entidad formada sólo por músculos, no, los músculos se agarrotan con el frío, mejor ser un ojo. Mejor aún, una mirada. Las miradas atraviesan espacios vacíos sin sufrir. Una mirada. O un grito.
Silence.
Tu n'entends plus le fleuve.
— Le fleuve a emporté tout mon sang, et maintenant, j'ai un excédent de peau : sa masse collée à mon squelette me gêne. Je voudrais être une entité formée uniquement de muscles, non, les muscles se paralysent sous l'effet du froid, mieux vaut être un œil. Mieux encore, un regard. Les regards traversent des espaces déserts sans souffrir. Un regard. Ou un cri.
Silencio.
Ya no oís el río.
—El río se llevó toda mi sangre y ahora me sobra piel: su maza pegada al esqueleto me agobia. Quisiera ser una entidad formada sólo por músculos, no, los músculos se agarrotan con el frío, mejor ser un ojo. Mejor aún, una mirada. Las miradas atraviesan espacios vacíos sin sufrir. Una mirada. O un grito.
Silence.
Tu n'entends plus le fleuve.
— Le fleuve a emporté tout mon sang, et maintenant, j'ai un excédent de peau : sa masse collée à mon squelette me gêne [inexact ?]. Je voudrais être une entité formée uniquement de muscles, non, les muscles se paralysent [tu as bien vérifié ?] sous l'effet du froid, [point ?] mieux vaut être un œil. Mieux encore, un regard. Les regards traversent des espaces déserts sans souffrir. Un regard. Ou un cri.
Pour agarrotarse « quedarse rígido o inmóvil », j'avais hésité entre « se raidir » ou « se paralyser »
Silencio.
Ya no oís el río.
—El río se llevó toda mi sangre y ahora me sobra piel: su maza pegada al esqueleto me agobia. Quisiera ser una entidad formada sólo por músculos, no, los músculos se agarrotan con el frío, mejor ser un ojo. Mejor aún, una mirada. Las miradas atraviesan espacios vacíos sin sufrir. Una mirada. O un grito.
Silence.
Tu n'entends plus le fleuve.
— Le fleuve a emporté tout mon sang, et maintenant, j'ai un excédent de peau : sa masse collée à mon squelette me démoralise. Je voudrais être une entité formée uniquement de muscles, non, les muscles se raidissent sous l'effet du froid. Mieux vaut être un œil. Mieux encore, un regard. Les regards traversent des espaces déserts sans souffrir. Un regard. Ou un cri.
Silencio.
Ya no oís el río.
—El río se llevó toda mi sangre y ahora me sobra piel: su maza pegada al esqueleto me agobia. Quisiera ser una entidad formada sólo por músculos, no, los músculos se agarrotan con el frío, mejor ser un ojo. Mejor aún, una mirada. Las miradas atraviesan espacios vacíos sin sufrir. Una mirada. O un grito.
Silence.
Tu n'entends plus le fleuve.
— Le fleuve a emporté tout mon sang, et maintenant, j'ai un excédent de peau : sa masse collée à mon squelette me démoralise [Elena, ton avis ?]. Je voudrais être une entité formée uniquement de muscles, non, les muscles se raidissent sous l'effet du froid. Mieux vaut être un œil. Mieux encore, un regard. Les regards traversent des espaces déserts sans souffrir. Un regard. Ou un cri.
Silence.
Tu n'entends plus le fleuve.
— Le fleuve a emporté tout mon sang, et maintenant, j'ai un excédent de peau : sa masse collée à mon squelette me démoralise [Elena, ton avis ?/ "gêne" ?]. Je voudrais être une entité formée uniquement de muscles, non, les muscles se raidissent sous l'effet du froid. Mieux vaut être un œil. Mieux encore, un regard. Les regards traversent des espaces déserts sans souffrir. Un regard. Ou un cri.
Silence.
Tu n'entends plus le fleuve.
— Le fleuve a emporté tout mon sang, et maintenant, j'ai un excédent de peau : sa masse collée à mon squelette me démoralise [Elena, ton avis ?/ "gêne" ? OK]. Je voudrais être une entité formée uniquement de muscles, non, les muscles se raidissent sous l'effet du froid. Mieux vaut être un œil. Mieux encore, un regard. Les regards traversent des espaces déserts sans souffrir. Un regard. Ou un cri.
Silence.
Tu n'entends plus le fleuve.
— Le fleuve a emporté tout mon sang, et maintenant, j'ai un excédent de peau : sa masse collée à mon squelette me gêne. Je voudrais être une entité formée uniquement de muscles, non, les muscles se raidissent sous l'effet du froid. Mieux vaut être un œil. Mieux encore, un regard. Les regards traversent des espaces déserts sans souffrir. Un regard. Ou un cri.
OK.
Vous pouvez boucler.
Hacés equilibrio. Soportás el vértigo, la nausea que provoca el vaivén del puente, los agujeros.
Llegás a la orilla.
Es la orilla de otro puente.
Tu fais des acrobaties. Tu subis le vertige, les nausées provoquées par le va-et-vient du pont, les trous.
Tu arrives sur la berge.
C'est la berge d'un autre pont.
Hacés equilibrio. Soportás el vértigo, la nausea que provoca el vaivén del puente, los agujeros.
Llegás a la orilla.
Es la orilla de otro puente.
Tu fais des acrobaties [sûre ? Elena ?]. Tu subis [bof] le vertige, les nausées provoquées par le va-et-vient du pont, les trous.
Tu arrives [ou « atteins » ?] sur la berge.
C'est [nécessaire ?] la berge d'un autre pont.
Hacés equilibrio. Soportás el vértigo, la nausea que provoca el vaivén del puente, los agujeros.
Llegás a la orilla.
Es la orilla de otro puente.
Tu gardes l'équilibre. Tu endures le vertige, les nausées provoquées par le va-et-vient du pont, les trous.
Tu atteins la berge.
La berge d'un autre pont.
Hacés equilibrio. Soportás el vértigo, la nausea que provoca el vaivén del puente, los agujeros.
Llegás a la orilla.
Es la orilla de otro puente.
Tu gardes l'équilibre. Tu endures le vertige, les nausées provoquées par le va-et-vient du pont, les trous.
Tu atteins la berge.
La berge d'un autre pont.
OK.
Elena ?
OK.
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