samedi 10 mars 2018

Projet Justine / Elena – texte 195

Piedra y nido

En el último carromato de la caravana viajan las noticias. No hay jerarquía entre ellas: el nacimiento de la primera hija de los Carranza no tiene por qué ser más importante que la cabra perdida del viejo Miller. La gente sabe que se nace para morir y que en un mundo finito lo perdido vuelve a encontrarse, así que ningún pueblo las recibe con el trato debido a un huésped de honor. Resentidas, se aíslan hasta acabar petrificándose. La cordillera, en proceso de cambio continuo por esta causa, obliga a la caravana a girar por senderos cada vez más peligrosos y murmura lo que a nadie interesa oír.  Tanto acopio de información a veces provoca explosiones; entonces, las montañas develan a gritos aquello que las engendró. En momentos de crisis como ésos, la caravana se detiene y los pasajeros buscan refugio. Bajo los árboles están a salvo. Las hojas hacen de filtro protector quitando, de aque- lla furia que gravita sobre ellos, las palabras que causan daño. Capeado el temporal, unas pocas frases quedan sueltas repitiéndose como un mantra. Provocan la ilusión de escuchar agua en movimiento, como un río que corriese encajonado entre una pared de cuarzo y otra de malaquita.

Traduction temporaire :

 Pierre et nid

Les nouvelles sont transportées dans la dernière roulotte de la caravane. Pas de hiérarchie entre elles : la naissance de la première fille des Carranza n'a pas de raison d'être plus importante que la chèvre perdue du vieux Miller. Les gens sachant qu'on naît pour mourir et que dans un monde fini, on retrouve ce qu'on a perdu, aucun village ne les reçoit avec la déférence due à un invité de marque. Aigries, elles s'isolent jusqu'à finir pétrifiées. En conséquence : dans un processus de changement continu, la cordillère oblige la caravane à tourner sur des sentiers de plus en plus dangereux et murmure ce que personne n'a envie d'entendre. Une telle surabondance d'informations provoque parfois des explosions ; là, les montagnes révèlent à cor et à cri ce qui les a engendrées. En temps de crise comme ceux-là, la caravane s'arrête et les passagers cherchent refuge. Sous les arbres, ils sont à l'abri. Les feuilles servent de filtre protecteur, enlevant les mots qui blessent de la fureur gravitant au-dessus d'eux. La tempête passée, une poignée de phrases flottent en liberté, se répétant comme un mantra. Elles créent une illusion auditive, celle de l'eau en mouvement, telle une rivière courant encaissée entre un mur en quartz et un autre en malachite.

46 commentaires:

Elena a dit…

Piedra y nido
En el último carromato de la caravana viajan las noticias.

Pierre et nid
Les nouvelles sont transportées dans la dernière charrette de la caravane.

Tradabordo a dit…

Piedra y nido
En el último carromato de la caravana viajan las noticias.

Pierre et nid

Les nouvelles sont transportées dans la dernière charrette [c'est pas « roulotte » ? Vérifiez] de la caravane.

Justine a dit…

Piedra y nido
En el último carromato de la caravana viajan las noticias.

Pierre et nid

Les nouvelles sont transportées dans la dernière roulotte de la caravane.

Elena a dit…

Piedra y nido
En el último carromato de la caravana viajan las noticias.

Pierre et nid

Les nouvelles sont transportées dans la dernière roulotte de la caravane.

Tradabordo a dit…

Piedra y nido
En el último carromato de la caravana viajan las noticias.

Pierre et nid

Les nouvelles sont transportées dans la dernière roulotte de la caravane.

OK.

VPC.

Justine a dit…

No hay jerarquía entre ellas: el nacimiento de la primera hija de los Carranza no tiene por qué ser más importante que la cabra perdida del viejo Miller.

Pas de hiérarchie entre elles : la naissance de la première fille des Carranza n'a pas de raison d'être plus importante que la chèvre perdue du vieux Miller.

Justine a dit…

No hay jerarquía entre ellas: el nacimiento de la primera hija de los Carranza no tiene por qué ser más importante que la cabra perdida del viejo Miller.

Pas de hiérarchie entre elles : la naissance de la première fille des Carranza n'a pas de raison d'être plus importante que la chèvre perdue du vieux Miller.

Tradabordo a dit…

No hay jerarquía entre ellas: el nacimiento de la primera hija de los Carranza no tiene por qué ser más importante que la cabra perdida del viejo Miller.

Pas de hiérarchie entre elles : la naissance de la première fille des Carranza n'a pas de raison d'être plus importante que la chèvre perdue du vieux Miller.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Pas de hiérarchie entre elles : la naissance de la première fille des Carranza n'a pas de raison d'être plus importante que la chèvre perdue du vieux Miller.

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

La gente sabe que se nace para morir y que en un mundo finito lo perdido vuelve a encontrarse, así que ningún pueblo las recibe con el trato debido a un huésped de honor.

Les gens savent qu'on naît pour mourir et que dans un monde fini, on retrouve ce qu'on a perdu, donc, aucun village ne les reçoit avec la déférence due à un invité d'honneur.

Tradabordo a dit…

La gente sabe que se nace para morir y que en un mundo finito lo perdido vuelve a encontrarse, así que ningún pueblo las recibe con el trato debido a un huésped de honor.

Les gens savent [est-ce qu'on ne simplifierait pas tout ça avec un « sachant » ici ?] qu'on naît pour mourir et que dans un monde fini, on retrouve ce qu'on a perdu, donc, aucun village ne les reçoit avec la déférence due à un invité d'honneur.

Justine a dit…

La gente sabe que se nace para morir y que en un mundo finito lo perdido vuelve a encontrarse, así que ningún pueblo las recibe con el trato debido a un huésped de honor.

Les gens sachant qu'on naît pour mourir et que dans un monde fini, on retrouve ce qu'on a perdu, aucun village ne les reçoit avec la déférence due à un invité d'honneur.

Justine a dit…

La gente sabe que se nace para morir y que en un mundo finito lo perdido vuelve a encontrarse, así que ningún pueblo las recibe con el trato debido a un huésped de honor.

Les gens sachant qu'on naît pour mourir et que dans un monde fini, on retrouve ce qu'on a perdu, aucun village ne les reçoit avec la déférence due à un invité d'honneur.

Tradabordo a dit…

La gente sabe que se nace para morir y que en un mundo finito lo perdido vuelve a encontrarse, así que ningún pueblo las recibe con el trato debido a un huésped de honor.

Les gens sachant qu'on naît pour mourir et que dans un monde fini, on retrouve ce qu'on a perdu, aucun village ne les reçoit avec la déférence due à un invité d'honneur [« de marque » ?].

Justine a dit…

La gente sabe que se nace para morir y que en un mundo finito lo perdido vuelve a encontrarse, así que ningún pueblo las recibe con el trato debido a un huésped de honor.

Les gens sachant qu'on naît pour mourir et que dans un monde fini, on retrouve ce qu'on a perdu, aucun village ne les reçoit avec la déférence due à un invité de marque.

Tradabordo a dit…

La gente sabe que se nace para morir y que en un mundo finito lo perdido vuelve a encontrarse, así que ningún pueblo las recibe con el trato debido a un huésped de honor.

Les gens sachant qu'on naît pour mourir et que dans un monde fini, on retrouve ce qu'on a perdu, aucun village ne les reçoit avec la déférence due à un invité de marque.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Les gens sachant qu'on naît pour mourir et que dans un monde fini, on retrouve ce qu'on a perdu, aucun village ne les reçoit avec la déférence due à un invité de marque.

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

Resentidas, se aíslan hasta acabar petrificándose. La cordillera, en proceso de cambio continuo por esta causa, obliga a la caravana a girar por senderos cada vez más peligrosos y murmura lo que a nadie interesa oír.

Aigries, elles s'isolent jusqu'à finir par être pétrifiées. À cause de cela, dans un processus de changement continu, la cordillère oblige la caravane à tourner sur des sentiers de plus en plus dangereux et murmure ce que personne n'a envie d'entendre.

Tradabordo a dit…

Resentidas, se aíslan hasta acabar petrificándose. La cordillera, en proceso de cambio continuo por esta causa, obliga a la caravana a girar por senderos cada vez más peligrosos y murmura lo que a nadie interesa oír.

Aigries, elles s'isolent jusqu'à finir par être [nécessaire ?] pétrifiées. À cause de cela, [ou : « En conséquence : » ?] dans un processus de changement continu, la cordillère oblige la caravane à tourner sur des sentiers de plus en plus dangereux et murmure ce que personne n'a envie d'entendre.

Justine a dit…

Resentidas, se aíslan hasta acabar petrificándose. La cordillera, en proceso de cambio continuo por esta causa, obliga a la caravana a girar por senderos cada vez más peligrosos y murmura lo que a nadie interesa oír.

Aigries, elles s'isolent jusqu'à finir pétrifiées. En conséquence : dans un processus de changement continu, la cordillère oblige la caravane à tourner sur des sentiers de plus en plus dangereux et murmure ce que personne n'a envie d'entendre.

Tradabordo a dit…

Resentidas, se aíslan hasta acabar petrificándose. La cordillera, en proceso de cambio continuo por esta causa, obliga a la caravana a girar por senderos cada vez más peligrosos y murmura lo que a nadie interesa oír.

Aigries, elles s'isolent jusqu'à finir pétrifiées. En conséquence : dans un processus de changement continu, la cordillère oblige la caravane à tourner sur des sentiers de plus en plus dangereux et murmure ce que personne n'a envie d'entendre.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Aigries, elles s'isolent jusqu'à finir pétrifiées. En conséquence : dans un processus de changement continu, la cordillère oblige la caravane à tourner sur des sentiers de plus en plus dangereux et murmure ce que personne n'a envie d'entendre.

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

Tanto acopio de información a veces provoca explosiones; entonces, las montañas develan a gritos aquello que las engendró. En momentos de crisis como ésos, la caravana se detiene y los pasajeros buscan refugio. Bajo los árboles están a salvo.

Une telle surabondance d'informations provoque parfois des explosions ; là, les montagnes révèlent à cor et à cri ce qui les a fait naître. En temps de crise comme ceux-là, la caravane s'arrête et les passagers cherchent refuge. Sous les arbres, ils sont à l'abri.

Tradabordo a dit…

Tanto acopio de información a veces provoca explosiones; entonces, las montañas develan a gritos aquello que las engendró. En momentos de crisis como ésos, la caravana se detiene y los pasajeros buscan refugio. Bajo los árboles están a salvo.

Une telle surabondance d'informations provoque parfois des explosions ; là, les montagnes révèlent à cor et à cri ce qui les a fait naître [pourquoi pas littéral ?]. En temps de crise comme ceux-là, la caravane s'arrête et les passagers cherchent refuge. Sous les arbres, ils sont à l'abri.

Justine a dit…

Tanto acopio de información a veces provoca explosiones; entonces, las montañas develan a gritos aquello que las engendró. En momentos de crisis como ésos, la caravana se detiene y los pasajeros buscan refugio. Bajo los árboles están a salvo.

Une telle surabondance d'informations provoque parfois des explosions ; là, les montagnes révèlent à cor et à cri ce qui les a engendrées. En temps de crise comme ceux-là, la caravane s'arrête et les passagers cherchent refuge. Sous les arbres, ils sont à l'abri.

Tradabordo a dit…

Tanto acopio de información a veces provoca explosiones; entonces, las montañas develan a gritos aquello que las engendró. En momentos de crisis como ésos, la caravana se detiene y los pasajeros buscan refugio. Bajo los árboles están a salvo.

Une telle surabondance d'informations provoque parfois des explosions ; là, les montagnes révèlent à cor et à cri ce qui les a engendrées. En temps de crise comme ceux-là, la caravane s'arrête et les passagers cherchent refuge. Sous les arbres, ils sont à l'abri.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Une telle surabondance d'informations provoque parfois des explosions ; là, les montagnes révèlent à cor et à cri ce qui les a engendrées. En temps de crise comme ceux-là, la caravane s'arrête et les passagers cherchent refuge. Sous les arbres, ils sont à l'abri.

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

Las hojas hacen de filtro protector quitando, de aque- lla furia que gravita sobre ellos, las palabras que causan daño.

Les feuilles servent de filtre protecteur, enlevant de cette fureur qui gravite autour d'eux les mots qui blessent.

Tradabordo a dit…

Las hojas hacen de filtro protector quitando, de aquella furia que gravita sobre ellos, las palabras que causan daño.

Les feuilles servent de filtre protecteur, enlevant de cette fureur qui gravite autour d'eux les mots qui blessent [syntaxe ? Essaie dans l'autre sens].

Elena a dit…

Las hojas hacen de filtro protector quitando, de aquella furia que gravita sobre ellos, las palabras que causan daño.

Les feuilles servent de filtre protecteur, enlevant les mots qui blessent de cette fureur qui gravite autour d'eux.

Tradabordo a dit…

Las hojas hacen de filtro protector quitando, de aquella furia que gravita sobre ellos, las palabras que causan daño.

Les feuilles servent de filtre protecteur, enlevant les mots qui blessent de cette fureur qui gravite autour d'eux [vraiment pas clair].

Justine a dit…

Las hojas hacen de filtro protector quitando, de aquella furia que gravita sobre ellos, las palabras que causan daño.

Les feuilles servent de filtre protecteur, enlevant les mots qui blessent de la fureur alentour.

Tradabordo a dit…

Las hojas hacen de filtro protector quitando, de aquella furia que gravita sobre ellos, las palabras que causan daño.

Les feuilles servent de filtre protecteur, enlevant les mots qui blessent de la fureur alentour [« gravitant au-dessus d'eux » ? ].

Justine a dit…

Las hojas hacen de filtro protector quitando, de aquella furia que gravita sobre ellos, las palabras que causan daño.

Les feuilles servent de filtre protecteur, enlevant les mots qui blessent de la fureur gravitant au-dessus d'eux.

Tradabordo a dit…

Las hojas hacen de filtro protector quitando, de aquella furia que gravita sobre ellos, las palabras que causan daño.

Les feuilles servent de filtre protecteur, enlevant les mots qui blessent de la fureur gravitant au-dessus d'eux.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Les feuilles servent de filtre protecteur, enlevant les mots qui blessent de la fureur gravitant au-dessus d'eux.

OK.

Justine a dit…

Capeado el temporal, unas pocas frases quedan sueltas repitiéndose como un mantra. Provocan la ilusión de escuchar agua en movimiento, como un río que corriese encajonado entre una pared de cuarzo y otra de malaquita.

Passée la tempête, une poignée de phrases flottent dans l'air, se répétant comme un mantra. Elles créent l'illusion d'entendre l'eau en mouvement, telle une rivière courant encaissée entre un mur en quartz et un autre en malachite.

Tradabordo a dit…

Capeado el temporal, unas pocas frases quedan sueltas repitiéndose como un mantra. Provocan la ilusión de escuchar agua en movimiento, como un río que corriese encajonado entre una pared de cuarzo y otra de malaquita.

Passée la tempête [ou dans l'autre sens ? Je me le répète et je ne sais plus…], une poignée de phrases flottent dans l'air [texte ?], se répétant comme un mantra. Elles créent l'illusion d'entendre [naturel ?] l'eau en mouvement, telle une rivière courant encaissée entre un mur en quartz et un autre en malachite.

Justine a dit…

Capeado el temporal, unas pocas frases quedan sueltas repitiéndose como un mantra. Provocan la ilusión de escuchar agua en movimiento, como un río que corriese encajonado entre una pared de cuarzo y otra de malaquita.

La tempête passée, une poignée de phrases flottent en liberté, se répétant comme un mantra. Elles créent une illusion auditive, celle de l'eau en mouvement, telle une rivière courant encaissée entre un mur en quartz et un autre en malachite.

Tradabordo a dit…

Capeado el temporal, unas pocas frases quedan sueltas repitiéndose como un mantra. Provocan la ilusión de escuchar agua en movimiento, como un río que corriese encajonado entre una pared de cuarzo y otra de malaquita.

La tempête passée, une poignée de phrases flottent en liberté, se répétant comme un mantra. Elles créent une illusion auditive, celle de l'eau en mouvement, telle une rivière courant encaissée entre un mur en quartz et un autre en malachite.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

La tempête passée, une poignée de phrases flottent en liberté, se répétant comme un mantra. Elles créent une illusion auditive, celle de l'eau en mouvement, telle une rivière courant encaissée entre un mur en quartz et un autre en malachite.

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.