Llegar a Buenos Aires, Constitución y otro tren hasta Morón, los tíos, los primos, dos o tres días de juegos y reencuentros, qué alta está esta chica, Ñata, ha crecido un montón... mamá miraba el ruedo de los vestiditos, apenas si dos centímetros más, tan chiquita la nena y de nuevo el tren, el chucu chucu largo como una letanía acercándose al pueblo, los abuelos en el andén, ojos húmedos, cuántos meses, un año ya. Entonces el mateo, la casa, la risa de mis tías, el jolgorio del mate de la Sebastiana y la sillita petisa esperándome, como todos los años, para el mate que vendría "cuando terminen los grandes”.
Traduction temporaire :
Arriver à Buenos Aires, Constitución, puis un autre train jusqu'à Morón, l'oncle et la tante, les cousins et cousines, deux ou trois jours de jeux et retrouvailles, Ñata, qu'est-ce qu'elle est grande, elle a beaucoup grandi… maman regardait l'ourlet des robes, à peine deux centimètres de plus, tellement petite la gamine, et de nouveau le train, le tchoutchou aussi long qu'une litanie s'approchant du village, les grands-parents sur le quai, les yeux humides, combien de mois, un an déjà. Et alors, cette calèche qu'on appelle « mateo », la maison, le rire de mes tantes, la fête du maté de Sebastiana et la minuscule chaise qui m'attendait, comme tous les ans, pour le maté, qui arriverait « quand les grands auront fini ».