–No, nada que ver –dice Jualma–. Eran las seis de la tarde y el tráfico estaba fuerte. Entre los kioscos y el bullicio de los microbuses, salió una canción en ingles, ella cantó: I, i will be King, and you, you will be Queen... Fue cuando sonrió, tomó mis manos y dijo: “Hagamos todo en un día, vayámonos hasta putamadre, como en la canción de Bowie”.
–Locaza la flaca, de verdad ¿Y qué hicieron?
–Nos fuimos en busca de putamadre.
–¿Y en dónde estaba?
–En putamadre.
–Ya pe’ no jodas.
–Lo mismo le pregunté. No sabíamos dónde estaba. Sólo fuimos en su búsqueda, en algún lugar.
–Vamos, seremos héroes –dijo Aleh, apretando suavemente mis manos–. Tú serás el rey y yo seré la reina como en la canción de Bowie.
Traduction temporaire :
— Non, rien à voir, tranche Jualma. Il était six heures du soir, et il y avait beaucoup de circulation. Une chanson en anglais venait du bruit des kiosques à journaux et du brouhaha des minibus ; elle a entonné : I, I will be King, and you, you will be queen... C’est à ce moment-là qu’elle a souri, m’a pris les mains et s’est exclamée : « Faisons tout en un jour, allons jusqu’au putain de bout du monde, comme dans la chanson de Bowie. »
— Cintrée, la gonzesse, vraiment. Et qu’est-ce que vous avez fait ?
— On est parti chercher le putain de bout du monde.
— Et ça se trouvait où ?
— À putain de bout du monde.
— Vas-y, nous lourde pas.
— Je lui ai demandé la même chose. On savait pas où ça se trouvait. On est juste partis à sa recherche, quelque part.
— Allez, on sera des héros, poursuivit Aleh, en serrant doucement mes mains. Toi, tu seras le roi et moi, la reine, comme dans la chanson de Bowie. [cette portion de phrase apparait au début aussi ; je reprends donc la même traduction et modifie là-bas aussi]
— Cintrée, la gonzesse, vraiment. Et qu’est-ce que vous avez fait ?
— On est parti chercher le putain de bout du monde.
— Et ça se trouvait où ?
— À putain de bout du monde.
— Vas-y, nous lourde pas.
— Je lui ai demandé la même chose. On savait pas où ça se trouvait. On est juste partis à sa recherche, quelque part.
— Allez, on sera des héros, poursuivit Aleh, en serrant doucement mes mains. Toi, tu seras le roi et moi, la reine, comme dans la chanson de Bowie. [cette portion de phrase apparait au début aussi ; je reprends donc la même traduction et modifie là-bas aussi]
6 commentaires:
Cet extrait remet en question notre traduction de « hasta putamadre » du début du texte. Nous avions opté pour « jusqu'au bout du monde, putain de merde ». J’ai modifié ici.
— Non, rien à voir, dit Jualma. Il était six heures du soir, et il y avait beaucoup de circulation. Entre le bruit des kiosques à journaux et du brouhaha des minibus, une chanson en anglais s’échappa ; elle a chanté : I, I will be King, and you, you will be queen... C’est à ce moment-là qu’elle a souri, m’a pris les mains et s’est exclamée : « Faisons tout en un jour, allons jusqu’au putain de bout du monde, comme dans la chanson de Bowie. »
— Cintrée, la gonzesse, vraiment. Et qu’est-ce que vous avez fait ?
— On est parti chercher le putain de bout du monde.
— Et ça se trouvait où ?
— À putain de bout du monde.
— Vas-y, fais pas chier.
— Je lui ai demandé la même chose. On savait pas où ça se trouvait. On est juste parti à sa recherche, quelque part.
Cet extrait remet en question notre traduction de « hasta putamadre » du début du texte. Nous avions opté pour « jusqu'au bout du monde, putain de merde ». J’ai modifié ici.
Et du coup, note quelque part que pour tes relectures, il faudra en tenir compte et modifier.
— Non, rien à voir, dit [« coupe » / « tranche » ; il faut que tu apprennes à bosser « decir » dans les dialogues] Jualma. Il était six heures du soir, et il y avait beaucoup de circulation. Entre [?????] le bruit des kiosques à journaux et du [« le »] brouhaha des minibus, une chanson en anglais s’échappa [??????] ; elle a chanté [« entonné » – pour éviter de répéter] : I, I will be King, and you, you will be queen... C’est à ce moment-là qu’elle a souri, m’a pris les mains et s’est exclamée [je ne dis pas que c'est faux, mais vérifie quand même pour le « ée »] : « Faisons tout en un jour, allons jusqu’au putain de bout du monde, comme dans la chanson de Bowie. »
— Cintrée, la gonzesse, vraiment. Et qu’est-ce que vous avez fait ?
— On est parti chercher le putain de bout du monde.
— Et ça se trouvait où ?
— À putain de bout du monde.
— Vas-y, fais [tu l'as déjà juste avant… « Nous lourde pas » ?] pas chier.
— Je lui ai demandé la même chose. On savait pas où ça se trouvait. On est juste parti [« is » ?] à sa recherche, quelque part.
Et la dernière phrase ?
Cet extrait remet en question notre traduction de « hasta putamadre » du début du texte. Nous avions opté pour « jusqu'au bout du monde, putain de merde ». J’ai modifié ici.
Et du coup, note quelque part que pour tes relectures, il faudra en tenir compte et modifier. // C’est bon, c’est modifié de mon côté.
Je suis bien d’accord avec toi pour « decir », je galère à mort… J’ai commencé à tenir un listing de synonymes selon les contextes. Mais ce n’est pas suffisant encore…
— Non, rien à voir, tranche Jualma. Il était six heures du soir, et il y avait beaucoup de circulation. Une chanson en anglais est sortie du bruit des kiosques à journaux et du brouhaha des minibus ; elle a entonné : I, I will be King, and you, you will be queen... C’est à ce moment-là qu’elle a souri, m’a pris les mains et s’est exclamée : « Faisons tout en un jour, allons jusqu’au putain de bout du monde, comme dans la chanson de Bowie. »
— Cintrée, la gonzesse, vraiment. Et qu’est-ce que vous avez fait ?
— On est parti chercher le putain de bout du monde.
— Et ça se trouvait où ?
— À putain de bout du monde.
— Vas-y, nous lourde pas.
— Je lui ai demandé la même chose. On savait pas où ça se trouvait. On est juste partis à sa recherche, quelque part.
— Allez, on sera des héros, poursuivit Aleh, en serrant doucement mes mains. Tu seras le roi et moi la reine, comme dans la chanson de Bowie.
— Non, rien à voir, tranche Jualma. Il était six heures du soir, et il y avait beaucoup de circulation. Une chanson en anglais est sortie [mal dit] du bruit des kiosques à journaux et du brouhaha des minibus ; elle a entonné : I, I will be King, and you, you will be queen... C’est à ce moment-là qu’elle a souri, m’a pris les mains et s’est exclamée : « Faisons tout en un jour, allons jusqu’au putain de bout du monde, comme dans la chanson de Bowie. »
— Cintrée, la gonzesse, vraiment. Et qu’est-ce que vous avez fait ?
— On est parti chercher le putain de bout du monde.
— Et ça se trouvait où ?
— À putain de bout du monde.
— Vas-y, nous lourde pas.
— Je lui ai demandé la même chose. On savait pas où ça se trouvait. On est juste partis à sa recherche, quelque part.
–Vamos, seremos héroes –dijo Aleh, apretando suavemente mis manos–. Tú serás el rey y yo seré la reina como en la canción de Bowie.
— Allez, on sera des héros, poursuivit Aleh, en serrant doucement mes mains. [« Toi, »]Tu seras le roi et moi [virgule] la reine, comme dans la chanson de Bowie.
— Non, rien à voir, tranche Jualma. Il était six heures du soir, et il y avait beaucoup de circulation. Une chanson en anglais venait du bruit des kiosques à journaux et du brouhaha des minibus ; elle a entonné : I, I will be King, and you, you will be queen... C’est à ce moment-là qu’elle a souri, m’a pris les mains et s’est exclamée : « Faisons tout en un jour, allons jusqu’au putain de bout du monde, comme dans la chanson de Bowie. »
— Cintrée, la gonzesse, vraiment. Et qu’est-ce que vous avez fait ?
— On est parti chercher le putain de bout du monde.
— Et ça se trouvait où ?
— À putain de bout du monde.
— Vas-y, nous lourde pas.
— Je lui ai demandé la même chose. On savait pas où ça se trouvait. On est juste partis à sa recherche, quelque part.
— Allez, on sera des héros, poursuivit Aleh, en serrant doucement mes mains. Toi, tu seras le roi et moi, la reine, comme dans la chanson de Bowie. [cette portion de phrase apparait au début aussi ; je reprends donc la même traduction et modifie là-bas aussi]
— Non, rien à voir, tranche Jualma. Il était six heures du soir, et il y avait beaucoup de circulation. Une chanson en anglais venait du bruit des kiosques à journaux et du brouhaha des minibus ; elle a entonné : I, I will be King, and you, you will be queen... C’est à ce moment-là qu’elle a souri, m’a pris les mains et s’est exclamée : « Faisons tout en un jour, allons jusqu’au putain de bout du monde, comme dans la chanson de Bowie. »
— Cintrée, la gonzesse, vraiment. Et qu’est-ce que vous avez fait ?
— On est parti chercher le putain de bout du monde.
— Et ça se trouvait où ?
— À putain de bout du monde.
— Vas-y, nous lourde pas.
— Je lui ai demandé la même chose. On savait pas où ça se trouvait. On est juste partis à sa recherche, quelque part.
— Allez, on sera des héros, poursuivit Aleh, en serrant doucement mes mains. Toi, tu seras le roi et moi, la reine, comme dans la chanson de Bowie.
OK.
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