mercredi 10 février 2016

Projet Marion – phrases 17-19

No entraba a la habitación de Martín salvo que estuviera obligada a hacerlo, porque creía que él, con sus labios azules y sus dedos azules y el tubo de oxígeno con rueditas, la esperaba detrás de la puerta. Su madre, dos veces, le había pedido que trajera de la habitación la laptop de Martín: la quería para leer sus archivos, mirar sus fotos, recordar y llorar. Las dos veces Verónica había entrado corriendo a buscar la computadora, siempre imaginando que Martín salía del armario, con los ojos hundidos y susurrando: no te lleves mis cosas, no miren mis cosas, no te metas, hija de puta.
O peor: cuando imaginaba que Martín estaba todavía en la cama, se levantaba con los cables y tubos que le habían puesto en el hospital colgando de los brazos –y con los dedos largos y azules; eran tan extrañas esas manos de ahogado, tenían ese color por la falta de oxígeno– y le gritaba por qué yo, por qué vos no, por qué a mí, por qué vos no.

Traduction temporaire :
Elle ne pénétrait pas dans la chambre de Martín, sauf si elle y était obligée, parce qu'elle croyait qu'il l'attendait derrière la porte, avec ses lèvres bleues et ses doigts bleus et le tube d'oxygène à roulettes. À deux reprises, sa mère lui avait demandé d'aller chercher dans la chambre le laptop de Martín : elle le voulait pour lire ses fichiers, regarder ses photos, se rappeler et pleurer. Chaque fois, Verónica était entrée prendre l'ordinateur en courant, imaginant toujours que Martín allait sortir de l'armoire, avec ses yeux enfoncés et en murmurant : ne prends pas mes affaires, ne regardez pas mes affaires, occupe-toi de ce qui te regarde, espèce de salope !

Ou pire : quand elle se figurait que Martín était toujours dans son lit, se levait avec les tuyaux et tubes qu'on lui avait mis à l'hôpital et qui pendaient à ses bras - et avec ses doigts longs et bleus ; ces mains de noyé étaient si étranges, elles avaient cette couleur à cause du manque d'oxygène – et il lui criait pourquoi moi, pourquoi pas toi, pourquoi à moi, pourquoi pas à toi.

8 commentaires:

Unknown a dit…

Elle n'entrait pas dans la chambre de Martín sauf si elle y était obligée, parce qu'elle croyait que, avec ses lèvres bleues et ses doigts bleus et le tube d'oxygène à roulettes, il l'attendait derrière la porte. Sa mère, par deux fois, lui avait demandé de ramener de la chambre le laptop de Martín : elle le voulait pour lire ses archives, regarder ses photos, se souvenir et pleurer. Les deux fois Verónica était entrée chercher l'ordinateur en courant, imaginant toujours que Martín sortait de l'armoire, avec ses yeux enfoncés et murmurant : n’emmène pas mes affaires, ne regardez pas mes affaires, ne t'en mêle pas, salope.

Ou pire : quand elle imaginait que Martín était toujours dans son lit, se levait avec les câbles et les tubes qu'on lui avait mis à l'hôpital et qui pendaient de ses bras -et avec les doigts longs et bleus ; ces mains de noyé étaient si étranges, elles avaient cette couleur à cause du manque d'oxygène – et il lui criait pourquoi moi, pourquoi pas toi, pourquoi à moi, pourquoi pas toi.

Tradabordo a dit…

Elle n'entrait pas dans la chambre de Martín [virgule] sauf si elle y était obligée, parce qu'elle croyait que, avec ses lèvres bleues et ses doigts bleus et le tube d'oxygène à roulettes [ça se dit ? Je ne dis pas que c'est faux… je demande si vous avez vérifié ?], il l'attendait derrière la porte [mettez ça avant]. Sa mère, par deux fois [placé avant ?], lui avait demandé de ramener [pour les personnes] de la chambre le laptop de Martín : elle le voulait pour lire ses archives [FS ici ?], regarder ses photos, se souvenir [recordar : se rappeler ; acordarse de : se souvenir… Pas grave en soi, évidemment, mais pour le concours, il vaut mieux s'y tenir] et pleurer. Les deux fois [débrouillez-vous pour ne pas répéter + comme vous ne commencez pas par le sujet, mettez une virgule. Important de bien ponctuer !] Verónica était entrée [vous l'avez déjà dans la première phrase de la section ; changez] chercher l'ordinateur [nécessaire de répéter ? J'hésite] en courant, imaginant toujours que Martín sortait [ou « allait sortir » ?] de l'armoire, avec ses yeux enfoncés et [« en » ?] murmurant : n’emmène [que pour les personnes] pas mes affaires, ne regardez pas mes affaires, ne t'en [?] mêle pas, [cheville : « espèce de »]salope. [n'oubliez pas qu'en esp., ils mettent peu de points d'exclamation… Nous, oui]
Ou pire : quand elle imaginait [un moyen de ne pas répéter ; si vous ne trouvez pas…, ça n'est pas grave ici] que Martín était toujours dans son lit, se levait avec les câbles [?] et les tubes qu'on lui avait mis à l'hôpital et qui pendaient de [incorrect ?] ses bras -[espace]et avec les [possessif ?] doigts longs et bleus ; ces mains de noyé étaient si étranges, elles avaient cette couleur à cause du manque d'oxygène – et il lui criait pourquoi moi, pourquoi pas toi, pourquoi à moi, pourquoi pas [« à » ?] toi.

Unknown a dit…

Elle ne pénétrait pas dans la chambre de Martín, sauf si elle y était obligée, parce qu'elle croyait qu'il l'attendait derrière la porte, avec ses lèvres bleues et ses doigts bleus et le tube d'oxygène à roulettes [j'ai trouvé "à" ou "sur" roulettes]. Par deux fois, sa mère lui avait demandé d'apporter de la chambre le laptop de Martín : elle le voulait pour lire ses fichiers, regarder ses photos, se rappeler et pleurer. A chaque fois, Verónica était entrée chercher l'ordinateur [hyperonyme très utile pour les gens comme moi qui ne savent pas ce qu'est un laptop] en courant, imaginant toujours que Martín allait sortir de l'armoire, avec ses yeux enfoncés et en murmurant : n’emporte pas mes affaires, ne regardez pas mes affaires, occupe toi des tiennes/ne m'emmerde pas [?], espèce de salope !
Ou pire : quand elle imaginait [se figurait ?] que Martín était toujours dans son lit, se levait avec les tuyaux et les tubes qu'on lui avait mis à l'hôpital et qui pendaient à ses bras - et avec ses doigts longs et bleus ; ces mains de noyé étaient si étranges, elles avaient cette couleur à cause du manque d'oxygène – et il lui criait pourquoi moi, pourquoi pas toi, pourquoi à moi, pourquoi pas à toi.

Tradabordo a dit…

Elle ne pénétrait pas dans la chambre de Martín, sauf si elle y était obligée, parce qu'elle croyait qu'il l'attendait derrière la porte, avec ses lèvres bleues et ses doigts bleus et le tube d'oxygène à roulettes. Par deux fois [« reprises » ; ça évitera la répétition de « fois », que vous avez après], sa mère lui avait demandé d'apporter de [mal dit ; passez par « chercher » vous l'avez après, mais je vous ai proposé une autre idée] la chambre le laptop de Martín : elle le voulait pour lire ses fichiers, regarder ses photos, se rappeler et pleurer. A [il faut accentuer les majuscules] chaque fois, Verónica était entrée chercher [« prendre »] l'ordinateur en courant, imaginant toujours que Martín allait sortir de l'armoire, avec ses yeux enfoncés et en murmurant : n’emporte [« prends » ?] pas mes affaires, ne regardez pas mes affaires, occupe toi [tiret !] des tiennes/ne m'emmerde pas [?] [« occupe-toi de ce qui te regarde » ?], espèce de salope !
Ou pire : quand elle imaginait [se figurait ? OUI] que Martín était toujours dans son lit, se levait avec les tuyaux et les [nécessaire ?] tubes qu'on lui avait mis à l'hôpital et qui pendaient à ses bras - et avec ses doigts longs et bleus ; ces mains de noyé étaient si étranges, elles avaient cette couleur à cause du manque d'oxygène – et il lui criait pourquoi moi, pourquoi pas toi, pourquoi à moi, pourquoi pas à toi.

Unknown a dit…

Elle ne pénétrait pas dans la chambre de Martín, sauf si elle y était obligée, parce qu'elle croyait qu'il l'attendait derrière la porte, avec ses lèvres bleues et ses doigts bleus et le tube d'oxygène à roulettes. Par deux reprises, sa mère lui avait demandé d'aller chercher dans la chambre le laptop de Martín : elle le voulait pour lire ses fichiers, regarder ses photos, se rappeler et pleurer. À chaque fois, Verónica était entrée prendre l'ordinateur en courant, imaginant toujours que Martín allait sortir de l'armoire, avec ses yeux enfoncés et en murmurant : ne prends pas mes affaires, ne regardez pas mes affaires, occupe-toi de ce qui te regarde, espèce de salope !
Ou pire : quand elle se figurait que Martín était toujours dans son lit, se levait avec les tuyaux et tubes qu'on lui avait mis à l'hôpital et qui pendaient à ses bras - et avec ses doigts longs et bleus ; ces mains de noyé étaient si étranges, elles avaient cette couleur à cause du manque d'oxygène – et il lui criait pourquoi moi, pourquoi pas toi, pourquoi à moi, pourquoi pas à toi.

Tradabordo a dit…

Elle ne pénétrait pas dans la chambre de Martín, sauf si elle y était obligée, parce qu'elle croyait qu'il l'attendait derrière la porte, avec ses lèvres bleues et ses doigts bleus et le tube d'oxygène à roulettes. Par [ATTENTION : à deux reprises et par deux fois] deux reprises, sa mère lui avait demandé d'aller chercher dans la chambre le laptop de Martín : elle le voulait pour lire ses fichiers, regarder ses photos, se rappeler et pleurer. À [nécessaire ?] chaque fois, Verónica était entrée prendre l'ordinateur en courant, imaginant toujours que Martín allait sortir de l'armoire, avec ses yeux enfoncés et en murmurant : ne prends pas mes affaires, ne regardez pas mes affaires, occupe-toi de ce qui te regarde, espèce de salope !
Ou pire : quand elle se figurait que Martín était toujours dans son lit, se levait avec les tuyaux et tubes qu'on lui avait mis à l'hôpital et qui pendaient à ses bras - et avec ses doigts longs et bleus ; ces mains de noyé étaient si étranges, elles avaient cette couleur à cause du manque d'oxygène – et il lui criait pourquoi moi, pourquoi pas toi, pourquoi à moi, pourquoi pas à toi.

Unknown a dit…

Elle ne pénétrait pas dans la chambre de Martín, sauf si elle y était obligée, parce qu'elle croyait qu'il l'attendait derrière la porte, avec ses lèvres bleues et ses doigts bleus et le tube d'oxygène à roulettes. À deux reprises, sa mère lui avait demandé d'aller chercher dans la chambre le laptop de Martín : elle le voulait pour lire ses fichiers, regarder ses photos, se rappeler et pleurer. Chaque fois, Verónica était entrée prendre l'ordinateur en courant, imaginant toujours que Martín allait sortir de l'armoire, avec ses yeux enfoncés et en murmurant : ne prends pas mes affaires, ne regardez pas mes affaires, occupe-toi de ce qui te regarde, espèce de salope !
Ou pire : quand elle se figurait que Martín était toujours dans son lit, se levait avec les tuyaux et tubes qu'on lui avait mis à l'hôpital et qui pendaient à ses bras - et avec ses doigts longs et bleus ; ces mains de noyé étaient si étranges, elles avaient cette couleur à cause du manque d'oxygène – et il lui criait pourquoi moi, pourquoi pas toi, pourquoi à moi, pourquoi pas à toi.

Tradabordo a dit…

Elle ne pénétrait pas dans la chambre de Martín, sauf si elle y était obligée, parce qu'elle croyait qu'il l'attendait derrière la porte, avec ses lèvres bleues et ses doigts bleus et le tube d'oxygène à roulettes. À deux reprises, sa mère lui avait demandé d'aller chercher dans la chambre le laptop de Martín : elle le voulait pour lire ses fichiers, regarder ses photos, se rappeler et pleurer. Chaque fois, Verónica était entrée prendre l'ordinateur en courant, imaginant toujours que Martín allait sortir de l'armoire, avec ses yeux enfoncés et en murmurant : ne prends pas mes affaires, ne regardez pas mes affaires, occupe-toi de ce qui te regarde, espèce de salope !
Ou pire : quand elle se figurait que Martín était toujours dans son lit, se levait avec les tuyaux et tubes qu'on lui avait mis à l'hôpital et qui pendaient à ses bras - et avec ses doigts longs et bleus ; ces mains de noyé étaient si étranges, elles avaient cette couleur à cause du manque d'oxygène – et il lui criait pourquoi moi, pourquoi pas toi, pourquoi à moi, pourquoi pas à toi.

OK.