jeudi 24 août 2017

Projet Basta ! Morgane – texte 3

SUSAN URICH

Vi una mujer
parir de pie
en los pasillos de un hospital contaminado

el bebé cayó como un pequeño
saco de naranjas
y lloró la violencia toda

lloró como si todos los coñazos del mundo
salieran de su pequeña boca recién nacida
Una mosca se paró en el hombro de la madre

al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño

vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)


Traduction temporaire :

SUSAN URICH

Je vis une femme
accoucher debout
dans les couloirs d'un hôpital contaminé

le bébé tomba comme un petit
sac d'oranges
et la violence de la chute le fit pleurer

il pleura comme si tous les emmerdeurs du monde
sortaient de sa petite bouche de nouveau-né
Une mouche se posa sur l'épaule de la mère

en la voyant elle se rappela
les heures d'extrême noirceur
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing

par terre elle vit le petit sac d'oranges qui petit à petit
prenait la forme d'un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)

36 commentaires:

Unknown a dit…

SUSAN URICH

Vi una mujer
parir de pie
en los pasillos de un hospital contaminado

SUSAN URICH

Je vis une femme
accoucher debout
dans le couloir d'un hôpital contaminé

Tradabordo a dit…

SUSAN URICH

Vi una mujer
parir de pie
en los pasillos de un hospital contaminado

SUSAN URICH

Je vis une femme
accoucher debout
dans le couloir [pluriel, comme en V.O. ?] d'un hôpital contaminé

Unknown a dit…

SUSAN URICH

Vi una mujer
parir de pie
en los pasillos de un hospital contaminado

SUSAN URICH

Je vis une femme
accoucher debout
dans les couloirs d'un hôpital contaminé

Tradabordo a dit…

SUSAN URICH

Vi una mujer
parir de pie
en los pasillos de un hospital contaminado

SUSAN URICH

Je vis une femme
accoucher debout
dans les couloirs d'un hôpital contaminé

OK.

Unknown a dit…

el bebé cayó como un pequeño
saco de naranjas
y lloró la violencia toda

le bébé tomba comme un petit
sac d'oranges
et pleura de toutes ses forces

Tradabordo a dit…

el bebé cayó como un pequeño
saco de naranjas
y lloró la violencia toda

le bébé tomba comme un petit
sac d'oranges
et pleura de toutes ses forces [sûre de l'interprétation ?]

Unknown a dit…

el bebé cayó como un pequeño
saco de naranjas
y lloró la violencia toda

le bébé tomba comme un petit
sac d'oranges
et la violence de la chute le fit pleurer

Tradabordo a dit…

el bebé cayó como un pequeño
saco de naranjas
y lloró la violencia toda

le bébé tomba comme un petit
sac d'oranges
et la violence de la chute le fit pleurer [demande quand même à Elena]

Unknown a dit…

el bebé cayó como un pequeño
saco de naranjas
y lloró la violencia toda

le bébé tomba comme un petit
sac d'oranges
et la violence de la chute le fit pleurer [demande quand même à Elena/j'ai demandé justement avant de proposer cette solution ;-) Elle avait proposé "à cause de toute cette violence", mais j'ai essayé de tourner ça pour ne pas être trop "littérale"]

Tradabordo a dit…

el bebé cayó como un pequeño
saco de naranjas
y lloró la violencia toda

le bébé tomba comme un petit
sac d'oranges
et la violence de la chute le fit pleurer

OK.

Unknown a dit…

lloró como si todos los coñazos del mundo
salieran de su pequeña boca recién nacida
Una mosca se paró en el hombro de la madre

il pleura comme si tous les casse-pieds du monde
sortaient de sa petite bouche de nouveau-né
Une mouche se posa sur l'épaule de la mère

Tradabordo a dit…

lloró como si todos los coñazos del mundo
salieran de su pequeña boca recién nacida
Una mosca se paró en el hombro de la madre

il pleura comme si tous les casse-pieds [registre ? + tu as bien vérifié le sens ?] du monde
sortaient de sa petite bouche de nouveau-né
Une mouche se posa sur l'épaule de la mère

Unknown a dit…

lloró como si todos los coñazos del mundo
salieran de su pequeña boca recién nacida
Una mosca se paró en el hombro de la madre

il pleura comme si tous les emmerdeurs [registre ? + tu as bien vérifié le sens ?//Sens:OK Registre:j'essaie plus grossier, car c'est le cas en VO] du monde
sortaient de sa petite bouche de nouveau-né
Une mouche se posa sur l'épaule de la mère

Tradabordo a dit…

lloró como si todos los coñazos del mundo
salieran de su pequeña boca recién nacida
Una mosca se paró en el hombro de la madre

il pleura comme si tous les emmerdeurs du monde
sortaient de sa petite bouche de nouveau-né
Une mouche se posa sur l'épaule de la mère

OK.

Unknown a dit…

al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño

en la voyant elle se rappela
les heures de tristissime noirceur
elle se rappela la visage de son mari
lui cassant une côte son sexe son visage
à coups de poing

[j'avais un problème avec "lacara", j'ai donc demandé à Elena qu'elle m'éclaire. Elle pense que c'est une erreur de frappe, que c'est "la cara" et non "lacara", sinon, ça n'a pas de sens.]

Tradabordo a dit…

Je ne me souviens plus : tu viens à la journée HB de vendredi prochain ?

***

al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño

en la voyant elle se rappela
les heures de tristissime [on ne peut pas avec le superlatif] noirceur
elle se rappela la [coquille] visage de son mari
lui [?] cassant une côte son [possessif ?] sexe son [idem ?] visage
à coups [texte ?] de poing

Unknown a dit…

al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño

en la voyant elle se rappela
les heures de triste noirceur
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing

Tradabordo a dit…

al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño

en la voyant elle se rappela
les heures de triste [oui, mais du coup, pas la même intensité] noirceur
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing

Unknown a dit…

al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño

en la voyant elle se rappela
les heures de pénible noirceur
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing

Tradabordo a dit…

al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño

en la voyant elle se rappela
les heures de pénible [pas la même chose] noirceur
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing

Unknown a dit…

al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño

en la voyant elle se rappela
les heures de très triste noirceur
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing

Tradabordo a dit…



al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño

en la voyant elle se rappela
les heures de très triste noirceur [« d'une noirceur absolue / extrême » ?]
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing

Unknown a dit…

al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño

en la voyant elle se rappela
les heures d'extrême noirceur
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing

Unknown a dit…

Commentaire oublié ? :-)

Tradabordo a dit…

al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño

en la voyant elle se rappela
les heures d'extrême noirceur
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing

OK.

Unknown a dit…

vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)

elle vit le petit sac d'oranges sur le sol qui petit à petit
apparaissait comme un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)

Unknown a dit…

Bonjour et bonne année, Caroline!
Commentaire oublié :-) ?

Tradabordo a dit…

Merci, à toi aussi !

***

vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)

elle vit le petit sac d'oranges sur le sol [« par terre » ? J'hésite…] qui [ambigu, du coup ? Le sac ? Le sol ?] petit à petit


apparaissait comme un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)

Unknown a dit…

vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)

elle vit par terre le petit sac d'oranges qui petit à petit
apparaissait comme un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)

Tradabordo a dit…

vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)

elle vit par terre [placé au début] le petit sac d'oranges qui petit à petit
apparaissait [ce verbe m'embête] comme un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)

Unknown a dit…

vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)

par terre elle vit le petit sac d'oranges qui petit à petit
apparaissait [ce verbe m'embête] comme un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)

Tradabordo a dit…

vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)

par terre elle vit le petit sac d'oranges qui petit à petit
apparaissait [ce verbe m'embête / tu n'as pas autre chose, alors ?] comme un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)

Unknown a dit…

vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)

par terre elle vit le petit sac d'oranges qui petit à petit
prenait la forme d'un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)

Tradabordo a dit…

vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)

par terre elle vit le petit sac d'oranges qui petit à petit
prenait la forme d'un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)

OK.

Susan Urich a dit…

Me quedo asombrada y agradecida de ver un poema que escribí traducido. No sé francés, pero sé lo difícil que puede ser traducir poesía. Siento que recibo un regalo que no estoy segura de merecer. Gracias <3

Tradabordo a dit…

Gracias, Susana. Estamos preparando el volumen entero :-) Y claro que lo mereces. Un abrazo fuerte de todo el equipo.