SUSAN URICH
Vi una mujer
parir de pie
en los pasillos de un hospital contaminado
el bebé cayó como un pequeño
saco de naranjas
y lloró la violencia toda
lloró como si todos los coñazos del mundo
salieran de su pequeña boca recién nacida
Una mosca se paró en el hombro de la madre
al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño
vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)
Traduction temporaire :
SUSAN URICH
Je vis une femme
accoucher debout
dans les couloirs d'un hôpital contaminé
le bébé tomba comme un petit
sac d'oranges
et la violence de la chute le fit pleurer
il pleura comme si tous les emmerdeurs du monde
sortaient de sa petite bouche de nouveau-né
Une mouche se posa sur l'épaule de la mère
en la voyant elle se rappela
les heures d'extrême noirceur
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing
par terre elle vit le petit sac d'oranges qui petit à petit
prenait la forme d'un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)
36 commentaires:
SUSAN URICH
Vi una mujer
parir de pie
en los pasillos de un hospital contaminado
SUSAN URICH
Je vis une femme
accoucher debout
dans le couloir d'un hôpital contaminé
SUSAN URICH
Vi una mujer
parir de pie
en los pasillos de un hospital contaminado
SUSAN URICH
Je vis une femme
accoucher debout
dans le couloir [pluriel, comme en V.O. ?] d'un hôpital contaminé
SUSAN URICH
Vi una mujer
parir de pie
en los pasillos de un hospital contaminado
SUSAN URICH
Je vis une femme
accoucher debout
dans les couloirs d'un hôpital contaminé
SUSAN URICH
Vi una mujer
parir de pie
en los pasillos de un hospital contaminado
SUSAN URICH
Je vis une femme
accoucher debout
dans les couloirs d'un hôpital contaminé
OK.
el bebé cayó como un pequeño
saco de naranjas
y lloró la violencia toda
le bébé tomba comme un petit
sac d'oranges
et pleura de toutes ses forces
el bebé cayó como un pequeño
saco de naranjas
y lloró la violencia toda
le bébé tomba comme un petit
sac d'oranges
et pleura de toutes ses forces [sûre de l'interprétation ?]
el bebé cayó como un pequeño
saco de naranjas
y lloró la violencia toda
le bébé tomba comme un petit
sac d'oranges
et la violence de la chute le fit pleurer
el bebé cayó como un pequeño
saco de naranjas
y lloró la violencia toda
le bébé tomba comme un petit
sac d'oranges
et la violence de la chute le fit pleurer [demande quand même à Elena]
el bebé cayó como un pequeño
saco de naranjas
y lloró la violencia toda
le bébé tomba comme un petit
sac d'oranges
et la violence de la chute le fit pleurer [demande quand même à Elena/j'ai demandé justement avant de proposer cette solution ;-) Elle avait proposé "à cause de toute cette violence", mais j'ai essayé de tourner ça pour ne pas être trop "littérale"]
el bebé cayó como un pequeño
saco de naranjas
y lloró la violencia toda
le bébé tomba comme un petit
sac d'oranges
et la violence de la chute le fit pleurer
OK.
lloró como si todos los coñazos del mundo
salieran de su pequeña boca recién nacida
Una mosca se paró en el hombro de la madre
il pleura comme si tous les casse-pieds du monde
sortaient de sa petite bouche de nouveau-né
Une mouche se posa sur l'épaule de la mère
lloró como si todos los coñazos del mundo
salieran de su pequeña boca recién nacida
Una mosca se paró en el hombro de la madre
il pleura comme si tous les casse-pieds [registre ? + tu as bien vérifié le sens ?] du monde
sortaient de sa petite bouche de nouveau-né
Une mouche se posa sur l'épaule de la mère
lloró como si todos los coñazos del mundo
salieran de su pequeña boca recién nacida
Una mosca se paró en el hombro de la madre
il pleura comme si tous les emmerdeurs [registre ? + tu as bien vérifié le sens ?//Sens:OK Registre:j'essaie plus grossier, car c'est le cas en VO] du monde
sortaient de sa petite bouche de nouveau-né
Une mouche se posa sur l'épaule de la mère
lloró como si todos los coñazos del mundo
salieran de su pequeña boca recién nacida
Una mosca se paró en el hombro de la madre
il pleura comme si tous les emmerdeurs du monde
sortaient de sa petite bouche de nouveau-né
Une mouche se posa sur l'épaule de la mère
OK.
al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño
en la voyant elle se rappela
les heures de tristissime noirceur
elle se rappela la visage de son mari
lui cassant une côte son sexe son visage
à coups de poing
[j'avais un problème avec "lacara", j'ai donc demandé à Elena qu'elle m'éclaire. Elle pense que c'est une erreur de frappe, que c'est "la cara" et non "lacara", sinon, ça n'a pas de sens.]
Je ne me souviens plus : tu viens à la journée HB de vendredi prochain ?
***
al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño
en la voyant elle se rappela
les heures de tristissime [on ne peut pas avec le superlatif] noirceur
elle se rappela la [coquille] visage de son mari
lui [?] cassant une côte son [possessif ?] sexe son [idem ?] visage
à coups [texte ?] de poing
al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño
en la voyant elle se rappela
les heures de triste noirceur
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing
al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño
en la voyant elle se rappela
les heures de triste [oui, mais du coup, pas la même intensité] noirceur
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing
al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño
en la voyant elle se rappela
les heures de pénible noirceur
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing
al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño
en la voyant elle se rappela
les heures de pénible [pas la même chose] noirceur
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing
al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño
en la voyant elle se rappela
les heures de très triste noirceur
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing
al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño
en la voyant elle se rappela
les heures de très triste noirceur [« d'une noirceur absolue / extrême » ?]
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing
al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño
en la voyant elle se rappela
les heures d'extrême noirceur
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing
Commentaire oublié ? :-)
al verla recordó
las horas de tristísima negrura
recordó el rostro de su marido
partiendo una costilla el sexo lacara
con el puño
en la voyant elle se rappela
les heures d'extrême noirceur
elle se rappela le visage de son mari
cassant une côte le sexe le visage
avec le poing
OK.
vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)
elle vit le petit sac d'oranges sur le sol qui petit à petit
apparaissait comme un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)
Bonjour et bonne année, Caroline!
Commentaire oublié :-) ?
Merci, à toi aussi !
***
vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)
elle vit le petit sac d'oranges sur le sol [« par terre » ? J'hésite…] qui [ambigu, du coup ? Le sac ? Le sol ?] petit à petit
apparaissait comme un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)
vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)
elle vit par terre le petit sac d'oranges qui petit à petit
apparaissait comme un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)
vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)
elle vit par terre [placé au début] le petit sac d'oranges qui petit à petit
apparaissait [ce verbe m'embête] comme un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)
vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)
par terre elle vit le petit sac d'oranges qui petit à petit
apparaissait [ce verbe m'embête] comme un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)
vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)
par terre elle vit le petit sac d'oranges qui petit à petit
apparaissait [ce verbe m'embête / tu n'as pas autre chose, alors ?] comme un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)
vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)
par terre elle vit le petit sac d'oranges qui petit à petit
prenait la forme d'un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)
vio al pequeño saco de naranjas en el piso que poco a poco
se perfilaba como un bebé la belleza es una vaina macabra (y no existe cuando una mujer se calla)
par terre elle vit le petit sac d'oranges qui petit à petit
prenait la forme d'un bébé la beauté est un fourreau macabre (et elle n'existe pas quand une femme se tait)
OK.
Me quedo asombrada y agradecida de ver un poema que escribí traducido. No sé francés, pero sé lo difícil que puede ser traducir poesía. Siento que recibo un regalo que no estoy segura de merecer. Gracias <3
Gracias, Susana. Estamos preparando el volumen entero :-) Y claro que lo mereces. Un abrazo fuerte de todo el equipo.
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