Il s'agissait pour les apprenties traductrices de réfléchir à la présence des descriptions dans leur texte… Sont-elles nombreuses ? Ont-elles un système de construction précis ? Sont-elles localisées dans des endroits particuliers du récit ? Sont-elles dites toujours par le narrateur ou arrive-t-il qu'elles viennent en bouche d'un ou plusieurs personnages ? Enfin, quel rôle jouent-elles ?
***
***
***
Amélie :
Dans mon roman autobiographique, les descriptions –plus ou moins longues– ne sont pas très fréquentes. De là à dire que cela confère une importance particulière à celles qui s’y trouvent… En fait, je pense que l’explication est toute simple : la narratrice-auteur de ma traduction longue cantonne son récit aux limites du village d’Utande, voire à celles des alentours du moulin. Il y a bien une ou deux escapades de temps en temps, mais cela a toujours un lien avec cet environnement. De même, pour les personnages, les seuls que l’on connaisse vraiment sont ceux qui pénètrent ou vivent dans cette zone. Ainsi, une fois que Juana Samper en a fait le tour, au fur et à mesure qu’elle s’installe, elle ne va pas les décrire plusieurs fois.
En ce qui concerne les lieux, les descriptions qu’elle nous propose sont presque toujours extérieures, sauf pour le moulin. Il s’agit d’endroits qui diffèrent totalement de la vie citadine qu’elle connaît, comme pour accentuer encore l’effet « découverte bucolique ». Selon la même idée, une fois décrite, la scène reste figée, sans que l’auteur nous indique les changements liés aux saisons, au temps… Ce qui est normal, car le roman est construit d’après des tranches de vie, ce n’est pas une histoire chronologique suivie. D’ailleurs, il ne me semble pas qu’elle vienne au moulin à un autre moment qu’au printemps et en été. Ces descriptions sont toujours positives, très colorées (logique, étant donné la saison) et témoigne de son émerveillement.
Quant aux personnages, ils n’échappent pas non plus à son regard curieux. Cependant, ils ne sont pas tous logés à la même enseigne. Ceux qui sont inhérents au village bénéficient d’une description physique quand la narratrice les rencontre pour la première fois. Ensuite, les traits de leur caractère, leur métier ou occupations, sont disséminés tout au long du texte. Les personnages qui ne sont que de passage, eux, ne sont pas décrits entièrement, mais l’accent est mis sur une de leur spécificité. L’un est un businessman stressé, l’autre un passionné de papillons…
Ces descriptions semblent répondre au souci d’authenticité constamment présent dans le roman. J’ai l’impression que son métier de journaliste se retrouve dans la manière qu’elle a de raconter les choses, un style un peu informatif. C’est comme si elle voulait que le lecteur se fasse une idée précise des lieux extraordinaires qu’elle découvre et des gens, sans pour autant passer son temps à décrire, car l’élément phare de son récit reste le moulin.
Pour finir, je soulève un élément qui m’a étonnée : elle ne décrit jamais les membres de sa famille, ni elle-même. Elle paraît entièrement tournée vers l’extérieur. Sans doute une facette de sa personnalité.
Dans mon roman autobiographique, les descriptions –plus ou moins longues– ne sont pas très fréquentes. De là à dire que cela confère une importance particulière à celles qui s’y trouvent… En fait, je pense que l’explication est toute simple : la narratrice-auteur de ma traduction longue cantonne son récit aux limites du village d’Utande, voire à celles des alentours du moulin. Il y a bien une ou deux escapades de temps en temps, mais cela a toujours un lien avec cet environnement. De même, pour les personnages, les seuls que l’on connaisse vraiment sont ceux qui pénètrent ou vivent dans cette zone. Ainsi, une fois que Juana Samper en a fait le tour, au fur et à mesure qu’elle s’installe, elle ne va pas les décrire plusieurs fois.
En ce qui concerne les lieux, les descriptions qu’elle nous propose sont presque toujours extérieures, sauf pour le moulin. Il s’agit d’endroits qui diffèrent totalement de la vie citadine qu’elle connaît, comme pour accentuer encore l’effet « découverte bucolique ». Selon la même idée, une fois décrite, la scène reste figée, sans que l’auteur nous indique les changements liés aux saisons, au temps… Ce qui est normal, car le roman est construit d’après des tranches de vie, ce n’est pas une histoire chronologique suivie. D’ailleurs, il ne me semble pas qu’elle vienne au moulin à un autre moment qu’au printemps et en été. Ces descriptions sont toujours positives, très colorées (logique, étant donné la saison) et témoigne de son émerveillement.
Quant aux personnages, ils n’échappent pas non plus à son regard curieux. Cependant, ils ne sont pas tous logés à la même enseigne. Ceux qui sont inhérents au village bénéficient d’une description physique quand la narratrice les rencontre pour la première fois. Ensuite, les traits de leur caractère, leur métier ou occupations, sont disséminés tout au long du texte. Les personnages qui ne sont que de passage, eux, ne sont pas décrits entièrement, mais l’accent est mis sur une de leur spécificité. L’un est un businessman stressé, l’autre un passionné de papillons…
Ces descriptions semblent répondre au souci d’authenticité constamment présent dans le roman. J’ai l’impression que son métier de journaliste se retrouve dans la manière qu’elle a de raconter les choses, un style un peu informatif. C’est comme si elle voulait que le lecteur se fasse une idée précise des lieux extraordinaires qu’elle découvre et des gens, sans pour autant passer son temps à décrire, car l’élément phare de son récit reste le moulin.
Pour finir, je soulève un élément qui m’a étonnée : elle ne décrit jamais les membres de sa famille, ni elle-même. Elle paraît entièrement tournée vers l’extérieur. Sans doute une facette de sa personnalité.
***
Laëtitia Sw. :
Voici le découpage qui peut être fait, à grands traits, quant aux types de description dans le roman « Ojos de agua » de Domingo Villar :
1. Tout d’abord, une série de passages descriptifs, minutieusement orchestrés, surtout en début de roman, concernant le crime : les lieux du crime (la résidence et l’appartement de la victime), mais aussi la scène de crime (la chambre et plus précisément le lit de la victime) et bien sûr le cadavre lui-même (de nombreux détails abondent sur l’état horrifiant de la victime). Il s’agit là, bien entendu, de ce que l’on a coutume d’appeler les « incontournables » du genre policier où le narrateur accommode devant le lecteur tous les ingrédients nécessaires à la bonne prise de sa sauce : surprise, effroi, suspense, tension, quête de la vérité... Tout doit y être savamment mélangé !
2. Ensuite, les portraits physiques et psychologiques des personnages :
a) des portraits plus psychologiques que physiques pour les deux personnages principaux : l’inspecteur Leo Caldas et son assistant aragonais, l’agent Rafael Estévez. Assez nourris et subtils pour l’inspecteur, ils sont beaucoup plus sommaires et caricaturaux pour l’agent.
b) à l’inverse, des portraits plus physiques que psychologiques, et également plus rapides et utilitaires pour les personnages surgissant au fur et à mesure. Cependant, il faut nuancer ce constat dans un certain nombre cas. En effet, les portraits sont tout de même étoffés, non seulement pour les personnages qui, au fil de l’enquête, vont se révéler des suspects potentiels, mais aussi pour les personnages que le lecteur est supposé retrouver dans les prochains romans, tels les collègues, collaborateurs et supérieurs de Leo (dans la police ou à la radio), ses amis et connaissances, son père... Il convient de préciser qu’il s’agit en effet de la première affaire de l’inspecteur Leo Caldas (pas dans l’histoire proprement dite, mais dans le champ extrafictionnel). D’ailleurs, une deuxième affaire n’a pas tardé à suivre : un second roman renouant avec les aventures de l’inspecteur Leo Caldas est paru en 2009.
3. Enfin, un ensemble de tableaux descriptifs concernant la ville de Vigo et ses alentours : le cadre géographique est ici important dans la mesure où l’on perçoit très nettement d’emblée la volonté du narrateur de nous entraîner dans un espace bien déterminé, façonné singulièrement par le temps et l’histoire, donc marqué par le sceau d’une forte identité. Des environnements distincts sont dépeints :
a) un paysage urbain : la sphère professionnelle de Leo (le commissariat et les locaux de l’émission de radio), l’univers pharmaceutique en relation étroite avec la poursuite de l’assassin (les laboratoires, les hôpitaux, les cliniques), le milieu de la nuit (tavernes, bars, discothèques) traversé par des influences diverses (confrontation de différents mondes, différentes époques).
b) un paysage industriel : le port, les chantiers navals.
c) un paysage naturel : l’océan, la côte, les plages, les îles, les pins.
Il est important de souligner que le temps (temps atmosphérique : soleil / pluie, douceur de l’air / froid / humidité) ou le temps chronologique (dichotomie jour / nuit) sert en filigrane l’humeur des personnages et les rebondissements de l’enquête. Il constitue à part entière un des catalyseurs de la tension narrative.
La longueur des descriptions ainsi que leur fréquence voire la répétition de mêmes motifs sont proportionnelles à l’importance des lieux ou des personnages. Dans les premier et second cas (descriptions correspondant aux points 1 et 2), le lecteur doit tenir tous ses sens en alerte pour collecter le maximum d’indices à partir desquels il va échafauder un éventail d’hypothèses en vue de démasquer le coupable. Dans le troisième cas, le narrateur brosse un portrait vivant de la ville à travers les pérégrinations, le plus souvent nocturnes, du personnage principal, l’inspecteur Leo Caldas. C’est le moment d’une certaine pause narrative. Le rythme de la narration ralentit à la faveur de la nuit et des déambulations de l’inspecteur. La fonction de ce type de descriptions est clairement dilatoire : le suspens doit être ménagé afin d’aiguiser l’appétit du lecteur, avide de reprendre rapidement le cours de l’enquête pour lever enfin le voile sur l’identité de l’assassin, le mobile du crime, voire obtenir quelques éclaircissements sur les suites judiciaires et humaines de l’affaire. C’est également le moyen d’installer en détail le décor dans lequel se déroule l’action. Notons, à ce titre, que les descriptions, en particulier, de deux tavernes de Vigo, « Eligio » et « El Grial », mais aussi celle d’un restaurant « El Puerto », sont l’occasion d’ébaucher joliment les contours d’une véritable idiosyncrasie galicienne : de la gastronomie typique basée sur les produits de la mer (les poissons, les crustacés, les coquillages) et le vin, aux mœurs insaisissables d’un peuple mouvant comme les vagues, en passant par une évocation du passé littéraire et artistique de la ville, on respire avec Leo l’air d’une Galice mystérieuse et envoûtante. Outre une fonction dilatoire, ces descriptions servent à « fixer un état des lieux » (1), à « pose[r] un monde qu’elle[s] tend[ent] à valider comme [...] [la] copie d’un univers de référence » (2). Il s’agit d’une fonction dite mimésique : on confère « consistance et épaisseur » (3) à un décor dont on atteste le caractère réaliste. Il convient d’ajouter enfin une dernière fonction dite sémiosique étant donné que ces descriptions jouent aussi un rôle essentiel dans la construction du sens général de l’œuvre. Ce type de descriptions apporte au lecteur des informations, « immédiatement lisibles » (4), mais il sème aussi « des indices, intelligibles ‘après coup’, propres à nourrir le travail d’interprétation » (5). Même si elles peuvent occuper parfois une certaine place dans l’économie narrative, les descriptions sont le plus souvent fondues dans la narration. Par conséquent, on devrait plutôt parler de « tissu descriptif » (6), dont le but est de s’imbriquer dans le récit pour servir toujours au plus près la dynamique de l’action. Ultime précision : les descriptions sont prises en charge par un narrateur omniscient qui pénètre dans la psychologie de ses personnages, emportant dans son sillage un lecteur conquis.
(1) Marie-Annick Gervais-Zaninger, La description, Paris, Hachette, collection Ancrages, 2001, p. 86.
(2) Ibid.
(3) Ibid.
(4) Ibid., p. 87.
(5) Ibid.
(6) Ibid., p. 73
Voici le découpage qui peut être fait, à grands traits, quant aux types de description dans le roman « Ojos de agua » de Domingo Villar :
1. Tout d’abord, une série de passages descriptifs, minutieusement orchestrés, surtout en début de roman, concernant le crime : les lieux du crime (la résidence et l’appartement de la victime), mais aussi la scène de crime (la chambre et plus précisément le lit de la victime) et bien sûr le cadavre lui-même (de nombreux détails abondent sur l’état horrifiant de la victime). Il s’agit là, bien entendu, de ce que l’on a coutume d’appeler les « incontournables » du genre policier où le narrateur accommode devant le lecteur tous les ingrédients nécessaires à la bonne prise de sa sauce : surprise, effroi, suspense, tension, quête de la vérité... Tout doit y être savamment mélangé !
2. Ensuite, les portraits physiques et psychologiques des personnages :
a) des portraits plus psychologiques que physiques pour les deux personnages principaux : l’inspecteur Leo Caldas et son assistant aragonais, l’agent Rafael Estévez. Assez nourris et subtils pour l’inspecteur, ils sont beaucoup plus sommaires et caricaturaux pour l’agent.
b) à l’inverse, des portraits plus physiques que psychologiques, et également plus rapides et utilitaires pour les personnages surgissant au fur et à mesure. Cependant, il faut nuancer ce constat dans un certain nombre cas. En effet, les portraits sont tout de même étoffés, non seulement pour les personnages qui, au fil de l’enquête, vont se révéler des suspects potentiels, mais aussi pour les personnages que le lecteur est supposé retrouver dans les prochains romans, tels les collègues, collaborateurs et supérieurs de Leo (dans la police ou à la radio), ses amis et connaissances, son père... Il convient de préciser qu’il s’agit en effet de la première affaire de l’inspecteur Leo Caldas (pas dans l’histoire proprement dite, mais dans le champ extrafictionnel). D’ailleurs, une deuxième affaire n’a pas tardé à suivre : un second roman renouant avec les aventures de l’inspecteur Leo Caldas est paru en 2009.
3. Enfin, un ensemble de tableaux descriptifs concernant la ville de Vigo et ses alentours : le cadre géographique est ici important dans la mesure où l’on perçoit très nettement d’emblée la volonté du narrateur de nous entraîner dans un espace bien déterminé, façonné singulièrement par le temps et l’histoire, donc marqué par le sceau d’une forte identité. Des environnements distincts sont dépeints :
a) un paysage urbain : la sphère professionnelle de Leo (le commissariat et les locaux de l’émission de radio), l’univers pharmaceutique en relation étroite avec la poursuite de l’assassin (les laboratoires, les hôpitaux, les cliniques), le milieu de la nuit (tavernes, bars, discothèques) traversé par des influences diverses (confrontation de différents mondes, différentes époques).
b) un paysage industriel : le port, les chantiers navals.
c) un paysage naturel : l’océan, la côte, les plages, les îles, les pins.
Il est important de souligner que le temps (temps atmosphérique : soleil / pluie, douceur de l’air / froid / humidité) ou le temps chronologique (dichotomie jour / nuit) sert en filigrane l’humeur des personnages et les rebondissements de l’enquête. Il constitue à part entière un des catalyseurs de la tension narrative.
La longueur des descriptions ainsi que leur fréquence voire la répétition de mêmes motifs sont proportionnelles à l’importance des lieux ou des personnages. Dans les premier et second cas (descriptions correspondant aux points 1 et 2), le lecteur doit tenir tous ses sens en alerte pour collecter le maximum d’indices à partir desquels il va échafauder un éventail d’hypothèses en vue de démasquer le coupable. Dans le troisième cas, le narrateur brosse un portrait vivant de la ville à travers les pérégrinations, le plus souvent nocturnes, du personnage principal, l’inspecteur Leo Caldas. C’est le moment d’une certaine pause narrative. Le rythme de la narration ralentit à la faveur de la nuit et des déambulations de l’inspecteur. La fonction de ce type de descriptions est clairement dilatoire : le suspens doit être ménagé afin d’aiguiser l’appétit du lecteur, avide de reprendre rapidement le cours de l’enquête pour lever enfin le voile sur l’identité de l’assassin, le mobile du crime, voire obtenir quelques éclaircissements sur les suites judiciaires et humaines de l’affaire. C’est également le moyen d’installer en détail le décor dans lequel se déroule l’action. Notons, à ce titre, que les descriptions, en particulier, de deux tavernes de Vigo, « Eligio » et « El Grial », mais aussi celle d’un restaurant « El Puerto », sont l’occasion d’ébaucher joliment les contours d’une véritable idiosyncrasie galicienne : de la gastronomie typique basée sur les produits de la mer (les poissons, les crustacés, les coquillages) et le vin, aux mœurs insaisissables d’un peuple mouvant comme les vagues, en passant par une évocation du passé littéraire et artistique de la ville, on respire avec Leo l’air d’une Galice mystérieuse et envoûtante. Outre une fonction dilatoire, ces descriptions servent à « fixer un état des lieux » (1), à « pose[r] un monde qu’elle[s] tend[ent] à valider comme [...] [la] copie d’un univers de référence » (2). Il s’agit d’une fonction dite mimésique : on confère « consistance et épaisseur » (3) à un décor dont on atteste le caractère réaliste. Il convient d’ajouter enfin une dernière fonction dite sémiosique étant donné que ces descriptions jouent aussi un rôle essentiel dans la construction du sens général de l’œuvre. Ce type de descriptions apporte au lecteur des informations, « immédiatement lisibles » (4), mais il sème aussi « des indices, intelligibles ‘après coup’, propres à nourrir le travail d’interprétation » (5). Même si elles peuvent occuper parfois une certaine place dans l’économie narrative, les descriptions sont le plus souvent fondues dans la narration. Par conséquent, on devrait plutôt parler de « tissu descriptif » (6), dont le but est de s’imbriquer dans le récit pour servir toujours au plus près la dynamique de l’action. Ultime précision : les descriptions sont prises en charge par un narrateur omniscient qui pénètre dans la psychologie de ses personnages, emportant dans son sillage un lecteur conquis.
(1) Marie-Annick Gervais-Zaninger, La description, Paris, Hachette, collection Ancrages, 2001, p. 86.
(2) Ibid.
(3) Ibid.
(4) Ibid., p. 87.
(5) Ibid.
(6) Ibid., p. 73
***
Émeline :
Etant donné la structure de mon livre, les descriptions sont vraiment très peu présentes à cause de la réduction de récit. Elles se concentrent donc dans les parties autobiographiques. Ce sont surtout des descriptions de lieu, comme les chambres d’hôtel, ou un appartement. Il y a aussi des portraits, comme « la femme enregistrée ». Et quelques descriptions de situations, comme le cercueil de Roberto Arlt suspendu au-dessus de la rue.
Quant aux parties critiques, on ne peut pas dire qu’il y ait de description, mais plutôt des analyses de comportements littéraires, définissant chaque écrivain étudié.
Etant donné la structure de mon livre, les descriptions sont vraiment très peu présentes à cause de la réduction de récit. Elles se concentrent donc dans les parties autobiographiques. Ce sont surtout des descriptions de lieu, comme les chambres d’hôtel, ou un appartement. Il y a aussi des portraits, comme « la femme enregistrée ». Et quelques descriptions de situations, comme le cercueil de Roberto Arlt suspendu au-dessus de la rue.
Quant aux parties critiques, on ne peut pas dire qu’il y ait de description, mais plutôt des analyses de comportements littéraires, définissant chaque écrivain étudié.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire