lundi 9 avril 2012

Message à l'attention de Rafael Blanco Vázquez


Bonjour Rafael,

Nous arrivons au bout d'El reloj de péndulo, mais rencontrons des difficultés avec la citation de La Bruyère que tu places dans le dénouement. En effet, nous n'en trouvons pas trace en français. Nous en appelons donc à la générosité de notre jocker pour un petit coup de main. 

Justine et Vanessa

21 commentaires:

Rafael Blanco Vázquez a dit…

Bonjour, les filles. En fait, cette citation je l'ai connue en espagnol. Je l'ai lue je ne sais plus où mais en espagnol. Je l'ai cherchée par la suite en français, sans résultat. Je viens de réessayer, à nouveau sans résultat.Internet, quand tu nous lâches.

Tradabordo a dit…

Bonjour Rafael,

Peux-tu, au moins, la retrouver en espagnol ? Et le cas échéant, nous donner les références ? Cela nous permettrait de retrouver bien plus facilement la source dans l'original.

P.S. : contente de voir que sur ta photo, tu te retrousses les manches pour aider Vanessa et Justine ;-)

Rafael Blanco Vázquez a dit…

Cette phrase est partout sur internet. En voici la preuve:

http://es.search.yahoo.com/search;_ylt=Aidx4ynzhBzUP_aYe3iJjUhdoq5_;_ylc=X1MDMjE0MjE1MTI2MQRfcgMyBGZyA3lmcC10LTcwNQRuX2dwcwMwBG9yaWdpbgNlcy55YWhvby5jb20EcXVlcnkDIm3hcyBjdWVudGEgc2UgZGEgZGUgcXVlIHNvbiBob21icmVzIgRzYW8DMQ--?p=%22m%C3%A1s+cuenta+se+da+de+que+son+hombres%22&toggle=1&cop=mss&ei=UTF-8&fr=yfp-t-705

Mais j'ai beau me retrousser les manches, je n'arrive pas à remonter à la source.

Sacrebleu de scrogneugneu !

Tradabordo a dit…

Ah ah… nous avons là une belle difficulté. Et cela aurait été un casse-tête encore plus compliqué à résoudre sans la présence de l'auteur ; car là, au moins, nous avons que nous sommes dans la même galère et nous ne nous morfondons pas en pensant que nous sommes seuls responsables de nos maux ;-)

Solution suivante : voyons si nous pouvons télécharger l'œuvre de La Bruyère… pour essayer de retrouver la citation à partir de mots clés.

Vanessa, Justine… Vous regardez ?

Vanessa a dit…

Bonjour et merci, Rafael. J'avais déjà cherché de mon côté à l'intérieur des "Caractères" (que j'avais téléchargés), en tapant différents mots-clés... sans résultat.

Le texte en question se trouve à cette page :

http://www.livres-et-ebooks.fr/ebooks/Les_Caract%C3%A8res-2144/

ou bien sur Gallica (en tapant les mots-clés dans le moteur de recherche de Gallica) :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5493831p

Dans tous les cas, je vais recommencer les recherches, à nouveau, sur ces deux bases.

Et peut-être chercher une version intégrale téléchargeable du texte en espagnol, histoire de retrouver la citation si utilisée sur Internet.

Vanessa a dit…

Pour la citation, je ne sais pas si quelqu'un a du nouveau, mais de mon côté, je cherche sans relâche - en vain.

Je l'ai même trouvée en anglais (avec une petite suite) :
"The nearer we come to great men the more clearly we can see that they are only men. They rarely seem great to their valets"

Et même avec ce petit bout de phrase en plus, je ne trouve rien...

Tradabordo a dit…

C'est incroyable !!!!!! On pourra remercier notre ami Rafael ;-))))))

Mais alors avez-vous pu télécharger les œuvres complètes de La Bruyère ? Sinon, il faut que quelqu'un se dévoue pour parcourir en diagonale une version papier. Le cas échéant, partagez-vous le travail…

Vanessa a dit…

Oui, j'ai téléchargé une version intégrale de l'oeuvre... Enfin, intégrale, sur Internet on n'en est jamais certain. Quoi qu'il en soit je n'ai pas trouvé la citation, même en tapant les mots clés.

Je vais chercher à la BU de Bordeaux 3 la version papier. Justine, est-ce que tu pourrais toi aussi te procurer un exemplaire ?
Voilà où nous mène la traduction, nous sommes parties pour une relecture des classiques !

Tradabordo a dit…

Citation imaginaire ??????

Rafael, qu'en penses-tu ?

Justine a dit…

J'avais aussi téléchargé, je ne trouve rien non plus…
Je verrai si je peux trouver une version papier.

Tradabordo a dit…

Vanessa le sait, Justine je te l'apprends : parmi les Tradabordiens, nous appelons cela une « casserole » – le genre de truc que tu ne trouves pas, qui te suit partout où que tu ailles et qui te harcèle en faisant un bruit infernal et gênant ;-) Ici, c'est d'autant plus frustrant qu'il s'agit de notre dernière phrase… un simple pas pour boucler, à l'évidence un pas de géant, que nous mettrons du temps à franchir.
En êtes-vous à – gentiment – maudire votre auteur ;-) ?

Rafael Blanco Vázquez a dit…

Oulà
Je viens de voir les derniers commentaires où l'on m'appelait à l'aide, voilà plus d'un mois.

Où en sont les recherches ?

Tradabordo a dit…

Eh bien nous attendions tes lumières… La question étant de savoir si nous changeons la citation, comme le propose Vanessa ou si nous traduisons littéralement avec un [sic] à la fin – qui laisserait entendre que c'est le souvenir à l'évidence erroné que conserve le narrateur…

Rafael Blanco Vázquez a dit…

Il y a un écrivain espagnol, Francisco Umbral, qui citait beaucoup mais souvent de tête.

Je crois que c'était Leonardo Sciascia qui disait que, quand on cite un auteur, il faut être absolument littéral et respecter même les fautes de frappe.

Dans ce souci, Francisco Umbral précisait souvent, avant une citation, "je cite de tête".

Je crois que, dans le cas présent, on pourrait traduire la citation en précisant "la phrase de La Bruyère, qui disait plus ou moins:...".

Le plus ou moins, moi, j'aime.

Tradabordo a dit…

OK… Merci RafaeL Attendons de voir ce qu'en pensent nos deux jeunes traductrices.

Contente, en tout cas, de voir que nous allons achever la nouvelle… ; c'était dommage de la laisser en plan.

Justine a dit…

Ce procédé de « plus ou moins », nous permettrait de conserver cette référence - extrêmement bien cachée - tout en nous disculpant de cette traduction approximative.

Tradabordo a dit…

Vanessa ?

Vanessa a dit…

Merci Rafael. Cette solution me semble très bien.

Tradabordo a dit…

Dans ce cas, que l'une d'entre vous me mette la phrase complète – que je n'ai plus qu'à faire le copier-coller.

Vanessa a dit…

Nous traduirions donc :

De tanto en tanto conoce a grandes tipos pero siempre tiene presente la frase de La Bruyère, que decía: “Cuanto más se acerca uno a los grandes hombres, más cuenta se da de que son hombres”.

Régulièrement, il fait la connaissance de types importants, mais a toujours à l'esprit cette phrase de La Bruyère qui disait plus ou moins qu'à force de fréquenter les grands hommes, on se rend compte que ce ne sont avant tout que des hommes.

Tradabordo a dit…

Parfait… Merci, Vanessa. Je fais le copier-coller dans le document final – ébauche de notre anthologie de nouvelles en langue espagnole.