Señalé y dije gracias y cuando los custodios me dejaron en mi casa, bajando las escaleras, me puse a llorar. Este es el momento en el que el recuerdo de aquellos años se vuelve doloroso. El que vino a contármelo fue Abraham. Su nombre es Rafael pero le dicen Quemado, dijo mientras devoraba un helado, tiene el pelo largo y rubio pero, claro, ni te creas, es rubio así con su plata porque es el único de los de la norte que es medio cholo. Vivía en San José —el pueblo aledaño al balneario que crecía hacia los cerros y era habitado por los obreros que cuidaban las casas de playa en el invierno—, le decían Quemado porque fumaba y cuando estaba volado le gustaba buscar pelea o hacía estupideces crueles para agradar a los otros, los que manejaban las todoterreno y tenían casas con terraza mirando al mar y nunca lo llamaban si estaban en Lima y le decían indio teñido apenas se daba la vuelta.
Traduction temporaire :
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Cramé, m'expliqua-t-il en engloutissant une glace ; il a les cheveux longs et blonds, mais, bien sûr, ne te fais pas de fausses idées, il paye pour être comme ça parce que sinon, il est le seul à moitié cholo de la plage de la Norte. Il habitait à San José – le village proche de la station balnéaire qui s'étendait jusqu'aux collines et où vivaient les ouvriers qui s'occupaient des maisons de la plage en hiver –, on le surnommait le Cramé parce qu'il fumait et que, lorsqu'il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient les tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient à Lima et l'appelaient le basané dès qu'il avait le dos tourné.
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Cramé, m'expliqua-t-il en engloutissant une glace ; il a les cheveux longs et blonds, mais, bien sûr, ne te fais pas de fausses idées, il paye pour être comme ça parce que sinon, il est le seul à moitié cholo de la plage de la Norte. Il habitait à San José – le village proche de la station balnéaire qui s'étendait jusqu'aux collines et où vivaient les ouvriers qui s'occupaient des maisons de la plage en hiver –, on le surnommait le Cramé parce qu'il fumait et que, lorsqu'il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient les tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient à Lima et l'appelaient le basané dès qu'il avait le dos tourné.
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Je leur indiquai et les remerciai, et lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer en descendant les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Grillé, parce qu'il fumait et quand il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou il faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient le tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient sur Lima et l'appelaient l'indien coloré dès qu'il avait le dos tourné.
Je [« les » ?] leur indiquai et les remerciai, [point-virgule ? Point ?] et lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer en descendant [« tandis que je… » ?] les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Grillé [ça sonne comme un surnom en français ?], parce qu'il fumait et quand il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou il faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient le tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient sur [« à »] Lima et l'appelaient l'indien coloré [mal dit] dès qu'il avait le dos tourné.
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Grillé, parce qu'il fumait et quand il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou il faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient le tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient à Lima et l'appelaient l'indien bronzé dès qu'il avait le dos tourné.
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Grillé [« Cramé » ?], parce qu'il fumait et quand il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou il faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient le tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient à Lima et l'appelaient l'indien bronzé dès qu'il avait le dos tourné.
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Cramé, parce qu'il fumait et quand il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou il faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient le tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient à Lima et l'appelaient l'indien bronzé dès qu'il avait le dos tourné.
Commentaire oublié ? :-)
Au temps pour moi ! :-)
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Cramé, m'expliqua-t-il alors en dévorant une glace, il a les cheveux longs et blond, mais, bien sûr, ne te fais pas de fausses idées, il est blond comme ça avec son argent parce qu'il est le seul métisse de la Norte. Il vivait à San José — le village voisin à la station balnéaire qui s'étendait jusqu'aux collines et était occupé par les ouvriers qui prenaient soin des maisons de la plage en hiver —, on le surnomme le Cramé parce qu'il fumait et quand il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou il faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient le tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient à Lima et l'appelaient l'indien bronzé dès qu'il avait le dos tourné.
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Cramé, m'expliqua-t-il alors en dévorant [« engloutissant » ?] une glace, [point-virgule ?] il a les cheveux longs et blond [grammaire], mais, bien sûr, ne te fais pas de fausses idées, il est blond comme ça avec son argent [peu clair] parce qu'il est le seul métisse [on ne laisse pas « cholo »] de la Norte [?].
Il vivait à San José — le village voisin à la station balnéaire qui s'étendait jusqu'aux collines et était occupé par les ouvriers qui prenaient soin des maisons de la plage en hiver —, on le surnomme le Cramé parce qu'il fumait et quand il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou il faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient le tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient à Lima et l'appelaient l'indien bronzé dès qu'il avait le dos tourné.
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Cramé, m'expliqua-t-il alors en engloutissant une glace ; il a les cheveux longs et blonds, mais, bien sûr, ne te fais pas de fausses idées, il est comme ça avec son argent parce qu'il est le seul cholo de la plage de la Norte.
Il vivait à San José — le village voisin à la station balnéaire qui s'étendait jusqu'aux collines et était occupé par les ouvriers qui prenaient soin des maisons de la plage en hiver —, on le surnomme le Cramé parce qu'il fumait et quand il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou il faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient le tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient à Lima et l'appelaient l'indien bronzé dès qu'il avait le dos tourné.
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Cramé, m'expliqua-t-il alors [nécessaire ?] en engloutissant une glace ; il a les cheveux longs et blonds [« es rubio así con su plata » ?], mais, bien sûr, ne te fais pas de fausses idées, il est comme ça avec son argent parce qu'il est le seul [« medio »] cholo de la plage de la Norte.
Il vivait à San José — le village voisin à la station balnéaire qui s'étendait jusqu'aux collines et était occupé par les ouvriers qui prenaient soin des maisons de la plage en hiver —, on le surnomme le Cramé parce qu'il fumait et quand il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou il faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient le tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient à Lima et l'appelaient l'indien bronzé dès qu'il avait le dos tourné.
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Cramé, m'expliqua-t-il en engloutissant une glace ; il a les cheveux longs et blonds, mais, bien sûr, ne te fais pas de fausses idées, il paye pour être comme ça parce qu'il est le seul à moitié cholo de la plage de la Norte.
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Cramé, m'expliqua-t-il en engloutissant une glace ; il a les cheveux longs et blonds, mais, bien sûr, ne te fais pas de fausses idées, il paye pour être comme ça parce qu'il est le seul à moitié cholo de la plage de la Norte.
OK.
Tu peux mettre la suite.
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Cramé, m'expliqua-t-il en engloutissant une glace ; il a les cheveux longs et blonds, mais, bien sûr, ne te fais pas de fausses idées, il paye pour être comme ça parce qu'il est le seul à moitié cholo de la plage de la Norte.
Il vivait à San José — le village voisin à la station balnéaire qui s'étendait jusqu'aux collines et était occupé par les ouvriers qui prenaient soin des maisons de la plage en hiver —, on le surnomme le Cramé parce qu'il fumait et quand il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou il faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient le tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient à Lima et l'appelaient l'indien bronzé dès qu'il avait le dos tourné.
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Cramé, m'expliqua-t-il en engloutissant une glace ; il a les cheveux longs et blonds, mais, bien sûr, ne te fais pas de fausses idées, il paye pour être comme ça parce qu'il est le seul à moitié cholo de la plage de la Norte.
Il vivait à San José — [les tirets moyens, pas les longs // réservés au dialogues] le village voisin à la [naturel ?] station balnéaire qui s'étendait jusqu'aux collines et était occupé [bof ; d'autant que c'est ambigu] par les ouvriers qui prenaient soin [pas pour les humains ?] des maisons de la plage en hiver —, on le surnomme le Cramé parce qu'il fumait et quand il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou il [nécessaire ?] faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient le [pluriel en V.O., non ?] tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient à Lima et l'appelaient l'indien bronzé [je ne trouve pas que ça fasse très surnom] dès qu'il avait le dos tourné.
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Cramé, m'expliqua-t-il en engloutissant une glace ; il a les cheveux longs et blonds, mais, bien sûr, ne te fais pas de fausses idées, il paye pour être comme ça parce qu'il est le seul à moitié cholo de la plage de la Norte.
Il vivait à San José – le village proche de la station balnéaire qui s'étendait jusqu'aux collines et où vivaient les ouvriers qui s'occupaient des maisons de la plage en hiver –, on le surnomme le Cramé parce qu'il fumait et quand il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient les tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient à Lima et l'appelaient l'indien bronzé [je ne trouve pas que ça fasse très surnom // je ne suis pas sûre qu'il s'agisse d'un surnom ici en VO. Si ?] dès qu'il avait le dos tourné.
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Cramé, m'expliqua-t-il en engloutissant une glace ; il a les cheveux longs et blonds, mais, bien sûr, ne te fais pas de fausses idées, il paye pour être comme ça parce qu'il [« parce que sinon, il » ?] est le seul à moitié cholo de la plage de la Norte.
Il vivait à San José – le village proche de la station balnéaire qui s'étendait jusqu'aux collines et où vivaient [tu l'as juste avant] les ouvriers qui s'occupaient des maisons de la plage en hiver –, on le surnomme [temps ?] le Cramé parce qu'il fumait et [cheville : « que » ?] quand il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient les tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient à Lima et l'appelaient l'indien bronzé [je ne trouve pas que ça fasse très surnom // je ne suis pas sûre qu'il s'agisse d'un surnom ici en VO. Si ? Pourquoi l'appelaient, dans ce cas ?] dès qu'il avait le dos tourné.
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Cramé, m'expliqua-t-il en engloutissant une glace ; il a les cheveux longs et blonds, mais, bien sûr, ne te fais pas de fausses idées, il paye pour être comme ça parce que sinon, il est le seul à moitié cholo de la plage de la Norte.
Il habitait à San José – le village proche de la station balnéaire qui s'étendait jusqu'aux collines et où vivaient les ouvriers qui s'occupaient des maisons de la plage en hiver –, on le surnommait le Cramé parce qu'il fumait et que, lorsqu'il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient les tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient à Lima et l'appelaient le basané dès qu'il avait le dos tourné.
Je le leur indiquai et les remerciai. Lorsque les gardes me déposèrent chez moi, je me mis à pleurer tandis que je descendais les escaliers. À cause de ce moment-là, le souvenir de ces années m'est douloureux. C'est Abraham qui vint me le raconter. Son nom est Rafael, mais on le surnomme Le Cramé, m'expliqua-t-il en engloutissant une glace ; il a les cheveux longs et blonds, mais, bien sûr, ne te fais pas de fausses idées, il paye pour être comme ça parce que sinon, il est le seul à moitié cholo de la plage de la Norte.
Il habitait à San José – le village proche de la station balnéaire qui s'étendait jusqu'aux collines et où vivaient les ouvriers qui s'occupaient des maisons de la plage en hiver –, on le surnommait le Cramé parce qu'il fumait et que, lorsqu'il était défoncé, il aimait chercher la bagarre ou faisait des choses stupides et cruelles pour plaire aux autres, à ceux qui conduisaient les tout-terrain, possédaient des maisons avec terrasses et vue sur la mer, qui ne le contactaient jamais s'ils étaient à Lima et l'appelaient le basané dès qu'il avait le dos tourné.
OK.
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