jeudi 12 février 2015

Projet Odile – texte entier

Eduardo Parra Ramírez (Mexique)

Fuga

Contenido por un muro de tedio, el hombre sentado en el suelo miraba la punta de sus zapatos. Había llovido. El olor del cemento mojado lo deprimía. Miró su rostro reflejado en un charco del suelo y pensó en el tiempo ahogado. El agua pareció tremolar. Estaba naciendo un terremoto. La trepidación abrió grietas, desmoronó terrones, quebrantó maderos. Los muros de la cárcel se vinieron abajo. El hombre se levantó de un salto, corrió entre nubes de polvo, avanzó por encima de los escombros, tropezando hacia el interior de la última celda que quedaba en pie, huyendo de su ominosa libertad. 

Traduction temporaire :

Eduardo Parra Ramírez (Mexique)

Évasion

Enfermé derrière un mur d’ennui, l’homme assis par terre fixait des yeux la pointe de ses chaussures. Il avait plu. L’odeur du ciment mouillé le déprimait. Il regarda le reflet de son visage dans une flaque et pensa au temps noyé. L’eau parut s’agiter. Un séisme était en train de se déclencher. La secousse ouvrit des fissures, fit s'affaisser des monticules de terre, brisa des madriers. Les murs de la prison s’écroulèrent. L’homme se leva d’un bond, courut au milieu des nuages de poussière, avança par-dessus les décombres, trébuchant vers l’intérieur de la dernière cellule encore debout, fuyant son abominable liberté.

13 commentaires:

Odile a dit…

Évasion

Enfermé par un mur d’ennui, l’homme assis par terre regardait la pointe de ses souliers. Il avait plu. L’odeur du ciment mouillé le déprimait. Il regarda son visage reflété dans une flaque du sol et pensa au temps asphyxié. L’eau parut ondoyer. Un séisme était en train de naître. Le tremblement ouvrit des fissures, affaissa des tas, brisa des madriers.
Les murs de la prison s’écroulèrent. L’homme se leva d’un bond, courut au milieu des nuages de poussière, avança par-dessus les décombres, trébuchant vers l’intérieur de la dernière cellule qui restait debout, fuyant son abominable
liberté.

Tradabordo a dit…

Pense à mettre le nom de l'auteur et le pays – après, il faut qu'il me reste juste à faire le copier/coller avec la version finale.

Évasion

Enfermé par [« derrière » ? Comme tu veux…] un mur d’ennui, l’homme assis par terre regardait la pointe de ses souliers [« chaussures » ?]. Il avait plu. L’odeur du ciment mouillé le déprimait. Il regarda son visage reflété [ou : « le reflet de son visage » ?] dans une flaque du sol [pas très naturel] et pensa au temps asphyxié [pas plutôt dans le sens de « noyé », vu le reste ? Je te laisse y réfléchir]. L’eau parut ondoyer [est-ce exactement ce qui est dit ? J'hésite]. Un séisme était en train [nécessaire ?] de naître [j'hésite sur le verbe].

Faisons déjà ça… J'ai besoin que ce soit propre pour pouvoir aborder la suite.

Le tremblement ouvrit des fissures, affaissa des tas, brisa des madriers.
Les murs de la prison s’écroulèrent. L’homme se leva d’un bond, courut au milieu des nuages de poussière, avança par-dessus les décombres, trébuchant vers l’intérieur de la dernière cellule qui restait debout, fuyant son abominable
liberté.

Odile a dit…

Eduardo Parra Ramírez (Mexique)

Enfermé derrière un mur d’ennui, l’homme assis par terre regardait la pointe de ses chaussures. Il avait plu. L’odeur du ciment mouillé le déprimait. Il regarda le reflet de son visage dans une flaque d’eau et pensa au temps noyé. L’eau parut trembler. Un séisme se déclenchait

Tradabordo a dit…

Eduardo Parra Ramírez (Mexique)

Le titre ?

Enfermé derrière un mur d’ennui, l’homme assis par terre regardait [comme on a « regarder » après = « les yeux fixés sur » ?] la pointe de ses chaussures. Il avait plu. L’odeur du ciment mouillé le déprimait. Il regarda le reflet de son visage dans une flaque d’eau et pensa au temps noyé. L’eau parut trembler. Un séisme se déclenchait [point] + tu peux ajouter la suite.

Odile a dit…

Eduardo Parra Ramírez (Mexique)
Évasion
Enfermé derrière un mur d’ennui, l’homme assis par terre fixait des yeux la pointe de ses chaussures. Il avait plu. L’odeur du ciment mouillé le déprimait. Il regarda le reflet de son visage dans une flaque (d’eau) et pensa au temps noyé. L’eau parut s’agiter. Un séisme se déclenchait. La secousse ouvrit des fissures, affaissa des tas, brisa des madriers.
Les murs de la prison s’écroulèrent. L’homme se leva d’un bond, courut au milieu des nuages de poussière, avança par-dessus les décombres, trébuchant vers l’intérieur de la dernière cellule qui restait debout, fuyant son abominable liberté.

Tradabordo a dit…

Eduardo Parra Ramírez (Mexique)

Évasion

Enfermé derrière un mur d’ennui, l’homme assis par terre fixait des yeux la pointe de ses chaussures. Il avait plu. L’odeur du ciment mouillé le déprimait. Il regarda le reflet de son visage dans une flaque et pensa au temps noyé. L’eau parut s’agiter. Un séisme se déclenchait [après relecture, il vaut effectivement mieux : « était en train de se déclencher »]. La secousse ouvrit des fissures, affaissa des tas [de quoi ? Ça fait bizarre, tout seul], brisa des madriers. Les murs de la prison s’écroulèrent. L’homme se leva d’un bond, courut au milieu des nuages de poussière, avança par-dessus les décombres, trébuchant vers l’intérieur de la dernière cellule qui restait [ou : « , encore » ?] debout, fuyant son abominable liberté.

Je n'ajoute pas « d'eau » – tu l'as dans la phrase d'après.

Odile a dit…

Eduardo Parra Ramírez (Mexique)

Évasion

Enfermé derrière un mur d’ennui, l’homme assis par terre fixait des yeux la pointe de ses chaussures. Il avait plu. L’odeur du ciment mouillé le déprimait. Il regarda le reflet de son visage dans une flaque et pensa au temps noyé. L’eau parut s’agiter. Un séisme était en train de se déclencher. La secousse ouvrit des fissures, affaissa des tas de terre, brisa des madriers. Les murs de la prison s’écroulèrent. L’homme se leva d’un bond, courut au milieu des nuages de poussière, avança par-dessus les décombres, trébuchant vers l’intérieur de la dernière cellule encore debout, fuyant son abominable liberté.

Tradabordo a dit…

Eduardo Parra Ramírez (Mexique)

Évasion

Enfermé derrière un mur d’ennui, l’homme assis par terre fixait des yeux la pointe de ses chaussures. Il avait plu. L’odeur du ciment mouillé le déprimait. Il regarda le reflet de son visage dans une flaque et pensa au temps noyé. L’eau parut s’agiter. Un séisme était en train de se déclencher. La secousse ouvrit des fissures, affaissa [ou « fit s'affaisser » ? Comment ça se construit ? Vérifie, quand même] des tas de terre, brisa des madriers. Les murs de la prison s’écroulèrent. L’homme se leva d’un bond, courut au milieu des nuages de poussière, avança par-dessus les décombres, trébuchant vers l’intérieur de la dernière cellule encore debout, fuyant son abominable liberté.

Odile a dit…

Eduardo Parra Ramírez (Mexique)

Évasion

Enfermé derrière un mur d’ennui, l’homme assis par terre fixait des yeux la pointe de ses chaussures. Il avait plu. L’odeur du ciment mouillé le déprimait. Il regarda le reflet de son visage dans une flaque et pensa au temps noyé. L’eau parut s’agiter. Un séisme était en train de se déclencher. La secousse ouvrit des fissures, fit s'affaisser des tas de terre, brisa des madriers. Les murs de la prison s’écroulèrent. L’homme se leva d’un bond, courut au milieu des nuages de poussière, avança par-dessus les décombres, trébuchant vers l’intérieur de la dernière cellule encore debout, fuyant son abominable liberté.

Tradabordo a dit…

Eduardo Parra Ramírez (Mexique)

Évasion

Enfermé derrière un mur d’ennui, l’homme assis par terre fixait des yeux la pointe de ses chaussures. Il avait plu. L’odeur du ciment mouillé le déprimait. Il regarda le reflet de son visage dans une flaque et pensa au temps noyé. L’eau parut s’agiter. Un séisme était en train de se déclencher. La secousse ouvrit des fissures, fit s'affaisser des tas [« monticules » ? Comme tu préfères] de terre, brisa des madriers. Les murs de la prison s’écroulèrent. L’homme se leva d’un bond, courut au milieu des nuages de poussière, avança par-dessus les décombres, trébuchant vers l’intérieur de la dernière cellule encore debout, fuyant son abominable liberté.

Odile a dit…

Eduardo Parra Ramírez (Mexique)

Évasion

Enfermé derrière un mur d’ennui, l’homme assis par terre fixait des yeux la pointe de ses chaussures. Il avait plu. L’odeur du ciment mouillé le déprimait. Il regarda le reflet de son visage dans une flaque et pensa au temps noyé. L’eau parut s’agiter. Un séisme était en train de se déclencher. La secousse ouvrit des fissures, fit s'affaisser des monticules de terre, brisa des madriers. Les murs de la prison s’écroulèrent. L’homme se leva d’un bond, courut au milieu des nuages de poussière, avança par-dessus les décombres, trébuchant vers l’intérieur de la dernière cellule encore debout, fuyant son abominable liberté.

"monticules" est bien mieux !

Tradabordo a dit…

Eduardo Parra Ramírez (Mexique)

Évasion

Enfermé derrière un mur d’ennui, l’homme assis par terre fixait des yeux la pointe de ses chaussures. Il avait plu. L’odeur du ciment mouillé le déprimait. Il regarda le reflet de son visage dans une flaque et pensa au temps noyé. L’eau parut s’agiter. Un séisme était en train de se déclencher. La secousse ouvrit des fissures, fit s'affaisser des monticules de terre, brisa des madriers. Les murs de la prison s’écroulèrent. L’homme se leva d’un bond, courut au milieu des nuages de poussière, avança par-dessus les décombres, trébuchant vers l’intérieur de la dernière cellule encore debout, fuyant son abominable liberté.

OK.

Je t'en mets un autre ?

Odile a dit…

oui, avec plaisir !