Pedro Guillermo Jara (Chili)
EL RASTREADOR
Soy rastreador profesional. Huelo el viento y sé la dirección de la huella; observo el fuego y sé desde dónde vienen las palabras. Sé leer pasos, susurros, los pliegues de la montaña.
Me dicen: “Esto es lo que tenemos: el huesito de una falange”. Me sumerjo en las arenas del desierto de Atacama y descubro el cuerpo.
Me dicen: “Esto es lo que tenemos: el ¡plim! de la cuerda de la guitarra”. Visito los bajos fondos y descubro al asesino.
Me dicen: “Esto es lo que tenemos: una botella vacía”. Visito los océanos y en una playa rescato el último discurso.
Fui rastreador profesional pero me hicieron desaparecer una noche de septiembre. Ahora rastreo mi cuerpo en los desiertos del mundo; en los bajos fondos y en todos los mares. Y no me encuentro.
Traduction temporaire :
Je suis pisteur professionnel. Je hume le vent et je sais dans quelle direction chercher la trace ; j'observe le feu et je sais d'où viennent les mots. Je sais lire les pas, les murmures, les replis de la montagne.
On me dit : « Voilà ce que nous avons : le petit os d'une phalange ». Moi, je m'immerge dans le sable du désert d'Atacama et je retrouve le corps.
on me dit : « Voilà ce que nous avons : le "plim" de la corde de la guitare ». Moi, j'inspecte les bas-fonds et je retrouve l’assassin.
On me dit : « Voilà ce que nous avons : une bouteille vide ». Moi, je sonde les océans et, sur une plage, je récupère le dernier message.
J'ai été pisteur professionnel, mais on m'a fait disparaître une nuit de septembre. Je piste désormais mon corps dans les déserts du monde, dans les bas-fonds, et dans tous les océans. Sauf que, je ne me retrouve pas.
Pedro Guillermo Jara (Chili)
Le Pisteur
Je suis pisteur professionnel. Je hume le vent et je sais dans quelle direction chercher la trace ; j'observe le feu et je sais d'où viennent les mots. Je sais lire les pas, les murmures, les replis de la montagne.
On me dit : « Voilà ce que nous avons : le petit os d'une phalange ». Moi, je m'immerge dans le sable du désert d'Atacama et je retrouve le corps.
on me dit : « Voilà ce que nous avons : le "plim" de la corde de la guitare ». Moi, j'inspecte les bas-fonds et je retrouve l’assassin.
On me dit : « Voilà ce que nous avons : une bouteille vide ». Moi, je sonde les océans et, sur une plage, je récupère le dernier message.
J'ai été pisteur professionnel, mais on m'a fait disparaître une nuit de septembre. Je piste désormais mon corps dans les déserts du monde, dans les bas-fonds, et dans tous les océans. Sauf que, je ne me retrouve pas.
7 commentaires:
Pedro Guillermo Jara (Chili)
Le pisteur
Je suis pisteur professionnel. Je sens le vent et je sais dans quelle direction chercher la trace ; j'observe le feu et je sais d'où viennent les mots. Je sais lire les pas, les murmures, les replis de la montagne. On me dit : « Voilà ce que nous avons : le petit os d'une phalange ». Moi, je plonge dans le sable du désert d'Atacama et je retrouve le corps. on me dit : « Voilà ce que nous avons : le "plim" de la corde de la guitare » Moi, j'inspecte les bas-fonds et je retrouve l’assassin. On me dit : « Voilà ce que nous avons : une bouteille vide ». Moi, je sonde les océans et, sur une plage, je porte secours au dernier message. J'ai été pisteur professionnel, mais on m'a fait disparaître une nuit de septembre. Je piste désormais mon corps dans les déserts du monde, dans les bas-fonds, et dans tous les océans. Sauf que, je ne me retrouve pas.
Pedro Guillermo Jara (Chili)
Le Pisteur
Je suis pisteur professionnel. Je sens [« hume » / « renifler » ?] le vent et je sais dans quelle direction chercher la trace ; j'observe le feu et je sais d'où viennent les mots. Je sais lire les pas, les murmures, les replis de la montagne. On me dit : « Voilà ce que nous avons : le petit os d'une phalange ». Moi, je plonge [littéral ?] dans le sable du désert d'Atacama et je retrouve le corps. on me dit : « Voilà ce que nous avons : le "plim" de la corde de la guitare » [point] Moi, j'inspecte les bas-fonds et je retrouve l’assassin. On me dit : « Voilà ce que nous avons : une bouteille vide ». Moi, je sonde les océans et, sur une plage, je porte secours [FS] au dernier message. J'ai été pisteur professionnel, mais on m'a fait disparaître une nuit de septembre. Je piste désormais mon corps dans les déserts du monde, dans les bas-fonds, et dans tous les océans. Sauf que, je ne me retrouve pas.
Pedro Guillermo Jara (Chili)
Le Pisteur
Je suis pisteur professionnel. Je hume le vent et je sais dans quelle direction chercher la trace ; j'observe le feu et je sais d'où viennent les mots. Je sais lire les pas, les murmures, les replis de la montagne. On me dit : « Voilà ce que nous avons : le petit os d'une phalange ». Moi, je m'immerge dans le sable du désert d'Atacama et je retrouve le corps. on me dit : « Voilà ce que nous avons : le "plim" de la corde de la guitare ». Moi, j'inspecte les bas-fonds et je retrouve l’assassin. On me dit : « Voilà ce que nous avons : une bouteille vide ». Moi, je sonde les océans et, sur une plage, je sauve le dernier message. J'ai été pisteur professionnel, mais on m'a fait disparaître une nuit de septembre. Je piste désormais mon corps dans les déserts du monde, dans les bas-fonds, et dans tous les océans. Sauf que, je ne me retrouve pas.
Pedro Guillermo Jara (Chili)
Le Pisteur
Je suis pisteur professionnel. Je hume le vent et je sais dans quelle direction chercher la trace ; j'observe le feu et je sais d'où viennent les mots. Je sais lire les pas, les murmures, les replis de la montagne. On me dit : « Voilà ce que nous avons : le petit os d'une phalange ». Moi, je m'immerge dans le sable du désert d'Atacama et je retrouve le corps. on me dit : « Voilà ce que nous avons : le "plim" de la corde de la guitare ». Moi, j'inspecte les bas-fonds et je retrouve l’assassin. On me dit : « Voilà ce que nous avons : une bouteille vide ». Moi, je sonde les océans et, sur une plage, je sauve [« récupère » ; sauf si tu l'as ailleurs] le dernier message. J'ai été pisteur professionnel, mais on m'a fait disparaître une nuit de septembre. Je piste désormais mon corps dans les déserts du monde, dans les bas-fonds, et dans tous les océans. Sauf que, je ne me retrouve pas.
Pedro Guillermo Jara (Chili)
Le Pisteur
Je suis pisteur professionnel. Je hume le vent et je sais dans quelle direction chercher la trace ; j'observe le feu et je sais d'où viennent les mots. Je sais lire les pas, les murmures, les replis de la montagne. On me dit : « Voilà ce que nous avons : le petit os d'une phalange ». Moi, je m'immerge dans le sable du désert d'Atacama et je retrouve le corps. on me dit : « Voilà ce que nous avons : le "plim" de la corde de la guitare ». Moi, j'inspecte les bas-fonds et je retrouve l’assassin. On me dit : « Voilà ce que nous avons : une bouteille vide ». Moi, je sonde les océans et, sur une plage, je récupère le dernier message. J'ai été pisteur professionnel, mais on m'a fait disparaître une nuit de septembre. Je piste désormais mon corps dans les déserts du monde, dans les bas-fonds, et dans tous les océans. Sauf que, je ne me retrouve pas.
Pedro Guillermo Jara (Chili)
Le Pisteur
Je suis pisteur professionnel. Je hume le vent et je sais dans quelle direction chercher la trace ; j'observe le feu et je sais d'où viennent les mots. Je sais lire les pas, les murmures, les replis de la montagne. On me dit : « Voilà ce que nous avons : le petit os d'une phalange ». Moi, je m'immerge dans le sable du désert d'Atacama et je retrouve le corps. on me dit : « Voilà ce que nous avons : le "plim" de la corde de la guitare ». Moi, j'inspecte les bas-fonds et je retrouve l’assassin. On me dit : « Voilà ce que nous avons : une bouteille vide ». Moi, je sonde les océans et, sur une plage, je récupère le dernier message. J'ai été pisteur professionnel, mais on m'a fait disparaître une nuit de septembre. Je piste désormais mon corps dans les déserts du monde, dans les bas-fonds, et dans tous les océans. Sauf que, je ne me retrouve pas.
OK.
J'ai ajouté à Lectures du Chili. Ça apparaîtra à la prochaine actualisation du volume.
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