mardi 26 août 2014

Projet Émilie 5 – texte complet

Juan Ignacio Luque (Argentine)

Subterránea

Debajo de la ciudad no hay lagartos gigantes ni hombres topo. Tampoco encontré rastros de niños perdidos o bandas criminales, nada de eso. Descendí por una alcantarilla hace ya tres meses, y recién hoy pude volver a la superficie; no porque quedara atrapado ni porque no encontrara el camino de regreso, sino porque descubrí algo tan fascinante que no quería retornar.
Allí abajo está la ciudad. No la que habitamos, ni la que habitaremos algún día. Está la ciudad que pudo haber sido: el lugar en el que podríamos vivir si se hubiesen concretado miles de ilusiones que todos compartimos desde aquel borroso nacimiento de esta ciudad, la de la rosa y el río.
Al contrario de lo que todos piensan, bajo la superficie hay magia, alegría, diversidad y compromiso. Hay sueños realizados, más de los que se pueden imaginar y muchos más de los que podemos disfrutar aquí arriba. Y ese calor que sale de las alcantarillas, ese calor que algunos consideran desagradable… ese calor es la felicidad que emana la ciudad subterránea.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires


Juan Ignacio Luque (Argentine)

Souterraine

Sous la ville, il n’y a ni lézards géants, ni hommes-taupes. Je n’ai pas non plus trouvé trace d’enfants perdus ou de gangs criminels, non, rien de tout cela. Il y a trois mois, je suis descendu dans une bouche d’égout, et c’est aujourd’hui seulement que j’ai pu revenir à la surface ; pas parce que j’étais pris au piège, ou parce que je ne trouvais pas le chemin du retour, mais parce que j’ai découvert quelque chose de tellement fascinant que je ne voulais pas rentrer.
Dessous, il y a la ville. Pas celle où nous vivons, ni celle où nous vivrons un jour. La ville qui aurait pu être : l’endroit où nous pourrions vivre si des milliers d’illusions s’étaient concrétisées, les illusions que nous partageons tous depuis la naissance confuse de cette ville-ci, celle de la rose et du fleuve.
Contrairement à ce que tout le monde pense, sous la surface, il y a de la magie, de la joie, de la diversité et de l’engagement, des rêves réalisés, plus qu’on peut imaginer et bien plus que ceux dont nous pouvons jouir ici, en haut. Et cette chaleur qui émane des bouches d’égout, cette chaleur que certains trouvent désagréable… Cette chaleur, c’est le bonheur qu’exhale la ville souterraine.

14 commentaires:

Emilie a dit…

Juan Ignacio Luque (Argentine)

Souterraine

Sous la ville, il n’y a ni lézards géants, ni hommes-taupes. Je n’ai pas non plus trouvé trace d’enfants perdus ou de gangs criminels, rien de tout cela. Je suis descendu dans une bouche d’égout il y a trois mois, et c’est seulement aujourd’hui que j’ai pu revenir à la surface ; pas parce que j’étais pris au piège ni parce que je ne trouvais pas le chemin du retour, mais parce que j’ai découvert quelque chose de si fascinant que je ne voulais pas rentrer.
Là-dessous, il y a la ville. Pas celle où nous vivons, ni celle où nous vivrons un jour. Il y a la ville qui aurait pu être : l’endroit où nous pourrions vivre si s’étaient concrétisées les milliers d’illusions que nous partageons tous depuis la naissance confuse de cette ville-ci, celle de la rose et du fleuve.
Contrairement à ce que tout le monde pense, sous la surface, il y a de la magie, de la joie, de la diversité et de l’engagement. Il y a des rêves réalisés, plus qu’on peut en imaginer et bien plus que ceux dont nous pouvons jouir ici, en haut. Et cette chaleur qui sort des bouches d’égout, cette chaleur que certains trouvent désagréable… Cette chaleur, c’est le bonheur qui émane de la ville souterraine.

Tradabordo a dit…

Juan Ignacio Luque (Argentine)

Souterraine

Sous la ville, il n’y a ni lézards géants, ni hommes-taupes. Je n’ai pas non plus trouvé trace d’enfants perdus ou de gangs criminels, [cheville : « non, » ? Comme tu veux… Je crois que c'est un peu un tic personnelle ;-)] rien de tout cela. Je suis descendu dans une bouche d’égout il y a trois mois [ou placé devant ? Essaie et vois ce qui est mieux], et c’est seulement aujourd’hui [ou l'inverse ?] que j’ai pu revenir à la surface ; pas parce que j’étais pris au piège ni [le coup du ni ni, tu le fais au début ; ici, essaie une autre construction…] parce que je ne trouvais pas le chemin du retour, mais parce que j’ai découvert quelque chose de si [« tellement » ?] fascinant que je ne voulais pas rentrer.

Emilie a dit…

Juan Ignacio Luque (Argentine)

Souterraine

Sous la ville, il n’y a ni lézards géants, ni hommes-taupes. Je n’ai pas non plus trouvé trace d’enfants perdus ou de gangs criminels, non, rien de tout cela. Il y a trois mois, je suis descendu dans une bouche d’égout, et c’est aujourd’hui seulement que j’ai pu revenir à la surface ; pas parce que j’étais pris au piège, et encore moins [je sur-traduis… mais avec « ou », ça ne marche pas, non ?] parce que je ne trouvais pas le chemin du retour, mais parce que j’ai découvert quelque chose de tellement fascinant que je ne voulais pas rentrer.

Tradabordo a dit…

Juan Ignacio Luque (Argentine)

Souterraine

Sous la ville, il n’y a ni lézards géants, ni hommes-taupes. Je n’ai pas non plus trouvé trace d’enfants perdus ou de gangs criminels, non, rien de tout cela. Il y a trois mois, je suis descendu dans une bouche d’égout, et c’est aujourd’hui seulement que j’ai pu revenir à la surface ; pas parce que j’étais pris au piège, et encore moins [je sur-traduis… mais avec « ou », ça ne marche pas, non ? Oui, tu sur-traduis, quand même… Pourquoi trouves-tu que ça ne marche pas avec « ou » ?] parce que je ne trouvais pas le chemin du retour, mais parce que j’ai découvert quelque chose de tellement fascinant que je ne voulais pas rentrer.

Emilie a dit…

J'ai tjs des doutes avec les ni/ou... :-)

Juan Ignacio Luque (Argentine)

Souterraine

Sous la ville, il n’y a ni lézards géants, ni hommes-taupes. Je n’ai pas non plus trouvé trace d’enfants perdus ou de gangs criminels, non, rien de tout cela. Il y a trois mois, je suis descendu dans une bouche d’égout, et c’est aujourd’hui seulement que j’ai pu revenir à la surface ; pas parce que j’étais pris au piège, ou parce que je ne trouvais pas le chemin du retour, mais parce que j’ai découvert quelque chose de tellement fascinant que je ne voulais pas rentrer.

Tradabordo a dit…

Juan Ignacio Luque (Argentine)

Souterraine

Sous la ville, il n’y a ni lézards géants, ni hommes-taupes. Je n’ai pas non plus trouvé trace d’enfants perdus ou de gangs criminels, non, rien de tout cela. Il y a trois mois, je suis descendu dans une bouche d’égout, et c’est aujourd’hui seulement que j’ai pu revenir à la surface ; pas parce que j’étais pris au piège ou parce que je ne trouvais pas le chemin du retour, mais parce que j’ai découvert quelque chose de tellement fascinant que je ne voulais pas rentrer.

OK. Je colle ça et je m'occupe du paragraphe suivant.

Tradabordo a dit…

Là-[nécessaire ? J'hésite] dessous, il y a la ville. Pas celle où nous vivons, ni celle où nous vivrons un jour. Il y a [nécessaire ?] la ville qui aurait pu être : l’endroit où nous pourrions vivre si s’étaient concrétisées [je ne suis pas super convaincue par la syntaxe ; je comprends ton pb, mais vois quand même si tu n'as pas une autre solution… quitte à couper la phrase] les milliers d’illusions que nous partageons tous depuis la naissance confuse de cette ville-ci, celle de la rose et du fleuve.

Emilie a dit…

Dessous, il y a la ville. Pas celle où nous vivons, ni celle où nous vivrons un jour. La ville qui aurait pu être : l’endroit où nous pourrions vivre si des milliers d’illusions s’étaient concrétisées, les illusions que nous partageons tous depuis la naissance confuse de cette ville-ci, celle de la rose et du fleuve.

Tradabordo a dit…

Dessous, il y a la ville. Pas celle où nous vivons, ni celle où nous vivrons un jour. La ville qui aurait pu être : l’endroit où nous pourrions vivre si des milliers d’illusions s’étaient concrétisées, les illusions que nous partageons tous depuis la naissance confuse de cette ville-ci, celle de la rose et du fleuve.

OK.

Tradabordo a dit…

Contrairement à ce que tout le monde pense, sous la surface, il y a de la magie, de la joie, de la diversité et de l’engagement. Il y a des rêves réalisés, plus qu’on peut en [nécessaire ?] imaginer et bien plus que ceux dont nous pouvons jouir ici, en haut. Et cette chaleur qui sort [« émane » ?] des bouches d’égout, cette chaleur que certains trouvent désagréable… Cette chaleur, c’est le bonheur qui émane de la ville souterraine.

Emilie a dit…

Contrairement à ce que tout le monde pense, sous la surface, il y a de la magie, de la joie, de la diversité et de l’engagement. Il y a des rêves réalisés, plus qu’on peut imaginer et bien plus que ceux dont nous pouvons jouir ici, en haut. Et cette chaleur qui émane [OK, mais alors en changeant le dernier verbe] des bouches d’égout, cette chaleur que certains trouvent désagréable… Cette chaleur, c’est le bonheur qu’exhale la ville souterraine.

Tradabordo a dit…

Contrairement à ce que tout le monde pense, sous la surface, il y a de la magie, de la joie, de la diversité et de l’engagement. Il y a [ou avec une simple virgule à la place ; ça permettrait de limiter le nombre de « il y a » ? Comme tu veux] des rêves réalisés, plus qu’on peut imaginer et bien plus que ceux dont nous pouvons jouir ici, en haut. Et cette chaleur qui émane des bouches d’égout, cette chaleur que certains trouvent désagréable… cette chaleur, c’est le bonheur qu’exhale la ville souterraine.

Emilie a dit…

Contrairement à ce que tout le monde pense, sous la surface, il y a de la magie, de la joie, de la diversité et de l’engagement, des rêves réalisés, plus qu’on peut imaginer et bien plus que ceux dont nous pouvons jouir ici, en haut. Et cette chaleur qui émane des bouches d’égout, cette chaleur que certains trouvent désagréable… Cette chaleur, c’est le bonheur qu’exhale la ville souterraine.

Tradabordo a dit…

Contrairement à ce que tout le monde pense, sous la surface, il y a de la magie, de la joie, de la diversité et de l’engagement, des rêves réalisés, plus qu’on peut imaginer et bien plus que ceux dont nous pouvons jouir ici, en haut. Et cette chaleur qui émane des bouches d’égout, cette chaleur que certains trouvent désagréable… Cette chaleur, c’est le bonheur qu’exhale la ville souterraine.

OK.

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