lundi 19 janvier 2015

Projet Hélène / Chloé – phrases 61-70

La gangrena en el talón derecho es púrpura, casi negra, y está quieta, esperando pacientemente su momento de llegar a la orilla. Hay que operarlo esta misma noche. Ni hablar, dice ella, él está muy débil. No podemos esperar mucho, hay riesgos. Siempre hay riesgos, pero déjenlo recuperarse. Los médicos hablan ahora entre ellos. Tendrá que ser hoy mismo, esa pierna está muy mal. Claro, para eso fue que lo trajimos. Uno de ellos llena unos formularios, recetan nuevos medicamentos, listas y más listas. Nunca se oyen disculpas, sólo una decisión. Descansa, papá, mañana te van a operar…

Traduction temporaire :
La gangrène sur le talon droit est pourpre, presque noire : immobile, elle attend patiemment le moment où elle arrivera sur le bord. Il faut l’opérer cette nuit. Pas question, rétorque-t-elle, il est bien trop faible. Nous ne pouvons pas attendre indéfiniment, il y a des risques. Il y a toujours des risques. Laissez-le récupérer. Les médecins discutent maintenant entre eux. L’opération devra avoir lieu aujourd’hui même, cette jambe est très malade. Évidemment, ça n'est pas pour rien qu'on vous l’a amené. L’un d'eux remplit des formulaires. Ils prescrivent de nouveaux médicaments – des listes, encore des listes. À aucun moment, on n’entend d’excuses, seulement une décision. Repose-toi, papa, ils vont t’opérer demain…

12 commentaires:

Hélène a dit…

La gangrène sur le talon droit est pourpre, presque noire ; elle reste tranquille, attendant patiemment le moment où elle arrivera sur le rivage. Il faut l’opérer cette nuit. Pas question, rétorqua-t-elle, il est très faible. Nous ne pouvons pas attendre trop longtemps, il y a des risques. Il y a toujours des risques, mais laissez-le récupérer. Les médecins discutent maintenant entre eux. L’opération devra avoir lieu aujourd’hui même, cette jambe est très malade. Évidemment, c’est bien pour cette raison que nous vous l’avons amené. L’un d’entre eux remplit des formulaires, ils prescrivent de nouveaux médicaments, des listes, encore des listes. Jamais, on n’entend d’excuses, seulement une décision. Repose-toi, papa, ils t’opéreront demain…

Tradabordo a dit…

La gangrène sur le talon droit est pourpre, presque noire ; elle [on laisse ou « la fillette », pour éviter la confusion avec la gangrène ?] reste tranquille [« immobile » ?], attendant patiemment le moment où elle arrivera sur le rivage. Il faut l’opérer cette nuit. Pas question, rétorqua[temps]-t-elle, il est très [« bien trop » // pas en V.O., mais pas plus naturel ?] faible. Nous ne pouvons pas attendre trop longtemps, il y a des risques. Il y a toujours des risques, mais laissez-le récupérer. Les médecins discutent maintenant entre eux. L’opération devra avoir lieu aujourd’hui même, cette jambe est très malade. Évidemment, c’est bien [manque de naturel ici] pour cette raison que nous vous l’avons amené. L’un d’entre [nécessaire ?] eux remplit des formulaires, [point ?] ils prescrivent de nouveaux médicaments, [tiret ? Sinon, on a l'impression qu'ils prescrivent des listes] des listes, encore des listes. Jamais [pas plus naturel placé après ?], on n’entend d’excuses, seulement une décision. Repose-toi, papa, ils t’opéreront [tu le dirais comme ça ?] demain…

Hélène a dit…

La gangrène sur le talon droit est pourpre, presque noire : [on laisse ou « la fillette », pour éviter la confusion avec la gangrène ? // Pour le coup, je pense que le sujet est bien la gangrène. Deux raisons : 1) on est dans la partie du récit où la fillette est devenue une femme qui s'occupe de son vieux père : on n'a donc quitté le contexte de la plage + 2) malgré tout, il y a un jeu de mots avec le passage précédent qui évoque justement "la orilla del mar"; ici, il s'agit de "la orilla de la pierna". Chloé ?] immobile, elle attend patiemment le moment où elle arrivera sur le rivage. Il faut l’opérer cette nuit. Pas question, rétorque-t-elle, il est bien trop faible. Nous ne pouvons pas attendre indéfiniment, il y a des risques. Il y a toujours des risques, mais laissez-le récupérer. Les médecins discutent maintenant entre eux. L’opération devra avoir lieu aujourd’hui même, cette jambe est très malade. Évidemment, c’est la raison pour laquelle nous vous l’avons amené. L’un d'eux remplit des formulaires. Ils prescrivent de nouveaux médicaments – des listes, encore des listes. À aucun moment, on n’entend d’excuses, seulement une décision. Repose-toi, papa, ils vont t’opérer demain…

Tradabordo a dit…

La gangrène sur le talon droit est pourpre, presque noire : [on laisse ou « la fillette », pour éviter la confusion avec la gangrène ? // Pour le coup, je pense que le sujet est bien la gangrène. Deux raisons : 1) on est dans la partie du récit où la fillette est devenue une femme qui s'occupe de son vieux père : on n'a donc quitté le contexte de la plage + 2) malgré tout, il y a un jeu de mots avec le passage précédent qui évoque justement "la orilla del mar"; ici, il s'agit de "la orilla de la pierna". Chloé ? Oui, attendons l'avis de Chloé… Et sinon, demande quand même à Elena] immobile, elle attend patiemment le moment où elle arrivera sur le rivage. Il faut l’opérer cette nuit. Pas question, rétorque-t-elle, il est bien trop faible. Nous ne pouvons pas attendre indéfiniment, il y a des risques. Il y a toujours des risques, mais laissez-le récupérer. Les médecins discutent maintenant entre eux. L’opération devra avoir lieu aujourd’hui même, cette jambe est très malade. Évidemment, c’est la raison pour laquelle nous vous l’avons amené. L’un d'eux remplit des formulaires. Ils prescrivent de nouveaux médicaments – des listes, encore des listes. À aucun moment, on n’entend d’excuses, seulement une décision. Repose-toi, papa, ils vont t’opérer demain…

Mme B. a dit…

La gangrène sur le talon droit est pourpre, presque noire : [on laisse ou « la fillette », pour éviter la confusion avec la gangrène ? // Pour le coup, je pense que le sujet est bien la gangrène. Deux raisons : 1) on est dans la partie du récit où la fillette est devenue une femme qui s'occupe de son vieux père : on n'a donc quitté le contexte de la plage + 2) malgré tout, il y a un jeu de mots avec le passage précédent qui évoque justement "la orilla del mar"; ici, il s'agit de "la orilla de la pierna". Chloé ? Oui, attendons l'avis de Chloé… Et sinon, demande quand même à Elena. // Désolée d'arriver tardivement; de mon côté je l'avais compris comme Hélène, la gangrène comme sujet, avec une référence au bord de la plage avec "orilla". Par contre ici "rivage" ne me parait pas des plus adéquats s('il s'agit bien du talon] immobile, elle attend patiemment le moment où elle arrivera sur le rivage. Il faut l’opérer cette nuit. Pas question, rétorque-t-elle, il est bien trop faible. Nous ne pouvons pas attendre indéfiniment, il y a des risques. Il y a toujours des risques, mais laissez-le récupérer. Les médecins discutent maintenant entre eux. L’opération devra avoir lieu aujourd’hui même, cette jambe est très malade. Évidemment, c’est la raison pour laquelle nous vous l’avons amené. L’un d'eux remplit des formulaires. Ils prescrivent de nouveaux médicaments – des listes, encore des listes. À aucun moment, on n’entend d’excuses, seulement une décision. Repose-toi, papa, ils vont t’opérer demain…

Tradabordo a dit…

La gangrène sur le talon droit est pourpre, presque noire : [on laisse ou « la fillette », pour éviter la confusion avec la gangrène ? // Pour le coup, je pense que le sujet est bien la gangrène. Deux raisons : 1) on est dans la partie du récit où la fillette est devenue une femme qui s'occupe de son vieux père : on n'a donc quitté le contexte de la plage + 2) malgré tout, il y a un jeu de mots avec le passage précédent qui évoque justement "la orilla del mar"; ici, il s'agit de "la orilla de la pierna". Chloé ? Oui, attendons l'avis de Chloé… Et sinon, demande quand même à Elena. // Désolée d'arriver tardivement; de mon côté je l'avais compris comme Hélène, la gangrène comme sujet, avec une référence au bord de la plage avec "orilla". Par contre ici "rivage" ne me parait pas des plus adéquats s('il s'agit bien du talon /// OK, NETTOYEZ TOUT ÇA ET REMETTEZ AU PROPRE ; JE N'Y VOIS PLUS RIEN ;-)] immobile, elle attend patiemment le moment où elle arrivera sur le rivage. Il faut l’opérer cette nuit. Pas question, rétorque-t-elle, il est bien trop faible. Nous ne pouvons pas attendre indéfiniment, il y a des risques. Il y a toujours des risques, mais laissez-le récupérer. Les médecins discutent maintenant entre eux. L’opération devra avoir lieu aujourd’hui même, cette jambe est très malade. Évidemment, c’est la raison pour laquelle nous vous l’avons amené. L’un d'eux remplit des formulaires. Ils prescrivent de nouveaux médicaments – des listes, encore des listes. À aucun moment, on n’entend d’excuses, seulement une décision. Repose-toi, papa, ils vont t’opérer demain…

Mme B. a dit…

La gangrène sur le talon droit est pourpre, presque noire : immobile, elle attend patiemment le moment où elle arrivera sur le bord. Il faut l’opérer cette nuit. Pas question, rétorque-t-elle, il est bien trop faible. Nous ne pouvons pas attendre indéfiniment, il y a des risques. Il y a toujours des risques, mais laissez-le récupérer. Les médecins discutent maintenant entre eux. L’opération devra avoir lieu aujourd’hui même, cette jambe est très malade. Évidemment, c’est la raison pour laquelle nous vous l’avons amené. L’un d'eux remplit des formulaires. Ils prescrivent de nouveaux médicaments – des listes, encore des listes. À aucun moment, on n’entend d’excuses, seulement une décision. Repose-toi, papa, ils vont t’opérer demain…

Tradabordo a dit…

La gangrène sur le talon droit est pourpre, presque noire : immobile, elle attend patiemment le moment où elle arrivera sur le bord. Il faut l’opérer cette nuit. Pas question, rétorque-t-elle, il est bien trop faible. Nous ne pouvons pas attendre indéfiniment, il y a des risques. Il y a toujours des risques, mais [ou un simple point à la place ?] laissez-le récupérer. Les médecins discutent maintenant entre eux. L’opération devra avoir lieu aujourd’hui même, cette jambe est très malade. Évidemment, c’est la raison pour laquelle [« ça n'est pas pour rien qu'on / que nous » ?] nous vous l’avons amené. L’un d'eux remplit des formulaires. Ils prescrivent de nouveaux médicaments – des listes, encore des listes. À aucun moment, on n’entend d’excuses, seulement une décision. Repose-toi, papa, ils vont t’opérer demain…

Mme B. a dit…

La gangrène sur le talon droit est pourpre, presque noire : immobile, elle attend patiemment le moment où elle arrivera sur le bord. Il faut l’opérer cette nuit. Pas question, rétorque-t-elle, il est bien trop faible. Nous ne pouvons pas attendre indéfiniment, il y a des risques. Il y a toujours des risques. Laissez-le récupérer. Les médecins discutent maintenant entre eux. L’opération devra avoir lieu aujourd’hui même, cette jambe est très malade. Évidemment, ça n'est pas pour rien qu'on vous l’avons amené. L’un d'eux remplit des formulaires. Ils prescrivent de nouveaux médicaments – des listes, encore des listes. À aucun moment, on n’entend d’excuses, seulement une décision. Repose-toi, papa, ils vont t’opérer demain…

Tradabordo a dit…

La gangrène sur le talon droit est pourpre, presque noire : immobile, elle attend patiemment le moment où elle arrivera sur le bord. Il faut l’opérer cette nuit. Pas question, rétorque-t-elle, il est bien trop faible. Nous ne pouvons pas attendre indéfiniment, il y a des risques. Il y a toujours des risques. Laissez-le récupérer. Les médecins discutent maintenant entre eux. L’opération devra avoir lieu aujourd’hui même, cette jambe est très malade. Évidemment, ça n'est pas pour rien qu'on vous l’avons amené. L’un d'eux remplit des formulaires. Ils prescrivent de nouveaux médicaments – des listes, encore des listes. À aucun moment, on n’entend d’excuses, seulement une décision. Repose-toi, papa, ils vont t’opérer demain…

OK.

Hélène ?

Hélène a dit…

La gangrène sur le talon droit est pourpre, presque noire : immobile, elle attend patiemment le moment où elle arrivera sur le bord. Il faut l’opérer cette nuit. Pas question, rétorque-t-elle, il est bien trop faible. Nous ne pouvons pas attendre indéfiniment, il y a des risques. Il y a toujours des risques. Laissez-le récupérer. Les médecins discutent maintenant entre eux. L’opération devra avoir lieu aujourd’hui même, cette jambe est très malade. Évidemment, ça n'est pas pour rien qu'on vous l’a amené. L’un d'eux remplit des formulaires. Ils prescrivent de nouveaux médicaments – des listes, encore des listes. À aucun moment, on n’entend d’excuses, seulement une décision. Repose-toi, papa, ils vont t’opérer demain…

OK. J'ai corrigé "avons amené" en "a amené".

Tradabordo a dit…

OK. Merci.